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12 mai 2012
Élevée dans les Cantons de l'Est, je connais très peu les Laurentides. Bien sûr, je connais suffisamment de la géographie du Québec pour savoir qu'il y a des montagnes, des forêts, des lacs et qu'il y a de nombreuses pistes de marche en nature avec différents degrés de difficulté.
Confortable à vadrouiller dans les Appalaches, que ce soit les collines des Cantons de l'Est ou les montagnes de la Gaspésie ou du Nord-Est des États-Unis, j'ai rarement eu l'occasion de vadrouiller dans les Laurentides.
Samedi, nous étions chez la famille, Lili et Marc. Leur maison de campagne est sise en flanc de montagne, sur le territoire de Saint-Adolphe-d'Howard ... à cinquante mètres de la ville de Morin Height. En face, il y a le lac de Pins toujours calme, trop petit pour montrer de la rage même dans les pires tempêtes. Sur le terrain couraient des écureuils, des souris de champ, et quelques autres petits animaux trop peureux pour montrer le bout de leur nez; mais nous les entendions bouger sous l'amas de feuilles qui jonchaient encore le sol en en cette fin de saison printanière. Dans les arbres, les oiseaux chantaient.
Un coin paisible. Un petit coin de terre non pollué où ça sent la terre, les feuilles mortes; l'air est rempli de toute sorte de parfum d'arbres et des fleurs nouvelles.
Un coin paisible. Un petit coin de terre non pollué où ça sent la terre, les feuilles mortes; l'air est rempli de toute sorte de parfum d'arbres et des fleurs nouvelles.
Derrière la maison, il y a le bois. Puis dans le bois, il y a des pistes de ski de fond qui, l'été, sont utilisées par de nombreux marcheurs.
Il ne nous en fallait pas plus pour que Denis et moi mettions nos bottes de marches et que, guidés par Lili, nous allions explorés cette belle forêt dont les feuillus commençaient à peine à se garnir de leur feuillage d'été.
J'ai aimé cette belle forêt qui apporte de nombreuses difficultés de marche qui sont devenues, au fil de l'après-midi, autant d'émerveillement face à cette belle nature qui se réveille. Un ruisseau que nous avons traversé en marchant sur des billots tombés naturellement lors d'orage, et placés les uns sur les autres, au fil des ans, par des marcheurs soucieux de garder leur sentier en condition sans toutefois briser la forêt.
Il y avait tous ces rochers qu'il nous fallait contourner. Pendant un instant, je me serais crue dans le parc de Gatineau ou sur le mont Orford dans les Cantons de l'Est. Je me suis sentie à l’aise.
Puis, au fil de la randonnée, tout en montées et descentes, avec ces nombreuses traces de boue printanière, nous avons atteint un petit lac qui porte le nom de Green. Un barrage de castor bloquait l'entrée du ruisseau. Heureusement, car le ruisseau que nous avons traversé pour atteindre le coeur du bois, aurait été une rivière. Merci aux castors !
J'ai pris quelques photos de ce petit paradis.
Nous avons marché deux heures dans cette forêt. Lili nous a parlé d'autres sites accessibles par les pistes et j'ai bien l'intention de les visiter. Cet été peut-être.
Merci Lili et Marc pour leur accueil. C'est beau chez vous. C'est bien chez vous.
A bientôt!
Plume
Merci Lili et Marc pour leur accueil. C'est beau chez vous. C'est bien chez vous.
A bientôt!
Plume
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