Alors que nous avons parcouru en tout sens cette île qui constitue la province du Canada la plus à l'est du pays, nous avons passé beaucoup de temps à chercher des "cafés internet" et les bibliothèques municipales pour envoyer quelques mots à la maison pour, nous le pensions, rassurer les nôtres. Puis on prenait aussi nos courriels qui étaient tout aussi courts. À l'époque, il n'y avait pas de réseau Wifi ni d'internet haute vitesse. Nos messages n'étaient jamais très longs, non pas parce que nous avions une limite de caractères comme pour twitter, ni parce qu'il fallait payer à la minutes le temps d'internet; en fait, les réseaux informatiques du temps utilisaient des lignes téléphoniques anciennes, ce qui n'était vraiment pas rapide. Alors, il n'était pas question d'envoyer des images, même les plus petites; il aurait fallu attendre une heure ou deux pour l'envoyer ou le recevoir ... en plus, c'était un temps avant que nous ayons nos caméras digitales; il fallait faire développer les films avant de pouvoir les mettre sur support électronique.
Notre liste de correspondants se limitaient aux quelques hurluberlus qui naviguaient déjà sur le net alors que la majorité des PC fonctionnaient avec Windows 95 (même si windows 98 était à sa deuxième version) ... et que les téléphones sans fils "intelligents" étaient du domaine de la science fiction. Le téléphone "cellulaire" que nous avions apporté était aussi gros qu'une batterie d'auto ... ou presque ... et il ne contenait qu'un téléphone.
Quelle différence avec aujourd'hui! En 2011, je suis partie en France avec mon IPhone ( la version 3 SVP!) et mon IPad (version 2). C'est avec ces deux appareils que je suis restée connecter avec le monde entier en déposant des textes et une multitude de photos sur mon blog. Je n'avais même pas d'appareil photo car mon iPhone suffisait pour répondre à mes besoins. La technologie "dans les nuages" me permettait de déposer mes photos sur iDisk (maintenant en mutation vers iCloud). Je n'avais pas d'ordinateur portable, pas de cahier de notes ni de crayon. Mon iPad était suffisamment versatile pour écrire.
Je n'avais pas de livres papiers non plus. Sur mon IPad, j'avais accès au 300 livres de la bibliothèque kindle que je partage avec mon conjoint, Big Brother. Puis, durant mon voyage, j'ai reçu les dernières versions de L'Actualité, de Drawing, de National Géographic, trois revues auxquelles je suis abonnée. Puis, j'avais accès aux applications La Presse mobile, France 24 et Diarios pour avoir des nouvelles du monde entier.
Puis, sur le iPhone et le iPad, il y a plusieurs applications qui nous permettaient de trouver notre chemin, même dans les plus grandes villes du monde où on trouve des rues petites, parfois sans nom, et à travers les rues à sens unique ou les culs de sac.
Qu'en était-il de l'accès internet haute vitesse sans fil? En France comme au Québec, on est toujours surpris quand l'hôtel ne l'offre pas. Puis il y a les McDo. Nous avons même communiqué via Facetime avec notre fils et ses deux filles.
Bref, je n'ai plus l'impression de voyager "loin" ... sauf pour le temps que cela prend pour s'y rendre ... mais je ne sais pas quand nous inventerons la téléportation instantanée; pour le moment, cette technologie fait encore partie de la science fiction digne de la série Star Trek et elle le restera encore un grand moment.
J'aime voyager. J'aime écrire. J'aime rester connecter. Vive la technologie!
Que ferais-je si cela disparaîtrait demain matin? Hum! cela mérite réflexion.
Bonne réflexion!
Plume / Suzie Pelletier
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