Les phares de Pointe-au-Père


Pointe-au-Père, le 23 août 2014

L’arrivée du père jésuite Henri Nouvel pour y célébrer une messe le 8 décembre 1663 (sans aucun doute aussi pour formaliser quelques naissances et mariages) confirme l’utilisation de cette pointe de terre dans le Saint-Laurent comme point d’arrêt pour la navigation sous le régime français. Par la suite, la prospérité du coin permet de croire que la vie près du fleuve reste importante. Ce lieu devenait donc privilégié pour qu’une station plus définie s’installe. 

(source : wikipédia)
Les bâtiments de bois : Il faut attendre jusqu’en 1856 pour qu’un premier phare en bois soit bâti par la Montreal Ocean Steamship compagny qui avait entre autres la responsabilité du transport du courrier avec l’Europe. Son érection confirme l’établissement officiel d’une « station d’aide à la navigation » à Pointe-au-Père. La première tour de 13 mètres avec sa plateforme octogonale brûle en 1867. La même année, les autorités canadiennes la reconstruisent. Elle demeurera fonctionnelle jusqu’à l’édification du troisième phare, celui que l’on connait aujourd’hui. 


Le ciment : Cette fois, sa modernité est représentée par le béton armé de sa structure et le feu de signalisation dioptrique de 3e classe. Érigé en 1909, le phare a joué un rôle central dans l’histoire de la navigation sur le Saint-Laurent. Il est aussi l’un des plus hauts au Canada. Démobilisée après la construction d’une tour automatisée, la bâtisse devient site historique en 1974. 











Sept gardiens se sont succédé au cours de ses 66 ans d’opérations (1909 à 1975). Leur travail quotidien, sept jours par semaine, par beau temps et, surtout, par mauvais temps comportait les nobles tâches suivantes :
  • L’allumage, la surveillance et l’extinction du feu. J’imagine ces hommes grimpant tous les jours dans la tour...
  • La surveillance de l’horizon maritime. Wow ! Pas moyen de dormir ! 
  • La surveillance de la visibilité, lancer la corne de brume si les conditions devenaient trop mauvaises. J’imagine le stress associé à la prévention des accidents maritimes. 
  • Entretien du phare, et en particulier bien sûr du feu et de l’optique. Pas question de s’installer sur le bord de la mer avec un bon livre...

Pour en savoir plus sur le métier de gardien de phare, voyez cette page sur Wikipédia


Pour en savoir plus sur les différentes époques de notre histoire maritime dont le phare de Pointe-au-Père en est le centre, vous pouvez consulter Wikipédia à l’adresse suivante :


Aujourd’hui, la visite permet d’atteindre son sommet par le biais d’un escalier de 128 marches. On peut profiter d’une vue fantastique sur le fleuve, la ville de Rimouski et les paysages côtiers y compris les collines morcelées du parc du Bic. Une quinzaine de personnes peuvent avoir accès à la tour en même temps pour grimper, savourer et redescendre. S’il faut attendre en file pour monter, les discussions avec le guide sont fort intéressantes. Il répond à toutes les questions sur Rimouski, Pointe-au-Père, la navigation sur le fleuve, le métier de pilote, celui de gardien de phare, de l’Empress et bien d’autres. 

Je vous laisse avec cette magnifique photo du parc du Bic prise du parc de Pointe-au-Père. 


Je vous souhaite une belle visite de ce lieu historique.


Plume/Suzie Pelletier

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