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Une journée pas ordinaire, bizarre ... même décevante ... mais bon ça arrive.
Levés tôt, nous avons parcouru les 120 kilomètres qui nous séparent de notre objectif de la journée; cette route nous a pris un peu plus de deux heures et ne s'est pas fait sans heurt. D'abord, on s'est trompé dans un rond point (OK c'est notre faute...) et Megane a réajusté l'itinéraire en nous faisant emprunter une route secondaire très belle ... mais pas rapide du tout! Puis il y a eu ce tronçon de 50 kilomètres de la D939 qui était fermé pour cause de travaux; ce qui nous a amené sur une route secondaire aux multiples villages et qui était remplie de camions de ferme.... pas très rapide non plus.
Mais finalement nous avons fait notre entrée dans la ville de Arras et nous avons stationné Megane sous la Grande Place. Puis, nous sommes partis à pied pour trouver l'office du touriste qui se trouve, comme dans plusieurs villes du nord, dans la mairie; alors il suffit de chercher le beffroi, ce grand clocher de la ville qui contient les lettres de la ville, qui sonne les heures et qui a sonné l'invasion et les bombardements; mais celui-là n'a pas sonné la fin de la guerre car ce beffroi a été détruit durant la guerre; bien sûr le beffroi que nous voyons aujourd'hui a été construit après la guerre. Voici la place des héros, face à l'hôtel de ville. (wikipédia)
L'an dernier, nous avons passé quelque temps près de Arras; en effet, dans notre visite des sites relatifs à la première guerre mondiale, nous avons visité Vimy et plusieurs sites de batailles, des cimetières etc, qui sont situés un peu au nord de Arras.
Cette année, notre visite avait donc deux buts: Une visite de la ville bien sûr, mais également un retour dans l'histoire de la première guerre mondiale (14-18).
http://fr.wikipedia.org/wiki/Arras
En premier, nous voulions visiter la carrière Wellington qui a permis, par son utilisation, de sauver de nombreuses vies lors de la bataille de Arras en 1917, dont fait d'ailleurs partie la bataille de Vimy.
www.carriere-wellington.com
Wikipédia - Carrière Wellington
www.lavoixdunord.fr (belles photos)
Que puis-je vous dire sur la Carrière Wellington? Le nom de "Wellington" lui a été donné par les tunneliers néo-zélandais qui sont venus, au cours de la première guerre mondiale, relier toutes les anciennes carrières de pierres (qui existent depuis le moyen-âge) sous la ville de Arras pou en faire un réseau d'immenses casernes militaires souterraines.
Il faut d'abord expliquer que Arras a été détruite par les Allemands, dès 1914; les lignes allemandes étaient à proximité et un immense terrain à découvert les séparait de la ville. À la veille de l'attaque du 9 avril 1917, à l'insu des Allemands, les Casernes souterraines abritaient 24,000 soldats. L'attaque des alliés, connue comme la bataille d'Arras, aurait pu être un succès et changer le cours de la guerre si a) le général anglais n'avait pas décidé de prendre un 'break' de 24 heures après le premier assaut, ce qui a donné aux Allemands le temps d'amener plus de troupe et de l'équipement; et b) si les Français avaient attaqué les Allemands comme prévu à Verdun, en même temps. Bref, ce fut une autre bataille sans issue pour les deux forces se faisant face ainsi qu'un autre massacre de milliers d'hommes. Pour pas grand chose.
Les souterrains de la ville ont aussi été utilisé pour protéger les habitants de Arras durant la deuxième guerre mondiale.
Voici deux photos prises sur l'internet, car c'est trop sombre dans les tunnels pour prendre des photos:
Arras ville flamande. Dans un deuxième temps nous voulions visiter cette petite ville d'allure baroque flamande. Nous nous sommes donc promenés dans cette ville dont les deux places baroques réputées en font un ensemble architectural exceptionnel unique au monde; malheureusement, de grand travaux de rénovations nous empêchent de bien voir le charme de la ville. La promenade à pied "suivez les clous" proposée par la ville permet un peu son histoire en visitant une douzaine de points d'intérêt.
Mais essentiellement, la ville m'a déçue. Il est difficile de marcher dans cette ville où les voitures roulent vite et où les motos se promènent sur les trottoirs sans égard aux piétons; et ce, à la vue des gendarmes SVP! Les chauffeurs roulent les fenêtres ouvertes et tentent de faire compétition aux engins des travaux routiers en jouant de la musique à tue tête ... chacun sa musique ou son poste de radio...
La ville est bruyante, sent l'essence et la cigarette. Même à l'office de tourisme, on m'a presque garoché le plan de la ville, et l'air renfrogné de la commis semblait dire "mais qu'est-ce que vous voulez encore!"; quand je lui ai demandé où nous étions sur le plan, elle m'a répondu vaguement que nous étions au numéro un sur le plan. Bravo pour l'accueil!
Et puis, je comptais faire le tour des boutiques d'artisans ... ben je n'en ai pas trouvé. Il y a des milliers de restaurants, avec des serveurs sans sourire. il y a plusieurs boutiques de téléphones cellulaires, des magasins de chaussures .... mais pas d'artisans ...
Voici quand même quelques belles photos prises dans la ville; la mairie et son beffroi, place des héros et la rue "semi" piétonnière.
Puis, c'est déçus que nous avons repris la route pour parcourir les 50 kilomètres vers la ville de Seclin et notre hôtel, un Campanile. Ainsi, nous serons à environ 10 kilomètres de notre dernière destination voyage, Lille, que nous visiterons demain.
Mais c'était sans compter sur les bouchons. Et oui! On a frappé un bouchon de circulation causé par des rénovations sur la A-1 et nous avons fait du "stop and go" pendant 15 kilomètres ...
Quelle journée! Au moins le campanile a un restaurant ... Plus besoin de sortir pour aujourd'hui ....
Ben c'est pas fini ... notre chambre est au troisième avec escalier et accès par l'extérieur ... vive le vertige!
Et ben! Ça m'empêchera pas de dormir et de faire la grasse matinée demain!
Plume
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