Ecuador 2012 - Amazonie équatorienne -La route
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27 février 2012 (Lundi)
08 h 30. Nous étions debout depuis 04 h 30 et nous avions déjà dans le corps quatre heures de visites.
Nos bagages étaient déjà dans l'autobus de Carlos. Nous n'apportions en Amazonie qu'un sac à dos, ce qui facilitera le transport en pirogue ... Les autres effets sont placés dans la soute à bagages et y resteront trois jours.
Nous avions remis les clés de nos chambres; nous avions l'estomac rempli d'un bon déjeuner; nous avions hâtes de voir ce qui nous attendait en Amazonie.
Nous sommes donc partis de Baños, cette ville qui porte aussi le surnom de "La Porte de l'Amazonie", par cette route E 50 accrochée quelque part entre les nuages et le fond de la rivière Pastaza.

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Source: Wikipédia |
Les flancs des montagnes sont tellement abruptes qu'il n'est pas possible de faire la route près de la rivière. À quelques endroits on a même construit un tunnel qui traverse des pans de montagne trop à pic pour y accrocher une route.
C'est beau. Le temps apportent des nuages qui flottent en partie à côté de l'autobus.
En route, nous avons fait un arrêt, entre deux flancs de montagne pour permettre la traversée ... en gondole ... de la rivière Pastaza. Sachez que j'ai refusé de monter à bord. J'ai tellement de vertige que la seule idée de monter dans ces gondoles me donne des haut-le-coeur. J'ai demandé à Denis de prendre quelques photos.

Puis lentement, nous sommes descendus des montagnes de la Cordière orientale. Cela nous aura pris 1 h 30 pour descendre des montagnes, en voyageant sur une route régionale bien aménagée mais beaucoup plus petite que la PanAméricaine. C'est une route où les autobus et les camions doivent ralentir s'ils rencontrent d'autres véhicules lourds. Il y a aussi un nombre incalculable de courbes; d'ailleurs les panneaux de signalisations ressemblent à deux "S" l'un au dessus l'autre. Les opportunités pour dépasser les véhicules plus lents sont limitées en nombre et en espace. Alors la route se fait lentement et nous ne dérangeons pas Carlos dont la concentration est évidente.
Mais la route n'a pas d'importance parce que mes yeux sont rivés au fond de cette gorge que je vois à droite dans le fond de laquelle coule la rivière Pastaza qui se dirige tout droit vers l'Amazonie. Cette gorge est immense mais aujourd'hui, on ne voit pas complètement les côtés parce que les nuages sont très bas et s'effilochent pour nous couper la vue.
Il pleut de cette pluie qui ne mouille pas nos imperméables mais qui nous garde dans l'humidité.
Puis, nous avons traversé la ville de Puyo, dans la province de Pastaza. Nous étions arrivés en Amazonie.
Puis, quelques routes de terre plus loin, nous arrivions au bout de la route pour l'autobus de Carlos. Il faisait chaud et humide, mais nous savions que cela était loin des 50 C attendu. Il faisait 30 ou 35 C.
C'était une bonne nouvelle.
C'est au bas d'une pente boueuse que nous avons embarqué dans une pirogue, 15 personnes à la fois, pour faire le dernier bout de chemin. Quand j'ai senti la pirogue glisser sur la rivière Arajuno je me suis sentie bien et relaxe; je m'étais déjà adaptée au pouls lent et profond de l'Amazonie.
Nous étions rendus à notre dernière destination du voyage.
Mon âme n'arrivait pas à se décider si elle avait hâte de retourner chez moi ou si elle était déçue de voir le voyage s'achever si tôt. Mais j'avais l'intention de profiter de ces deux jours pour comprendre l'Amazonie.
Plume
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Suzie Pelletier, écrivaine et administratrice du blogue