vendredi 22 juin 2012

Technologie - le Kobo

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Je suis maintenant l'heureuse propriétaire d'un Kobo.

Le Kobo est une lectrice; c'est à dire un outil électronique qui me permet de lire des livres en format électronique.

Alors vous direz "Tu n'as pas déjà un iPad?  Tu n'as pas aussi un Kindle?"

Yep.

Ouais.


Mais le Kobo c'est pas pareil. Bon, quelque part dans ma tête j'entends mon fils, quand il était ado, me répondre "dah maman! un X-box et le play-station c'est pas pareil. Il faut avoir les deux!"

Yep. Alors je rationalise.

J'ai un iPad avec les applications Kindle et Kobo. N'est-ce pas assez? Well ... non. Ne vous méprenez pas, j'adore mon iPad et je ne m'en passerais plus. J'y lis mes journaux, les nouvelles de la journée, je m'en sert pour écrire, pour écouter des films, pour jouer des jeux, suivre le tennis et le foot et j'y suivrai les Olympiques. Bref, mon iPad est toujours avec moi, sauf quand il est sur la charge et j'en profite pour m'en ennuyer.

Cependant, j'aime lire dehors. Même à l'ombre, lire un livre avec le iPad devient difficile et c'est impossible en plein soleil. Alors, quand je suis en train de lire un bon livre, je veux être capable de le lire partout. Puis, le iPad est lourd.

C'est ainsi que j'ai fait l'acquisition d'une lectrice Kindle, un produit de Amazon.com. Je l'adore aussi. Elle est légère, je peux y lire même en plein soleil et la batterie dure quatre ou cinq jours. Il faut dire aussi que le Kindle est associé à la bibliothèque (Kindle) de Denis et qu'il a maintenant plus de 600 livres électroniques disponibles.

Alors vous me demanderez encore "Pourquoi le Kobo?"

Parce que le Kindle étant attaché à Amazon.com, il a deux grands défauts : 1) Il ne prend que les versions électroniques en mode MOBI alors que la majorité des livres disponibles sur le marché sont en EPUB ou en PDF; 2) Pire encore, Amazon.com offre peu de livres en français et surtout presque pas de livres québécois. Bien sûr, il y a de nombreux livres gratuits d'auteurs français comme Émile Zola, Victor Hugo ou Alexandre Dumas. Ce sont des classiques intéressants mais je veux aussi avoir accès à des auteurs québécois comme Chrystine Brouillette, Michel David ou Jean-Pierre Charland.

Le Kobo étant attaché à la chaîne Chapters-Indigo, j'ai maintenant accès à tous ces livres français québécois en version électronique et bien d'autres.  Et ils en ajoutent presque chaque jour. De plus, si je trouve des livres en format EPUB ou PDF que Chapters-Indigo n'a pas encore, je peux les ajouter à ma bibliothèque sans difficulté.

De plus, plusieurs livres anglais sont moins dispendieux chez Chapters-Indigo que Amazon.com. Avec la quantité de livres que nous lisons dans cette maison, nous apprécierons ces économies.

Et puis, tout comme le Kindle, nous pouvons avoir plus d'un appareil sur le même compte. Peut-être que Denis commencera un jour à lire en français. Qui sait?

J'aime beaucoup lire. Les seuls livres que je ne lis pas sont ceux dans la catégorie "horreur". Les autres ont tous une place dans ma bibliothèque. Je n'ai qu'un seul regret car, même si je vis jusqu'à 150 ans et que je passe mes journées entières à lire, je ne pourrai jamais lire tous les livres qui existent sur la terre.  J'aurai à peine le temps, même si je vis jusqu'à 100 ans, de lire les écrits de mes auteurs préférés.

Pour moi, la lecture est une ouverture sur le monde. Cela me permet de comprendre comment les autres pensent et de voir de nouvelles façon d'aborder la vie. Cela  me permet aussi de comprendre qu'un point de vue, le mien autant que celui des autres, est fait des perceptions que nous avons de la vie.

Est-ce que c'est la lecture qui m'a rendue philosophe?

Ou est-ce mon approche philosophique qui me permet de voir ainsi mes lectures?

Ça, c'est un débat philosophique que je laisse aux autres. Après tout, de savoir qui, de l'oeuf ou de la poule, vient en premier, n'a aucune importance. L'important c'est que nous ayons les deux.

J'aime lire et je suis fière de mon nouveau Kobo.


Plume


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mercredi 20 juin 2012

Lecture - Lisa Gardner

☆ ☆  ☆  ☆  ☆   Chronique sur la lecture - autres publications  ☆  ☆  ☆  ☆  ☆

Chronique sur la lecture
Auteur : Lisa Gardner
Type de livre: Meurtre et mystère - contemporain - Américain
Série : Sergeant détective D.D. Warren


Il y a maintenant un peu plus de trois ans, quand Denis et moi avons pris la décision de passer aux livres numériques, j'avais dans ma bibliothèque, une cinquantaine de livres en format papier.  


Vous vous demandez pourquoi j'avais autant de livres non lus dans ma bibliothèque alors je lis beaucoup? 


Il y a deux raisons: 1) Je ne peux pas passer devant une librairie sans m'y arrêter et y entrer. Puis je ne peux pas entrer dans une librairie sans acheter des livres. Puis je suis complètement incapable de n'acheter qu'un seul livre à la fois. Il y beaucoup de librairies au Québec, dans les aéroports du monde et les gares de train.  2) Il y a Denis. Il y a plusieurs auteurs que nous aimons tous les deux. Comme il lit plus vite que moi et qu'il lit  plus souvent, je n'arrive pas à le suivre. 


Ainsi, depuis trois ans, j'essaie d'épuiser les livres papiers accumulés dans ma bibliothèque et je n'y arrive que très lentement. Par contre, j'ai probablement lu plus de deux cents livres depuis trois ans. Alors vous vous demandez pourquoi je n'ai pas encore fini de lire les 50 livres de ma bibliothèque? 


C'est compliqué. Pour moi, lire est un loisir. Alors je refuse d'appliquer une méthode systématique, comme par exemple les lire par ordre alphabétique jusqu'à ce qu'ils soient tous lus. Puis, il y toujours un livre qui sort de l'un de mes auteurs préférés et qui passe avant les livres de la bibliothèque. Puis, la retraite aidant, je me suis abonnée à plusieurs revues que j'aime lire aussitôt que je les reçois.  Puis, il a aussi ce qui arrive souvent quand je prends un de ces livres papiers dans ma bibliothèque. Voyez ce qui est arrivé avec le livre de Lisa Gardner.


Ce matin-là, il restait onze livres dans ma bibliothèque papier. Parmi eux, il y en avait un qui m'intriguait depuis un certain temps. Il s'agissait d'une auteure que je n'avais pas encore lue. Il s'agissait peut-être d'un de ces livres que j'ai acheté dans un aéroport au fil de mes voyages. Je ne sais pas quand ou comment ce livre a atterri dans ma bibliothèque.  La pochette indique que Lisa Gardner est américaine, qu'elle vivait au New-Hampshire, mais qu'elle était originaire de l'Oregon. Puis il y avait le titre qui m'intriguait. "Alone" était étiqueté comme un suspense.  


J"ai finalement pris le livre dans mes mains, je me suis assise, j'ai ouvert le livre à la première page et j'ai commencé à lire. J'ai perdu la notion du temps et mon thé, que j'avais pris le temps d'infuser avant de commencer ma lecture, a refroidi sans que je n'en boive une seule gorgée. Dès le début du livre, je me suis attachée aux personnages principaux sans savoir si l'un d'eux était un meurtrier. Je voulais protéger le petit Nathan âgé de quatre ans, quitte à l'éloigner de sa mère et de ses grands-parents.  


Bien sûr, c'est un suspense à l'américaine avec des descriptions un peu trop claires de cervelle qui explose ou des blessures par balle ou lames qui laissent avec du sang partout. Bien sûr, Lisa Gardner étant américaine, je devais m'attendre à ce qu'il y ait donc plus d'un meurtre, plutôt des tueries qui sont loin d'être savoureuses. Mais l'histoire est tissée de façon à garder le lecteur dans la confusion total quand à l'identité du meurtrier et ce qui l'amène à tuer. J'adore cela. Les détectives sous le leadership du sergent détective DD Warren sont d'abord menés en déroute par ce tueur à l'intelligence exceptionnelle doublée d'un esprit tordu. Mais DD Warren ne lâche pas. Elle fait travailler son équipe jour et nuit. L'enquête fait son chemin, défaisant les noeuds fabriqués par le meurtrier. Elle saura qui a tué et elle l'amènera devant la justice. Bien sûr, Lisa Gardner nous réserve quelques surprises jusqu'au dernier paragraphe de la dernière page du dernier chapitre. 


Hum! vous direz sûrement qu'avec un livre comme cela, on lit vite et on passe rapidement au prochain livre dans la bibliothèque? Bien non. C'est pas si simple avec une lectrice comme moi.  J'ai aimé ce livre alors j'ai voulu écrire une publication sur mon blogue. Et hop! me voilà connectée sur l'internet et à frapper les lettres du nom de l'auteure sur mon clavier. J'appuie sur la touche enter.  Et c'est là que mes lectures se compliquent. Lisa Gardner a écrit cinq autres romans avec le même personnage DD Warren. 


Série avec Detective D.D. Warren 

  • Alone (2005)
  • Hide (2007) 
  • The Neighbor (2009)
  • Live to Tell (2010) 
  • Love You More (2011)
  • Catch Me (2012) 
Je ne peux pas résister. Ils sont tous disponibles sur le kindle. 


Au moment où j'écris ces lignes, je suis en train de lire le quatrième de la série. Ils sont tous aussi bons et, c'est certain, je lirai les autres bientôt ... bien avant de prendre un autre livre dans ma bibliothèque papier. 

Puis, continuant ma recherche, j'ai trouvé une autre série mettant en vedette Quincy, un agent du FBI et
trois livres écrits qui ne sont pas reliés à l'une de ces séries. 

Histoires indépendantes:
  • The Other Daughter (1999)
  • The Survivors Club (2002)
  • I'd Kill For That (2004), contributing author
Série de Quincy un agent du FBI 
  • The Perfect Husband (1998)
  • The Third Victim (2001)
  • The Next Accident (2001)
  • The Killing Hour (2003)
  • Gone (2006)
  • Say Goodbye (2008)

Je veux les lire tous. Bien sûr. 

Mes 10 livres papiers, qui sont encore dans ma bibliothèque, vont continuer d'accumuler de la poussière encore un petit bout de temps. Mais je vais y arriver un jour. Je les lirai tous, après avoir épuisé les livres de Lisa Gardner, entre les deux séries ou peut-être pour prendre un break de Lisa Gardner.  

Noter que je n'ai pas trouvé ces livres en français.

Plume 

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mardi 19 juin 2012

Lecture - Cora Harrison

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Chronique sur la lecture
Auteur : Cora Harrison
Type de livre : Meurtre et mystère - médiéval
Série : The Burren Mysteries

Plateau karstique (Wikipédia)
Lors de notre dernier voyage en Irlande, nous avons visité cette terre rocailleuse que les Irlandais appellent « The Burrens » (An Bhoireann en gaélique) et qui se traduit comme « le Pays pierreux ».








Voici le genre de paysage que l’on peut voir autour.







Compté Clare en vert foncé (Wikipédia)
Cette partie très typique de l’Irlande est située au nord du Comté Clare, dans le sud-ouest du Pays.

C’est aussi un des derniers comptés à être affecté par l’envahissement de l’Angleterre. Ainsi l’auteur, Cora Harrison peut décrire un des derniers bastions Irlandais à garder les lois de Brehon qui avaient court dans ce pays, bien avant l’arrivée du Christianisme (400 AC) et qui se sont poursuivies, en parallèle du système pénal anglais (après l’invasion en 1171).

Le système légal de l’Irlande médiévale ne comprenait pas la punition par la mort. Considérant qu’une personne morte n’était plus d’aucune utilité pour la société, le système cherchait plutôt à compenser la famille de la perte de l’un des leurs. C’était un temps quand le statut de la personne était très important et servait de base à établir la compensation.


Voici un site web qui explique un peu plus la complexité de ce système légal.

http://en.wikipedia.org/wiki/Early_Irish_law (anglais)

Le personnage principal des livres est Mara, une femme irlandaise qui a le statut de Brehon (juge) et de « Ollamh » ou professeur de justice. Elle est le Brehon pour les Burrens et elle ne répond qu’au roi, qui deviendra son mari au cours du volume 5.

Les histoires se situent dans les Burrens. Dans chacun des romans, Mara doit enquêter des meurtres qu’elle appelle « secret and unlawful killing », ce qui pourrait se traduire comme « une mort illégale et secrète". De par sa fonction de Brehon, elle a la responsabilité de faire l’enquête pour déterminer la vérité, d’amener le coupable à avouer, et d’informer le peuple des Burren des résultats de son enquête ainsi que de juger et décider de la compensation.

Dolmen de Poulnabrone (Wikipédia)
Mara est également propriétaire d’une école de loi. Quoi de mieux pour ses jeunes élèves que de participer à ses enquêtes pour apprendre le métier ?

Afin que tous les habitants des Burren puissent entendre la cause et apporter les clarifications si nécessaires, les causes sont entendues dans un site ancien situé au cœur du plateau karstique, connu encore aujourd’hui comme le "Dolmen de Poulnabrone". Le jugement se passe en plein air, une fois par mois, pour permettre à tous de participer.


Vous constaterez que ce qui m’a d’abord intéressé dans les romans de la série de meurtres et mystère du Burren, c’est l’emplacement des intrigues, autant dans l’environnement que j’ai déjà visité, mais aussi l’époque. Les intrigues se passent au début du 16e siècle alors que Henry VIII est le jeune roi d’Angleterre et qu’il veut "mater" l’irréductible peuple gaélique de l’Irlande qui refuse d’abandonner sa langue et ses lois pour adopter celle de l’Angleterre. De plus, ce peuple refuse catégoriquement d’abandonner leur système social dont la royauté est élue par le vote, c’est-à-dire que le meilleur homme du clan obtiendra le trône, plutôt que d’accepter un roi qui n’est souverain que parce que son père l’a été avant lui.

C’est le choc des valeurs dans ce petit royaume dont le clan principal est O’Brien. Un peu au nord, la ville de Galway a accepté les lois anglaises et porte son allégeance au roi d’Angleterre. Un peu plus loin, au sud, il a Limerick où le puissant lord Kildare réside. Il a reçu le mandat de Henry VIII de mater les Irlandais qui refusent de devenir ses sujets.

Les intrigues se passent dans ce curieux contexte. Mara doit donc ajouter la politique à tous ses talents déjà nombreux.

Il faut ajouter que les intrigues sont bien montées et que je dois lire parfois jusqu’au 3/4 du livre avant de pouvoir deviner qui est le meurtrier. Puis, c’est vraiment aux dernières pages que je comprends vraiment toute l’intrigue. Bien sûr, le fait que Mara est téméraire dans ses enquêtes et qu’elle confronte régulièrement le meurtrier seule ajoute au suspense. Bien que l’on sache que Mara ne peut mourir, car elle doit être là et bien vivante dans le prochain livre de la série, je me demande chaque fois comment elle va s’en sortir.

Bref, c’est une autre des séries médiévales que j’aime beaucoup et dont j’attends avec impatience les prochains livres. 

La série de meurtres et mystère du Burren 

De la série, j’ai déjà lu les suivants :

1. My Lady Judge (2007). La veille du 1er mai 1509, des centaines de personnes participent aux festivités ancestrales sur la montagne Mullaghmore. Feux de joie, danses et chants durent toute la nuit. Mais, à l’aube, alors que les gens retrouvent la sécurité de leur maison, un homme ne revient pas de la montagne. Son corps restera sur cette terre aride, exposé aux intempéries et aux loups, pendant deux jours sans qu’aucune personne n’en parle. Quand Mara, une femme nommée juge et avocat par le roi Turlough Don O’Brien dans son royaume de pierres, s’amène sur la montagne pour enquêter la mort suspecte, elle doit faire face à un mur de silence. 

2. Michaelmas Tribute (2008). C’est la fin septembre et la fête de Saint-Michel Archange. C’est le temps des grandes foires dans les Burrens ou les citoyens viennent vendre leurs récoltes, le fruit de leur travail et pour payer leurs taxes au chef de leur clan. Quand le corps du chef du Clan MacNamara est trouvé dans le cimetière, Mara doit enquêter. Est-ce une vengeance causée par la décision du Chef Ragnall MacNamara d’augmenter les taxes ou est-ce quelque chose de plus lugubre ? Quand un deuxième corps fait son apparition, d’évidence un suicide, Mara n’est pas convaincue. Elle doit découvrir la vérité, car elle craint que le meurtrier frappe encore...
 
3. The Sting of Justice (2009). C’est l’automne et c’est le temps des vendanges et des dernières rencontres avant que l’hiver arrive. C’est la fin de la saison chaude et la fin d’une vie pour d’autres. Quand Mara assiste aux funérailles du prêtre de la paroisse locale, la dernière chose à laquelle elle s’attend est un autre cadavre trouvé sur les marches de l’église, apparemment tué par des abeilles. Sorley, le marchand d’argent n’était pas aimé. Plusieurs le voulaient mort; mais au point de le tuer ? Dans son enquête, Mara doit utiliser sa doigtée et son intelligence d’une juge pour s’assurer que le meurtrier soit traduit devant la cour. 

4. Writ in Stone (2009). Noël 1510. Dans les Burrens, cette terre aride sur la Côte Ouest de l’Irlande, Mara brehon (juge enquêteur) de la région a accepté l’offre de mariage avec Turlough Donn O’Brien, le roi de cette terre de roches et de montagnes en terrasses. Le mariage doit prendre place à l’abbaye cistercienne le jour de Noël. Mais, la veille de ces évènements, un homme agenouillé en prière sur la tombe de son ancêtre est battu à mort. Voulait-on tuer le roi ou son cousin Mahon O’Brien ? Quel est le rôle de l’abbé dans ce meurtre sordide ? La neige épaisse qui tombe sur la région coupe d’abbaye de l’extérieur. Mara doit résoudre le meurtre avant que la route soit à nouveau disponible et, surtout, avant qu’on tue encore. 

5. Eye of the Law (2010). 1510. Lors d’une grande fête en l’honneur de Balor, le dieu à un seul œil, deux étrangers arrivent dans le village. Le plus jeune, Iarla, porte une lettre qui l’identifie comme le fils de Ardal O’Lochlainn, ce que nie ce dernier. Quand Iarla est trouvé mort, avec un œil en moins, certains croient que le dieu ancien est responsable; mais la plupart croient que Ardal s’est débarrassé d’un enfant gênant. Mara, Brehon de la région des Burrens doit enquêter. 

6. Scales of Retribution (2011). Juin 1510. Marla, qui accouche prématurément de son fils Cormac, apprend la disparition de son médecin et ami, Malachy. La mort suit la naissance; aussitôt après la naissance du fils, le corps de Malachy est découvert. Qui profite de cette mort ? Sa nouvelle femme et ses deux fils peut-être ? La fille de Malachy, celle qui a sauvé la vie de Mara lors de l’accouchement, pourrait-elle être coupable ? Très tôt, Mara aura une liste impressionnante de personnes qui pourraient avoir un intérêt dans la mort du médecin. 

7. Deed of Murder (2011). Avril 1511. Mara est à célébrer le baptême de son fils quand elle prend note que trois de ses étudiants ont disparu de la fête. Le lendemain, quand l’un d’eux est trouvé mort dans une passe dans la montagne, avec des blessures suspicieuses, Mara doit enquêter malgré sa peine. Qu’est-il arrivé des papiers légaux qu’il transportait ? Pourquoi a-t-il choisi de livrer les documents au cours de la nuit ? Que faisaient les deux autres étudiants pendant ces heures ? Mara doit découvrir la vérité qui semble étroitement liée aux documents manquants. 

8. Laws in Conflict (2012). Février 1512. Mara accepte de visiter la ville de Galway, cette petite enclave anglaise où les lois, les coutumes, les habillements sont si différents de sa région si aimée. Mara se demande tout de même si elle peut sauver un de ses compatriotes de la mort par pendaison. Incapable de parler anglais, sans savoir ce qu’il fait dans cette ville, le pauvre innocent a volé une tarte parce qu’il avait faim. Cependant, des évènements graves et dramatiques viennent bouleverser ses intentions de rester tranquille. Quand le fils du maire de la ville est accusé d’un meurtre haineux, Mara ne peut s’empêcher de s’en mêler. Car, elle en est convaincue, il y a anguille sous roche avec ce meurtre.

9. Chain of évidence (2013). Le printemps est hâtif dans l’ouest de l’Irlande. Dans le royaume du Burren, un vent léger du sud-ouest, de l’océan Atlantique à proximité, a mis un terme provisoire sur les froids d’hiver, dès le milieu de janvier. Dès le second jour de février, les sentiers détrempés des vallées se remplissent de primeroses jaune pâle et de violettes aux couleurs foncées. Tout de suite après, les saules affichent leurs bourgeons, les herbes en tous genres pointent dans les champs et les fossés. Un printemps hâtif, disent les optimistes qui commencent à faire des plans pour mener le bétail vers les pâturages d’été. Dès le 31 mars, juste au moment où les haies épineuses se couvrent de fleurs blanches, le dicton traditionnel « le petit hiver du prunellier » devient réel et l’air tourne glacial...

10. Cross of Vengeance (2014). Mara, Brehon du Burren (juge) est sage, patiente, juste et bienveillante, mais toutes ces qualités sont mises à l’épreuve quand une bande de pèlerins religieux traversent le Burren. Rapidement après leur arrivée, la relique religieuse Kilnaboy, la plus importante attraction du Burren, est vandalisée et brûlée. Un pèlerin est trouvé assassiné, son corps écarté et nu dans une pose de crucifixion, derrière l’Église Kilnaboy. Déterminée à trouver le meurtrier, Mara reste perplexe : Comment a-t-on tué le pèlerin, un homme énorme, lui enlevé ses vêtements et le transporté sur le site de sa découverte. Le tueur est-il un pèlerin ou, ce qui serait encore plus inquiétant, un membre de la communauté du Burren ? 

11. Verdict of the Court (2014). Mara, Brehon  du Burren, est une femme juge dans une région géographique très spécifique de l’Irlande. Cette histoire se passe 1519 vers 1520. Mara est une femme de 46 ans qui dirige une école de droit dans l’un des trois royaumes dirigés par son mari, le roi Thurlough Donn O’Brien. Même si elle et Thurlough vivent séparément la plus grande partie du temps, ils jouissent d’une relation chaleureuse et amoureuse suite au dix ans de mariage; ils ont un fils, Cormac. Mara et ses élèves se rendent au château de Bunratty pour y passer Noël avec Turlough et d’autres personnages réunis au château pour célébrer la saison tout comme le 20e anniversaire de son règne à titre de roi des trois régions.... 

J’attends maintenant avec impatience le prochain Condemned to Death qui sera publié en mai 2015. Encore quelques mois...

12. Condemned to Death (2015). Sous la loi Irlandaise du 16e siècle, l’assassinat d’un membre de la famille proche était puni en poussant le coupable à la mer dans un bateau sans rames. Quand un tel bateau contenant le corps d’un homme non identifié s’approche de la rive du royaume du Burren, les locaux assument que le mort doit être un fratricide. L’écolier le plus âgé de Mara, Domhall, affirme qu’il croit connaître le mort comme étant un orfèvre de Galway, une ville sise plus loin sur la côte Atlantique gouvernée sous la loi anglaise qui punit les fratricides par la pendaison. Mara en conclut que quelqu’un a assassiné l’orfèvre et a tenté de déguiser son crime. Alors que l’enquête de Mara lui apporte une solution brillante, mais dérangeante, l’auteure intègre la loi et l’histoire sociale de ce coin de pays. 




Note : Je n’ai pas trouvé les livres en traduction française.


(www.coraharrison.com)
Cora Harrison a écrit d’autres séries dont la série "London Murder Mysteries" dont les intrigues se passent dans Londres à l’époque victorienne.

Pour en savoir plus sur cet auteur.


http://www.coraharrison.com/




Bonne lecture !

Plume (Suzie Pelletier)

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mardi 12 juin 2012

Lecture - Harper Lee - Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur


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Chronique sur la lecture
Auteur : Harper Lee
Type de roman:  Drame social - Alabama 
Personnage : Jean Louise (Scout )

J'ai vu le livre sur la table chez ma fille. C'est le titre qui m'a incité à prendre le livre dans mes mains et à lui demander: "Est-ce que tu aimes ce livre?".  Sa réponse positive n'a pas tardé et j'ai décidé de lui emprunter pour quelques semaines, le temps que je trouve le temps de le lire. 

Bien sûr, il me reste encore une dizaine de livres papiers dans cette bibliothèque que j'essaie de vider depuis ma décision de passer au numérique. Puis il y un million de livres, ou presque, dans la bibliothèque Kindle de Denis et que je veux lire. Alors, pourquoi ai-je décidé de lire ce livre en premier? 

Je pourrais vous répondre que je suis à la retraite et que je fais ce que je veux quand je veux .... 

Mais en fait (vous pouvez me trouver bizarre et vous en avez le droit) c'est vraiment le titre que j'ai trouvé intéressant, ainsi que le fait que ma fille a aimé le livre. Elle est une excellente référence.  

Puis, il y a eu le commentaire de Denis. En bon prof d'anglais, il a expliqué que le livre avait gagné un prix Pulitzer en 1961 et que c'était un classique de la littérature américaine. Bon, il avait son accent professoral qui disait aussi " comment ça se fait que tu sais pas ça?"  Je l'ai regardé avec mon air "Hé, je suis francophone et, en plus, je n'ai rien à foutre de la littérature américaine!." Et  si on parlait de la littérature française? Victor Hugo, Lafontaine, Proust, Dostoïevski? Ok celui-là est russe ... Est-ce si grave que cela si je ne connais pas Harper Lee? 

Puis j'ai commencé à lire le livre. Mes discussions avec Caroline et Denis m'avaient fait comprendre qui était Harper Lee mais je n'avais aucune idée de ce qu'elle avait écrit. J'ai décidé de lire sans faire de recherche, de laisser ma tête s'ajuster à l'histoire au fil des pages. 

Le troisième paragraphe de la première page commence par "Je". Oh oh! D'habitude je n'aime pas les livres écrits à la première personne du singulier. 

J'ai fermé les yeux. J'ai pris une bonne respiration. Puis je me suis dis qu'elle avait gagné un prix Pulitzer. 

J'ai ouvert les yeux et j'ai continué de lire. Les quelques paragraphes suivants m'ont transportée en Alabama dans les années 30. C'était l'été et il faisait chaud. J'ai aimé tout de suite Jean Louise, alias Scout, la narratrice du roman. Quand le livre commence, elle a quatre  ans. 

Bref, je n'avais pas encore lu dix pages que je regrettais déjà que l'auteur n'aie publié qu'un seul livre. J'aurais aimé faire durer ce livre pendant des milliers de pages mais il en contenait à peine 300. J'allais le finir trop vite. 

Très vite, je me suis rappelé l'histoire américaine, la ségrégation des noirs dans ces états du sud. Bref, les dix premières pages m'ont conquise. Je me suis retrouvée au coeur d'une famille blanche, les Finch, qui a été bouleversée par la décision du père, un avocat, de faire une bonne défense du noir accusé faussement du viol d'une blanche. Montré du doigt par les blancs de la ville et par sa propre famille, Atticus (le père) fera proprement et sans bavure le travail que la cour lui impose, parce que la loi et l'appareil judiciaire n'ont pas de couleur, ni d'âge, ni de sexe. Mais le jury, lui, est constitué d'hommes et ils sont tous blancs. Atticus sait que la cause de son client est perdue d'avance. Peu importe ce qu'il apportera en preuve, son client sera déclaré coupable. Parce que l'alternative, c'est à dire que la femme blanche a attiré le noir et que c'est son propre père qui l'aie battue, n'est pas acceptable. 

Mais en faisant une défense exemplaire, Atticus a réussi à jeter le doute sur l'intégrité de cette famille déjà reconnue comme une famille de cancres dans la ville. Mais c'était des cancres blancs et Atticus leur avait fait perdre la face. Les Ewel, les cancres blancs, allait s'attaquer à la famille Finch. 

L'histoire est racontée par une fillette qui a 8 ans au moment des évènements. Elle apprend, au cours de cet épisode, le respect des autres quelque que soit leur race, leur âge, leur sexe. Elle apprendra surtout à ne pas juger les autres, même s'il n'ont pas les mêmes valeurs qu'elle. Parce que, comme lui a expliqué Atticus son père, il faut marcher un peu dans les souliers de l'autre pour commencer à comprendre pourquoi ils agissent comme ils le font.  Atticus fera réaliser à sa fille qu'elle ne doit pas en vouloir aux membres de jury parce qu'elle ne sait pas tout ce qui les motive. Elle comprendra qu'Atticus, par son attitude irréprochable, a fait faire un petit bout de chemin à cette société fermée du sud des États-Unis. La discrimination et la ségrégation venait de pencher lourdement vers son abolition. 

Il faudra lire le livre pour en connaître la fin.  

Qu'est-ce que l'oiseau moqueur (Mockingbird) vient faire dans cette histoire. L'oiseau moqueur imite les cris des autres. C'est probablement une bonne défense. Mais c'est aussi un oiseau fragile qui ne dérange personne. Il ne faut pas tuer un oiseau moqueur; ce serait comme tuer l'innocence. L'homme qui met finalement fin au drame de la ville en commettant un meurtre est un être fragile et un innocent qui ne nuit à personne. Quand le shérif décide de ne pas l'arrêter, et que l'avocat intègre Atticus en est scandalisé, sa fille Scout clôt le débat en lui disant " Ce serait comme tuer un oiseau moqueur". 

Oui, J'ai aimé le livre. Je comprends pourquoi il a gagné le prix Pulitzer. Je conseille à tout le monde de le lire.

Voici quelques pages de Wikipédia qui permettent de lire d'autres informations sur ce livre et son auteur: 

http://fr.wikipedia.org/wiki/Ne_tirez_pas_sur_l%27oiseau_moqueur  (le livre)
http://fr.wikipedia.org/wiki/Harper_Lee   (l'auteur)



Bonne lecture! 

Plume

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mercredi 6 juin 2012

Lecture - Mark Billingham - Tom Thorne

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Chronique sur la lecture
Auteur : Mark Billingham
Type de roman:  policier, contemporain, Londres
Personnage : DI Tom Thornes

Je viens de terminer la lecture du roman "Lazy Bones" (traduit en français sous le titre "sans merci") de Mark Billingham. J'avais ce roman dans ma bibliothèque depuis des années; probablement un autre de ces livres que j'ai acheté au fil de mes voyages pour le travail et que je n'ai jamais eu le temps de lire.

Sur la pochette, le résumé du livre est intriguant : "Cela ne fait que 10 jours que Douglas Remfry est sorti de prison; il vient de terminer une peine de 7 ans pour viol. Maintenant il est mort: nu sur un simple matelas dans un hôtel miteux du nord de Londres avec une cagoule sur la tête, et les mains attachées avec une ceinture de cuir brune. Quelqu'un savait qu'il sortirait de la prison et voulait lui infligé sa propre méthode de punition. Puis un deuxième meurtre arrive; même méthode; différent hôtel. Thornes sait maintenant qu'il a affaire à un meurtrier-justicier vicieux et calculateur. "

 Alors, j'ai décidé que le moment de cette belle fin de semaine agréable, où je peux enfin m'assoir dehors sur notre patio, est le moment idéal pour commencer ce livre de 500 pages. Quoi de mieux que l'air frais du printemps pour découvrir un nouvel auteur (nouveau pour moi car, lui, ça fait un bon moment qu'il écrit ...

Je pensais commencer le livre mais je l'ai terminé en moins de deux jours. C'est le 3e livre de la série Tom Thornes et le fait de ne pas avoir lu les autres n'a pas dérangé ma lecture.

J'ai aussi l'intention d'acheter tous les romans de cet auteur anglais, du moins ceux qui font partie de la série de Tom Thornes.  J'ai beaucoup aimé le style d'écriture.

Pourquoi les policiers dans les romans sont-ils tous un peu blasés? Comme s'ils avaient tout vu de leur métier. Comme s'ils n'attendaient plus rien de la race humaine. Quand l'histoire commence, Tom Thornes est ce policier blasé; il faut dire que les victimes de meurtres sont des crapules, des violeurs. Puis, au fur et à mesure que l'histoire avance, on voit le policier se prendre dans l'intrigue et chercher le coupable.  Tout au long de l'histoire, l'auteur nous dévoile des parties de la vie du meurtrier, des indices que Tom ne découvre bien sûr qu'à la fin. J'aime ce genre de livre quand l'auteur arrive à me garder dans l'intrigue jusqu'à la fin.  J'aime cela quand on arrive à la fin d'un chapitre et que j'ai juste le goût de sauter dans le chapitre suivant.

Liste des livres de Mark Billingham

Sleepyhead (2001)  Dernier battement de cil
Scaredy Cat (2002) Peur de son ombre
Lazybones (2003) Sans merci
The Burning Girl (2004) Torche humaine
Lifeless (2005) Comme des chiens
Buried (2006) (pas traduit)
Death Message (2007) (pas traduit)
Bloodline (2009) (pas traduit)
From the dead (2010) (pas traduit)
Good as dead (2011)  (pas traduit)
Rush the blood (août 2012)

L'auteur a écrit d'autres suspenses et vous pouvez trouver sa bibliographie complète sur l'un des sites suivants :

http://www.markbillingham.com/ (anglais)
http://www.atoma.org/cyberia/books_billingham.htm (français)
http://en.wikipedia.org/wiki/Mark_Billingham (anglais)

Bonne lecture à tous!

Plume

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vendredi 1 juin 2012

Lecture - Iris Johansen

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Chronique de lecture 
Auteur : Iris Johansen
type de roman  :  suspense


Je connais les écrits de Iris Johansen depuis plusieurs années et j'ai lu plusieurs de ces livres; je croyais d'ailleurs les avoir presque tous lus. Alors quel ne fut pas ma surprise de réaliser que, non seulement je n'ai même pas encore lu tous ses livres de suspense, mais également qu'elle a écrit beaucoup d'autres genres de romans, y compris des romans historiques.  Au premier coup d'oeil, j'ai compté au moins cinquante titres.

J'ai quand même choisi de faire cette chronique uniquement sur les livres touchant les suspenses dont voici la liste non exhaustive (source : wikipedia). Les titres en bleu représentent les quelques romans que j'ai déjà lus. En noir, ceux que j'ai bien l'intention de lire.  Quand? Un jour ... pour le moment, j'en ai bien d'autres dans ma bibliothèque !!!

  • Reap the Wind (October 1991 – revised August 2002)
  • The Face of Deception (October 1998)
  • The Killing Game (September 1999)
  • The Search (June 2000)
  • Body of Lies (March 2002)
  • Final Target (May 2001)
  • No One to Trust (October 2002)
  • Dead Aim (April 2003)
  • Fatal Tide (September 2003)
  • Blind Alley (September 2004)
  • Fire Storm (Avril 2004)
  • Countdown (May 2005)
  • Killer Dreams (May 2006)
  • Stalemate (December 2006)
  • Pandora's Daughter (October 2007)
  • Quicksand (April 2008)
  • Dark Summer (October 2008)
  • Blood Game (October 2009)
  • Eight Days to Live (April 2010)
  • Chasing the Night (October 2010)
  • Eve (April 2011)
  • Quinn (July 2011)
  • Bonnie (October 2011)
Heureusement, la majorité de ces livres sont maintenant disponibles en format électronique. Alors je pourrai les lire avec mon kindle ou avec mon I-Pad. De plus, la majorité de ses livres, particulièrement les suspenses, ont été traduits en plusieurs langues, dont le français.

J'aime le jeu du chat et de la souris dans les romans suspenses de cet auteur. Les personnages, femmes ou hommes, sont des durs à cuire, que ce soit du côté des bons ou des mauvais; parfois, on a de la difficulté à trouver qui est vraiment bon (du côté de la justice, de l'amour, de l'intégrité) et qui est vraiment mauvais (du côté de l'injustice, de la drogue, des chasseur de prime, des voleurs). L'auteur respecte ainsi, et décrit très bien par ses romans, cette mince ligne fluide qui sépare le bien du mal. Elle joue avec l'intégrité des personnages avec subtilité.  Et même parfois, quand un personnage change soudainement de côté, on s'esclaffe "je le savais!".

Dans ses livres, en bonne américaine que l'auteur est, et aussi parce que c'est généralement ce que l'on aime des "thrillers", les bons gagnent toujours. On ne lit l'histoire que pour comprendre comment les bons vont faire pour gagner; on lit aussi pour savoir combien de personnages vont perdre la vie pour y arriver. C'est un peu prévisible mais, parfois j'aime bien des livres qui ne font que me changer les idées sans que j'aie trop de questions profondes à me poser.  Le fait que les livres soient bien écrits, et le fait que le suspense roule bien, en montagne russe, aident beaucoup à capter mon attention.

Si vous voulez en savoir plus sur cet auteur, n'hésitez pas à consulter les liens suivants.

http://en.wikipedia.org/wiki/Iris_Johansen
http://www.irisjohansen.com/

Bonne lecture!


Plume

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