mercredi 21 juin 2017

Europe 2017 – de Budapest à Bratislava (16 juin 2017)


Nous avions hâte de quitter Budapest. Même après une heure de train, mes oreilles bourdonnaient encore des sirènes criardes de la police et des ambulances. C’est à croire qu’il n’y a que des bandits et des malades à Budapest. Pourtant, nous avons rencontré tellement de gens intéressants... même un policier.
Le trajet en train dure environ trois heures, un moment que nous utilisons pour préparer notre visite d’une seule journée dans la capitale de la Slovaquie. Surpris, nous constatons que Bratislava est à moins de 70 km de Vienne alors que Budapest se trouve à 200 km à l’est de Bratislava et 250 km de Vienne. Il y de nombreux moyens pour se rendre à Vienne : l’autobus, le train, la moto, et le bateau y amènent le voyageur en moins d’une heure. Nous pourrions aller souper à Vienne et revenir dans la soirée. Nous résistons à l’envie, bien sûr ! Ce que nous avons lu sur Bratislava nous intéresse trop pour que nous partions, même pour le temps d’une soirée.
Slovaquie : Même si les Slovaques sont un peuple rebelle, fier et indépendant de nature, la Slovaquie a presque toujours été incluse dans une autre entité politique ou souveraine : la Hongrie, l’Empire romain, l’Empire ottoman, le Saint-Empire germanique, la Tchécoslovaquie (1920) puis le bloc soviétique. Ce n’est qu’en 1993, après la chute de l’URSS, que la Slovaquie devient souveraine. Le pays est maintenant membre de l’Union européenne et l’adoption de l’euro comme monnaie nationale a été une planche de salut pour leur économie.
Bratislava est la capitale du pays et le centre politique, économique, culturel et historique de la Slovaquie. Notre hôtel est situé à quelques minutes de marche du centre-ville historique où plusieurs rues sont piétonnières. D’ailleurs, le carré que constitue la partie historique de la ville n’a pas deux kilomètres de côté et ça inclut la forteresse ! Une ville où marcher est la manière de vivre !
Bien sûr, il y a des transports en commun. Nous avons surtout vu des trams et il y a aussi des autobus, mais la ville n’a pas de métro.
Nous arrivons à l’hôtel vers 14 h 30 et nous avons hâte de découvrir la vieille ville. Dès nos premiers pas, l’atmosphère nous enchante. Pas d’épaisse poussière qui colle à tout, pas de sirène intense, pas de trafic automobile assourdissant. Au contraire, l’air du fleuve circule agréablement. Il fait chaud, mais nous le tolérons bien. Les gens sont souriants. Rien ne presse dans cette ville, on dirait. Quel calme ! Nous avons marché un bon deux heures, ici et là, au fil des rues courbes à la recherche de quelques unes des statues spéciales pour lesquelles Bratislava est si connue.
Le guetteur - homme au travail

Schone Nach

Soldat de Napoléon

Boite postale
Nous remarquons aussi plusieurs groupes composés uniquement d’hommes. Ils sont dans les bars à festoyer. Des Européens pour la plupart. La vie nocturne de Bratislava est reconnue pour son accueil chaleureux, sa vie très intense, son ouverture sur l’original… et la variété de son offre. Ainsi, l’organisateur d’un enterrement de vie de garçon choisira un voyage à Bratislava pour le week-end. Plusieurs de ceux que nous rencontrons parlent l’allemand et nous soupçonnons qu’il vienne d’Autriche.
Bien assis au Infiniti Rock Café pour le souper, nous avons été témoins d’une scène pour le moins étonnante. Des disciples de Krishna habillés en orange ou en blanc, une dizaine en tout, déambulaient dans les rues en chantant et en dansant, au son du tambour. Les gens les laissait passer en souriant, en tapant des mains au son du tambour ou, parfois, en se glissant dans le groupe pour chanter et danser avec eux. Je dois dire que cette musique est beaucoup plus douce à mes oreilles que la vie bruyante de Budapest.
Nous poursuivons notre escapade quelques heures après le souper. Nous savons que les fêtards continueront longtemps après notre retour à l’hôtel. Nous quittons la vieille ville avec le cœur à la joie. 
J’ai trouvé mon coup de cœur du voyage ! Il s’appelle Bratislava.

Faites le voyage avec moi, suivez mon blogue. 

Suzie Pelletier



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