mardi 29 mai 2012

Le mont St-Hilaire - Sentier du pain de sucre

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Le 26 mai 2012 - Le sentier du pain de sucre

Quelle belle journée! Quand nous sommes partis de Kirkland, il faisait déjà 24 degrés et on annonçait une journée totalement ensoleillée.

Nous sommes arrivés au Parc Nature Gault vers 10 h 30. Nous avons payé les droits d'entrée de 5 $ par personne puis on nous a dirigés vers le stationnement de droite qui était déjà à moitié plein. Ce voulait dire aussi que le stationnement de gauche était également plein.

Ouf! Il y a du monde sur la montagne aujourd'hui.

Puis nous avons mis nos bottes de montagne, appliqué de la crème solaire, préparé les bâtons de marche puis nous avons vérifié les sacs à dos. Bien qu'essentielles à une randonnée sécuritaire, tous nos gestes nous semblent très lents tant nous avons hâte de prendre le sentier du pain de sucre d'assaut.


Bon, chapeau sur la tête, bâton en main, la caméra toute proche, nous empruntons le sentier de 2,6 kilomètres qui mène à ce gros rocher sur le top de la montagne que les gens du coin connaissent comme le "pain de sucre" . Il est 10 h 45.


J'ai pris une heure pour faire cette grimpée de 240 mètres de dénivellation. Je l'ai fait presque d'un coup même si les responsables du parc ont mis des marches de plus en plus hautes au fur et à mesure que l'on monte vers le sommet. Où est-ce que mes jambes avaient de moins en moins d'énergie?



Il était 11 h 45. Nous avons mangé les sandwichs et les fruits que nous avions emportés pour le dîner (déjeuner pour mes amis français). Le soleil de plomb fouettait fort le tas de roches sur lesquelles nous étions assis pour manger mais nous savourions à grande gorgée ce plein d'air frais qui a refait nos énergies.

Bien reposés, nous avons repris le sentier en sens inverse. Si je savais que je n'aurais pas de difficulté à y grimper, la descente restait un questionnement. Mais je savais que je devais faire ce test qui me permettrait de decider des marches que j'allais faire en Gaspésie.

Mais il fallait d'abord que je puisse descendre du pain de sucre sans trop de douleur. C'est donc avec appréhension que j'ai fait les premiers pas de la descente. J'ai pris mon temps et j'ai utilisé mes bâtons efficacement.

C'est ainsi que j'ai descendu les 800 mètres de pente raide et tout en roches. Curieusement, j'ai eu l'impression que les marches d'escalier étaient encore plus hautes que pour la montée.

Puis quand nous avons trouvé la croisée de chemins, nous avons pris le petit sentier de traverse qui nous amène au sentier de Dieppe, pour rallonger un peu notre randonnée.  Puis, quand nous avons trouvé le sentier de Dieppe, j'ai décidé de ne pas grimper plus loin mais plutôt de descendre vers le centre d'accueil.



J'ai regardé Denis emprunté le sentier qui monte dans la montagne. Il reviendra au centre d'accueil en contournant la montagne. Ainsi il ajoutera au moins cinq kilomètres à sa randonnée. Quant à moi, bien que j'aurais aimé suivre Denis, j'ai opté pour la sagesse. Aujourd'hui j'ai beaucoup demandé à mon genou malade et je préfère en prendre soin.  La saison de trekking ne fait que commencer et je veux en profiter longtemps et beaucoup.

La pente vers le centre d'accueil était maintenant plus facile. Il n'y avait personne dans le sentier de Dieppe. J'ai marché lentement, évitant de faire claquer mes bottes ou mes bâtons sur le sol pour mieux entendre les bruits de la forêt. Il y avait le bruissement des feuilles, le craquement des arbres, l'eau qui coule à côté, les grenouilles qui sautent de l'eau, les oiseaux dans les arbres. J'admirais aussi les tamias rayés qui couraient sans gêne sur les arbres, le sol et même mes bottes.





C'est ainsi que j'ai marché les 400 mètres qui m'ont permis d'atteindre à nouveau le sentier du pain de sucre. En cette après-midi ensoleillée, ce sentier ressemblait plus à une autoroute. Les gens qui montaient le sentier soufflaient beaucoup et ceux qui descendaient couraient presque. Il y avait beaucoup d'enfants qui montaient à pied, assis dans une poussette ou sur le dos de papa ou maman. Ils étaient nombreux aujourd'hui et je trouvais beau de voir cette société qui cherchait le plein air et la santé. Mais ils étaient bruyants et cela éteignait les bruits de la forêt et j'en étais désolée.



Comme le sentier était maintenant en pente douce, j'ai ajusté ma marche à ma vitesse de croisière, ni trop vite, ni trop lentement mais avec des pas d'une grande régularité. J'ai ainsi laissé mon esprit vagabonder en gardant mon cerveau juste assez réveillé pour surveiller les roches et les racines qui auraient pu me faire trébucher et pour répondre aux nombreux bonjours des gens qui croisaient mes pas.

Puis c'est assise au centre d'accueil que j'ai jeté mes idées de textes dans mon calepin que je traîne toujours avec moi, tout en mangeant une glace à la mangue.


Si vous voulez plus d'information sur ce parc vous pouvez visiter le site web du Parc Naturel Gault

Avec cette randonnée, je sais maintenant que je pourrai marcher à mon goût dans le Parc de la Gaspésie que nous visiterons en juillet.


Quelle belle journée! 


 Plume

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dimanche 27 mai 2012

Saint- Romuald - Un resto et un parc

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24 mai 2012 - Saint -Romuald


Quand nous sommes en visite, que ce soit ailleurs dans le monde ou au Québec, nous aimons essayer de nouveaux restaurants, particulièrement les petits restos sympathiques. 


Et Edgard mon beau-frère le sait. Cette fois, il nous a offert de visiter un resto français à Saint- Romuald, Il voulait nous y amener parce que l'établissement offre d'excellents repas et une belle table d'hôte pour le dîner (Déjeuner pour mes amis français). Puis, l'assistant-chef est son fils, notre neveu David. 


Saint-Romulad est en dehors de notre route de retour à Montréal mais nous ne pouvions manquer cela. Le détour en valait la peine!



Le restaurant porte le nom féerique de "Au grain de Folie". Il est situé sur la rue du fleuve à Saint-Romuald. Le site web définit le restaurant comme un " chaleureux et sympathique bistro français, ambiance agréable face au fleuve à Saint-Romuald". On visite le site web avec une musique d'accordéon qui nous rappelle le sud de la France.  

 Le chef est Basque et cela s'entend. À l'entrée du restaurant, c'est le sourire conviviale de l'hôtesse qui nous accueille. Quand la porte s'ouvre, les bonnes odeurs font monter l'eau à la bouche et nourrisse notre nez. Puis, d'un regard à droite, je vois la cuisine et le Chef en train de cuisiner. C'est sympathique.


 Tout à côté, il y a David qui nous lance une énorme sourire. Il est content. Il est heureux derrière ce comptoir qui sépare la cuisine de la salle à manger et cela se voit dans ses gestes calmes, sûrs et rapides à la fois.  

Le repas était excellent et nous y reviendrons lorsque nous monterons en Gaspésie dans quelques semaines. 

J'ai eu l'honneur de voir David préparer mon tartare de saumon. Il est venu lui-même me demander comment je le voulais et il a fait une suggestion que je me suis empressée d'accepter. Il était bon ce tartare. 

Puis, nous avons décidé d'aller marcher dans ce grand parc qui est situé entre la rue du Fleuve et le fleuve Saint- Laurent lui-même. L'après-midi était langoureuse et nous avons marché lentement, profitant de cette magnifique journée de la fin de mai.  Voici des photos. 





Une rivière qui tombe dans le fleuve

Vue des ponts de Québec
Des fleurs d'un bleu éclatant


C'est ainsi que notre court séjour à Québec est maintenant terminé. Puis nous avons repris la route vers Montréal, au son de la guitare de Paul Bryan. 


Quelle belle escapade.


Plume




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samedi 26 mai 2012

Québec - Le petit Champlain

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24 mai 2012 - Québec 

C'était notre troisième journée dans la ville et nous avions visité la famille. Ce matin-là, comme c'est notre habitude quand nos souliers se retrouvent dans cette ville, nous avons poussé nos pas vers la vieille ville. J'ai d'ailleurs déjà écrit sur le sujet. (voir La ville de Québec - La vieille ville du 18 décembre dernier).

Il n'était pas encore 9 h 00 quand nous avons stationné notre Subaru dans le grand stationnement entre la rue Dalhousie et le fleuve. Nos caméras dans le cou, les yeux pleins de soleil, nous avons marché le petit bout de chemin qui nous a mené en face du petit Champlain.

Paul Bryan
Chaque fois que l'on visite le Petit Champlain, nous faisons des découvertes. Cette fois, nous avons découvert Paul Bryan, guitariste et artiste de la rue.

Quand j'ai entendu sa musique, j'ai fermé les yeux. L'espace de quelques instants je me suis revue, assise en indien sur mon lit, deux tresses blondes qui coulaient dans mon dos, grattant ma guitare pour découvrir le moyen de jouer Scarborough Fair. C'était à l'automne 1972. J'ai travaillé des heures pour l'apprendre.

La douceur des notes qui sortaient de la guitare de l'artiste ont fait revivre en moi le goût de jouer de la musique sur guitare classique.

Il m'a convaincue que je devais sortir ma guitare à nouveau.

Bientôt.

J'ai acheté deux de ses CD qui ont joué deux fois le long de la route entre Québec et Montréal.

Si vous passez par Québec, et que vous visitez le Quartier du Petit Champlain, vous reconnaîtrez Paul au son de sa guitare.  Lorsqu'il m'aura fourni les informations, je les ajouterai sur le blogue.

Restaurant Casse Cou
Notre deuxième surprise a été le Restaurant Casse Cou, tout au bout de la rue du Petit Champlain. En effet, quand nous visitons le Petit Champlain, nous prenons toujours le temps d'arrêter dans un restaurant du quartier. D'abord c'est une bonne façon d'avoir accès à des toilettes; puis il faisait beau et frais, et le restaurant offrait une table près d'une fenêtre ouverte sur la rue.  Merveilleux!

Deux cafés, un allongé pour Denis, un Moka pour moi. Un petite demi-heure à discuter tranquillement dans un coin enchanteur tout en écoutant les bruits de la rue où grouillaient des dizaines d'étudiants de Mississauga (en bordure de Toronto).


Voici d'autres photos prises au cours de cette longue randonnée qui nous a amené au Quartier du Petit Champlain, puis jusqu'à la rue Saint-Paul, puis jusqu'au fleuve.









Vue du funiculaire qui monte à la Haute-Ville

Escalier casse-cou

Map du Quartier du Petit Champlain
rue du Petit Champlain


Les fleurs et le soleil


Escalier étroit - Il ne faut pas manquer 
la première marche!

Un trompe-l'oeil

Rue Champlain

Il se préparait pour un spectacle

La journée n'était pas encore terminée et ma prochaine publication parlera de notre visite à Saint-Romuald.


Plume

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vendredi 25 mai 2012

Québec - Le musée de la Civilisation


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22 mai 2012 -  Québec 
Quand nous décidons de prendre la route de Québec, c'est toujours le bonheur. Il y a bien sûr la famille dont une grande partie demeure dans la région. Puis il y a le fait que j'ai commencé ma vie d'adulte dans cette région; j'y ai rencontré l'amour de ma vie, nos enfants y sont nés, nous y avons eu notre première maison. J'ai donc d'excellents souvenirs de cette ville et c'est toujours un plaisir d'y retourner pour passer quelques heures ou quelques jours. 

Il y a également le fait qu'il fait bon vivre à Québec. Il a du trafic durant les heures de pointe et la ville a son lot de cônes oranges qui marquent les nombreux travaux routiers. Mais quelque part, en dépit de tout cela, je trouve que la ville respire l'air frais alors que Montréal fait de l'asthme. Est-ce son caractère "parlementaire" qui la rend si paisible? Est-ce le fait que le social y est plus important que l'argent? Est-ce que ce sont ces deux éléments qui me font détester la ville de Montréal en dépit que je l'habite, ou presque, depuis plus de 25 ans? 

Somme toute, à Québec, je suis capable de sentir le coeur de la ville battre au rythme que j'aime. C'est comme une musique qui nous fait fermer les yeux pour ne rien manquer des sons qui créent l'harmonie.

Ouais. J'aime Québec.

Et nous avions décidé d'y passer quelques jours pour voir la famille mais aussi pour flâner dans la ville. 
Le 22 mai 2012, la pluie qui tombe dru depuis des heures nous incite à nous réfugier à l'intérieur. Quelle belle occasion de visiter le musée de la civilisation, situé dans la basse-ville, à deux pas du Quartier du Petit Champlain. 
À notre arrivée au bord du fleuve, la ville de Lévis était à peine visible dans la brume et la pluie. L'auto stationné le plus près possible pour éviter de se faire trop mouiller, nous avons traversé la rue Dalhousie pour entrer dans le musée. 
C'est mardi et il n'y a pas trop de monde. Il y a beaucoup d'étudiants qui viennent des écoles des environs et d'un peu plus loin pour visiter Québec. C'est beau de les voir. 
Ce qui nous attirait aujourd'hui c'était l'exposition Samourai
Et nous voilà captivés par une période d'histoire du Japon qui était remplie de tant de fierté et d'honneur qu'il fallait se donner la mort si on contrevenait au code d'éthique samouraï, si l'on insultait un personnage important de cette période ou si on perdait une bataille. 

Cette période qui a duré 700 ans, correspond en partie à la période médiévale en Europe. C'est une période que Denis et moi aimons beaucoup et nous avions la tête pleine d'images et de comparaisons tout en écoutant notre guide, Denis Breton, nous expliquez cette période riche en histoire du Japon. Le temps des Samourai se divisent en 5 grandes périodes qui ont chacune leur culture, leur politique, leurs héros, leurs armes et leurs armures.  

1 - Période Kamakura  (1185 - 1333)
2 - Période Nanbokucho  (1333 – 1392)
3 - Période Muromachi  (1392 – 1573)
4 - Période Momoyama  1573 – 1603
5 - Période Tokugawa - Edo  1603 – 1868  

Les samouraï étaient beaucoup plus qu'une classe de guerriers professionnels, un métier que l'on faisait de père en fils. Les familles Samourai dont faisaient partie les grands généraux (Sho-Gun) de chaque époque contrôlait la politique et l'économie du pays, reléguant l'empereur à un rôle de fantoche. 

L'exposition présente surtout des armures complètes et bien conservées de la collection Ann et Gabriel Barbier-Mueller . Au fil des 700 ans, les armures se sont modifiées pour répondre aux besoins de protection engendrer par les changements dans la manière de faire la guerre. D'abord des guerriers à cheval, les Samourai ont dû apprendre à se battre à pied quand ils ont voulu discipliner une île montagneuse et couverte de jungle. Leur armure a ainsi été modifiée pour faciliter les combats à pied.  Puis, les Européens leur ont fait connaître les armes à feux. Jusqu'à ce moment, les armures servaient à protéger contre les flèches et les coups d'épée. À cette époque, les Samourai ont dû repenser la confection même des protection métalliques. Les fines lamelles capables de repousser les flèches ne repoussaient plus les balles de fusils et elles ont été remplacées par des plaques métalliques.  

Mais ce qui frappe le plus dans ces armures, ce sont les décorations.  Particulièrement les armures de l'époque Edo qui correspond à une longue période de paix, les armures étaient décorées de toutes sortes de couleurs et portaient les images des grandes familles. 

La visite qui ne dure que 45 minutes en vaut la peine, particulièrement si vous prenez un guide. 

Nous n'avons pas pris de photo pour respecter l'interdit. Mais voici des photos trouver sur l'internet:





N'hésitez pas à visiter les deux sites identifiés dans mon texte pour en savoir plus.


Plume


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dimanche 20 mai 2012

Marche en forêt - Saint-Adolphe-D'Howard

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12 mai 2012 

Élevée dans les Cantons de l'Est, je connais très peu les Laurentides. Bien sûr, je connais suffisamment de la géographie du Québec pour savoir qu'il y a des montagnes, des forêts, des lacs et qu'il y a de nombreuses pistes de marche en nature avec différents degrés de difficulté. 

Confortable à vadrouiller dans les Appalaches, que ce soit les collines des Cantons de l'Est ou les montagnes de la Gaspésie ou du Nord-Est des États-Unis, j'ai rarement eu l'occasion de vadrouiller dans les Laurentides. 

Samedi, nous étions chez la famille, Lili et Marc. Leur maison de campagne est sise en flanc de montagne, sur le territoire de Saint-Adolphe-d'Howard ... à cinquante mètres de la ville de Morin Height. En face, il y a le lac de Pins toujours calme, trop petit pour montrer de la rage même dans les pires tempêtes. Sur le terrain couraient des écureuils, des souris de champ, et quelques autres petits animaux trop peureux pour montrer le bout de leur nez; mais nous les entendions bouger sous l'amas de feuilles qui jonchaient encore le sol en en cette fin de saison printanière.  Dans les arbres, les oiseaux chantaient.

Un coin paisible. Un petit coin de terre non pollué où ça sent la terre, les feuilles mortes; l'air est rempli de toute sorte de parfum d'arbres et des fleurs nouvelles.

Derrière la maison, il y a le bois. Puis dans le bois, il y a des pistes de ski de fond qui, l'été, sont utilisées par de nombreux marcheurs. 

Il ne nous en fallait pas plus pour que Denis et moi mettions nos bottes de marches et que, guidés par Lili, nous allions explorés cette belle forêt dont les feuillus commençaient à peine à se garnir de leur feuillage d'été.

J'ai aimé cette belle forêt qui apporte de nombreuses difficultés de marche qui sont devenues, au fil de l'après-midi, autant d'émerveillement face à cette belle nature qui se réveille. Un ruisseau que nous avons traversé en marchant sur des billots tombés naturellement lors d'orage, et placés les uns sur les autres, au fil des ans, par des marcheurs soucieux de garder leur sentier en condition sans toutefois briser la forêt. 

Il y avait tous ces rochers qu'il nous fallait contourner. Pendant un instant, je me serais crue dans le parc de Gatineau ou sur le mont Orford dans les Cantons de l'Est. Je me suis sentie à l’aise. 

Puis, au fil de la randonnée, tout en montées et descentes, avec ces nombreuses traces de boue printanière, nous avons atteint un petit lac qui porte le nom de Green. Un barrage de castor bloquait l'entrée du ruisseau. Heureusement, car le ruisseau que nous avons traversé pour atteindre le coeur du bois, aurait été une rivière. Merci aux castors ! 

J'ai pris quelques photos de ce petit paradis.








Nous avons marché deux heures dans cette forêt. Lili nous a parlé d'autres sites accessibles par les pistes et j'ai bien l'intention de les visiter. Cet été peut-être.


Merci  Lili et Marc pour leur  accueil.  C'est beau chez vous. C'est bien chez vous.

A bientôt!

Plume

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mercredi 9 mai 2012

Ecuador 2012 - Kiosque à la SÉBIQ


27 avril 2012

J’ai eu beau vidé ma tête de tout ce que j’ai vécu et ressenti lors du voyage humanitaire en Équateur en écrivant 60 publications, je n'avais pas fini de réfléchir et d'agir face à ce projet d'eau potable de Chilcapamba. Je tenais personnellement à ce que l’expérience du projet humanitaire ne se termine pas avec notre retour. Pour moi, les droits de l'homme c'est du sérieux. Or, l'accès à l'eau potable est un droit de l'homme depuis 2010.

Je ne peux pas donner de l'eau potable à tous les enfants et tous les adultes de la planète. Mais si je porte ma contribution sur le projet de Chilcapamba, il y aura un coin de cette planète qui pourra mieux vivre. Les enfants de Chilcapamba n'auront plus à boire de l'eau qui vient de l'aqueduc à ciel ouvert qui alimente les fermes en eau pour le potager et les animaux.

C'est pour cela que j'ai accepté de travailler sur un kiosque qui a été présenté lors du colloque de la Société des écoles du monde du BI (Bac International) du Québec et de la Francophonie (SÉBIQ), un évènement à Boucherville qui attendait 640 participants, professeurs directeurs des écoles ou programmes internationaux.

L'objectif principal de la journée était d'assurer que le projet d'eau potable de Chilcapamba se poursuivre dans le futur et qu'il rayonne au-delà de l'École secondaire qui a déjà visité l'Équateur à quatre reprises.
La réalisation de cet objectif passait par quelques activités:

D'abord, il fallait parler de notre expérience. Le kiosque comprenait des informations sur l'école secondaire qui a endossé le voyage ainsi que des informations sur le projet proposé par notre guide Thierry. Des objets équatoriens et, bien sûr, une copie de mes publications qui relatent mon expérience étaient sur la table de présentation.

Pour m'accompagner dans l'aventure, il y avait Anis, un des étudiants qui a participé au premier voyage il y a quatre ans.  Nous étions très fiers de notre performance. Le kiosque était très populaire; il intriguait les gens tant par son thème (le projet d'eau potable), sa simplicité que l'enthousiasme des deux préposés. Voir la  photo.

Il fallait convaincre d'autres écoles et des professeurs de participer au projet.  C'est ainsi que nous avons parlé de l'expérience de l'école secondaire qui a endossé le voyage.  L'école envoie des délégations depuis quatre ans et il y a déjà une continuité d'intervention et de travail de collaboration entre l'école, les organisateurs à Chilcapamba et notre guide. L'école est en train d'identifier les professeurs qui participeront au voyage en février 2013.  

Nous avons entendus des questions sur les prix, la sécurité lors du voyage, la nourriture, l'encadrement des jeunes, le logement. C'était des questions très pointues qui nous ont convaincus qu'il y avait des intéressés. Cela ne prend qu'une école, un professeur, pour que le projet d'eau potable continue de vivre soit par un voyage, soit par une collecte de fonds. Anis et moi sommes d'avis que nous avons rendu la commande. 

Il fallait faire la promotion du voyage humanitaire proposé par Tierry. Nous avons distribué environ 50 cartes d'affaires. Puis, les encarts insérés dans les trousses des participants attiraient les gens au kiosque. Puis, nous avons fait la promotion du projet de voyage humanitaire auprès des agences de voyages scolaires présents dans le secteur des kiosque. L'une d'elle avait communiqué avec Thierry dans les jours suivants. Encore une fois, nous faisions succès. 


Si vous êtes directeur,  professeur ou étudiant d'école secondaire, de CEGEP,  d'université et que ce genre de voyage humanitaire qui change la vision que nous avons du monde et de la vie, vous pouvez consulter les coordonnées suivantes : 





Plume