vendredi 29 octobre 2010

La retraite et les blues du vendredi ...

Je suis officiellement retraitée depuis le 29 avril 2010 et cela fait actuellement six mois.

Le temps a passé si vite! Ayant toujours accompli mon travail avec beaucoup d'intensité, j'avais un peu peur de m'ennuyer! Ah ben non, je ne m'ennuie pas.

Au cous de ces six mois, je me suis beaucoup reposée, repris le contrôle sur ma santé et lu beaucoup; j'ai organisé et fait un beau voyage avec Big Brother, j'ai surveillé la première phase des rénovations à l'intérieur de la maison et accompli beaucoup d'autres choses.

Je n'ai plus besoin de me lever cinq jours par semaine pour faire un travail intense et stressant et les sept journées de la semaine sont maintenant plus régulières et plus uniformes.

Alors pourquoi mes vendredis sont encore remplis de fatigue et que je pense juste à les voir finir au plus tôt?

C'est comme si mon corps et mon cerveau n'arriveraient pas à se débarrasser de 35 ans d'empreinte du " syndrome du vendredi ".

C'est vraiment bizarre ... Comme on me dit que cela prend un an avant de d'être vraiment adaptée à cette nouvelle vie, il me faudra attendre encore quelque temps pour voir disparaître ces blues du vendredi ..

Mais je ne regrette en rien d'avoir pris ma retraite et, quand les blues du vendredi me rattrapent, je pense au souper au resto avec Big Brother et la fin de semaine que nous passerons ensemble.

Une retraitée qui s'assume!

Plume

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mercredi 27 octobre 2010

Une belle journée d'automne

Ce matin quand je suis partie pour ma session d'exercices chez Energie Cardio, le temps était mouillé. A ma sortie, deux heures plus tard, c'est le soleil et un beau 15 degrés qui m'ont accueillie; et cela m'a rendu heureuse.




La beauté d'être à la retraite, c'est de pouvoir remettre au lendemain les activités sans conséquence (ménage, magasinage, finance etc) et de pouvoir se concentrer sur l'essentiel du moment.

Là je vais jouer dehors.

Alors, c'est assise dehors sur notre patio que j'ai savouré mon dernier café de la journée et mon yogourt aux fruits ... Une activité devenu une habitude, trois fois par semaine après les exercices ...

Et puis après, c'est un bon livre qui m'attend; un meurtre et mystère de Susanna Gregory qui se situe dans un Cambridge médiéval. Bartholomew et le frère Michael attendent que je termine ce texte.

Cet après-midi?? Ben je sais pas encore mais je crois bien que je trouverai quelque chose à faire dehors ... Ramasser des feuilles peut-être ?

On verra...

C'est sûr qu'en soirée il y aura une grande marche avec Big Brother.

La vie est belle !

Plume

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lundi 18 octobre 2010

Automne

J'aime beaucoup cette saison.

Il fait frais et les forêts se transforment en paysage féérique selon la beauté de leurs feuillages colorés alors que la terre se prépare à affronter un hiver de plus.

Lorsque le temps le permet, il fait bon marcher dans les feuilles tombées sur la terre déjà humide et de sentir le vent frisquet sur le visage; habillée chaudement, j'apprécie vraiment ces moments où je fais le plein d'énergie.

Malheureusement, ces moments ne sont pas nombreux car la terre a besoin de se charger d'eau pour affronter l'hiver et endurer toutes les décharges d'énergie si nécessaires pour recommencer le cycle de la nature à la venue du printemps.

Donc, il pleut souvent en automne, une pluie froide et abondante qui nous garde à l'intérieur; mais quand il fait beau, il faut se précipiter dehors et en profiter au maximum. C'est ce que j'ai fait aujourd'hui ...

Vive la retraite!






Plume

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dimanche 17 octobre 2010

Balade automnale dans le Bois de Liesse

Quelle belle après-midi nous avons passée Dimanche! Big Brother et moi avons décidé de prendre un peu d'air suite à une semaine rempli de la poussière des rénovations.

Cela faisait longtemps que je voulais aller explorer ce parc Bois de Liesse qui fait partie du réseau des parcs de Montréal ; il est à 20 minutes d'auto de chez nous.

Pourquoi nous ne l'avons pas encore visité depuis nos 20 ans de résidence dans l'ouest de l'île? Nous savions qu'il était là mais nous avions, je crois, toujours d'autres places à visiter. Aujourd'hui, nous avons fait un spécial et nous n'avons pas été déçus!

Le Bois de Liesse est constitué de 159 hectares de terres protégées et aménagées au nord ouest de L'ile de Montréal. Le site web explique que nous y verrons des castors d'Amérique, des tortues géographiques ... "géographique" ??? Ben coup donc... et aussi des butomes à ombrelles (??? Sorte de jonc selon Wikipédia). Bref on a rien vu de cela; on a vu quelques écureuils gris et des noirs que Big Brother a tenté de photographier sans trop de succès d'ailleurs.

Ce qui nous intéressait vraiment c'était les 12,2 kilomètres de pistes de marche très bien aménagées. Nous en avons parcouru 5, 5 kilomètres dans le secteur Bois Franc, au cœur d'une vielle forêt de feuillus.

Je retiendrai particulièrement de cette journée l'odeur des feuilles tombées et le bruit du vent dans les arbres couvrant le son de la ville que l'on aperçoit au travers le feuillage; je me rappellerai aussi le bruit de nos pas froissant la couverture épaisse de feuilles sur le sol et le soleil encore éclatant en cette après-midi d'octobre; je me rappellerai également les gens que nous avons rencontrés au hasard de notre vagabondage.

Mais ce que j'ai le plus apprécié, c'est d'avoir la capacité de marcher dans cette vielle forêt, de voir le soleil au travers cette toile multicolore formée par la cime des arbres, de respirer l'air automnal rempli de toutes ces odeurs que la terre a accumulées au cours de l'été. Un vrai bonheur!

Voici des photos:


















Plume

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jeudi 14 octobre 2010

Les rénovations - phase 1 - salle de bain


J'ai décidé d'élire domicile dans le sous-sol pour le moment et je me fais cogner sur la tête depuis deux jours.

Big Brother et moi avons décidé de rénover la salle de bain principale. Nous avons engagé des professionnels pour faire le travail afin que cela se fasse rapidement; mais il faut quand même défaire celle qui existe ... Knock, Knock, clung, clung, boum, boum... et tout cela sur fond de musique pop ! Je dois rester dans la maison pour cette phase pour répondre aux questions, montrer où se trouve l'entrée d'eau et le panneau électrique, etc.

Et je vois tous ces morceaux garochés dans le bac à vidange; la tuile du plancher que j'ai toujours détestée, la toilette et le bain passés mode, l'armoire trop grande, les murs désuets, etc. Il y a de la poussière partout malgré les efforts de Mike et son équipe de contrôler cette poussière.

J'ai des sentiments partagés. Cela fait déjà plusieurs semaines que nous négocions, magasinons et faisons des choix qui nous ont permis de donner forme et couleur à notre nouvelle salle de bain. Ces rénovations sont nécessaires et permettront de maintenir la valeur de la maison. Comme nous en parlons depuis plusieurs années, je suis contente de voir partir tous ces morceaux de cette vieille salle de bain. Yé enfin!

Mais en même temps, ces morceaux de bain, d'armoire et de plancher, que j'entend tomber dans le bac de vidange, sont imprégnés de l'histoire de notre famille. Chaque petite marque sur les cabinets ou le plancher nous rappelle des moments heureux, des pleurs, des rires, des discussions avec les enfants à l'heure du bain, etc.

Nous avons choisi d'avancer dans la vie et il est maintenant temps de placer tous ces beaux souvenirs dans notre tête. Ce qui me revient particulièrement, ce sont les images de nos enfants, à tous les âges, depuis notre arrivée dans cette maison. Et dernièrement, se sont ajoutés celles de nos petites filles.

Cela me rend un peu nostalgique même si je sais que ces images ne disparaitront pas avec les morceaux de la salle de bain. Ce serait un peu jeter le bébé avec l'eau du bain...

Bon, il faut ce qu'il faut ... et ce sera pour le mieux.

Plume



mercredi 13 octobre 2010

Chili. 600 mètres sous terre pendant 68 jours.

Cette nuit, j'ai regardé la sortie des premiers hommes pris depuis plus de deux mois au fond de la mine SanJosé au Chili.

Je me rappelle l'effet d'oppression et d'angoisse que j'ai ressenti cet été lorsque notre visite de la grotte de Betharram nous a mené à 800 mètres sous le sommet d'une montagne. Par contre, nous étions en situation très sécuritaire et notre visite n'a duré qu'une heure environ. Eux sont sous terre, dans une mine peu sécuritaire, depuis 68 jours. Ce sont des survivants et il faut noter le travail impressionnant du surveillant qui a maintenu la cohésion du groupe.

J'ai regardé cette dizaine de personnes, habillés en costume orange avec un casque gris. Ils regardent tous dans un trou rond creusé dans le sol, un trou d'un peu plus de 60 cm de diamètre; de ce trou sort un gros câble mu par une grande roue tout au-dessus de la structure métallique.

Un humain va sortir de là ...

La nacelle de 53 cm de diamètre est partie du fond de la mine depuis une quinzaine de minutes. C'est plus long que prévu; on a demandé au mineur qui remonte, Florencio Avalos, de vérifier certaines parties du tunnel.

Son fils n'en peut plus; il est tout à côté du président du Chili, Sebastian Pinera, et de sa mère; mais il trépigne et gigote beaucoup. Il a sept ans. Puis, on voit le bout de la nacelle sortir du trou et le fils éclate en sanglot.

On empêche le fils de courir vers son père toujours attaché dans la nacelle. On aide le mineur à se détacher puis à sortir; de longues secondes plus tard, le père et le fils sont enfin réunis pour quelques minutes avant que la procédure prenne le dessus et que l'on embarque le mineur sur une civière.

Il passera environ deux heures dans un hôpital de campagne pour une série de tests, en présence de deux membres de la famille seulement; puis il passera 48 heures en hôpital avant de pouvoir retourner à une vie un peu plus normale.

Puis c'est au tour du deuxième mineur de remonter, puis du troisième. Je suis impressionnée par l'aspect professionnel de l'opération qui durera près de 40 heures. En effet, cela prend à peu près une heure par chaque sortie; l'opération se fait lentement et en quatre phases. En premier, il faut vérifier la nacelle, y introduire du matériel (bonbonnes d'air, vêtements, nourriture) et il faut sécuriser la porte de la nacelle; cette étape prend à peu près 10 minutes. Puis la nacelle prend une quinzaine de minutes pour descendre les 622 mètres. Ensuite, il faut installer un mineur dans la nacelle avec le matériel (chapeau de mineur, masque à oxygène, lunettes soleil, etc) et sécuriser la nacelle pour la remontée; cette étape prend environ une dizaine de minutes parfois plus selon l'état psychologique du mineur. Puis, quatrième et dernière étape, la nacelle remonte.

il faudra au total remonter 33 mineurs et 3 secourismes. Au cours de chaque remontée, on retient un peu son souffle; tout va bien mais l'opération demeure périlleuse pour les mineurs en dépit de toutes les mesures de sécurité prises.

Il y a une impressionnante couverture médiatique; le président a décidé d'accomplir l'opération de secours devant les caméras du monde entier. Il faut vraiment être sûr de son coup!

Je crois que les Chiliens ont raison d'être fiers.

Saviez-vous que le gouvernement Chilien a confisqué tous les biens et avoirs de la compagnie minière responsable ? Cet argent a servi d'aide aux familles touchées et pour payer les opérations de secours. Ça c'est de l'action!

Je me demande aussi ce qui arrivera à ces mineurs après cette aventure toute en adrénaline; leur vie ne sera plus jamais la même. On ne peut pas vivre aussi intensément, au bord de la mort mais croyant à la vie, pendant deux mois et s'attendre à poursuivre sa vie là où on l'a laissée avant de descendre travailler dans la mine. Comment vivront-ils cette gloire associée à leur situation de survivant? Chacun à leur façon j'en suis sûre.

Seule l'avenir le saura; parce qu'ils en ont un avenir...


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jeudi 7 octobre 2010

Visite à Montréal - c'est fou! Complètement fou!

Ce matin, j'avais un rendez-vous à Montréal, à la Place Bonaventure pour être précis. Demeurant dans l'Ouest de l'île, c'est toujours une aventure d'aller à Montréal et pas toujours plaisante.

Mon rendez-vous était à 10h00. J'ai choisi cette heure afin de me donner le temps de m'y rendre après l'heure de pointe. Que c'est ironique!

En me levant, j'ai pris note que le temps était à la pluie...j'ai tout de suite compris que la situation sur l'autoroute 20 serait l'enfer et juste un peu moins pire que l'autoroute 40...

J'ai donc choisi l'alternative de prendre le train de banlieue. Je suis partie donc vers 8h15 de la maison pour me rendre à la station de train de Beaconsfield.

Oups! Il ne reste plus de place de stationnement disponible; laisser son auto dans les rues avoisinantes ne constitue pas une option si on veut la retrouver au retour ... La police surveille beaucoup.

Il est 8h35 et le stationnement incitatif est plein. Je me demande ce que feront les autres qui veulent prendre le train de 09h00, celui de 9h30... et les autres trains. C'est pour cela qu'on se fait dire que les trains sont vides en avant-midi. La seule autre option disponible est de prendre l'autobus pour se rendre au train... Croyez-le ou non mais les autobus et les trains sont pas synchronisés. Et le réseau d'autobus de l'Ouest de l'Île n'est pas fameux; surtout il faut oublier le 10 minutes maximum d'attente.

Bravo pour l'environnement... et c'est la même gang qui fait des pressions, acceptées d'ailleurs, pour réduire le trafic à l'échangeur Turcot! Mettez donc plus de stationnements incitatifs et les trains seront peut-être plus utilisés...

Bon j'avais quand même le temps de me rendre en ville avec mon auto; pas très environnemental mais tout de même efficace...

8h45 je suis encore sur la 20 au niveau du boulevard Saint-Jean à la fin d'un bouchon. Je n'ai pas fait encore le tiers du chemin; Google Map n'indique que la route est jaune devant et je roule à une vitesse de croisière de 40 km/h. Youpi!

Et j'arrive au niveau de la 13; à 1 1/2 km avant la 13... Bordel! C'est bouché ben dur! Et Google Map indique que la 20 est au code rouge ... jusqu'en ville.

Il est 9h00 et je réalise déjà que je serai en retard pour mon rendez-vous.... Merde!

9h20; j'ai chaud et je ne suis pas très contente. Je n'ai qu'un mot qui se répète indéfiniment dans ma tête ... Il commence par Cal...Aurait-il fallu que je parte encore plus tôt? Mais c'est juste une route de 30 km!

La sortie Angrignon arrive et cela me donne une idée ... le métro...la station Angrignon...ben cela peut pas être pire... je prend la sortie.

9h40 j'achète mon billet de stationnement ( au moins ici il reste de la place) et je marche vers la station de métro ...

Billet acheté je prend le métro; 9 stations plus loin je débarque à la station Bonaventure.

Il m'a fallu marcher environ un kilomètre sous terre pour atteindre la Place Bonaventure.

Et merde! je suis dans la tour Nord-Est et mon rendez-vous est dans la tour Sud-Ouest. Bon! une autre petite marche ...

Bref, je suis arrivée à mon rendez-vous à 10h15, deux longues heures après avoir tourné la clé pour partir le moteur de mon auto ... 30 kilomètres.

Je ne peux pas faire autrement que de me rappeler que, il y moins d'un an, j'allais travailler à Gatineau. En deux heures, je faisais non seulement les 175 km qui séparent mon domicile de Portage, mon lieu de travail, mais j'avais le temps de faire le plein d'essence en route, d'acheter un café à mon arrivée, d'aller au toilette, de me rendre à mon bureau et de partir mon ordinateur. Quelle différence!!!

Il faut aussi ajouter que mon retour à la maison, marches, métro, toilette et route inclus ne m'a pris que 48 minutes ... N'essayer pas de comprendre car c'est cela Montréal.

Plume




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mercredi 6 octobre 2010

La retraite c'est "rien faire"???

Je suis tannée de me faire demander si j'aime ça "rien faire". Si vous m'aimez, changez de disque. J'ai pris ma retraite après 36 ans de travail mais je ne suis pas morte... Et ce sera le seul temps ou je vais "rien faire". Tenez-vous le pour dit!

Au comble, ce matin j'ai rencontré une ancienne collègue de Montréal qui a pris sa retraite il y a trois ans ... Et elle m'a expliqué qu'elle aimait cela "rien faire" deuh !!! En trois minutes de conversation, ( elle avait pas plus de temps car elle était attendu chez le coiffeur) elle a pu me dire que depuis sa retraite, elle a fait des cours de musique, d'espagnol, de cuisine et de menuiserie; son mari et elle ont rénové leur maison eux-mêmes et ils ont fait cinq voyages dont un en Chine et un en Inde ... Je la comprend d'être contente de ne " rien faire"...

Dans le fond, moi aussi je fais rien; six heures de work-out par semaine, je lis au moins l'équivalent de 1000 à 1500 pages de romans et même plus quand je tombe sur des meurtres et mystères médiévaux ( c'est beaucoup plus intéressant que les rapports de budget, croyez-moi!); les rénovations vont bien, tout comme l'organisation de la maison et de l'extérieur; je jardine, je cuisine, je réorganise ma salle de dessins où j'écrirai aussi mes blogs ... Pas de cours à l'horizon mais quelques voyages.. Je visite des amis, je fais de belles marches avec Big Brother et je magasine avec ma fille ou pour les puces ...

Bref, je suis très occupée et je ne vois pas le temps passé ... Je tiens même un agenda pour ne rien oublié.

Svp faites-moi plaisir et ne me demandez plus jamais si j'aime cela "rien faire" .

Une retraitée qui est très active ...



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