mardi 24 avril 2012

Le blogue " La vie est belle" fait peau neuve



Écriture - précédente     ☆      Écriture - début     ☆      Écriture - suivante
☆ ☆ ☆ ☆ ☆

Bonjour tout le monde! 


Si vous avez suivi mes récentes publications sur l'Équateur, publiées au cours des dernières semaines, vous avez réalisé que j'ai fait quelques changements quand à la disposition du blogue.  


Organisation de l'information pour faciliter la recherche ....

Cela fait déjà 20 mois que je maintiens ce site avec des publications en tout genre. Je sais que j'ai plusieurs lecteurs qui le visitent quotidiennement.  Avec celle-ci, j'aurai écrit 240 publications sur des sujets variés comme les voyages, les activités de plein air, la lecture, l'écriture, les rénovations, etc.

J'aime beaucoup cette expérience d'écriture qui me permet non seulement d'écrire presque continuellement mais qui me garde en contact avec des correspondants partout dans le monde. 

Depuis le début, j'ai ramassé des commentaires des gens qui visitent souvent le site. Comme ce dernier contient beaucoup d'information, il était parfois difficile de retrouver ce que l'on a déjà lu et qu'on voudrait retrouver.  Puis, il y a des séries de publications, particulièrement quand il est question de voyage, qui sont en suite mais que l'on perd de vue avec le temps, quand d'autres publications plus récentes s'ajoutent.  

Bien sûr, il y a toujours la fonction "recherche" que j'ai rendue plus visible à droite de la publication. Mais comment pouvais-je aider à mieux trouver l'information que les lecteurs recherchent? 

Je navigue avec des pages





C'est ainsi que j'ai ajouté des 'pages' qui relient les textes par sujets. On retrouve maintenant ces pages en haut, sous le titre (Accueil, plein air, voyage, écriture, lecture etc). Il est donc maintenant possible de naviguer plus aisément dans le blogue en utilisant ces pages que l'on voit en haut du blogue (voir cercle rouge sur la photo c-après).




Également, j'ai suivi les conseils de mes amis d'Équateur ; ainsi j'ai modifié les publications en série en y ajoutant des liens qui permettent de naviguer d'une publication à la suivante, à la précédente ou qui amène au début de la série.  
Ainsi, je pense que ces nouvelles modalités  faciliteront la tâche des lecteurs pour trouver ce qu'ils cherchent. 

Modalité pour être informé des nouvelles publications  ...


Jusqu'à présent, j'ai maintenu une liste de correspondants qui reçoivent un courriel lorsque je publie sur les voyages. Avec le temps, cette liste est devenue difficile à maintenir. Les gens changent d'adresse courriel et je n'en suis pas toujours informée.  Puis, je n'ai pas eu de nouvelles de certains depuis quelques années et il est possible qu'ils ne soit plus intéressés à suivre mes péripéties. Aussi, il y possiblement des gens qui ne veulent pas les publications mais qui hésitent peut-être à me le dire, croyant à tort que je serai déçue ou fâchée.

Je m'inscris pour recevoir des avis par courriel 
Également, voulant plutôt mettre mon énergie sur le contenu du blogue, je n'ai pas toujours le temps d'acheminer des courriels, surtout quand je suis en voyage.

J'ai donc décidé de donner l'opportunité à mes lecteurs de s'inscrire sur mon blogue afin de recevoir un courriel lorsqu'une nouvelle publication sera produite. Il suffit d'utiliser la fonction "m'informer d'une nouvelle publication" qui se trouve à la droite de la publication du jour (Voir cercle rouge sur l'image à côté).






Cela aura aussi l'avantage que mes lecteurs qui ne sont pas sur ma liste d'envoi par courriel pourront s'y inscrire aussi. 

Ceci me permettra d'éliminer complètement l'envoi de courriel, pour les fins d'informer mes lecteurs,  lorsque je serai en voyage. Je vais tout de même laisser à mes correspondants le temps d'aller s'inscrire et je continuerai l'envoi des messages jusqu'au 31 juillet 2012

Cette inscription se fait en trois étapes: 
  • 1) Inscrire son adresse courriel dans la case et cliquez sur 'submit' ; 
  • 2) le site demandera d'inscrire un code au clavier (cette étape permet d'établir que vous n'êtes pas un ordinateur); 
  • 3) Vous recevrez un courriel qui vous demandera de confirmer votre demande ... Cette étape est importante et vous ne recevrez les avis de publication que lorsque vous aurez complété cette étape. 

 Bien sûr, je continuerai de publier sur Facebook les différentes publications de ce blogue.  


J'en profite pour remercier tous ceux qui m'ont encouragée à poursuivre cette activité, soit en visitant régulièrement mon blogue, soit en me faisant des commentaires de vives voix ou sur Facebook, ou en laissant des commentaires sur le blogue lui-même.

J'apprécie beaucoup tout vos encouragement. 


Plume 



Écriture - précédente     ☆      Écriture - début     ☆      Écriture - suivante
☆ ☆ ☆ ☆ ☆

lundi 23 avril 2012

Ecuador 2012 - La fin d'un voyage extraordinaire

☆ ☆ ☆ ☆ ☆ 


23 avril 2012 (52 jours après le retour)

Cela fait maintenant près de deux mois que je suis revenue à la maison. Mon coeur flotte encore quelques parts entre l'Équateur et le Canada.

Je suis revenue au Canada avec tellement de matériel écrit à la main dans mon calepin (plus de 115 pages de notes) que la présente publication est la 51ème depuis mon retour. J'aurais donc produit 60 publications dont neuf avant de partir. Pour ce voyage qui a duré 15 jours, j'ai produit presque autant de publications que j'ai produites pour nos voyages en France (France 2010 et France 2011) qui ont duré plus de 10 semaines ....

J'ai été profondément marquée par ce voyage et je me dois de terminer cette série de publication en remerciant les gens qui m'ont permis de participer à ce voyage et qui ont contribué à mon cheminement personnel au cours de ce voyage.

Je suis convaincue que je vais retourner Équateur. Probablement dans deux ans (2014) et j'ai déjà hâte de revoir ce pays qui m'a profondément touchée. Nous retournerons à nouveau en Équateur, pour y visiter des coins que nous avons aimés, pour visiter de nouveaux coins et pour grimper des montagnes. Mais ce ne sera pas pareil; parce les 27 jeunes québécois ne seront pas avec nous.


Merci aux jeunes québécois en vadrouille. 

C'était leur voyage.  Je les accompagnais. Mais je sais que leur présence lors de ce voyage a grandement contribué à l'impact que ce pays a eu sur moi; J'ai compris cette culture, connus les peuples kichwa que nous avons visités et j'ai admiré ces magnifiques paysages autant à travers leur perception que ma propre perception. J'ai eu le bonheur de pouvoir regarder nos visites à travers leurs yeux et apprendre par leurs commentaires.

Je les ai laissés influencer mes apprentissages et j'en suis très contente. Alors, mes remerciements vont d'abord à ces 27 jeunes:

Le groupe au Cotopaxi
Marc-Antoine  ☆   Laurence  ☆   Frédéric  ☆  Florence  ☆   Élisabeth  ☆   Antoine  ☆   Jeanne  ☆ Alice  ☆   Lauriane  ☆  Abigael  ☆   Alexandra  ☆   Geneviève  ☆   Éliane  ☆   Laurent  ☆  Shanny  ☆   Moïses  ☆  Catherine  ☆  Alexandrine  ☆  Maude  ☆  Cloé  ☆  Camille  ☆   Coralie  ☆  Alexis  ☆   Jade  ☆  Jean-François  ☆  Miguel  ☆  Frédérique 

Merci beaucoup de m'avoir si bien acceptée et de m'avoir permis de vivre votre voyage avec vous.

Je vous souhaite bonne chance pour la fin de votre année scolaire et la poursuite de vos études.

J'ai vu la qualité de vos pensées, votre rigueur intellectuelle, votre intégrité. Je sais que l'avenir vous appartient et j'en suis fort aise. 

Merci à mes lecteurs 


J'ai  beaucoup apprécié recevoir des commentaires via le blogue lui-même ou via Facebook. Depuis le début de cette série de publications sur l'Équateur, j'ai obtenu plus de 2 500 visites par mois de partout dans le monde. Pour un site que ne reçoit aucune publicité, cela démontre que mes publications touchent les gens.


Si cela a permis de faire connaître ce magnifique pays qu'est l'Équateur, ce sera un bonus.


Si cela a permis de faire comprendre un peu plus les voyages humanitaires, le droit de l'homme à l'eau potable et les voyages équitables, j'aurai rencontré le plus important de mes objectifs. 


Merci à Denis 


Quand il m'a offert de l'accompagner dans le voyage Ecuador 2012, il y de cela deux ans, j'ai hésité. Bien sûr, je voulais l'accompagner dans un voyage aussi extraordinaire; mais je ne voulais pas prendre la place d'un étudiant, je voulais payer toutes mes dépenses et je voulais que Lyne, l'autre professeur, accepte ma présence sur un voyage aussi complexe. Quand ces critères furent rencontrés, j'ai accepté l'invitation.

Alors merci à Denis de m'avoir invitée. J'ai apprécié la confiance que tu m'as donnée; tu étais confiant que j'arriverais à m'accommoder d'un voyage pour le moins spécial; tu avais confiance en ma capacité de m'adapter à la vie avec 27 jeunes.

Merci à Lyne


Quand Denis a proposé que je les accompagne pour le voyage Ecuador 2012, Lyne aurait pu dire non.  Ajouter au groupe une étrangère qui n'a aucune expérience de l'enseignement et qui par surcroît est l'épouse de 'l'autre professeur', aurait pu altérer négativement la dynamique du groupe. Lyne a accepté de prendre ce risque.

Merci Lyne de m'avoir fait confiance. Tu m'as aidé à comprendre la dynamique de ce groupe exceptionnel. Merci d'avoir accepté ma présence dans le groupe et à avoir facilité mon intégration auprès des 27 jeunes.

Merci à Thierry


Un gros merci à notre guide pour avoir répondu très candidement à toutes les questions que je lui ai posées presque tous les jours du voyage. Merci pour s'être assuré que notre voyage s'effectue sans accroc.

J'ai apprécié son professionnalisme, son humour et ses connaissances tout au long du voyage.

Pour ceux qui aimeraient organiser un tel voyage, avec des jeunes ou des adultes, veuillez consulter son site web sur les voyages humanitaires.

Merci à Carlos


Tout au long du voyage, je me suis sentie en sécurité. Carlos a pris soin de nous en s'assurant de nous transporter entre nos points de visites en toute sécurité.

J'ai apprécié son professionnalisme, sa joie de vivre et sa conduite automobile exemplaire.


Et voilà c'est terminé ! 


Quand est-ce qu'on repart ? Où s'en va-t-on ? 


Il faudra suivre les prochaines publications sur ce blogue pour le savoir .....






Plume



☆ ☆ ☆ ☆ ☆ 




dimanche 22 avril 2012

Ecuador 2012 -Le retour au Canada

☆ ☆ ☆ ☆ ☆ 
1 mars 2012 (jeudi)


Les cadrans ont sonnés à 06 h00.  Nous nous sommes levés, nous nous sommes habillés et, tant qu'à descendre 3 étages, nous avons descendu les bagages avant d'aller déjeuner.

06 h 30 Ce matin, le déjeuner comprend des rôties, de la confiture, des oeufs brouillés du jus, du café et des bananes. Nous n'avions pas beaucoup de temps pour déjeuner et je trouvais les jeunes très sages et très silencieux. Etaient-ils moroses de quitter l'Équateur?

Puis j'ai remarqué qu'ils avaient tous leurs I-pod sortis et qu'ils étaient en train d'écrire .... Ils avaient trouvés bien plus vite que moi le code pour accéder au Wifi. Bon, c'est le temps de faire un peu de Facebook et prendre ses courriels et écrire à la maison. Alors nous étions bien silencieux et concentrés sur la tâche; les réseaux sociaux nous avaient rattrapés.


07 h 00 L'autobus est prêt à partir. Les bagages sont tous dans la soute à bagages.

Dans l'autobus, les jeunes sont toujours aussi silencieux. Pourtant, il n'y a pas de wifi dans l'autobus.

Est-ce que leur silence exprime qu'ils dorment encore à cette heure matinale?

Non, c'est parce que nous savons que le temps des derniers adieux approche.

Puis, alors que nous étions à l'aéroport, en possession de nos bagages, prêts à partir, ce fut le temps des larmes. A tour de rôle, nous avons serré fort dans nos bras Thierry et Carlos, ne sachant pas si nous les reverrons un jour.  Si le voyage nous a si profondément marqués, c'est certainement grâce à ces deux-là. Ils se sont assurés que nous vivions le plus de belles expériences possibles dans ces 15 jours, et ce, en toute sécurité.


 09 h 45  Les bagages en consigne étaient déposés, nous avions passé la sécurité de l'aéroport, nous avions aussi passé l'immigration équatorienne et nous avions nos cartes d'embarquement. 

Nous nous sommes assis dans le secteur d'embarquement après que nous ayons pris quelques minutes pour visiter quelques boutiques hors taxes et faire quelques achats de dernières minutes.

J'en ai profiter pour faire, des yeux, un tour d'horizon pour regarder les jeunes. Je sens leur manque d'entrain. La fatigue du voyage commencerait-elle à se faire sentir?

Puis, je comprends qu'ils ressentent la même chose que moi. Leur coeur balance entre rester en Équateur encore quelques temps et le besoin de revoir les nôtres et de reprendre notre vie mouvementée dans une ville et un pays qui bousculent notre temps et notre sérénité.

Pourquoi est-ce si difficile? 

Parce que nous aurions aimé que ce voyage se poursuive encore quelque temps, pour poursuivre nos apprentissage. Mais à la fin, nous savons que ce voyage nous aura marqué profondément et que nos apprentissages ne sont pas encore terminés. Cette expérience nous a fait grandir un peu plus et l'effet continuera encore quelques temps. De retour au Canada, malgré le retour aux études ou à la vie un peu trop rapide de Montréal, nous prendrons le temps d'intégrer tous ces apprentissages et, par la mémoire de notre voyage, nous laisserons notre perception de la vie continuer de changer. 

Puis, nous avons pris place dans l'avion. Quelque part j'avais hâte que l'avion décolle, que le voyage de retour se fasse. Mais j'avais aussi le coeur gros. Je quitte un pays qui m'a gardé tout le temps hors de ma zone de confort mais que j'ai appris à aimer.

Puis l'avion a décollé. J'ai vu défiler les terres, puis l'océan. J'ai retenu mes larmes, concentrant mes pensées pour les notes que je n'avais pas fini d'écrire. Mon calepin comprend plus de 115 pages écrites serrées. Mais il y a au moins un millions de mots dans ma tête.

15 h 00. Nous arrivions à Miami. Nous avions un temps d'attente de quatre heures.  Bien sûr, une partie de ce temps nous le passerons dans les dédales de la sécurité de l'aéroport, où nous y trainerons nos bagages. Pourquoi les États-Unis forcent-ils les passagers en transit, en provenance d'autres pays à dédouaner leurs bagages même si les passagers ne restent pas chez eux? Je voyage beaucoup et je n'ai jamais vu cela ailleurs. Paranoia? Excès de sécurité? Difficile de le dire. Mais eux, en Américain qu'ils sont, ils sont certains d'avoir raison.

Une fois le processus de transfert effectué, les jeunes sont laissés libres dans la zone sécuritaire. Mais il faut garder les yeux sur le tableau qui informent sur les portes d'embarquement qui, à Miami, changent souvent.

Puis nous avons embarqué dans l'avion et j'ai réalisé que le prochain arrêt est à Montréal. Mon coeur flotte un peu. Puis j'ai dormi.

Quand l'avion a atterri à Montréal, que nous avons eu passé la sécurité et la douane, c'était déjà le 2 mars 2012. Le voyage était fini.

Quand nous avons passé la grande porte, il y avait les parents qui attendaient les jeunes. Je voyais dans leurs yeux le bonheur de revoir leur enfant mais la réalisation que quelque chose avait changé chez eux. S'il n'avait pas grandi physiquement durant ces deux semaines, ils passaient tous la porte avec un air de maturité et de confiance qu'il n'avait pas en partant.

Puis je me suis rappelée un autre voyage, en juillet 1999, l'aéroport de Montréal, un avion qui revenait su Salvador. Mon fils revenait d'un voyage humanitaire. Je me rappelle mes paroles dites à l'un des accompagnateurs : "Je t'ai prêté mon enfant et tu m'as ramené un homme". Les changements étaient tellement visible que j'ai prononcé ces paroles avant même que Nicholas ouvre la bouche pour raconter de son voyage et de ses apprentissages. Puis, quand il a parlé, j'ai compris que ce changement était beaucoup plus profond que j'aurais pu l'imaginer.

C'était la même chose avec les jeunes de notre voyage.  Leur transformation ne faisait que commencer.

Pendant que Denis et Lyne faisait leur travail en parlant aux parents, en répondant à leurs questions et en s'assurant que tous les parents étaient présents, moi je réfléchissais. Ce voyage a peut-être changé ma perception de la vie mais il y a des choses qui ne changent pas :

  • Une douche chaude m'attendait à la maison; 
  • Mon lit douillet m'attendait; 
  • Demain je vais me réveiller chez moi; 
  • Bientôt je vais parler aux enfants, à nos petites filles; 
  • Est-ce que la batterie de mon IPad est encore chargée?
Je savais que ce voyage se poursuivrait encore quelques temps en format virtuel. Parce qu'il m'a transporté dans un monde différent, j'ai rencontré des gens très attachants. J'ai réalisé encore plus que je fais partie de ces gens privilégiés de la planète.

Puis j'écrirai. D'abord des publications sur mon blogue. Puis après, je verrai si ces publications simples satisferont mon besoin de raconter ce voyage.

Plume


☆ ☆ ☆ ☆ ☆ 

samedi 21 avril 2012

Ecuador 2012 - Quito - Posada del Maple

☆ ☆ ☆ ☆ ☆ 
29 février 2012 (Mercredi) 


À Quito, nous avons habité une auberge super sympathique située sur l'avenue Juan Rodriguez dans le district Mariscal. Bien qu'il n'y avait pas d'ascenseur pour nous mener à notre chambre au toit mansardé située au 3e étage, et que nous avions beaucoup de bagages, nous avons apprécié le charme de l'auberge et l'accueil du personnel.

Voici quelques photos que j'ai prise sur un site internet présentant l'hôtel

L'avenue Juan Rodriguez

La salle du déjeuner

La chambre des professeurs
Le site de l'hôtel Posada del Maple présente d'autres belles photos et des informations additionnelles.

J'ai aussi pris quelques photos :

Vue extérieure

La gérante de l'auberge
C'était presque la fin de notre voyage. Nous avions hâte d'être chez nous. Notre court séjour dans cette auberge sympathique a jeté un peu de baume sur notre attente de notre confort québécois. 


Plume 


☆ ☆ ☆ ☆ ☆ 




vendredi 20 avril 2012

Ecuador 2012 - Quito - Notre visite

☆ ☆ ☆ ☆ ☆ 


29 février 2012 (Mercredi) 


Nous sommes arrivés à notre auberge de Quito, La posada del Maple, vers 14h30 après une longue route qui nous a fait gravir lentement le côté est de la cordillère des Andes, pour atteindre le plateau andin, juché à 2600 mètres en altitude. Nous n'avons eu le temps que de monter tous les bagages dans les chambres et le groupe est reparti vers sa dernière visite touristique du voyage.

Le centre coloniale de Quito, classé Patrimoine mondial par l'UNESCO, valait la peine d'être visité. Avec son centre historique, la ville offre un excellent exemple de l'école baroque de Quito.



La photo est tiré du site Wikipédia et présente bien le style architectural du quartier historique de Quito.





Voici, en rafale, d'autres photos prises par Denis, lors d'une marche touristique et guidée dans le quartier colonial de cette visite.









Puis, nous avons terminé cette magnifique journée dans un Steak House. Je ne suis pas amateur de viande rouge, encore moins du steak. Par contre, au cours du voyage, nous avions mangé du poisson, du poulet (et aussi du cochon d'Inde ) mais la viande rouge s'était fait rare. Alors j'ai décidé d'essayer le "steak frites".  Je dois admettre que cela valait la peine; surtout que, sur l'avis de notre guide, le repas était accompagné d'une bière locale bien froide ....

Puis, fatigués de cette longue journée, nous avons pris le chemin de notre auberge où nous avions encore à préparer nos bagages pour le retour à la maison, avant de glisser nos corps fatigués sous les épaisses couvertures équatoriennes.

Notre voyage humanitaire s'achevait. Bien sûr, nous avions hâte d'être de retour chez nous, mais les minutes de notre séjour en Équateur s'égrenaient encore trop vite.


Plume


☆ ☆ ☆ ☆ ☆ 







jeudi 19 avril 2012

Ecuador 2012 - Quito - La ville

☆ ☆ ☆ ☆ ☆ 


29 février 2012 (mercredi) 


Quito est la capitale de l'Équateur et son nom complet est San Francisco del Quito.  Notre séjour aura duré moins de 24 heures. Nous aurions dû la visiter à notre arrivée mais la météo équatorienne en a décidé autrement, forçant notre pilote à atterrir à Guayaquil. Alors, notre passage a donc été amputé de quelques visites dont un musée populaire.

La ville de Quito s'étend au pied du Guagua Pichincha, un volcan encore actif. D'Ailleurs la ville ne sort jamais de la zone d'alerte orange.  Le volcan dont l'énorme cratère est cassé à l'ouest (côté inverse de la ville) et son cône étant à 700 mètres du bord, est considéré comme très dangereux et il est constamment surveiller.  Le volcan s'était endormi de 1881 à 1981. Depuis 1981, son activité s'est accentué pour atteindre un point culminant en octobre 1999 quand le volcan est entré en irruption, crachant des cendres au-dessus de 19,500 mètres d'altitude. Le 7 octobre,  le volcan gronda trois fois, garochant de la cendre et de l'eau bouillante à plus de 12 000 mètres dans les air. La ville de Quito a été recouverte de cendres, apportant de graves difficultés respiratoires, des blessures et au moins une mortalité.

L'architecture coloniale de Quito (prochain blog voir visite) a été déclaré "patrimoine de l'Humanité par L'UNESCO en 1978.

La zone de Quito a été occupé depuis 900 ans avant JC.  Avant les Incas, Quito était déjà un carrefour d'échanges commerciales. Les habitants, les Quitus, ont donné le nom à cette zone stratégique situé entre le volcan Gugua Pichincha et la crête du Puengasi. L'empereur inca Huyana Cápac y avait sa résidence principale. La ville actuelle a été fondée en 1534 par le conquistador espagnol Sebastián de Belalcázar.

La population de Quito est de plus de 2 millions d'habitants (2007).  La température est très stable variant entre 21 C en janvier et 23 C en juillet. Les nuits sont fraîches. 7 C en moyenne et rarement sous 0C.

Photo de Quito prise en route à partir de l'autoroute dans notre approche de Quito.






Nous ne sommes pas restés très longtemps à Quito et je suis convaincue que j'y retournerai un jour, pour l'explorer un peu plus et marcher dans ses rues achalandées.



Plume


☆ ☆ ☆ ☆ ☆ 



mercredi 18 avril 2012

Ecuador 2012 - Route vers Quito


☆ ☆ ☆ ☆ ☆ 



29 février 2012 (Mercredi)


Le cadran a sonné à 05 h 00. Aujourd'hui, nous reprenons la route pour notre dernière visite en Équateur.  


J'étais réveillée depuis quelques temps. J'écoutais encore les sons de l'Amazonie. Hier, notre descente en pirogue dans le silence de la nuit (sans moteur et sans paroles), nous a montré que la forêt n'est jamais silencieuse. En bruit de fond, il y avait le clapotis de la rivière. En musique, les bruits de la forêt et des animaux qui l'habitent. J'ai trouvé ces sons forts et puissants. Je n'ai reconnu aucun de ses bruits qui nous sont étranges au Québec.  


Aujourd'hui, c'est notre dernière journée en Amazonie. Depuis deux jours, les conversations à la table touche la nourriture que nous allons mangée en revenant, le lit confortable qui nous attend à la maison, les parents, les amis et bien sûr les travaux scolaires. C'est ainsi que les jeunes reprennent peu à peu contact avec leur vie qui les attend au Québec. Je sens dans leur voix une certaine anticipation et de la hâte. Mais leur voix camoufle aussi cette envie que ce voyage ne se termine pas si tôt. 


Alors, quand les cadrans ont sonné dans les cabines, à quelques secondes d'intervalles, nous nous sommes habillés rapidement et nous avons fermé nos bagages. 


À 5 h 30, nous étions tous assis à la table commune pour prendre un déjeuner composé de beignets, de confiture, de café, de bananes, des oeufs dures et de chocolat. 


À 6 h00, quand le soleil s'est levé, c'était le moment de partir.  En deux groupes, la pirogue nous a ramenés à la butte toujours aussi boueuse au-dessus de laquelle l'autobus de Carlos nous attendait. 


Notre départ 

À 06 h 30, tout le monde était dans l'autobus. Les professeurs ont fait un dernier décompte pour être certain qu'on ne laisse personne derrière, puis l'autobus a roulé sur cette route de terre qui nous amènera à la E 45 qui nous mènera à Quito en passant par la E 20 et la E 28.

En route, nous avons visité la petite ville de Misahualli qui est surtout connu pour les singes en liberté. Quand nous avons eu traversé à pied le pont, on nous a dit que les monos étaient sur la plage. Quand nous sommes arrivés sur la plage, on nous a dit que les monos étaient au village. Nous sommes revenus au centre-ville et il n'y avait pas de mono dans le coin.

Nous en avons conclu que les singes boudaient les touristes aujourd'hui.




Puis nous avons repris la route pour remonter la bordure orientale des Andes. Ce n'est pas une longue route mais Carlos ne conduit pas très vite sur cette route qui borde des ravins et qui serpente dans la montagne. Certaines côtes le force à ralentir beaucoup, surtout s'il suit un autre poid lourd.

Mais le paysage est exceptionnellement beau.

Une vue vers l'Amazonie

Vue en plongée vers l'Amazonie
Nous avons traversé, sans nous arrêter, dans la ville de Tena. Cette ville est la capitale de la province de Napo, là où est situé le site Billy Clarke Lodges. Tena est situé à 118 km à l'est de Quito et sa population, qui était de moins de 8 000 habitants en 1991, était de plus de 16, 500 habitants en 2001. Depuis, la ville grossie constamment en raison du tourisme mais aussi parce que Tena est le site de l'école supérieure polytechnique et écologique de l'Équateur.

Nous étions pressés d'arriver à Quito et nous avons même mangé dans l'autobus en roulant.

Notre route nous a amené jusqu'à un col juché à 3900 mètres dans la montagne. Ici et là, on peut voir de nombreuses pancartes qui incitent les gens à respecter l'environnement, à ne rien jeter dans les rivière et à éviter les feux. L'une de ces pancartes disait " La natura es nuestro pulmon " (La nature est notre poumon).

Une fois que nous avons traversé le col, nous avons "descendu" vers Quito. La route était belle mais Carlos conduisait lentement. Quand j'ai vu cette grande côte qui n'en finissait plus de descendre, j'ai compris pourquoi Carlos a fait vérifier ses freins avant de quitter l'Amazonie.

Merci Carlos d'avoir si bien pris soin de notre sécurité


Il était 14 h 30 quand Carlos a arrêté son autobus en avant de notre dernier hôtel du voyage, le Posada de Maple.  Denis, Lyne et moi habitons une chambre au toit mansardé, au troisième étage de l'auberge. Hum! il n'y a pas d'ascenseur alors il a fallu monté à bras quatre grosses valises, trois sacs à dos bien remplis, le sac de médicaments du groupe, quatre bouteilles de 6 litres d'eau, et d'autres cossins que nous n'avions pas encore placés dans nos bagages.

Nous avons grimpé et descendu ces escaliers à pic en nous rappelant qu'il ne nous reste qu'un seul dodo avant de retourner chez nous ....

Plume

☆ ☆ ☆ ☆ ☆





mardi 17 avril 2012

Ecuador 2012 - Amazonie équatorienne - notre visite

☆ ☆ ☆ ☆ ☆ 

27-28 février 2012 (Lundi et mardi)

Quand nous sommes arrivés sur la plage sablonneuse du site Billy Clarke Lodges, je ne suis sentie comme si je venais d'arriver à un camp de vacances. Je ne me trompais pas. La visite se voulait informative bien sûr, particulièrement sur la nécessité de protéger l'environnement fragile de l'Amazonie, mais comment comprendre l'Amazonie sans écouter la forêt, relaxer sur la plage et se baigner dans ses eaux?

Ainsi, nous avons été gâtés.

D'abord, nos guides ....


Edouardo est le fils de Billy Clarke

Il nous a guidé dans sa forêt amazonienne pour nous expliquer sa richesse en flore et en faune.

Il nous a aussi parlé de son désarroi face au vol de ses arbres plusieurs fois centenaires qui contribuent au maintient de la canopée. Il est difficile de surveiller son vaste territoire de 50 hectares et les voleurs coupent les arbres à la scie à chaîne et sortent rapidement les billots de la forêt pour les revendre à prix d'or sur les marchés internationaux.

Il est fier de son Amazonie, de sa culture et de sa mère ...




Il s'appelle Eddie ... je pense.

Il était très sympathique et j'appréciais qu'il réponde à mes nombreuses questions, même si je devais lui faire répéter ses réponses pour m'habituer à son accent rapide et saccadé.

En échange, il ne demandait le nom des filles du groupe de jeunes. Il me faisait aussi répéter ces noms qui sonnaient étranges en espagnol.

Il ne m'a demandé aucun des noms des garçons ....

Il m'a demandé le nom de toutes les filles ....

Les marches en forêt amazonienne.


Vous avez vu les bottes que portent Edouardo? Lors de la marche en forêt amazonienne, elles étaient essentielles et nous en avons tous portés ... sauf Lyne la coquette qui avait emporté dans ses bagages, des bottes de caoutchouc noires à pois blancs.

Il y a eu deux marches dans deux secteurs du territoire de Billy Clarke. Une première marche de deux heures le 27 février et une autres de trois heures, plus difficile,  le 28 février.  Nous avons marché, parfois glissé, dans la boue, marcher dans une rivière bourrée de roches invisibles et marcher dans le fond de cette forêt intense, sous la canopée.

Voici quelques photos

  Des racines ou des branches ?
 La canopée vue d'en dessous
Il faisait soleil mais ce dernier ne pénétrait pas dans cette forêt très dense.
Des fleurs partout
Des papillons gros, très gros












Le saut avec une lianne ... wow ça va vite!












Bien sûr, il y a eu les moments de bien-être où nous avons juste relaxé ...

La descente en tubes 

  

Comment pourrait-on éviter le feu de camp et les champs quand on vit si prêt de la plage.





















Ce fut deux journées bien remplies. Nous avons eu beaucoup de plaisir tout en apprenant beaucoup sur cette partie de la planète que plusieurs considèrent comme le poumon de la planète.


Plume


☆ ☆ ☆ ☆ ☆ 

lundi 16 avril 2012

Ecuador 2012 - Amazonie - Billy Clarke Lodges

☆ ☆ ☆ ☆ ☆ 


27-28 février 2012 (Lundi et mardi)

Quand j'ai demandé à notre guide Thierry où nous étions rendus, j'ai eu un réponse dont il est le seul à posséder l'humour. Avec son accent français, il m'a dit: " Nous ne sommes pas très loin. Tu suis la rivière Arajuno qui coule vers notre droite; au bout, à coca, il faut tourner à la droite dans la rivière Napo; puis, un peu plus loin,  il faut tourner à gauche dans le fleuve Amazone. Quand on arrive au bout, il faut tourner à gauche puis, dans quelques mois, tu pourras tourner à gauche dans le fleuve Saint-Laurent et tu seras chez toi."

Bien sûr, j'ai tout écrit dans mon calpin de note, notant les informations pertinentes au passage, pendant qu'un sourire s'élargissait sur mon visage. 

En résumé, Billy Clarke Lodge se trouve dans la localité de Misahualli.  Ces lodges où nous coucherons deux soirs, sont sur le bord de la rivière Arajuno qui à son tour débouche dans la rivière Napo dont la source vient des volcans Antisana, Sincholagua et Cotopaxi. Puis la rivière Napo serpente dans la forêt Amazonienne, plus ou moins vers l'est, pour déverser ses eaux dans le fleuve Amazonie.

Le blogue "An Irishman diary" de John Kavanagh présente un excellent portrait de cette femme qui a maintenant 75 ans et qui est la propriétaire des lodges où nous avons habité. Je n'ai pas trouvé l'équivalent en français.  Comme le blogue explique en plus de détails ce que le guide m'a raconté, j'ai choisi de l'ajouter à ma propre page.

Source: John Kavanagh


Nous étions logés confortablement. Les cabines occupées par les professeurs (et l'accompagnatrice) avaient leur propres salles de bains complètes. Si les douches n'étaient pas très chaudes, ce n'était pas l'eau glacée des Andes qui coupe le souffle.

Voici quelques photos qui présentent notre logement. 

Les cabines comprennent trois chambres. Celles du bas, avaient leurs salles de bains privées. Tous les lits étaient recouverts de ces filets afin de protéger les dormeurs des moustiques ... je dois dire que c'est efficace. Je n'ai été attaquée par les moustiques que lorsque j'étais à l'extérieur de ces filets ...



Pour les cabines qui n'avaient pas de douches privées, il y avait les douches communautaires. Sachez qu'elles étaient appréciées après les longues marches dans la jungle d'où nous ressortions avec de la boue jusqu'aux oreilles.



Notre salle à manger était ouverte sur l'extérieur. Nous avons eu droit à deux soupers à la chandelles puisque là-bas, il n'y a pas d'Hydro-Québec et que les génératrices font souvent défaut.






La cuisine. Ce n'était peut-être pas les règles d'hygiène que nous connaissons au Québec... mais nous avons très bien mangé, nos besoins de faire les repas avec de l'eau embouteillée a été respectée et tout était propre. Aucun d'entres nous n'a été malade.



Le coin repos. Le coin discussion. Le coin jeu. Le coin de rencontre.


Voici d'autres photos prises dans ce site enchanteur.

Un "petit" papillon
Une allée fleurie
Les couleurs sont vives
Que c'est beau!
Des fleurs abondantes 


Comme vous pouvez le constater, nous étions très bien. Si nous nous sommes ennuyés de notre confort de la maison c'est plutôt parce que nous étions sur la route depuis 13 jours et qu'il ne restait que deux dodos avant de revenir à la maison.

Plume


 Équateur précédente    ☆    Équateur 1ère publication        Équateur suivante
☆ ☆ ☆ ☆ ☆