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27-28 février 2012 (Lundi et mardi)
Bien que nous n'ayons visité que le bord occidental de l'Amazonie Équatorienne, je voulais faire une publication plus générale sur l'Amazonie. La visite visait certainement à nous faire comprendre cette région toute spéciale du monde, tant par sa géographie, sa faune, sa flore que sa culture. C'était aussi un voyage pour ouvrir nos yeux sur la nécessité de protéger l'environnement.
J'ai bien sûr visité mes sites habituels de recherche pour construire cette publication; mais cette fois, il fallait aussi considérer le site de Greenpeace.
Greenpeace:
Vidéo sur la déforestation en Amazonie
Fiche thématique sur la déforestation en Amazonie
Quelques chiffres ...
Plus de la moitié des espèces animales et végétales de la terre y est concentrée. L' Amazonie joue un rôle essentiel sur le climat mondial et elle ravitaille 1/5 de la planète en eau douce.
Au cours des 40 dernières années, 800,000 km2 (1 1/2 la superficie de la France) de forêt amazonienne a été détruit. Le rythme accéléré actuelle est de 14,000 km2 par an.
Il y a plusieurs causes de la déforestation de l'Amazonie.
L'une d'elle est la conversion en terre agricole pour la culture du Soya.
Mais l'élevage des bovins est responsable de 80 % de la destruction de la forêt amazonienne. C'est actuellement la plus grande menace. Le Brésil possède le plus grand cheptel commercial au monde. Il est le premier exportateur de boeuf et de cuir et il veut doubler sa part de marché d'ici 2018. Tout cela au détriment de la forêt amazonienne, considéré par beaucoup comme le "poumon de la planète" tant sa contribution en oxygène est important.
Il y a aussi l'exploitation du bois lui-même. Greenpeace prétend que 90 % de la coupe de bois et de son commerce à travers le monde est illégal. L' Amazonie est grande et il est difficile d'empêcher le trafic illégal. Notre hôte Eduardo nous a expliqué la difficulté de parcourir ses grandes terres nuit et jour pour éviter cette coupe. Il n'y arrive pas et il perd régulièrement ces vieux arbres qui contribuent à la canopée.
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| Source: wikipédia |
Selon wikipédia, le bassin amazonien couvrirait 7,3 millions de km2 et la forêt elle-même couvrirait 5,5 millions de km2. Cette forêt se trouve principalement au Brésil (63%), au Pérou (13%) ne Équateur, en Colombie, au Venézuela, la France (département de la Guyane), au Suriname, en Guyana, et en Bolivie.
Voir aussi l'information sur la forêt amazonienne sur wikipédia
La région "Oriente" où la partie équatorienne de l'Amazonie, couvre près de la moitié du pays. La presque totalité des ressources pétrolières du pays. Elle a aussi fait l'objet d'un long litige et de bataille armée entre le Pérou et l'Équateur. Le président actuel a mis fin à ce conflit par un traité avec le Pérou.
En rouge sur le diagramme de gauche, représente la partie de l'Amazonie qui se retrouve en Équateur.
Nous avons visité que la partie occidentale de l'Amazonie Équatorienne, celle qui est accolée aux montagnes.
Par le site de Greenpeace, j'ai trouvé un dossier complet "Chevron Toxico". La compagnie a contaminé le sol et les cours d'eau d'une partie du territoire national (Death Zone) tant par ses méthodes non sécuritaires de forage mais également pour avoir laissé des déchets contaminés sur le territoire. Selon Greenpeace, 1 400 personnes auraient perdu la vie suite à la toxicité laissé par cette compagnie pétrolière. Leurs actions, et leur inaction, a provoqué une grave crise sanitaire comprenant une hausse des cancers (tant en nombre qu'en sorte de cancer), des malformations génétiques, des fausses couches, etc.
La justice équatorienne a jugé coupable la compagnie Chevron de crimes environnementaux pour contamination massive de la forêt amazonienne et a accordé un dédommagement de 18 milliard de dollars (dollars américains) aux équatoriens. Parmi les crimes sociaux reconnus, il y a le fait que Chevron a non seulement refusé d'agir avec conscience pour empêcher la population d'établir des maisons, voire des villages, sur les anciens sites lourdement contaminés, mais Chevron a encouragé le développement résidentiel. Chevron attend encore ce que lui coûtera ce manque de conscience sociale.
Le voyage
Bien sûr, nous n'y avons passé que deux jours, ce qui ne nous a permis que de percevoir ce qu'est cette partie de la planète. Au travers nos marches dans la forêt, nous avons compris le besoin de protéger cette immense végétation et toute la vie qui l'habite, que ce soit près du sol, sur la canopée et, bien sûr entre les deux.
Puis, nous avons relaxé sur les eaux tranquilles mais jamais immobiles de la rivière Arajuno.
Voir les prochains blogs pour la suite du voyage...
Plume
En rouge sur le diagramme de gauche, représente la partie de l'Amazonie qui se retrouve en Équateur.
Nous avons visité que la partie occidentale de l'Amazonie Équatorienne, celle qui est accolée aux montagnes.
Par le site de Greenpeace, j'ai trouvé un dossier complet "Chevron Toxico". La compagnie a contaminé le sol et les cours d'eau d'une partie du territoire national (Death Zone) tant par ses méthodes non sécuritaires de forage mais également pour avoir laissé des déchets contaminés sur le territoire. Selon Greenpeace, 1 400 personnes auraient perdu la vie suite à la toxicité laissé par cette compagnie pétrolière. Leurs actions, et leur inaction, a provoqué une grave crise sanitaire comprenant une hausse des cancers (tant en nombre qu'en sorte de cancer), des malformations génétiques, des fausses couches, etc.
La justice équatorienne a jugé coupable la compagnie Chevron de crimes environnementaux pour contamination massive de la forêt amazonienne et a accordé un dédommagement de 18 milliard de dollars (dollars américains) aux équatoriens. Parmi les crimes sociaux reconnus, il y a le fait que Chevron a non seulement refusé d'agir avec conscience pour empêcher la population d'établir des maisons, voire des villages, sur les anciens sites lourdement contaminés, mais Chevron a encouragé le développement résidentiel. Chevron attend encore ce que lui coûtera ce manque de conscience sociale.
Le voyage
Bien sûr, nous n'y avons passé que deux jours, ce qui ne nous a permis que de percevoir ce qu'est cette partie de la planète. Au travers nos marches dans la forêt, nous avons compris le besoin de protéger cette immense végétation et toute la vie qui l'habite, que ce soit près du sol, sur la canopée et, bien sûr entre les deux.
Puis, nous avons relaxé sur les eaux tranquilles mais jamais immobiles de la rivière Arajuno.
Plume
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