Cuba 14 — Varadero


Les différents complexes hôteliers, dont notre Iberiostar Laguna Azul, occupent la presque totalité de la péninsule Hicacos, sur la rive nord de la région Cuba Central Ouest, au bord de l’océan Atlantique. Il n’est donc pas étonnant que mes recherches internet pour mieux comprendre ce site aient été infructueuses. On y voit que les mots suivants : hôtel, plage, sable, soleil, mer bleue, chaleur... 

Source : www.iberostar.com


Pour ce séjour, nous avons décidé de profiter plutôt de la piscine et du sable blond. Je voulais tout de même en savoir un peu plus sur l’endroit où nous nous trouvions. Voyez cette magnifique photo tirée du site www.iberostar.com. ⬇︎
                                            Qu’auriez-vous fait à notre place ?



Déjà, par une prise de vue dans Google Maps, ce bras de terre attire le regard. (Photo ci-après) Mais je voulais en savoir plus sur cet endroit. Voici ce que j’ai réussi à glaner, ici et là, dans les livres de voyage : 
Source : googlemaps.com


Vers la fin du XIXe siècle, plusieurs familles riches de Cárdenas, une grande ville portuaire à proximité, y achètent des terrains pour y installer des maisons d’été. Quand Castro prend le pouvoir, il remet les plages au peuple cubain. Actuellement, ce lieu occupé par des complexes hôteliers est très populaire chez les Canadiens et les Européens. 

La péninsule se visite en quelques heures en scooter, en calèche ou en auto astiquée des années 50. L’endroit est bien sûr composé d’une succession d’hôtel, mais aussi de bars, de discos, de boutiques, de centres sportifs. L’Avenida Primera, qui se termine par l’Avenida Las Américas, est la route principale de la région. 

Il existe un petit centre historique du village, autour de l’Église de Santa Elvira, traversé par l’Avenida Ira entre les rues 44 et 46. Ce petit coin de quelques kilomètres carrés possède des restaurants, Cubains pour la plupart, une banque, un magasin officiel du rhum et un magasin de l’état pour acheter des cigares. Quelques boutiques proposent des babioles aux touristes. 

Le site le plus attirant semble être le Museo Municipal qui est installé dans une ancienne demeure dont l’architecture typique a été copiée à partir des habitations des États-Unis dans les années 1920. En plus de raconter l’origine de Varadero et de présenter de nombreux outils autochtones, le musée est entouré d’un magnifique jardin. De son balcon du premier étage, on peut y voir l’océan Atlantique dans toute sa splendeur. 

L’histoire du Las Américas est également intéressante. La bâtisse originale a été construite et occupée, de 1920 à 1959, par un Américain millionnaire du nom de Alfred Irénée Dupont de Nemours (les produits chimiques Dupont...). La maison est devenue possession de l’état cubain après la révolution. L’ancienne Mansion Xanadu a été transformée en restaurant, fort réputé d’ailleurs, dont la salle à manger arbore encore aujourd’hui son mobilier d’origine. Son menu de cuisine française est fort prisé.

Varadero possède aussi son parc naturel protégé, la Punta Hicacos. On peut y visiter plusieurs grottes, incluant la Cueva de Ambrosio, qui contient des peintures précolombiennes sur la roche. 


Source : Wikipédia

Al Capone. Quand les gens ont su que nous passions quelques jours à Varadero, ils nous ont aussitôt suggéré de nous rendre à la Casa de Al qui, selon la rumeur, était habité par Al Capone. Bien sûr... j’étais curieuse 

Or, il appert que l’endroit est en fait un restaurant de Varadero qui voue un culte à Al Capone. Le mafieux n’y aura jamais mis les pieds... Ma recherche m’a démontré que le chef de la mafia italienne aux États-Unis favorisait plutôt l’hôtel Mercure Sevilla de La Havane. D’ailleurs, on en fait état dans la page web qui annonce l’établissement.

À moins que vous décidiez de faire comme nous, c’est-à-dire de profiter de la piscine et de la plage, vous pourrez trouver toutes sortes de destinations fort sympathiques à Varadero. Rappelez-vous cependant que, si vous voulez marcher sur les traces d’Al Capone, il vaut mieux se rendre à La Havane...

Bonne visite ! 


Suzie Pelletier 

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