dimanche 14 août 2011

France 2011 - 13 août - le retour


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En fait c'est le 14 août et il n'est pas encore 5h00 du matin heure de Montréal. Le sol va bientôt se lever sur un matin sombre et trempé. Je suis un peu en "jet lag" et je suis réveillée depuis quelques heures déjà. Mon corps gardera l'empreinte de la France quelque temps en refusant de s'adapter aux heures d'ici et il pense qu'il est 11h00.

Et comment c'est passé notre retour? Je dirais que tout c'est bien passé ....

Pourquoi est-ce toujours aussi bordélique dans les aéroports? Vous aurez compris que l'aéroport Charles de Gaulle, l'un des aéroports les plus achalandés d'Europe, ne fait pas exception. Les voyageurs se promènent, l'air hagard, perdus, fatigués, pourtant avec leur papier en main, mais sans pouvoir les comprendre. Les voyageurs naviguent dans tous les sens avec leurs bagages, parfois pressés, parfois presque à l'arrêt, mais toujours dans notre chemin.

Nous avons passé beaucoup d'heures dans cet aéroport au fil de nos voyages et nous avons appris qu'il était préférable d'arriver tôt, de déposer nos bagages tôt et de passer la sécurité tôt... Agir autrement est une tentation pour le hasard de mettre sur notre chemin des imprévus qui seraient capables de nous faire manquer l'avion. Alors vaut mieux arriver tôt, quitte à passer une heure ou deux dans un restaurant, à lire, parler ou écrire, avec le bourdonnement incessant des avions qui décollent et atterrissent ainsi que les cris des enfants déjà fatigués dans les oreilles.

Où nous étions assis, au terminal 2A, sur la passerelle entre les portes A47 et A46, c'était calme. Seules les voix métalliques, féminines et masculines, qui rappellent constamment aux voyageurs les départs, ou qui appellent des passagers aux noms inconnus, brisent l'éternel bruit de fond de l'aéroport.

Les gens passaient tout à côté avec des accents d'Asie, d'Afrique, des États-unis, de la France, du Québec, de l'Amérique centrale.

De la grande fenêtre face à nous, je pouvais voir les pistes d'où partent et arrivent les avions. Dans quelque temps, ce serait notre tour. Tout près, je voyais les avions accolés à leur porte d'embarquement (prononcé "gate" en français de France) et qui se préparaient à accueillir les passagers. Parmi eux, des avions de Air France, d'American Airline, de la Martinique, Papete Taïti, un avion aux lettrages arabes, d'autres dont je ne reconnaissais pas les logos. Puis, il y avait cet avion  à la feuille d'érable rouge sur fond de gris d'Air Canada; c'était notre avion.




Comme vous pouvez le remarquer sur cette photo, le ciel était sombre et le sol mouillé; on annonçait 15 mm de pluie à Paris dans la journée. Nous partirions donc sous la pluie. On annonçait guerre mieux à Montréal, notre destination. Mais, au moins, nous serions de retour chez nous ...

L'embarquement pour le vol AC871 a commencé à 12h45 pour un départ à 13h30. Appelés par groupe de sièges, nous étions parmi les premiers à embarquer; à 13h00 (08h00 à Montréal) nous étions donc dans l'avion, déjà un peu crampés mais prêts pour ce long vol de près de 7h00.

L'avion a failli partir à l'heure; mais un petit "glitch informatique" a forcé le pilote à ramener l'avion à une "gate" pour vérification. Le commandant de bord a indiqué un retard pouvant aller de 30 à 40 minutes.

Alors on a attendu. Plusieurs personnes ont dormis; d'autres ont toussé et je me suis demandé quels microbes se promenaient aussi librement dans cet espace clos. Il faisait froid. Les enfants auraient bien aimé dépenser un peu de leur énergie mais il n'y a pas beaucoup de place.

Et voilà qu'on nous a informé que nous avons perdu notre "slot" pour voyager au-dessus de l'Atlantique et que le départ sera retardé d'une autre heure ou presque. On a ainsi appris que le nombre de vols au-dessus de l'Atlantique est règlementé et limité, tout comme les trajets utilisés.

Juste quand on nous a informé que le plein d'essence était terminé, que la panne était réglée et que nous avions notre "slot" pour traverser l'Atlantique, nous avons appris que les équipes au sol en France font des grèves rotatives ... Là, à ce moment, il n'y avait pas de personnel pour pousser l'avion hors de la 'gate' et il fallait attendre un remorqueur.... On a fait le choix de rire ....

Pour nous ce n'était pas trop grave. Nous serions à Montréal, chez nous, avec deux heures de retard; pour d'autres, comme la passagère à côté de moi, elle manquerait probablement sa connexion pour Vancouver où elle était attendue pour une soirée "surprise" pour une amie alors que son passage à Vancouver était "la" surprise; c'était moins drôle.

Bref, nous ne savions pas quand nous partirions et, nous saurions quand nous arriverions seulement quand nous partirions. Facile à comprendre n'est-ce pas? dans ces situations, il ne sert à rien de s'énerver et il vaut mieux se laisser aller au gré des évènements.

Quand nous avons pris notre envol, il était presque 16h00; le vol durant 7 heures, nous arriverions vers 23h00 heure de Paris, 17h00 heure de Montréal.

Mais nous sommes heureux d'être à la maison, même si notre retour arrive au beau milieu de rénovations majeures dans notre maison. Nous avons fait un beau voyage et nous revenons la tête pleines de souvenirs, d'images, d'odeurs, d'accents et d'anecdotes de voyage.

Notre voyage se poursuivra quelque temps parce qu'il faut faire le ménage dans toutes ces photos que Big Brother a prises et je revisiterai les publications sur mon blog pour y corriger quelques fautes de français, replacerai les photos et j'y mettrai des légendes, j'ajouterai quelques tags qui permettront aux gens de trouver les publications plus facilement ...

Bref, nous continuerons de rêver ... Et ça, le rêve, c'est important dans la vie.

J'en profite pour remercier tous les gens qui nous ont suivis au cours de ce voyage et j'espère que vous avez eu autant de plaisir à nous lire que j'en ai eu à écrire ces quelques 23 publications.

Bonne fin d'été à tous! Et surtout, continuer de rêver!

Plume


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