vendredi 30 décembre 2011

Bonne année 2012

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! ! ! ! ! BONNE ANNÉE ! ! ! ! !

Je vous souhaite 
Une bonne et heureuse année

Que la joie remplisse vos coeurs
Que le bonheur remplisse vos vies

Soyez heureux
et 
Savourez la vie

Prenez le temps de respirer un bon coup
Prenez le temps de regarder autour de vous
Prenez le temps de vivre
Souriez

Puis, quand ça va trop vite
Arrêtez!

Plume


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vendredi 23 décembre 2011

23 décembre 2011 - esprit de Noël?

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C'est le 23 décembre. Dans deux jours, c'est Noël.

Pour moi, Noël, c'est la fête du partage où l'amitié et l'amour devraient être présents dans tous les coeurs.

Pourquoi est-ce que Grincheux est partout aujourd'hui?

Je comprends que la météo n'est pas très belle, que le peu de neige molle tombée sur Montréal ce matin se transformera en glace aujourd'hui quand le thermomètre atteindra - 16 C au cours de la soirée .... qu'on nous annonce un Noël vert ....

Oui. Je comprends tout cela.... mais c'est Noël dans deux jours. Alors quand je suis sortie de la maison, et que j'ai vu le temps gris et la neige molle, mon coeur a chaviré; il fallait que je nettoie l'auto avant d'aller faire l'épicerie; l'hiver était arrivé....

Mais c'est Noël! J'ai fermé les yeux et j'ai inspiré profondément ... un peu humide ... Puis j'ai ouvert les yeux. Ma vue est tombée sur l'arbre en face de chez nous. Il était beau avec ses branches descendantes où s'accrochait encore la neige molle.  Mon sourire est revenu.



Alors j'ai déblayé mon auto et je suis partie pour l'épicerie. Il était 8 h 00 du matin et je voulais y aller tôt pour éviter la cohue inévitable en cette saison. Quand je suis arrivée, il y avait beaucoup de places dans le stationnement. C'est bon, il n'y aurait pas trop de monde dans l'épicerie.

Je souriais toujours. J'ai choisi un stationnement pas trop proche ni trop loin. J'ai engagé le nez de l'auto dans le spot. Oups! une auto était tellement mal stationnée que je n'avais pas assez de place pour mettre mon auto ...

Bon. J'engage la vitesse pour reculer. Oups! L'auto qui suis la mienne est tellement proche que je ne peux pas reculer ... et il y a une autre voiture qui arrive en sens inverse; le conducteur tient absolument à ce que cet embroglio devant lui ne le retarde pas. Il tente de passer sa voiture à côté ... mais ça passe pas.

Soudain, ces deux imbéciles (celui qui me suit et celui qui essaie de passer) utilise leur klaxon pour me faire savoir qu'ils ne sont pas contents. Comme à mon habitude, quand je suis confrontée à ce genre de comportement, je fais de la résistance passive. Je mets mon moteur à l'arrêt et j'attends. Sans rien dire. Sans regarder directement les deux femmes ... parce que j'ai vu que c'était deux femmes quand elles sont sorties de leurs autos pour gesticuler.

Je regarde ma montre. il est 8 h 15. Moi, en retraitée, j'ai tout mon temps. Puis, j'ai décidé que ces deux grincheuses ne gâcheraient pas ma journée. J'attends.  Malgré tout, j'ai toujours le sourire.

Au bout de dix minutes ... ouais ... 10 minutes,  les deux grincheuses ont reculé leurs voitures respectives et j'ai pu reculer et choisir un autre spot.

Puis j'ai ramassé mes sacs et j'ai marché vers l'épicerie, toujours le sourire aux lèvres. Ayant le temps, et la température étant encore autour de zéro, j'ai pris mon temps.

Je n'ai vu personne avec le sourire. J'ai vu des gens avec les yeux cernés. J'ai vu des gens qui parlaient agressivement au téléphone. Je me suis fait éclabousser par des voitures qui roulaient trop vite. On m'a dépassé de chaque côté parce que je ne marchais pas assez vite.

Ben moi j'ai souri à tout le monde! Bien sûr personne n'a rien vu ... où on m'a pris pour une hurluberlu ... 

Puis je suis entrée dans l'épicerie. Dans les 20 minutes que cela m'a pris pour faire le tour, on m'a rentré dedans avec un panier plusieurs fois, on a poussé violemment mon panier pour 'le tasser du chemin'; on m'a enlevé un paquet des mains ... bien sûr il n'en restait qu'un. Je me suis fait bousculer au point de me faire tasser physiquement de ma route .... très déplaisant.

Je n'ai vu aucun sourire. J'ai vu des gens pressés, stressés, enragés, furieux. J'ai même vu un commis d'épicerie se faire engueuler parce qu'il a gentiment offert à un client de remplacer un pain dont il (le client) venait lui-même de déchirer l'enveloppe .... Je lui ai souri et il m'a rendu mon sourire.

Je n'ai vu que des grincheux.

Quand j'ai voulu sortir du stationnement, et que j'attendais sur un arrêt pour laisser passer des gens qui entraient dans le stationnement et qui, eux, n'avaient pas d'arrêt, on m'a klaxonné trois fois .... hum! Puis on m'a tout simplement dépassé par la droite .... j'étais contente parce que l'imbécile a pas passé plus vite que moi ....

Puis, quand j'ai fait un arrêt "obligatoire" au coin de la rue chez nous, j'ai failli me faire rentrer dedans par celui qui me suivait en conduisant plus dans la valise de mon auto que sur la route. Un autre grincheux.

Quand j'ai rentré les paquets, l'arbre en face de chez nous a choisi ce moment pour se débarrasser de sa neige mouillée ... oups!  Brr! Alors l'ai éclaté de rire. C'est Noël!

Je suis rentrée chez moi à 9 h 00 avec la ferme intention de ne pas retourner magasiner avant le 27 ou 28 décembre ... peut-être que je vais attendre le 3 janvier .... ou le 4 ....

Quelque part, je suis déçue de voir que l'esprit de Noël soit disparu.

Est-ce qu'il aura le temps de revenir dans le coeur des humains avant que la nuit de Noël soit finie?

Plume

Je souhaite un Joyeux Noël à tout le monde.  

SVP! 

Ralentissez et regardez autour de vous

Respirez par le nez

Prenez le temps de profiter de la vie 

Garder le sourire

et surtout

Cherchez dans votre coeur l'esprit de Noël. 

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dimanche 18 décembre 2011

Ville de Québec - la vieille ville

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C'était le 10 décembre dernier. Il faisait -3 C. Il faisait soleil.  Nous étions à Québec et la vie était belle.

J'aime Québec que j'ai toujours considérée comme ma ville d'adoption. Je suis née et j'ai résidé dans les Cantons de l'est pour les premiers 20 ans de ma vie. Si ce coin de pays m'a vu grandir, c'est Québec qui m'a vu passer à un stade adulte. Je n'y suis restée que 10 ans mais ces années ont été remplis de grandes choses. J'y ai fait mes études, j'y ai rencontré mon conjoint, nous y avons eu nos enfants.

Seuls nos emplois nous ont amené dans la région de Montréal où nous habitons depuis plus de 25 ans maintenant. Mais Québec gardera toujours un charme particulier dans mon coeur.

Quand nous nous retrouvons à Québec, le vieux Québec nous attire comme un aimant.

C'est ainsi que, en cette belle journée d'hiver (car l'hiver arrive tôt à Québec), nous avons marché plusieurs heures dans le quartier du Petit Champlain qui s'étire sous la terrasse Dufresne. Il fallait faire attention aux plaques de glace qui, à l'ombre de la falaise, ne dégelaient pas; La ville n'a pas encore appliquer ce sel et ce sable qui rendent les rues embourbées et qui salissent la neige fraîchement tombée. C'était si beau.

Puis, s'est en s'essoufflant un peu dans l'escalier casse-cou et la côte de la Montagne, que nous avons grimpé vers la Haute Ville pour y visiter quelques boutiques, dont la boutique de Noël.

C'est ainsi que nous avons trouvé le "marché allemand" juste en face de la cathédrale de Québec. Il y avait trop de monde pour partager les cafés, les beignets, le vin de cidre et quelques lainages en ventes dans de petites cabanes en bois de cèdre. Nous avons déambulé dans ce petit village. Il faisait bon vivre sous le soleil un peu froid de décembre qui se glissait tranquillement dans la rue Saint-Jean pour se perdre derrière la planète.

http://www.communaute-allemande-quebec.com/marche-noel-2011/activites.html

Cette petite visite nous a permis de prendre un temps d'arrêt dans cette vie qui va trop vite. Voici quelques photos:

Le quartier du Petit Champlain:



L'église Notre-Dame des victoires


L'escalier casse-cou


Joyeux Noël à tous !

Plume / Suzie Pelletier
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jeudi 15 décembre 2011

Le village de Noël - 2011

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Aujourd'hui, c'était la journée idéale pour compléter mon village de Noël... Dehors, il pleuvait des cordes et le temps est tellement gris qu'on est pas certain si c'est la brunante ou le milieu de la journée.

Quoi de mieux, pour me mettre dans la philosophie des fêtes que de terminer mon village de Noël?

J'ai donc joué dans la neige même si elle était artificielle.

Il est où ce village?

Ben! Dans notre salon. Dès le début décembre, nous vidons le salon ... Oui, j'ai dit "vider" ... ou presque. Puis, je commence des constructions ... Vous ne me croyez pas? Voici quelques photos ... en cours de progrès ...




Puis, peu à peu, le village a pris forme scène d'hiver en scène d'hiver. Cela prend prend 45 heures, un petit peu chaque jour, pour monter chaque scène, placer les maisons, les personnages, les arbres,les rues etc ...

Voici quelques images qui vous en diront un peu plus sur la version de cette année.








Bon, vous remarquerez que les photos sont un peu sombres ... c'est qu'il ne faisait pas très beau aujourd'hui.

Ainsi je vous laisse avec un photo d'une édition antérieure avec une vue ensoleillée


Joyeux Noël à tous!

Plume / Suzie Pelletier

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mardi 22 novembre 2011

Ecuador 2012 - Les vaccins


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18 novembre 2011 - c'était 90 jours avant de partir ....



Hé oui! Quand on voyage, il faut s'assurer que notre corps est immunisé contre les maladies qui courent dans le coin de la planète où nous allons.

C'était une journée de congé pédagogique. Les jeunes étaient en congé mais ils ont dû se présenter à l'école. Comme je devais aussi recevoir deux vaccins et prendre une prescription, je m'y suis également rendue en ce vendredi après-midi.

La classe de Lyne était transformée en mini clinique. Dans un coin, un médecin (Isabelle) rencontrait les jeunes en groupe pour expliquer le mal de l'altitude, les précautions à prendre en Amazonie, la prévention de la diarrhée des voyageurs; puis elle nous a remis, à chacun, une prescription pour quelques médicaments que nous irons chercher en pharmacie. En prime, elle nous a remis une bouteille d'eau qui pourrait nous être fort utile en voyage; celle-ci contient ... un beau sachet de gastrolyte!

Puis, en avant de la classe,  il y avait l'infirmière (Chantal) qui nous attendait avec deux, souvent trois aiguilles ... Elle tournait autour d'une chaise où nous nous sommes assis, chacun notre tour. Elle ne choisissait pas 'un bras' mais elle piquait dans les deux bras ....

Tout près, il y avait maman Lyne qui surveillait avec un plat rempli de suçons. Pour y avoir droit il fallait subir les vaccins sans pleurer. Mais il fallait compter sur les compétences de Chantal et sur la ténacité des jeunes .... Il n'y a eu aucune grimace et Lyne a distribué tous ses suçons.

Puis, une autre infirmière a distribué le Dukoral et elle a ramassé les paiements. Car ce n'est pas gratuit.

En tout, il a fallu recevoir, si on ne les a pas déjà eus, les vaccins/ médicaments contre les maladies suivantes:
  • Hépatite A (par seringue)
  • Fièvre jaune (par seringue)
  • Typhoïde (par seringue)
  • La diarrhée des voyageurs (liquide - Lyne indiquera quand le prendre)
  • La malaria ( comprimé de malarone - Lyne indiquera quand le prendre)
  • Le mal de l'altitude (comprimé  au besoin)
Une autre étape dans notre préparation de notre voyage ... ah! j'ai hâte ....

Plume
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Gatineau - une fin de semaine de repos

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La vie va vite ces temps-ci et nous avions besoin d'un petit repos. Alors nous avons pris la route vers une région que nous aimons beaucoup, la Région de la Capitale Nationale Canadienne.

Vue magnifique de Gatineau ( gracieuseté de Wikipédia)

L'idée était de trouver un hôtel confortable où nous pourrions aussi laisser l'auto dans le stationnement et faire de la marche.

Une petite recherche m'a permis de découvrir les Suites Victoria, au 1 Victoria à Gatineau. Il y avait un spécial pour la fin de semaine alors qu'une suite pouvait être louée au prix d'une chambre. J'ai été fort surprise de la qualité de l'établissement.

C'est toujours un peu bizarre de réaliser que, même si on a vécu à un endroit longtemps, il y a toujours des petits bouts de rues que l'on ne connait pas. En effet, j'ai travaillé au méga complexe de Portage III pendant trois ans et demi, à environ un kilomètre des Suites Victoria et je ne savais pas que l'hôtel existait.

Les suites sont en fait de mini appartements. Nous avions une chambre grande et confortable, une salle de bain, un immense salon et une petite cuisinette. Le stationnement y est gratuit. Certains diront que l'absence de restaurant est un inconvénient mais pas nous; après tout, nous sommes à Gatineau et il y a de bons restaurants partout.

Nous sommes arrivés en soirée et, aussitôt les bagages rentrés dans la chambre, nous sommes retournés dehors, marcher dans l'air frisquet de novembre. C'est au French Quarter, dans un coin tranquille que nous avons dégusté un steak (Denis) et un saumon grillé (plume).

La fin de semaine commençait bien.

Puis, nous avons marché dans cette partie de Gatineau que je connais bien. Je reconnais les édifices gouvernementaux où mes pieds ont usé des kilomètres de tuiles et de tapis pour rencontrer des clients, des employés et des collègues et des patrons. De bons souvenirs reviennent dans ma tête.

Samedi, la température était confortable pour un mois de novembre; le ciel était nuageux mais on attendait aucune pluie. Nous avons fait la grasse matinée et mangé lentement notre déjeuner Chez Barbe, un petit resto intéressant sur la rue Eddy.

Puis, comme toujours en voyage, la bougeotte nous a pris... C'est avec bon entrain que nous avons traversé ( à pied) le Pont Alexandra pour nous rendre à Ottawa pour visiter nos petits coins préférés.

Colline Parlementaire (Wikipédia)

La boutique "Quichua Internationale", sur la rue Sparks, est toujours une de nos destinations et ce fut notre première visite. Le propriétaire pratique le commerce équitable et nous savons qu'il achète directement des commerçants locaux de l'Amérique du Sud. Le propriétaire est équatorien et vient d'Otavalo, un coin que nous visiterons avec le voyage Équateur. Je suis ressorti avec des bijoux, un cadeau de Noël un peu d'avance.

Puis pas nous ont conduit un peu partout dans les rues et les parcs d'Ottawa pour visiter, une boutique de thé ici, un magasin pour enfant là-bas, une librairie spécialisé puis, bien sûr, un petit arrêt au Chapters; je veux feuilleter le Petit Futé sur l'équateur avant de le prendre en version électronique.

Cette journée au grand air nous a fait beaucoup de bien. Nous sommes rentrés à l'hôtel les poumons rempli d'air frais et le tourbillon dans notre tête calmé.

Puis, c'est à la Maison Samorn que nous avons terminé cette magnifique journée; c'est le meilleur restaurant thaïlandais de la planète. Ce petit restaurant du 53 rue Kent à Gatineau a la vie dure ses temps-ci. En effet, sur l'ancien stationnement qu'il y avait en face, on construit un édifice de 17 étages. Le brou ha ha des gros camions de livraison, les cimentières et les manoeuvres de construction bloquent régulièrement la rue; alors, les clients hésitent à s'y rendre. On ne devrait pas. Le propriétaire a même pris des arrangements pour le stationnement le midi avec l'hôtel en face. Et le soir, il y a du stationnement dans le coin.

Hé c'est pas Montréal! Puis marcher est bon pour la santé! Alors, si vous vivez à Gatineau ou que vous le visitiez souvent, trouvez du stationnement et visitez La Maison Samorn. Je vous le dis, ça vaut le détour!

Dimanche nous a accueilli avec de la pluie. Et il y un vent froid qui n'invite pas à la marche. Ce n'est pas grave. Le musée de la Civilisation nous attend.

Mais avant, nous avons fait un arrêt au Restaurant Chez Cora où une assiette de crêpes aux bleuets (Denis) et une assiette de fruits (Plume) nous attendent avec beaucoup de café ....

C'est en milieu d'après-midi quand nous avons repris la route pour Kirkland, satisfait de notre petite escapade.

Plume / Suzie Pelletier

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dimanche 13 novembre 2011

Ecuador 2012 - Le 24 heures de préparation


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Nous partons dans 95 jours ….

Nous passions à côté de ce petit lac pour nous rendre à la cuisine, aux cabines ou au centre de réunion. La photo a été prise tôt le 11 novembre.  C'était une gâterie pour les yeux.



(Voir aussi quelques photos à la fin du blog)

Quand on visite en groupe un pays qui n'est pas le nôtre, surtout quand une partie du voyage comprend des travaux communautaires, il faut s'assurer que tout se passe bien et ce, tous les jours. Bien sûr les étudiants se préparent depuis plusieurs mois, mais Denis et Lyne ont organisé une activité de 24 heures où les jeunes ont été placés en dehors de leur zone de confort afin qu'ils comprennent un peu mieux ce qui les attend là-bas, en Équateur. Cette activité a eu lieu les 10 - 11 novembre à Saint-Paul-de-l'île-aux-noix.

C'était pour moi l'occasion rêvée pour faire connaissance avec les jeunes. C'est avec des papillons dans l'estomac que j'ai suivi, en auto, l'autobus dans laquelle voyageaient les 27 étudiants et les deux professeurs, Denis et Lyne. J'amenais l'auto "au cas où" puisque l'autobus ne restait pas avec nous.

Quand nous sommes arrivés au Centre plein air à Saint-Paul-De-l'Île-Aux-Noix, il faisait déjà nuit. Il était 17 h 00. Le coordonnateur du centre m'a indiqué de placer ma voiture un peu en retrait et il est parti un peu plus loin avec l'autobus. Bon! Cela commençait bien. Il fallait que je retrouve le groupe dans la nuit noire. Alors, j'ai attaché mon imperméable, car il pleuvait beaucoup, et je suis sortie de mon auto  … pour tomber les deux pieds dans la boue… Cela commençait vraiment bien.

Aguerrie à la vie de plein air, j'ai eu vite fait de mettre mes bottes et de trouver ma lampe frontale. Quand je me suis retournée, l'autobus n'était plus là et je ne voyais que la boue et les arbres … J'ai tout de suite penser aux 27 étudiants qui eux aussi marchaient dans cette boue et j'ai pris la route vers les cabines où nous logions, pour aider les professeurs. Dans ma tête, j'étais certaine que ces étudiants allaient tous être en train chialer, comme j'en ai vu tant d'autres. Puis, tâtonnant dans le noir, j'ai fini par trouver le petit sentier boueux et j'ai trouvé les trois cabines. C'est quand j'ai tourné le coin que j'ai vu 27 jeunes, les pieds dans la boue, certains un peu frileux dans leur manteau inadéquat …. tous avaient le sourire au lèvre … wow!  Pas de pleurs ni de grincements de dents …

C'est ainsi qu'a commencé notre 24 heures de préparation. Mais la chaleur et la lumière était dans nos coeurs.

Voici quelques-uns des points que nous avons discutés au cours de cette activité:
  • Le respect des consignes
  • Le travail d'équipe
  • La collaboration
  • La nourriture et l'étiquette à la table
  • La nécessité de s'hydrater constamment
  • On ne boit pas l'eau de la place
  • L'horaire de voyage
  • La soirée culturelle
  • Le partage 
  • Prendre soin les uns les autres
Au fil des semaines, je vais faire des publications sur certains de ces sujets.

Certains se rappelleront mieux la 'chasse au chevreuil' quand les jeunes ont cherché désespérément Denis qui, habillé de noir s'était caché ... presque au milieu des groupes;


D'autres se rappelleront les bouteilles d'eau qu'on leur a demandé de boire;


Il y a aussi ceux qui ont détesté la gastrolyte et ceux qui ne l'ont pas détesté autant.

Mais tous ont participé à la préparation de la soirée culturelle qui aura lieu au moment où nous serons au village. Je  suis d'accord avec Lyne et Denis; les jeunes ont fait du beau travail. Cette année, leur spectacle sera très réussi. Nous avons eu droit à trois chansons et deux danses. Deux heures pour pratiquer tout cela? C'est étonnant!

Quand on m'a demandé ce que je pensais de mon 24 heures de préparation, je leur ai dit que je les trouvais "beaux". Ils sont 27 jeunes beaux dans leurs valeurs et leur attitude. J'ai vu en quelques heures, ces jeunes établir des liens entre eux et créer un cohésion d'équipe, "de famille", très vite. Il y a de quoi faire rougir d'envie les spécialistes de ce monde qui tentent de faire la même chose avec des adultes et ils y réussissent rarement.

J'ai hâte de partir avec eux. 

Bravo les jeunes! Je suis fière de vous.

Plume.

PHOTOS:

Centre de réunion





Les cabines





La cuisine

La route boueuse (entre la cuisine et le centre de réunion)


La beauté de la nature


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samedi 12 novembre 2011

Ecuador 2012 - Voyage humanitaire


Nous partons dans 96 jours. C'est loin mais aussi très proche.

Quand Denis m'a demandé d'accompagner le groupe d'étudiants pour le voyage humanitaire Ecuador 2012, j'étais à la fois agréablement surprise et pleine d'appréhension. Il m'appelait de la République de l'Équateur où il était avec le groupe de 2010. Je lui ai spontanément répondu " Ça m'intéresse mais je veux y réfléchir."

Une réflexion pour faire un voyage? Moi qui plonge tête baissée dans tous les voyages que nous pouvons imaginer? Moi qui m'intéresse par-dessus tout à la diversité et qui n'en a jamais assez de comprendre comment vivent les autres peuples? Moi qui aimerait pouvoir parler 12 ou 13 langues?

C'est certain que l'aspect humanitaire venait me chercher au plus haut point. Mais j'avais certaines conditions auxquelles je tenais.

Serais-je capable d'accompagner un groupe de  27 étudiants?  

Chaque fois qu'on m'a dit que j'aurais dû être professeur, c'est avec un frisson que j'ai répondu chaque fois: "NON" à moins qu'il y ait du velcro au plafond et sur le dessus de la tête des étudiants"; un étudiant trop tannant se retrouverait "ploggué" au plafond ... vous comprendrez que cela démontre à quel point je n'ai pas confiance en mes compétences d'enseignement ...


Bien sûr j'aime les jeunes; dans ma carrière, j'ai mis beaucoup de temps et d'effort à intégrer les jeunes sur le marché du travail et j'ai toujours trouvé ce travail très satisfaisant.  Plusieurs sont restés mes amis.

Également, j'ai participé à la préparation d'un groupe de jeunes, dont mon fils faisait partie il y a quelques années; j'ai aimé l'expérience au point d'être déçue de ne pas les accompagner.

Mais je ne suis pas enseignante. Est-ce que j'arriverai à faire quelque chose d'intéressant pour ce voyage? Est-ce que j'arriverai à bien m'intégrer dans le groupe?

C'est certain que je vais laisser le travail d'enseignant à ceux qui sont dans cette profession, dans ce cas-ci, à Lyne et à Denis.

Puis j'ai rencontré le groupe jeudi et vendredi.  Les jeunes  m'ont vraiment impressionnés. Je ne pense plus au velcro. Je me demande plutôt quand je pourrai les rencontrer à nouveau; je veux les connaître mieux; je ne me contenterai pas des quelques visages auxquels je peux maintenant associer un nom. Je veux les connaître tous et chacun. 

Je ne voulais pas enlever la place d'un étudiant?

C'est une question qui a été vite résolue. Je ne prendrai pas la place d'un étudiant et il y a de la place pour un troisième accompagnateur.  

Est-ce que j'aurai la capacité physique de faire ce voyage? 

Devant vivre quotidiennement avec un handicap sévère à une jambe, est-ce que ce voyage serait trop demandant physiquement?

Des conversations avec Denis et Lyne m'ont convaincue que, avec les quelques précautions que je prends habituellement lors de mes voyages, il n'y aura pas de problème.

Quelle contribution pourrais-je apportée? 

Dans ce genre de voyage, tous les membres du groupe doivent participer au meilleur de leur capacité.

Le groupe doit être fort et soudé.

Les deux autres accompagnateurs, Denis et Lyne, ont déjà un rôle très défini. Enseignants et organisateurs ils deviendront au cours de cette activité, un peu moins professeur mais pas tout à fait des étudiants. D'ailleurs, comme pour les autres expéditions, ils ont rapidement été renommés " Papa Denis" et "Maman Lyne". Et oui, même après juste quelques heures ensembles, le groupe est déjà devenu 'une famille' dans laquelle chacun peut compter sur les autres.

Et mon rôle? On m'appelle déjà par mon prénom; et je me sens déjà comme une grande soeur un une tante sur qui on peut compter.

Puis, j'utiliserai mes talents d'écrivain pour raconter l'histoire de ce voyage sur mon blog en respectant certaines règles pour ne pas identifier les étudiants tous mineurs: 1) il n'y aura que les prénoms; 2) il n'y aura pas de photos pouvant identifier l'un ou l'autre des étudiants; 3) je ferai toujours attention à ce que j'écrirai .... certaines choses demeurent personnelles.  Ce sera mon point de vue bien sûr, mais il pourra s'ajouter au point de vue des professeurs, que je ne suis pas, ni celui des étudiants dont je ne fais plus partie depuis ..... plusieurs années ...

En bref, je suis prête à partir!

Je sens que ce sera un voyage formidable, inoubliable.

Alors, dans les prochains mois, au travers les autres publications, je vous parlerai de l'Équateur, du groupe "Ecuador 2012" auquel je fais maintenant partie et de la préparation pour ce voyage.

Puis il y aura un silence de deux semaines du 16 février au 1er mars 2012;  car, là-bas, il n'y a pas de wi-fi et ce n'est pas l'endroit pour traîner mon IPad. Je devrai revenir à l'écriture "mitaine" avec une plume et un cahier de notes.  Quelque part, je trouve que cela sera plus respectueux des gens que nous allons visité, dans le "Publo de Chilcapamba" qui n'ont pas accès à toute cette panoplie d'objets électroniques.  Je ferai les publications sur le blog, à mon retour.

J'ai hâte de partir!


À bientôt!

Plume

mardi 8 novembre 2011

Histoire Henri VIII d'Angleterre

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Henri VIII d'Angleterre (Henry the VIII of England)

Dernièrement, j'ai écouté en rafale, les quatre saisons de la série télévisée "Les Tudors".  Une belle série qui présente la vie de Henri VIII d'Angleterre.  J'ai bien aimé la série que j'ai trouvé sur le site de télévision web de Radio-Canada, www.tou.tv sous l'onglet " Séries et téléromans" (notez qu'il n'y ait plus mais d'autres séries y sont).

Cette série m'a plongé au coeur de l'histoire d'Angleterre et de la vie l'un de ses souverains qui les plus connus. Pourquoi a-t-on retenu son règne?

Son règne a duré près de 38 ans de 1509 à 1547. Mais ce n'est pas pour cela que l'on se rappelle facilement de ce roi.


C'était la fin du médiéval et le début de la renaissance; c'était le temps de la musique baroque, des peintures au tons colorés, des robes décolletées, des vêtements et bijoux flamboyants et de la vie trépidante à la cour, que ce soit celle de Henri VIII en Angleterre, François 1er en France ou Charles Quint de l'empire germanique romain.  Non, on ne se rappelle pas de Henri VIII pour l'époque où il a vécu.

On se rappellera de Henri VIII pour ses six femmes et pour la création de l'Église d'Angleterre.

Six femmes. Hum! 

Il a fait coupé la tête de Anne Boleyn (deuxième), qui donnera une fille à l'Angleterre en Élisabeth Tudors, et celle de Catherine Howard (la cinquième) supposément pour trahison. Dans les faits, Anne n'arrivait pas à lui donner un fils et l'autre .. il n'était pas certain que les enfants seraient les siens... bon lui avait de nombreuses maîtresses et personne ne lui a coupé la tête; mais cela c'est une autre histoire.

Il a écarté deux femmes par l'annulation de mariage. Il y a eu Catherine d'Aragon (la première) parce qu'elle avait été la femme de son frère. Le fait qu'elle lui a donné cinq enfants morts en bas âge sauf Marie Tudors, donc pas de fils, a grandement contribué à l'annulation du mariage.  Elle est écarté de la cour et séparée de sa seule enfant vivante, Marie Tudor.  Puis, il y a eu Anne de Clève (la quatrième); apparemment plutôt laide et peu forte de la tête, le roi n'en voulait pas; il prétendait ne pas être capable faire "son devoir" avec cette femme. Elle obtiendra une rente et gardera sa tête attachée à ses épaules. Cependant, le chancelier Cromwell, responsable d'avoir berné le roi en prétendant la "beauté" de cette femme, lui, il perdra la sienne.

Il y a eu Jane Seymour (la troisième) qui est morte en couche; elle est la mère de Édouard, fils de Henri VIII, et futur roi d'Angleterre. Elle était aimée de tous et aurait fait une excellente reine.

Puis, il y a eu Catherine Parr (la sixième) qui survivra, de justesse, au roi.

Le Roi se disait "malchanceux" en amour. De ce que je comprends, il était plutôt malchanceux pour les gens qu'il choisissait dans son entourage. Il aura subi l'influence de lords, ou de chancelier de son royaume, pour trois de ces femmes. Deux en perdront la tête.  De plus, à l'heure où il crée son "Église d'Angleterre" et qu'il pourchasse les protestants, il réussit à épouser cinq femmes, d'affilée, avec de forte allégeance au protestantisme. Deux de ses enfants étant de fervents protestants. Malchanceux? Non. Seulement maladroit. Il faut ajouter que ce qu'il choisissait plus souvent en fonction de ce qu'il y avait entre ses deux jambes que ce qu'il pouvait avoir dans la tête; et, si on en croit les historiens, les deux extrémités étaient affectées grandement par la Syphilis.

Ces six femmes, il les a épousé. Mais il y en a eu plusieurs autres qui furent soit de passage ou des maîtresses "officielles".

Église d'Angleterre

Au moment de se débarrasser de Catherine D'Aragon, rendue trop vieille pour lui donner d'autres enfants, Henri VIII demande l'annulation du mariage au pape. Trois éléments empêchent le pape de prendre une décision favorable à l'annulation. D'abord, l'annulation rendrait Marie Tudors "bâtarde"; cela  lui enlèverait son statut de princesse et son droit au trône d'Angleterre. Comme à ce moment, Marie est la seule descendance du roi, le pape hésite à placer le royaume dans une position qui pourrait déclencher une guerre civile. Puis, il y a le fait que le mariage entre Henri et Catherine avait reçu une dispense papale pour permettre à Henri de marier la femme de son frère, généralement interdit par la loi de l'église. Comment Paul III pourrait-il défaire ce que son prédécesseur a lié?

Ensuite, il y a la politique. Le pape réside sur le territoire de Charles Quint, qui est le neveu de Catherine d'Aragon. Et puis, François 1er et Charles Quint sont de connivences pour influencer la décision du Pape, quitte à le retenir de force et à réduire ses privilèges ....

Bref, Henri n'obtient du pape que des promesses et il finit par en avoir assez. Alors il force tous les évêques de l'Angleterre à lui donner leur totale allégeance. Le fait que le roi menace de couper quelques têtes ou d'en brûler un ou deux pour hérésie a grandement aidé les évêques à se soumettre. Ainsi, Henri devient le roi de tous les anglais et leur chef spirituel. Il a donc pu annuler lui-même son propre mariage avec Catherine D'Aragon pour épouser Anne Boleyn. Ainsi naquit l'Église d'Angleterre que l'on connaît aussi sous le titre d'Église Anglicane dont le chef spirituel est le roi d'Angleterre (ou la reine comme c'est le cas présentement) et non le Pape.

Son règne

Je ne pense pas que Henri VIII ait été un grand monarque. Il n'a pas été préparé à cette lourde tâche qu'il a reçu par la mort prématuré d'Arthur son frère ainé. Henri était fougueux, colérique et narcissique. On dit qu'il avait la syphilis, ce qui expliquerait en grande partie l'absence de progéniture viable et ces crises de folie furieuse.

Il n'était pas un monarque fort et capable de régner sur son royaume. Il s'en remettait donc à des individus, parfois des lords, parfois issus du peuple, parfois des religieux. Tous ont réussi à le manipuler et plusieurs en perdront la tête parce que d'autres manipuleront pour les faire tomber.  Il combattra la rébellion par le feu et le sang, faisant tuer hommes, femmes et enfants sans discernement et sans jugement.

Ses trois enfants lui succèderont comme monarque; Edouard VI mourra jeune, Marie I ne règnera que 5 ans et Élisabeth I règnera pendant 44 ans. Aucun n'aura de descendant, Élisabeth désignant son cousin James IV d'Écosse comme son héritier et ainsi s'étendra la lignée des Tudors.

Voici quelques liens intéressants si cette histoire vous intéresse:

http://fr.wikipedia.org/wiki/Henri_VIII_d%27Angleterre
http://renaissance.mrugala.net/Henri%20VIII%20%28par%20Lapointe%29/Henri%20VIII.htm
http://www.publius-historicus.com/henri8.html
http://www.critictoo.com/les-chroniques/dossiers-series/the-tudors-la-veritable-histoire-dhenri-viii/

A bientôt

Plume / Suzie Pelletier

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lundi 31 octobre 2011

Le Cap Saint-Jacques

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Vendredi 28 octobre 2011

Écoutez le vent. Sentez vous l'eau et la terre à mes pieds?





Nous étions fatigués d'être coincés dans la maison, presque piégés par la nature maussade et mouillée des dernières semaines.

Puis, ce vendredi, c'est le magnifique soleil d'automne qui éclaboussait la nature de taches dorées qui nous a invité à sortir dehors.

Alors nous étions pressés de mettre nos souliers de marche et de nous rendre dans un des nombreux parcs de l'île de Montréal. Aujourd'hui, le Parc du Cap Saint-Jacques nous a reçu en se pavanant dans toute sa splendeur, ses couleurs d'automne rendues brillantes par les éclats solaires.

Caméra en main, nous avons marché lentement, nos pas faisant "swish swish" dans les nombreuses feuilles déjà tombées sur le sol. Nous avons fait de nombreux arrêts, pour prendre des photos bien sûr, mais aussi pour prendre le temps d'écouter le vent chanter dans nos oreilles, de regarder un écureuil ici, un oiseau par là, un vol d'oies qui traverse le ciel en criant, un bout d'arbre tombé au cours de l'été.

C'était très beau et nous en avons profité pour y marcher pendant des heures dans ce petits parc sur le bout ouest de l'île de Montréal, face à l'île Bizard.

Voici quelques photos prises au cours de cette journée enchantée.

Les sentiers bien aménagés.



Quelques arbres aux couleurs d'automne.






L'eau.







Et cet arbre. A-t-il jamais tenu des feuilles?


Et je ne peux vous laisser sans cette photo si typique de nos automnes du Sud du Québec.


Pensez-y ...bientôt l'hiver couvrira tout de son grand manteau blanc.


Plume / Suzie Pelletier

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lundi 24 octobre 2011

Les rénovations phase 3 - cuisine et al - c'est fini


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Yé!

Les rénovations phase 3 sont terminées. Nous savions que c'était la phase la plus difficile, la plus longue et la plus incommodante. Que fait-on quand on a plus de cuisine ni de salle à dîner?  On prend son mal en patience!

Mais tout cela est maintenant derrière nous et nous sommes très contents, vraiment très contents des résultats.

Voici! je vous en fait faire le tour.  D'abord la salle à manger. Vous remarquerez que j'ai attendu le soleil pour prendre ces photos...


Vous remarquerez la jolie nappe de dentèle ... merci Sylvie.


Et puis, voici la cuisine, vue de la salle à manger ... remarquer l'îlot qui me donne un merveilleux coin pour cuisiner. 


Une vue du passage vers l'entrée  de la maison.


Une vue de l'ensemble ... il y avait un mur qui bouchait la vue avant ...

 Hum! Que j'aime cela !


Et une dernière photo .... d'un de nos tiroirs coup de pied. Je ne pouvais pas résister de vous le montrer. Je ne peux que remercier Muriel qui m'a fait découvrir ces merveilleux tiroirs, sous les armoires et dans lesquels on peut fourrer tout ce qui n'est pas haut ... des tôles à biscuits, des plateaux de services, des napperons et, bien sûrs, les fameuses boites de papier (aluminium, ciré, cellophane) et de sacs ziploc ...


Encore une fois, je dois vraiment noter dans ce blog, l'apport important de deux équipes merveilleuses qui nous ont aidé à bien cibler nos besoins et faire des plans qui ont été suivi à la lettre.

Merci à l'équipe de Ébénisterie Madera inc qui ont fabriqué nos armoires et fourni les comptoirs de granit.

Merci à l'équipe de MRT rénovations qui, sous le leadership de Mike, a fait la démolition et la reconstruction, ainsi que tous les autres petits travaux que nous avions demandé.

Si vous avez des travaux en tout genre à faire et que vous résidez dans le West Island (c'est en banlieue de Montréal), n'hésitez pas à les contacter.

Plusieurs demanderont "mais le salon lui? il y avait la rénovation du salon aussi non?"

Bien sûr qu'il y avait le salon. Mais je vous réserve la surprise !

Ok, je vais vous mettre un peu l'eau à la bouche.

C'est parce que Noël s'en vient.

Je sais que ceux qui me connaissent ont déjà compris ... en effet, à l'approche de Noël, je vide le salon (en fait c'est plutôt Big Brother qui fait cela mais ...) puis je construis un village de Noël. Ouais, il prend tout le salon ... il y a une piste de ski, une rue principale, un vieux village, une ferme, un aéroport, un port ...

Bon j'en ai assez dit! Je sens que vous avez déjà hâte de voir les photos ... mais il faudra attendre car, cela me prend un cinquantaine d'heures à monter le village .... et je ne fais pas tout cela dans une semaine; puis Noël ce n'est pas demain; je vais laisser passer au moins l'Halloween avant de partir mon chantier.

C'est fou vous dites? Attendez de voir les photos, vous comprendrez; vous adorerez ...

Également, maintenant que nous avons notre cuisine et notre salle à manger à nouveau, je peux reprendre le contrôle de "ma salle d'artiste" pour dessiner et écrire. Alors, plus de temps mort sur le blog et je vais sortir bientôt la demi-douzaine de textes qui sont en ébauche.

A bientôt!


Plume


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dimanche 2 octobre 2011

Réflexions du dimanche

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Il pleut; presque.

Il est tôt. Le soleil n'est pas encore levé. C'est dimanche matin. Matinale comme d'habitude, je savoure la maison sans bruit. Seul le bruit de la cafetière qui prépare notre café agite l'air de la maison. Son odeur vient efficacement remplacer celle de la colle et du brin de scie qui a envahi notre cuisine et agressé nos narines depuis tant de semaines.

Et oui, aujourd'hui, nous récupérons notre maison rénovée. Bientôt je ferai une publication avec des photos.

Ce matin, je veux juste savourer cet instant de plénitude.

Le dimanche matin, comme toujours, est un moment de calme et de sérénité dans ma semaine. C'est comme si mon corps et mon esprit se remettaient au neutre, le temps d'un instant, pour repartir à fond de train, une fois l'instant terminé.

C'est le moment, le seul moment, où je peux vraiment dire que ma tête se vide de toutes les idées et les images qui s'y bousculent sans arrêt, pour se mettre au repos.

Pourquoi le dimanche? Pourquoi pas les autres jours maintenant que je suis retraitée?

Peut-être que, ayant été élevée dans la religion catholique, j'ai encore l'empreinte dans ma tête que le dimanche, c'est jour de repos? Possiblement aussi que, vivant dans un Québec qui, également empreint de son origine fortement chrétienne, continue de maintenir le dimanche comme jour de repos même dans ses lois du travail?

Puis il y a l'habitude de 35 ans d'un travail cadré dans une semaine de 5 jours du lundi au vendredi.

Et le samedi alors? Ben non! Le samedi c'est la course! La course aux obstacles! L'épicerie, le ménage, un peu de bricolage, le magasinage, le jardinage express .... Tout ce que nous n'avions pas le temps de faire durant nos semaines familiales chargées.

Alors que maintenant à la retraite, je fais toute ses activités durant la semaine, que j'ai le temps de profiter d'un tel instant n'importe quand, n'importe quel jour, n'importe quelle heure, je suis toujours surprise de voir mon corps continuer de répéter ce que le temps d'une vie lui a inculqué.

Si chacun d'entre nous prenons autant de temps à prendre conscience et changer nos habitudes bien encrées dans nos corps et notre tête, qu'en est-il de nos sociétés alors que ces habitudes sont renforcées par des milliers de gens, souvent des millions?

C'est pas étonnant que les gens sur la terre ont tant de problème à s'entendre.

Et voilà! C'est repartie! Le moment de plénitude est terminé et, dans ma tête, ont recommencé à se bousculer des analyses, des idées, des points de vue, des mots et des images.

Le café est prêt. C'est le temps de déjeuner!

Bonne journée à tous


Plume / Suzie Pelletier 

- Publié par BlogPress sur mon iPad

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dimanche 11 septembre 2011

Lecture - Freedom - Jonathan Franzen

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Chronique sur la lecture
Auteur : Jonathan Franzen
type de livre : contemporain

C'est toujours intéressant de découvrir un nouvel auteur.

Nouvel auteur? Il est américain; il est né en Illinois en 1959. Hum! une visite sur le web m'indique qu'il a déjà publié cinq livres, tous traduits en français ( un bon point pour lui!).

Alors, ce n'est pas vraiment un nouvel auteur pour le grand public; mais pour moi, son écriture est nouvelle dans ma bibliothèque; il n'y aura pas beaucoup d'autres livres de cet auteur qui s'y ajouteront.  J'ai même hésité à en parler sur ce blog, où j'aime mieux parler des choses que je trouve belles ou extraordinaires.  J'ai quand même décidé d'écrire une publication sur ce sujet; un peu pour prévenir mes lecteurs.  Bref, j'ai été très déçue par ce livre dont le titre "Freedom" est le même en français et en anglais.

FreedomJ'ai décidé d'essayer cet écrivain à la suite d'un article dans la revue l'Actualité par Mauricio Segura qui écrit au sujet du livre " illusoires libertés américaines ... Ils ont sacrifiés des forêts pour des dollars, se sont enrichis avec la guerre en Irak. Les personnages du dernier roman de Jonathan Franzen savent qu'ils ont bradé leurs libertés".

J'ai donc lu l'article, trouvé que le sujet valait la peine d'être essayé.

Malheureusement, au tiers du livre de 700 pages, je n'avais trouvé qu'un personnage, Patty, qui a épousé Walter l'homme qu'elle n'aimait pas vraiment; elle a décidé d'être une femme au foyer pour les mauvaises raisons et, alors que les enfants quittent le foyer familial, elle se tape une dépression profonde et sombre dans la bouteille. Pour en rajouter, elle couche avec Richard, le meilleur ami de son mari, l'homme qu'elle a toujours aimé mais qu'elle n'a pas osé suivre dans les dédales d'une carrière musicale arrosée de drogue.  À défaut de trouver la liberté,  Patty vit dans une prison qu'elle a patiemment bâtie autour d'elle au fil du temps, en prenant les mauvaises décisions et en faisant les choses pour les mauvaises raisons.

J'ai mis  deux semaines à lire le premier tiers du livre et j'ai failli abandonné plusieurs fois. Tout était plus intéressant à lire que ce roman, même les boîtes de céréales et les nouvelles sur la politique ....

Mais j'ai décidé de tenir bon. Peut-être que les autres deux tiers seront extraordinairement bons pour me faire oublié le premier? 

C'est avant d'atteindre la moitié du livre que j'ai eu mon premier buzz ... il était temps. C'est quand Walter, le mari de la neurotique Patty, a tenté de convaincre son ami Richard, le grand amour de Patty, de travailler avec lui sur un projet environnemental pour protéger la paruline azurée (c'est un oiseau) de l'instinction en réduisant la croissance de la population "humaine" mondiale.  Ben, ça c'est sûrement intrigant. Walter fait tout cela à l'insu de son employeur, un magnat du gaz et ami de GW Bush et Dick Cheney. Ben là, cela devient intéressant.

Puis, dans le milieu du livre, j'ai rencontré en format adulte, l'égocentrique Joey, cet être imbu de lui-même qui est aussi le fils de Walter et Patty. Son unique but dans la vie est de faire de l'argent. Il abuse de tous les gens qui l'entourent et se dirige tout droit vers un monde où l'argent et les républicains (c'est comme les conservateurs au Canada) dominent.

Et je ne sais toujours pas où s'en va l'histoire. J'ai relu l'article de l'Actualité; j'ai vérifié que j'avais bien le bon livre, le bon auteur ... et je ne vois toujours de lien entre l'article et le livre lui-même.

Puis, il y a eu les rages de Walter, toujours marié à Patty, qui ne sait toujours pas que son ami  Richard a couché avec sa femme, qui est jaloux de la renommée internationale de musicien de Richard et qui n'en peut plus de voir la population mondiale augmenté de 13 millions de "primates" par mois.  Il ne sait pas quoi faire, non plus, avec les avances à peine voilée de sa jeune assistante.

Le livre est supposé parlé de la liberté dont jouissent les américains et de l'abus qu'ils peuvent en faire. Je n'ai vu que des gens égoïstes emprisonnés dans leurs cages fabriqués à coups de névroses et de préjugés. Des paroles même de Walter, les américains tiennent pardessus tout à conserver leur liberté,  "the one thing nobody can take away from you is the freedom to fuck up your life whatever way you want to." (la seule chose que personne ne peut te prendre c'est la liberté est de foutre en l'air ta vie quand et de la manière que tu veux).

A travers tous ces personnages névrosés, dont je n'ai trouvé aucun attachant, c'est de cette liberté que l'auteur parle. La liberté qui a été l'enjeu de la guerre d'indépendance et pour laquelle les Français leur ont donné un statut (hé oui, la statut de la liberté à New York ... est française); la liberté qui les fait porter des armes à partir de 12 ans;  cette liberté qui a fait de ce pays, un monde ultra capitaliste où il vaut mieux prendre l'argent du voisin que lui prenne la tienne.

Cette liberté qui a été si menacée (selon Bush) lors du 11 septembre 2001. C'est au nom de cette liberté que les américains ont fait la guerre à l'Irak.

C'est aussi au nom de cette liberté que les américains, chacun à cette façon, tente de construire leur vie sans tenir compte de ce qui l'entoure, que ce soit les oiseaux (ces êtres tant aimés par Walter) l'environnement (les américains sont friands de SUV et peu d'entre eux visitent la nature, encore moins la protège), les membres de leur famille, les voisins ou le gouvernement.

Comme vous pouvez lire, le thème est fort intéressant. A mon avis,  l'auteur a développé son histoire au travers des personnages qui manquent de charmes et dont l'intensité est contrôlée par leur névrose; cela m'a rebuté. 

Je n'ai pas aimé le livre. Mais je l'ai lu jusqu'au bout, juste pour voir. Maintenant je peux passer à autre chose.

Je ne suis qu'une lectrice parmi beaucoup d'autres. Alors, peut-être que d'autres personnes vont aimer. Je ne sais pas.

À vous de décider.

Voici quelques informations sur cet auteur.

D'abord sa photo. Pas pire hein!
Ses oeuvres publiés 
  • 1988 : The Twenty-Seventh City
  • 1992 : Strong Motion
  • 2001 : The Corrections
  • 2002 : How To Be Alone
  • 2006 : The Discomfort Zone
  • 2010 : Freedom

Publications en France


  • 1994 : La 27e ville (The Twenty-Seventh City, 1988)
  • 2002 : Les corrections (The Corrections, 2001) ISBN 2-87929-296-4
  • 2003 : Pourquoi s'en faire ? ISBN 2-87929-392-8
  • 2004 : La vingt-septième ville (The Twenty-Seventh City, 1988)
  • 2007 : La Zone d'Inconfort (The Discomfort Zone, 2006)
  • 2011 : Freedom (Freedom, 2010)
Plume

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