Voyages 2003 - Les autres îles


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Les maritimes et les îles de la madeleine
Vendredi le 2 août 2003 -  Les autres îles

Pour une quatrième journée d’affilée, il faisait très beau. Nous étions choyés. Le soleil était présent dans un ciel bleu presque sans nuages. La température se tenait à 21 °C. Le vent qui sifflait constamment à nos oreilles était la seule différence avec les autres jours. De notre site de camping, nous entendions les vagues qui cassaient sans arrêt sur les parois rocheuses. 





Ce jour-là, nous avions prévu visiter les autres îles qui s'étirent au nord de Cap-aux-Meules afin d’y voir quelques sites touristiques. 

Alors nous avons pris la route sur l'unique route nationale qui traverse l'archipel en sautant d'une île à une dune et d'une dune à une île. 

Notre premier arrêt était à l’île du Havre aux maisons . Elle est petite et nous y avons fait trois visites.  

En premier, nous avons visité un bien petit musée. Il s'agissait de l'Économusée sur le hareng fumé, le Fumoir d'Antan, qui nous a fait revoir les méthodes ancestrales pour fumer le hareng. 

pied du vent
Puis, nous avons pris, une bonne réserve de fromage de lait cru, le « pied du vent », de la fromagerie du même nom. Curieusement, quand nous y sommes allés, la fromagerie annonçait pour bientôt un nouveau fromage en pâte pressée qui demandait six mois d'affinage. Neuf ans plus tard, mes recherches récentes m'ont appris qu'il s'appelle le « Tomme des demoiselles » et qu'il est très populaire. 




(source: Cruises.about.com)
Nous nous sommes rendus au phare du Cap Alright. Il en est très peu fait mention dans les livres touristiques et il n'y a pas de site web attitré. Mais la vue,tant sur l'île que sur la mer et les dunes, est exceptionnelle. 







Cette île n’étant pas très grande, nous nous sommes retrouvés très vite de l’autre côté, où se trouve la plage de la dune sud. C’est à cet endroit que j'ai vu véritablement la beauté artistique associée au mélange du sable blanc et des rochers rouges dans ce paysage rempli du bleu de la mer. 

Nous nous sommes arrêtés pour marcher sur cette plage, tremper nos pieds dans l'eau froide qui nous arrivait par grosse vague. Ça, c'était la vie. Assise sur le sable, le vent dans le visage, le son des vagues dans mes oreilles, j'ai fermé les yeux. Le temps d'un instant, j'ai voulu venir vivre aux îles pour de bon. 

 Puis nous avons repris cette route unique qui nous a amenés, en si peu de temps, de la plage de la dune sud vers la plage de la dune nord. Il était facile de voir immédiatement la différence. Les vents étaient beaucoup plus grands et poussaient rageusement l'eau du golfe sur la plage. Nous avions de la difficulté à nous parler tant le bruit était infernal. Les plages du nord étaient aussi très différentes de celles au sud. Les plages y étaient plus rocheuses, moins larges et les vagues plus grosses.




Le long de la route, nous avons observé, ici et là, des pistes de marche qui passaient par-dessus les dunes pour atteindre la plage. Au cours de notre séjour dans les îles, nous avions appris à quel point les dunes étaient fragiles; ces pistes nous désolaient. Le fait de marcher un peu partout, sans égard avec la protection de la nature, accentue la dégradation des herbes de mer, ce foin appelé ammophile qui pousse dans le sable et sert à stabiliser les dunes. 


Bien qu'ils soient interdits dans l’archipel, afin de protéger les dunes, il y avait à quelques endroits des évidences que des VTT ont circulé sur les dunes.  

C’était désolant. 

Puis au bout de cette plage, nous avons trouvé l’île aux loups, une toute petite île que nous avons traversée sans vraiment la visiter. 

La route nous a conduit à Grosse-Île où notre intérêt pour la mine de sel « Seleine » fut satisfait . Il n’était pas possible de visiter la mine elle-même, car elle était en opération. Il y avait un petit centre d’interprétation très intéressant qui a su satisfaire notre curiosité.

Nous y avons appris que tout l’archipel est situé sur un dôme de sel, vestige du passage de cette partie du continent sous les tropiques. À Grosse-Île, il y a un endroit où le dôme de sel est plus près de la surface il devient possible de l’exploiter. 

Puis notre randonnée nous a conduits de l’autre côté de la Grosse Île, dont la majorité de la surface est un territoire protégé pour conserver son environnement, sa faune et sa flore très typiques. Puis, nous avons finalement atteint l’extrémité sud de l’île, appelé « Old Harry Point » où nous avons eu accès à la plage de la grande Échourie qui se prolonge au loin jusque dans la réserve de la Grande Échourie. Cette plage, de plusieurs centaines de mètres de large et de plus de 10 kilomètres de long est exceptionnellement belle. La mer y était plus froide, car elle y était plus profonde et les vagues plutôt vertes étaient d’une grande beauté. Nous y avons passé quelque temps pour y marcher et prendre des photos. 





Puis, nous avons visité la dernière île accessible en auto, l’île de Grande-Entrée. C'est aussi là que la route arrête. C’est curieux de voir que cette île est encore en partie couverte d’arbres, probablement comme c’était le cas pour toutes les îles avant l’arrivée des Européens.  

Puis, nous avons fait la route en sens inverse jusqu'à l’île du Cap aux Meules pour un souper qui inclura, bien évidemment, du fromage « pied du vent ».


Terminé le 17 août 2003
Revu le 21 septembre 2012 


Plume / Suzie Pelletier

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