vendredi 27 janvier 2012

Ecuador 2012 - La technologie

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27 janvier 2012 - 20 jours avant de partir...

Tel que le démontre mon blog récent sur le sujet (voir lien ci-après) j'aime beaucoup rester connecter avec le monde lorsque je voyage. Mais le voyage en Équateur est différent.

http://lavieestbelle54.blogspot.com/2012/01/les-voyages-rester-connecter.html

Pourtant, les hôtels disponibles en Équateur annoncent presque tous le wi-fi gratuit. Il y a quelques McDo qui annoncent le wi-fi. Nous aurons accès à l'électricité partout sous le même format qu'au Québec.

Le climat politique est stable. Alors, avec quelques précautions, celles que nous prendrions pour n'importe quel voyage, il est très possible de transporter et protéger nos appareils informatiques. Nos bagages seront en sécurité, que ce soit dans l'autobus, au village ou dans les hôtels.

Alors, pourquoi est-ce que je résiste à l'idée de traîner mon attirail informatique?


La réponse réside dans le type de voyage que nous ferons. Il s'agit d'un voyage humanitaire et l'objectif est de se mêler aux résidents, d'apprendre sur leurs cultures, et de leur expliquer la nôtre. Comment pourrais-je accomplir cet objectif si je reste connectée trop sur ma technologie?

Pour avoir discuter avec les professeurs, il m'est apparu évident que les habitants de la communauté Chilcapamba n'ont pas toute cette technologie à leur disposition. De plus, nous serons leurs invités. Est-ce que j'aimerais avoir des invités chez nous et les voir s'installer avec leurs écouteurs pour leur musique, ou sortir leur Iphone ou BlackBerry pour faire leur communication? Non. Et je serais encore plus indisposée si je ne pouvais pas, personnellement, avoir accès à ces outils. 

Alors, je ne suis pas à l'aise de m'installer avec mon IPad et de passer des heures à écrire. Bien sûr, je pourrais attendre d'être dans notre logis pour écrire. Mais je pense que l'idée de ce voyage est de profiter de cette communauté, de la connaître.  Alors, j'aurais dans mes bagages, un carnet de note, comme les autres étudiants; en fait j'en aurai deux .... que voulez-vous, j'écris beaucoup ..... Et j'aurai quelques crayons (à mine de plomb et à l'encre). Cela me fera tout drôle de retourner à ces outils que j'ai un peu délaissés au cours des dernières années.  Mais, je trouve que cela sera un peu plus respectueux de ces gens accueillants qui mettront beaucoup d'effort pour nous mettre à l'aise.

Je pense aussi que le fait d'écrire à la main dans un carnet est un bon exercice intellectuel; quelque part, cette forme d'écriture me permet de préciser ma pensée plus facilement et plus clairement. J'écris moins vite à la main mais je fais généralement de meilleurs textes que j'ai moins besoin de corriger. C'est peut-être une indication de mon âge?

J'aurai bien sûr une caméra digitale petit format. Ça, c'est indispensable pour voyager et revenir avec des souvenirs.

J'ai mis beaucoup de temps pour évaluer s'il convient d'apporter cinq ou six livres papiers (dont je n'ai presque plus dans ma bibliothèque ...) et risquer de manquer de lecture; en effet, il y a de nombreuses heures de voyage, en avion et en autobus, et des moments d'attente entre deux destinations.  Même si je prendrai un partie de ce temps pour écrire, je sais qu'il en restera beaucoup pour lire.  C'est surtout une question de poids et d'espace dans les bagages. Mon kindle se camoufle très bien dans mon sac à dos. Sauf pour les deux livres qui seront dans mon sac à dos, les autres iraient dans mes bagages en consigne; avez-vous déjà remarqué à quel point c'est pesant un livre ???

L'alternative serait d'apporter mon kindle.  le fait que j'ai bon dictionnaire espagnol sur le kindle rend l'outil encore plus intéressant.... ça aussi ce sera utile en Équateur mais,  un dictionnaire, c'est pesant. Bref, je vais apporter mon kindle en voyage. Comme je n'ai pas l'intention de lire devant les gens là-bas alors ce ne devrait pas devenir un manque de courtoisie. De toute façon, ce ne serait pas plus poli de lire un livre dans leur face ....

Je sais que ce sera difficile. J'aime beaucoup cette technologie qui fait partie intégrante de mes activités quotidiennes depuis que j'ai pris ma retraite. Mais, je veux profiter de ce voyage au maximum. Cela vaut ce petit sacrifice ...

Plume

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mercredi 25 janvier 2012

L'Amérique à vélo

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L'amitié c'est d'encourager nos amis dans leurs folies ...

Dans la vie, nous avons des amis et nous espérons qu'ils sont différents à la fois de nous que de nos autres amis.

C'est le cas de Jean.

Parmi mes amis, il y en a des plus téméraires que moi; il y en a aussi de plus fous que moi.

Jean est le plus fou de mes amis les plus téméraires....

Aujourd'hui, Jean a fait du vélo; il est parti de Oackland, dans l'état du Maryland vers Elkins, dans l'état de la Virginie Occidentale. Quand il est parti ce matin, il ne faisait qu'à peine plus chaud qu'ici en ce moment (-3 C à Montréal et +3 C au Maryland); mais il a terminé sa route sous un beau soleil avec 11 C). Aujourd'hui, il a suivi une route de campagne qui l'a amené à grimper des montagnes et à les redescendre. Vous savez, ces petites routes qui grimpent en épingle?

Vous vous demandez ce qu'il a de si fou à faire cela? parce qu'il est aux États-Unis? Parce qu'il fait du vélo depuis plusieurs jours d'affilée?

Non. Il est fou parce ce petit bout de chemin d'aujourd'hui s'inscrit sur une longue route qui lui prendra un grand bout de temps. Il est fou parce qu'il est parti de Gatineau le .... 10 janvier 2012 et qu'il a fait du vélo tous les jours, ou presque, depuis.


Mais, où s'en va-t-il comme cela?

Il s'en va visiter sa nièce .... à Lima au Pérou ... En tout, il prévoit prendre 126 jours pour accomplir ce voyage qui l'amènera à traverser les États-Unis (du nord au sud), le Mexique (du nord au sud), le Guatemala, le Honduras, le Nicaragua, El Salvador, le Costa Rica, la Panama, le Tapon de Darien, la Colombie, l'Équateur et, finalement, le Pérou.

Avant qu'il parte, j'ai oublié de lui demander s'il revenait aussi à vélo. Je n'ose pas lui demander la question !!! sa réponse pourrait me surprendre ... passera-il par l'Antarctique?

Jean n'est pas à sa première aventure du genre. Il a fait le voyage à vélo entre Istamboul à Shangaï il y a quelques années. Puis, il a fait le défi des grands voyageurs l'an dernier en remontant le Saint-Laurent et la Rivière Outaouais entre Québec et Gatineau ....

Comme il ne veut pas faire tout ce chemin uniquement pour lui-même, il adopte une cause caritative. Cette fois, pour son voyage 'Canada Pérou à vélo', il est possible de donner un don à Moisson Outaouais en son nom.

Voici son site de blog si cela vous intéresse de suivre notre ami un peu fou et très téméraire. Vous pourrez utiliser le lien pour faire un don, voir où il est rendu chaque jour et lire son itinéraire planifié.
Vous pourrez aussi voir les photos de Jean à vélo lors de son départ ... faire du vélo avec des mukluk ... hum ... Ça doit être lourd.

http://canadaperou-a-velo.blogspot.com/

Bravo Jean! Lâche pas! Tu seras bientôt en été ....


Plume / Suzie Pelletier

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mardi 24 janvier 2012

Les voyages - Rester connecter

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La première fois que nous avons fait un voyage et que nous avons pu profiter de la technologie informatique, c'était en 1999 alors que nous sommes allés faire un voyage à Terre Neuve (Canada) pour trois semaines; c'était la première fois que nous partions aussi longtemps sans nos enfants.

Alors que nous avons parcouru en tout sens cette île qui constitue la province du Canada la plus à l'est du pays, nous avons passé beaucoup de temps à chercher des "cafés internet" et les bibliothèques municipales pour envoyer quelques mots à la maison pour, nous le pensions, rassurer les nôtres. Puis on prenait aussi nos courriels qui étaient tout aussi courts. À l'époque, il n'y avait pas de réseau Wifi ni d'internet haute vitesse. Nos messages n'étaient jamais très longs, non pas parce que nous avions une limite de caractères comme pour twitter, ni parce qu'il fallait payer à la minutes le temps d'internet; en fait, les réseaux informatiques du temps utilisaient des lignes téléphoniques anciennes, ce qui n'était vraiment pas rapide. Alors, il n'était pas question d'envoyer des images, même les plus petites; il aurait fallu attendre une heure ou deux pour l'envoyer ou le recevoir ... en plus, c'était un temps avant que nous ayons nos caméras digitales; il fallait faire développer les films avant de pouvoir les mettre sur support électronique.

Notre liste de correspondants se limitaient aux quelques hurluberlus qui naviguaient déjà sur le net alors que la majorité des PC fonctionnaient avec Windows 95 (même si windows 98 était à sa deuxième version) ... et que les téléphones sans fils "intelligents" étaient du domaine de la science fiction. Le téléphone "cellulaire" que nous avions apporté était aussi gros qu'une batterie d'auto ... ou presque ... et il ne contenait qu'un téléphone.

Quelle différence avec aujourd'hui! En 2011, je suis partie en France avec mon IPhone ( la version 3 SVP!) et mon IPad (version 2). C'est avec ces deux appareils que je suis restée connecter avec le monde entier en déposant des textes et une multitude de photos sur mon blog.  Je n'avais même pas d'appareil photo car mon iPhone suffisait pour répondre à mes besoins. La technologie "dans les nuages" me permettait de déposer mes photos sur iDisk (maintenant en mutation vers iCloud). Je n'avais pas d'ordinateur portable, pas de cahier de notes ni de crayon. Mon iPad était suffisamment versatile pour écrire.

Je n'avais pas de livres papiers non plus. Sur mon IPad, j'avais accès au 300 livres de la bibliothèque kindle que je partage avec mon conjoint, Big Brother. Puis, durant mon voyage, j'ai reçu les dernières versions de L'Actualité, de Drawing, de National Géographic, trois revues auxquelles je suis abonnée. Puis, j'avais accès aux applications La Presse mobile, France 24 et Diarios pour avoir des nouvelles du monde entier.

Puis, sur le iPhone et le iPad, il y a plusieurs applications qui nous permettaient de trouver notre chemin, même dans les plus grandes villes du monde où on trouve des rues petites, parfois sans nom, et à travers les rues à sens unique ou les culs de sac. 

Qu'en était-il de l'accès internet haute vitesse sans fil? En France comme au Québec, on est toujours surpris quand l'hôtel ne l'offre pas. Puis il y a les McDo. Nous avons même communiqué via Facetime avec notre fils et ses deux filles.

Bref,  je n'ai plus l'impression de voyager "loin" ... sauf pour le temps que cela prend pour s'y rendre ... mais je ne sais pas quand nous inventerons la téléportation instantanée; pour le moment, cette technologie fait encore partie de la science fiction digne de la série Star Trek et elle le restera encore un grand moment.

J'aime voyager. J'aime écrire. J'aime rester connecter. Vive la technologie!

Que ferais-je si cela disparaîtrait demain matin? Hum! cela mérite réflexion.

Bonne réflexion!

Plume / Suzie Pelletier

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lundi 23 janvier 2012

Ecuador 2012 - L'itinéraire

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 23 janvier 2012 - 24 jours avant de partir ...

 Ouais! Je pars dans 24 jours pour un voyage humanitaire en Équateur! Avec 29 autres personnes, deux professeurs et 27 étudiants du secondaire 4 et 5.

OK! mais à quoi cela consiste .... un voyage humanitaire?

Cela veut dire que nous résiderons dans un village et que nous y ferons des travaux communautaires pour améliorer leurs conditions de vie. Les travaux sont financés par une partie des coûts du voyage. Ces travaux communautaires peuvent inclure des travaux sur les canaux d'irrigation, la rénovation ou la construction d'un bâtiment communautaire, le nettoyage d'un terrain communautaire. Bref, il s'agit toujours d'un projet qui sert à la communauté et que le village n'a pas les moyens de faire. Alors, nous débarquerons avec de sous pour payer les travaux, nos bras et nos jambes pour travailler fort ainsi que notre coeur pour travailler encore plus fort, et ce, avec le sourire.

Ces voyages comprennent aussi un volet culturel important où nous en apprendrons un peu plus sur l'histoire et la géographie de ce pays ainsi que sur les peuples qui composent son tissus social.

Voici donc, l'itinéraire que nous suivrons pour ce voyage.

16 février 2012 (jeudi) - la route entre le Canada et l'Équateur

Nous voyagerons sur les ailes d'American Airline. Nous partirons de l'aéroport Trudeau à Montréal à 12 h 50 et nous y arriverons à Quito en Équateur à 23 h 10 le même jour.

C'est long vous trouvez? Vous avez raison. D'abord c'est loin l'Équateur, plus de 5,000 kilomètres... Puis, nous devons faire un arrêt à l'aéroport de Miami en Floride pour changer de vol.

À notre arrivée à Quito, notre guide Thierry nous attendra pour nous amener à un hôtel situé dans la partie moderne de Quito.

Puis, nous essayerons de dormir ... Qu'est-ce qui nous en empêcherait? Je dirais que la fatigue du voyage de la journée devra faire une sérieuse compétition avec l'excitation associée à ce début de voyage. Qui gagnera? Je peux vous dire que le gagnant de cette compétition décidera si nous allons dormir  ... ou pas.


(Jour 1) 17 février 2012 (vendredi) - Route vers Otavalo (2500 mètres d'altitude)

Cette journée commencera avec une visite du quartier colonial de Quito. Puis, nous prendrons le bus pour Otavalo, en compagnie de notre guide Thierry et de notre chauffeur Carlos.

Nous ferons un arrêt à Cayambe pour mettre nos pieds de chaque côté  de la ligne équatoriale, donc, de chaque côté de la planète.

(Jours 2-6) 18 au 22 février (samedi au mercredi)- la partie humanitaire du voyage (2700 mètres d'altitude)

Nous ne connaîtrons les détails de notre projet communautaire qu'une fois sur place.... peut-être même le lendemain. Il faut dire que la définition du temps n'est pas la même là-bas qu'ici. Pour ceux qui ont déjà visiter ces pays, il faudra s'habituer à vivre avec l'expression " para mañana" qui se traduit "demain" mais qui veut plutôt dire "plus tard". Quand? quand ils seront prêts.

Mais, nous ne nous en formaliserons pas. Après tout, nous serons là pour les aider. Ce sera donc à eux de nous dire comment ... et surtout quand...

Nous profiterons de ce séjour pour échanger sur nos coutumes culturelles; celles du Québec et celles des Quichua.

Voici un lien internet qui présente la communauté Chilcapamba, une communauté indigène Quichua.

http://www.chilcapamba.org/

(Jour 7 ) 23 février (jeudi) - Retour vers Otavalo et Lac Cuicocha (3100 mètres)

Au programme de cette première journée du volet culturel, nous marcherons autour du lac Cuicocha, au centre d'un ancien volcan à proximité du village de Chilcapamba. 

Puis, en après-midi, nous visiterons un village d'artisan. Puis, nous passerons la nuit dans une hacienda au pied du volcan Imbabura (n'ayez crainte, le volcan est endormi depuis si longtemps qu'on le considère éteint)

Deux photos tirées de Wikipédia ... 





(Jour 8-9) 24-25 février (vendredi et samedi)- Otavalo (2500 mètres d'altitude) et Cotopaxi (5897 mètres)

Hum! l'horaire dit "matinée libre au marché de Otavalo". je pense que nous irons dépenser ...  ce sera aussi un des seuls moments où nous aurons accès à l'internet.

Puis, en après-midi, nous prendrons le bus pour se rendre à Aloasi. Plus de trois heures de route à travers les Andes.

Le lendemain, nous visiterons le parc du Cotopaxi, volcan actif le plus élevé du monde ...

(Photo tirée de Wikipedia)


(Jour 10) 26 février (dimanche) - Baños 

Bien sûr, en route vers Baños, une célèbre station thermale équatorienne, nous profiterons de la route pour nous rendre dans le village de Salasaca pour visiter les artisans de la communauté. 



(Photo tirée de Wikipédia)




(Jour 11-12) 27-28 février ( lundi et mardi) - l'Amazonie

Après avoir profité des bains chauds de la station thermale de Baños, notre bus nous amènera en Amazonie. Nous arriverons à Tena trois heures plus tard, en passant par la route des cascades; nous passerons la nuit dans un campement touristique le long de la tivière Arajuno.

le 27 février, nous passerons la journée avec des guides professionnels pour découvrir la forêt amazonienne et ses secrets.

(Jour 13) 29 février (mercredi) - Route vers Quito

En route vers Quito, nous visiterons Misahualli, un petit village célèbre pour ses singes en liberté. 

Notre route nous amènera à traverser un col dans les Andes, à 3900 mètres. 

Puis, nous rentrerons à Quito où nous préparerons notre voyage de retour ... snif! snif!

 1er mars 2012 (jeudi) - la route du retour entre l'Équateur et le Canada

Nous voyagerons à nouveau sur les ailes d'American Airline. Nous partirons de Quito en Équateur à 11 h 05 et nous arriverons à l'aéroport Trudeau à 23 h 40. Bien sûr ce trajet sera aussi marqué par un arrêt à Miami en Floride pour changer de vol.

Ainsi, nous terminerons notre voyage sur place et nous reviendrons à la maison.  

Quand à moi, je partirai avec, dans mes bagages, deux cahiers de notes que j'ai bien l'intention de remplir à tous les jours.  Puis, de retour chez moi, je prendrai quelques semaines pour écrire sur mon blog toutes ces belles journées d'aventures que j'aurai là-bas.



Plume

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jeudi 12 janvier 2012

Wikipédia - pourquoi pas?

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Saviez-vous que Wikipédia a eu 10 ans en 2011?

Bon, j'entends tous les professeurs qui lisent mes chroniques dire " ah non! Wikipédia n'est pas une source fiable! C'est une source populaire et non scientifique! Il ne faut pas s'y fier!" Si je me rappelle bien mes cours d'histoire, il ne faut jamais, je répète "jamais" se fier à une source unique. En effet, il n'y a rien de pire que deux historiens pour interpréter les mêmes informations de façons différentes ... Et tout deux disent avoir raison! Et que dire des divergences entre le Larousse et le Petit Robert?

Et Wikipédia alors? Pourquoi cette encyclopédie en ligne, collective, établie sur Internet, universelle, multilingue, et fonctionnant sur le principe du wiki ne serait-elle pas fiable? Au moins un peu? Si ce modèle d'encyclopédie populaire n'est pas fiable, pourquoi les grandes encyclopédies de ce monde commencent à copier le modèle? Puis, quand on se donne la peine de fouiller sur Wikipédia, on trouve facilement d'autres sources tout aussi fiables disponibles sur le net.

Bon. Vous aurez compris que je considère Wikipédia comme une source relativement fiable. Surtout quand mes nombreuses recherches requièrent de visiter des dizaines d'autres sites pour trouver l'équivalent en quantité et en qualité.

Alors les profs de ce monde, continuez d'influencer vos étudiants à avoir un esprit critique en ce qui concerne la lecture et la recherche. Habituez-les à vérifier leurs sources ... toutes leurs sources pas juste Wikipédia.

Quand à moi, je continuerai d'utiliser Wikipédia pour mes recherches.

Bonne journée

Plume / Suzie Pelletier

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mercredi 11 janvier 2012

lecture - Diana Gabaldon


Chronique sur la lecture
Auteur : Diana Galbaldon
type de livre : historique - Le Chardon et le Tartan

 Mai 2015, alors que je révise ces lignes écrites il y a quelques années, je comprends que je n’aurais pas dû être si étonnée de son parcours à devenir écrivaine. D’ailleurs, la lecture de son dernier roman, le huitième de la série Outlander m'a fait saisir à quel point sont style d’écriture enlevant et constamment dans l’action a influencé mon propre style d’écriture. D'ailleurs, n'ai-je pas utilisé une tournure fantastique pour arriver à bien raconter l'histoire de Nadine

Il y de ces auteurs qu’on aime tellement qu’on est fâché, plutôt impatient, quand le prochain livre tarde à venir.

(source — Wikipédia)
Pour moi, Diana Gabaldon fait partie de ces auteurs. J’ai lu tous ses livres, au moins deux fois... sauf le dernier que je termine à peine pour la première fois. Américaine, elle est née en 1952 d’un père américain (Nouveau-Mexique) et d’une mère anglaise. Elle est mariée avec Douglas Watkins (je ne sais pas qui c’est, mais bon) et ils ont trois enfants adultes. J’ai été étonnée d’apprendre que les antécédents académiques de Diana Gabaldon étaient en biologie, biologie marine et écologie.

Je me rappelle encore ma déception quand l’héroïne du premier livre (Outlander — La porte de pierre) « passe » à travers les pierres pour disparaître. Si j’aime les livres fantastiques, j’avais acheté celui-là pour entendre parler de l’histoire écossaise. J’étais déçue. Par contre, j’aimais déjà beaucoup ce personnage de la fin de la 2e guerre mondiale, Claire Beauchamp Randall. Alors j’ai continué à lire quelques pages de plus. C’est ainsi que je me suis retrouvée dans l’univers des autres personnages en 1745. Claire avait fait un bon dans le temps, 202 ans en arrière. Alors j’ai été captivée par ses Écossais, surtout Jaimie Fraser, qui se trouvaient sur son chemin.

J’ai commencé à lire les romans de la série Outlander (Le Chardon et le Tartan) en 1995. J’étais très occupée par la famille, un travail exigeant et des études de maîtrise. Les livres de Diana Gabaldon sont devenus un moyen de m’évader de ce quotidien trépidant, mais très accaparant pour prendre un temps de repos quelques instants tous les jours. Je m’assoyais sur un sofa confortable, une tasse de thé ou de tisane à côté de moi, pour déguster les pages du livre entre les gorgées de liquide chaud. Ils me transportaient dans un monde déjà passé, dans l’histoire extraordinaire de ce peuple fier, les Écossais, écrasés sous le joug anglais. Leurs descendants se rappelleront de la bataille de Culloden.

C’est ainsi que j’ai lu les quatre premiers livres de la série Outlander (Le Chardon et le Tartan). Puis, au fil des ans, j’ai dévoré tous les autres.

La série amène les personnages principaux (Claire et Jaimie) à se promener à travers le monde et leurs voyages les amènent dans des aventures qui font du surf sur l’histoire du monde. D’abord en Écosse, mais aussi en France et en Jamaïque. Les derniers romans se déroulent dans l’Amérique en développement et nous amènent à l’époque de la guerre d’indépendance américaine.

La seule partie des romans avec laquelle j’ai eu un peu de difficulté touche la partie fantastique qui m’apparaissait très lourde, particulièrement dans certains volumes, dont le troisième (Voyager). J’ai trouvé parfois qu’il y avait un peu trop de personnages qui se promenaient entre les deux mondes... Puis il y avait parfois un peu trop d’emphase sur cet aspect. Mais, ce petit désagrément ne m’a pas rebuté au point de cesser de lire. J’ai passé par dessus et je me suis concentré sur ce que j’aime... l’histoire. J’ai apprécié la façon dont L’auteure apporte les faits historiques en les faisant vivre à ses personnages. Puis, étrangement, l’histoire d’Écosse m’a fait réaliser les vraies raisons qui expliquent pourquoi les Canadiens français ont pu garder leur religion et leur langue, au moment de la conquête... mais cela c’est autre chose.

Puis, en 2003, quand la série Lord John Grey est arrivée dans les librairies, j’ai trouvé que c’était du vrai bonbon. Bien sûr, on y retrouve plusieurs personnages de la série Outlander. Lord John Grey est un personnage attachant. Imaginez un personnage au flegme anglais et à l’accent « british ». Homosexuel dans un temps où c’était passible de la peine capitale, l’officier militaire de carrière se met souvent les deux pieds dans le pétrin... un mélange sublime rempli d’imbroglios politiques. Pour déjouer des intrigues, il récolte des indices... dont il ne peut jamais dévoiler la source... sans perdre la tête... même si l’auteur affirme que chaque livre est indépendant des autres, j’ai trouvé que le fait de connaître les personnages et leur vécu dans la série Outlander apportait une saveur particulière à ces récits qui sont bourrés de coquilles humoristiques encore plus savoureuses si on connaît bien les personnages.

Voici les livres que contiennent les deux séries :

Série Outlander (Le chardon et le Tartan)

Outlander (1991)
        Le Chardon et le Tartan (aussi La Porte de Pierre et Le Bûcher des Sorcières)
Dragonfly in Amber (1992)
       Le Talisman ou (Le Talisman et Les Flammes de la Rebélion)
Voyager (1994)
       Le Voyage 
Drums of Automn (1997)
      Les tambours de l’Automne
Fiery Cross (2001)
      La Croix de Feu (aussi La Croix de Feu, Le Temps des Rêves et La voix des Songes)
A Breath of Snow and Ashes (2005)

       Un Tourbillon de Neige et de Cendres (aussi La Neige et La Cendre,
       Les Grandes Désespérances, Les Canons de la Liberté et Le Clan de la révolte)
An Echo in the Bone (2009)
      L’écho des cœurs lointains
Written in my own heart's blood (2014)
      Je n’ai pas trouvé de traduction 

S’ajoute à la série le manuel des notes et des synopsis qui permettent de mieux pénétrer l’univers de l’auteur. C’est le « Outlandish Companion » dont je n’ai pas trouvé de traduction.
    La série Lord John Grey

    Lord John and the Helfire Club (1998) (nouvelle)
         Le Club Helfire
    Lord John and the Private Matter (2003)
         Une affaire privée
    Lord John and the Succubus (nouvelle)
          Le succube
    Lord John and the Brotherhood of the Blade (2007)
          La confrérie de l’épée
    Lord John and the Haunted Soldier (2007) (nouvelle)
          Le soldat hanté
    The Scottish Prisoner (2011)
          Pas encore traduit 

    Bien sûr, Diana Gabaldon a écrit d’autres nouvelles et articles qui feront partie d’une collection prochaine ou d’un prochain livre. Elle travaille d’ailleurs sur un neuvième roman de la série Outlander (le chardon et le Tartan). Curieusement, l’auteure explique qu’elle ne sait pas d’avance jusqu’où ira le prochain roman. Elle ne saura donc qu’à la fin de l’écriture du tome 9 si elle composera un tome 10. Hum... 
    Voici quelques sites web qui pourront aider à connaître l’auteur et ses écrits :



    Bonne lecture !
     

    mercredi 4 janvier 2012

    Ecuador 2012 - Le Pays

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     4 janvier 2012 - 43 jours avant de partir ....

    J'ai hâte!

    Avant de partir, je fais toujours une recherche sur le pays que je vais visiter. Même si je participe à un voyage humanitaire très bien préparé par deux professeurs expérimentés (Lyne et Denis), ce voyage ne fait pas exception. Voici ce que j'ai trouvé (voir plus bas la liste des sites web que j'ai visité pour préparer ce blog).

    La République d'Équateur (L'équateur) est un tout petit pays de l'Amérique du sud entre le Pérou au sud et la Colombie au nord.  Les Îles Galapagos font partie de ce pays.

    Sa superficie est de 283,560 kilomètres carrés. C'est moins que le 1/5 de la superficie du Québec. C'est grand comme la moitié de la France.

    Près de 15 millions de personnes vivent en Équateur. Hum! c'est presque le double des 8 millions de personnes résidant au Québec.

    Sa Capitale est Quito.

    Les langues officielles du pays sont l'espagnol, le Quechua et le Shuar.

    Le dollar américain a court en Équateur. D'ailleurs les Équatoriens aiment bien discuter les raisons pourquoi la décision du gouvernement équatorien d'adopter le dollar Américain ... ne fonctionne pas.

    L'histoire du pays est intéressante et elle se divise (selon Wikipédia) en 3 parties : l'époque préhispanique (précolombienne), la période coloniale (par les Espagnols), la période républicaine (indépendance en 1822).

    L'état est une république dont le président est Rafael Correa et le vice-président, Lenin Moreno. Les prochaines élections sont prévues en 2013.

    Culture

    Ok.... c'est bien beau tout cela mais, à quoi doit-on s'attendre? J'ai trouvé un site intéressant qui présente des informations sur la culture de l'équateur :

    http://www.intercultures.ca/cil-cai/ci-ic-fra.asp?iso=ec#cn-1

    Les équatoriens y sont présentés comme des gens chaleureux avec qui il est facile de communiquer. Il faut s'attendre à avoir des questions sur notre famille, notre travail, l'histoire de notre lieu d'origine. Ils sont très fiers de la région d'où ils viennent.

    Pour les Équatoriens, le statut est important, autant celui attaché à l'emploi (ingénieur, professeurs, médecin) ou le statut civil; d'ailleurs il n'est pas rare de recevoir des questions que nous considérerions indiscrètes sur notre âge, marié depuis combien de temps etc.

    Géographie: 

    D'un point de vue géographique, il y a quatre régions:

    • Les Îles Galapagos. Nous ne visiterons cette région géographique. Mais UNESCO a un bon site si vous voulez plus d'information. http://whc.unesco.org/fr/list/1
    • La Costa, la région côtière au climat tropical humide. Nous ne visiterons pas cette région au cours de ce voyage.
    • La Sierra, la partie du pays qui est situé dans la cordillère des Andes. Le village de Chilcapamba est situé dans cette région, dans la province d'Imbabura. Otavalo est à 2500 mètres d'altitude et le village est à 2700 mètres d'altitude.
    •  L'Oriente est la région de l'Amazonie. C'est une région peu accessible, peu peuplée, de climat tropical humide ... Nous allons visiter cette région ou il fera ... très chaud et humide.
    Mon prochain blog parlera avec un peu plus de détails de notre agenda des 14 jours, y compris le départ et le retour.

    Entretemps, voici quelques liens internet supplémentaires si vous avez le goût de lire sur le sujet:

    http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89quateur_%28pays%29
    http://www.routard.com/guide/code_dest/equateur.htm
    http://www.voyage.gc.ca/countries_pays/report_rapport-fra.asp?id=78000
    http://www.tlfq.ulaval.ca/axl/amsudant/equateur.htm

    J'ai vraiment hâte!

    Plume
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    lundi 2 janvier 2012

    Lecture - Stieg Larsson - Millénium

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    Chronique sur la lecture
    Auteur : Stieg Larsson
    type de livre : suspense/ roman policier

    D'habitude, quand je lis une série, même de trois livres seulement, je prends le temps de jeter quelques notes sur mon blog pour commencer une publication, entre les volumes ou entre les chapitres. Cette fois, je n'étais pas capable de "lâcher' les livres que je prenais chaque fois que j'avais une minute de libre.  Je lisais en me levant le matin, avant de me coucher, et souvent durant la journée .... Depuis deux semaines, alors que j'ai lu les livres en version électronique,  j'avais mon kindle avec moi tout le temps m'assurant de le laisser sur la charge le soir pour ne pas que la batterie se vide au beau milieu de l'histoire.


    Je peux donc affirmer sérieusement que j'ai beaucoup aimé cette trilogie.

    J'ai trouvé Lisbeth Salander très attachante sous sa carapace de dure à cuir et son air antisocial; c'est une survivante du système et sa résilience sans borne la fait rebondir encore plus forte à chaque épreuve. J'ai aimé l'air débonnaire de Mikael Blomkvist, un journaliste avec une conscience qui devient complètement absorbé par la tâche quand il trouve une faille dans le système social, que ce soit dans le gouvernement, le monde capitaliste ou la mafia; rien ne lui fait peur. Tous les deux, ensemble, physiquement ou via l'internet, ils vont détruire un empire financier, démasquer une face cachée du gouvernement suédois (faut-il ajouter que c'est de la fiction) et mettre la pagaille dans plusieurs groupes de gangsters .... tout cela en ... trois bouquins dont voici les titres:

     
    Les hommes qui n'aimaient pas les femmes (The girl with the dragon tattoo)







    La fille qui rêvait d'un bidon d'essence et d'une allumette (The girl who played with fire)





    La reine dans le palais des courants d'air (The girl who kicked the hornet's nest)
    Je me demande qui a trouvé les titres en français ... Surtout le dernier ....





    D'habitude, j'aime les suspenses; alors je n'étais pas surprise d'être accrochée dès la première page. Mais, au fil des pages, j'ai été captivée par l'histoire et par les nombreuses intrigues entremêlées, j'ai été désolée par les déboires des personnages principaux, j'ai aimé tous ceux qui les ont aidés et j'ai foncièrement haï les nombreux méchants.

    Dans la réalité, j'ai été désolée que l'auteur ait quitté ce monde beaucoup trop tôt, alors qu'il était en train d'écrire le 4e tome de la série (qui apparemment se serait passé dans le nord du Canada); une série qu'il voyait à 10 tomes. J'aurais beaucoup aimé voir et lire ce qu'il aurait écrit. Mais la vie en a décidé autrement.

    ( serielarsson.com)
    Avant d'écrire la trilogie de Millénimum, Stieg Larsson était un journaliste; il a aussi écrit quelques essais et des livres de sciences fictions. Selon Wikipédia et d'autres sources, il était très engagé contre le racisme, le fascisme et l'extrême-droite et cela transpire dans ses livres. C'est la trilogie qui l'a rendu célèbre, à titre posthume.

    Jusqu'à présent, 6,3 millions de livres ont été vendus, bien sûr en suédois mais aussi en français, en anglais, en espagnol et, selon Wikipédia, les livres sont vendus dans 25 pays .... C'est ce que j'appelle un grand succès.

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Stieg_Larsson (français)
    http://www.stieglarsson.com/ (anglais)
    http://www.stieglarsson.se/ (anglais)

    Si vous aimez les suspenses, vous serez servis à souhait avec la série millénium; si vous n'aimez pas les suspenses mais que vous aimez des personnes bien solides et une histoire d'aventure qui bouge du début à la fin, vous serez bien servis aussi.

    J'ai bien l'intention de regarder la série de téléfilm suédoise; je veux aussi voir le film américain mais ... on sait jamais avec eux ....

    Alors bonne lecture!

    Plume

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