lundi 30 juillet 2012

Le jardinage et le lièvre

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Juillet 2012

Comme nous n'allons pas en vacances en Europe cette année, je passe un peu de temps à jardiner. Comme je suis plutôt à réaménager la cour arrière, je joue plutôt dans la boue, la glaise, la poussière de roches, le désherbage qu'avec des plantes.

Puis, quand je veux m'encourager un peu, je profite des nos visites régulières dans les quincailleries du coin pour acheter quelques plantes.

La dernière était une Rudbeckie. Quand j'ai utilisé mon application iPad, j'ai vu que je pouvais la mettre en plein soleil pourvu qu'elle ne manque pas d'eau. Bon, la platebande est encore plus en glaise qu'en terre à jardin (remplacement de la terre prévu à l'automne) mais elle était belle. Alors je l'ai achetée et plantée.

Oui je sais. C'est juillet. Tout bon jardinier sait qu'on ne devrait pas planter de nouvelles plantes en juillet en raison de la chaleur et du manque d'eau. ( Pourquoi ils en vendent encore chez le quincailler?).  De toute façon, j'ai toujours fait cela et j'ai réussi presque toujours ... cette fois, c'est plutôt la glaise qui a tendance à sécher qui m'inquiète. J'estime mes chances de réussite à 40 %. Il ne m'en fallait pas plus pour que je fonce.

Pendant quelques jours, la plante à eu chaud. Je l'ai arrosé beaucoup. Elle a survécu et a commencé à faire de nouvelles feuilles ... Yé!

Mais un matin, j'avais une surprise dans mon jardin. quelqu'un avait ramassé une partie des fleurs (voir les cercles bleus, non seulement les fleurs de la Rudbeckie mais également les fleurs de la Gerberia à côté.


Bizarre. Sur le coup, je me suis demandé lequel de mes voisins était aussi imbécile. En plus, cet idiot a laissé les plus belles fleurs sur le plant.


Vraiment idiot. Plus j'y pensais, plus j'étais fâchée. Quelqu'un venait dans mon jardin, à mon insu, y faire des dégâts. En plus, l'imbécile a laissé quelques fleurs sur place.



Je voulais tordre le cou de cet être ignoble !

J'étais vraiment fâchée. J'ai inventé des stratégies pour le prendre sur le fait.  Et si je passais la nuit sur le patio pour le prendre sur le fait ? Mais peut-être que le malotru est plus gros et plus fort que moi? Ah! Je pourrais demander à Denis de rester sur le patio ? Non il ne fera pas cela pour des fleurs. 

Un piège à ours peut-être? 

Bon. C'est sûr que je ne saurai jamais. 

Mais jardiner à ses bons côtés. Tôt le matin, je sors dehors pour arroser les plantes avant que le soleil leur chauffe les feuilles. J'ai dit tôt le matin. Parfois 5 h 00. 

Un matin, j'ai eu une surprise. Le petit lièvre suivant était bien couché sur notre gazon en train de profiter du soleil qui se levait lentement. 


Il était si beau ! Vite j'ai couru chercher ma caméra pour le prendre en photo.

Il est vraiment beau.

Mais je le hais.

En fait, je venais de prendre en photo celui qui mange les tiges de fleurs et les feuilles de certaines de mes plantes. Il vit dans le bois tout à côté. Techniquement c'est un "voisin".

Est-ce que j'aurais pu l'attraper, vous pensez ? Ben non ! Il court plus vite que moi !

Alors, nous avons planifié faire bientôt une visite au magasin Baron Sport, le seul endroit proche où l'on peut trouver de l'urine de coyote. Si ce produit a tenu notre gros ( quand je dis gros, c'est vraiment gros ! ) à distance de la maison tout l'hiver dernier, il gardera à distance ce magnifique lièvre. Si non, je penserai sérieusement sortir la recette mon six pâtes du Lac Saint-Jean ....


Plume


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vendredi 20 juillet 2012

Gaspésie 2012 - Les jardins de Métis

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14 juillet 2012

Aujourd'hui, la journée a commencé dans la brume. On ne voyait pas la magnifique montagne en face du Gîte.



Nous n'étions pas pressés. Notre chambre à l'Auberge des îles du Bic était déjà réservée et il ne fallait que trois heures de route pour s'y rendre. Nous aurions aimé rester une autre semaine dans le parc de la Gaspésie et c'était difficile de partir.

Finalement, c'est avec un peu de brume dans nos lunettes que nous avons fait la route vers Sainte-Anne-des-monts où nous avons un peu bamboché, histoire de faire durer le plaisir de se retrouver en Gaspésie. La brume se levait et nous voyions, à l'ouest, poindre un peu de ciel bleu.



Puis, c'est en quittant Sainte-Anne-des-monts que nous avons pris la décision de faire un arrêt aux jardins de Métis qui se trouve juste un peu avant Sainte-Flavie.

Sur la route, peu à peu au fil des deux heures suivantes, nous avons vu le fleuve perdre son aspect grisâtre pour refléter cette couleur bleu que nous aimons tant. Nous avons traversé Matane sous un soleil éclatant.

Bien sûr, une fois rendu à Matane, nous devions y faire un arrêt presque obligatoire au MacDonald. Après une semaine sans internet, il fallait absolument reprendre notre beat habituel. Ce matin, le Wi-Fi était essentiel à notre bonheur. Nous y avons passé une heure à siroter notre café, assis l'un en face de l'autre, à pitonner le clavier de nos iPad à la recherche d'information que nous aurions pu manquer durant notre régime sec sans internet.

Puis nous avons repris la route vers Métis, notre arrêt suivant.

Nous n'avions pas visité ces jardins depuis un bon moment, plus de quinze ans en fait. Nos enfants étaient encore petits. Les jardins sont toujours aussi beaux.

Voici le site web des jardins de Métis . En cliquant sur "jardins" vous y trouverez de l'information sur son histoire ainsi que des détails sur les 14 différents jardins qu'un sentier pédestre très bien aménagé traverse.

Nous avons passé quelques heures merveilleuses dans ces jardins à savourer le soleil, l'air du large et la douceur du vent. Puis, cela nous permettait de rester encore une heure ou deux en Gaspésie.

Voici quelques-unes des 77 photos que j'ai prises cette après-midi.

























Demain, nous rentrons à Kirkland et notre voyage en Gaspésie s'achèvera.

Nous avons fait un beau voyage. J'aurai marché, en une semaine, au moins 45 kilomètres dans des sentiers aux degrés de difficulté variés, soit dans le parc du Bic, soit dans le parc de la Gaspésie. J'aurai pris près de deux cents photos. J'aurai écrit une dizaine de publications sur mon blogue.

Surtout, nous revenons reposés et heureux de nos vacances.

Pour nous, c'est un au revoir et probablement "à l'année prochaine".

Plume
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jeudi 19 juillet 2012

Gaspésie 2012 - Sentiers de la lucarne et de la saillie

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13 juillet 2012

Ce matin, c'est un magnifique soleil s'éclatant sur le Mont Albert qui nous a accueillis à notre réveil. Un petit banc de brume faisait une couronne à la montagne, mais il était évident que le vent léger allait faire sécher tout cela avant que nous ayons fini de déjeuner.

Aujourd'hui, Denis et moi allions chacun de notre côté. Lui avait décidé de faire l'ascension du mont Albert. Il est parti vers 08 h et il ne reviendra pas avant le milieu de l'après-midi. Les 850 mètres de dénivellation et les 17 kilomètres de sentier difficile ne sont pas encore à l'intérieur de ma capacité de marche. C'est ainsi que j'ai choisi de faire une petite piste de 2,5 kilomètres, le sentier de la lucarne qui tourne autour du gîte et qui longe la rivière Sainte-Anne. La journée était belle. À 9 h, j'étais prête à partir. J'étais déterminée à prendre mon temps afin de faire durer la randonnée et pour prendre plusieurs photos.
Le sentier de la lucarne:





J'ai pu admiré un pic-bois .....

Des photos du mont Albert prise du belvédère de la Lucarne:


Photo de quelques sommets des McGerrigles prise au belvédère de la Lucarne.


Le sentier de la rivière. Sachez que j'ai utilisé le setting "magic" de ma caméra pour plusieurs photos pour mettre encore plus de nuances. Comme j'aime beaucoup le bleu, je suis très satisfaite du résultat.




Bon. OK. J'ai encore photographié mon doigt .. (coin haut droit)

Près de la fausse au saumon ...

Puis, quand j'ai atteint le bout du sentier de la rivière Sainte-Anne et qu'il ne me restait que deux cents mètres à parcourir pour atteindre le centre des découvertes, j'ai soudainement ressenti une grande déception. Il n'était pas encore 11 h et j'avais fini ma randonnée. De plus, c'était ma dernière journée dans le parc et j'allais passé le reste de la journée dans le Gîte. Ce n'était pas ce que je voulais.

C'est à ce moment que j'ai vu l'affiche pour le sentier de la saillie. J'ai réfléchi. Bien sûr, je connais bien cette piste difficile qui monte beaucoup. Mais le belvédère de la saillie est à 1,6 kilomètres, 190 mètres de dénivellation plus haut. C'est à peu près le tier de la grimpée vers Albert. Pourquoi ne pas aller prendre mon lunch en haut, sur le belvédère? J'ai le temps après tout. Puis je redescendrai lentement. C'est tout!

C'est ainsi que le bonheur est revenu dans mon coeur. J'allais passer une grande partie de la journée en randonnée. J'étais heureuse.

Photo du sentier ... Beaucoup de roches et de grimpées très à pic.

Photos prises du belvédère de la saillie avec effet "magic".

Tout en bas de la montagne, on peut voir le gîte du mont Albert (blanc).

Puis j'ai eu la visite d'un écureuil roux particulièrement curieux.


Puis, après avoir fait le plein d'énergie, de soleil et de bonheur, je suis redescendue lentement, en faisant attention où je mettais les pieds pour éviter les roches branlantes et les racines. J'en profitait pour observer tout autour. J'écoutais avec bonheur les oiseaux qui chantaient, l'eau qui coulait en torrent de la montagne et le bruissement du vent dans les feuilles.

Quand j'ai pu entendre le vrombissement de la rivière Sainte-Anne, j'ai su que ma randonnée s'achevait. Mes pas ont ralenti, non pas par fatique, mais plutôt pour rester le plus longtemps possible dans les sentiers.

C'était une belle journée. Ma dernière dans le parc de la Gaspésie cette année. J'aurai marché, au bic comme en Gaspésie, près de 45 kilomètres de sentiers en une semaine.

Demain nous reprenons le chemin de la maison. Nous ferons un arrêt au Bic pour une nuitée afin de couper la longue route de 800 kilomètres en deux parties.

Plume
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mercredi 18 juillet 2012

Gaspésie 2012 - Le lac aux Américains

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12 juillet 2012

Aujourd'hui, c'est presque une journée de repos.

Au moment où j'écris ses lignes dans un des calepins que je traîne partout, je suis assise à l'air frais sur la galerie du Pergélisol, ce petit abri tout à côté du lac aux Américains. J'attends que Denis finisse la descente du Xalibu.

Comme j'ai déjà écrit sur le lac aux Américains l'an dernier, je ne fais que rappeler la publication:

Gaspésie 2011 - Le lac aux Américains

Ce matin, c'est un grand vent qui bousculait les chaises de parterre sous notre fenêtre qui m'a réveillée. Il était 6 h. Le ciel était bleu et des nuages blancs couraient à vive allure dans le ciel de l'ouest vers l'est. J'ai eu une pensée pour les randonneurs qui avaient passé la nuit au refuge le Tétras, entre le mont Comte et le mont Xalibu. Il devait sûrement venter à écorner les boeufs en haut de la montagne.

Puis le vent est tombé. Mais de gros nuages épais et gris se sont accrochés au-dessus du parc.

Bon. La journée sera fraîche et humide.

Vers 10 h, j'ai fait la route en auto entre le gîte du mont Albert et le stationnement au pied du sentier qui mène au lac aux Américains. C'est un court sentier facile de 1,3 kilomètres, sur une terre battue recouvert de petit gravier, avec une dénivellation d'au plus 80 mètres.

J'en ai profité pour prendre des photos sur le long du sentier:








Il n'y a qu'à peine vingt minutes de marche. Il pleuvait bien sûr. Ma situation ne m'inquiétait pas beaucoup. Mon inquiétude allait plutôt pour Denis qui était en train de descendre le Xalibu. Bien sûr, une petit pluie fine et du vent garantissait une descente à la fraîche et sans insecte. Mais, si la pluie s'intensifiait, il descendrait en partie dans un torrent. Ça c'est beaucoup plus compliqué. Il y a 7 kilomètres de sentier et une dénivellation de 540 mètres. Ouch! Ça fait mal aux genoux. De plus, quand il pleut, l'eau prend toujours le chemin le plus facile et descend de la montagne directement par le sentier, le rendant boueux et glissant.

Quand deux randonneurs m'ont annoncé que Denis n'était pas très loin derrière eux, cela m'a rassuré.

Puis, malgré le crachin qui tombait, j'ai pris des photos du lac aux Américains:


Puis, c'est avec soulagement que j'ai vu Denis sortir du bois, un grand sourire sur les lèvres. Il était content de sa marche.

Nous avons fait les 1,3 kilomètres pour nous rendre à l'auto. Puis nous sommes rentrés au gîte, là où un bon repas, en table d'hôte au restaurant du gîte, nous attend pour le souper ce soir.


Plume
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mardi 17 juillet 2012

Gaspésie 2012 - Le mont Jacques Cartier

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11 juillet 2012

Ouais. Son sommet trône à une altitude de 1284 mètres dans les airs et c'est le plus haut mont du parc de la Gaspésie et le deuxième plus haut mont du Québec. C'est le mont Jacques Cartier, mon deuxième défi de la semaine.

Ce mont est également ma dernière grimpée importante de la semaine. J'ai le coeur qui flotte. Je suis contente de pouvoir monter à nouveau cette montagne que j'ai toujours trouvé magnifique. Mais je suis remplie d'appréhension parce que je sais que ce sera difficile.

Dès notre réveil, la journée s'est présentée avec un air magnifique. Le ciel était bleu et quelques nuages blancs s'étiraient lentement le long de l'horizon. Nous avons déjeuné au gîte et, tout notre barda de montagne sur notre dos, bâtons en main, chapeau sur la tête, nous avons marché lentement les 300 mètres qui séparent le gîte du Mont Albert du centre de découverte.

C'est de cet endroit, à 09 h tous les matins d'été, que part l'autobus scolaire qui transporte les marcheurs vers la montagne. Il y a 42 kilomètres de chemin de gravelle pour nous rendre dans le secteur de la Galène et, croyez-moi, il est préférable de payer les 17 dollars pour prendre l'autobus que de faire la route en auto. Le trajet prend 45 minutes et nous sentions les marcheurs heureux de ce début de journée. Nous en avons profité pour jaser avec les jeunes qui étaient assis juste devant nous. Par leur accent nous les savions Français. Au fil de nos conversations, nous avons compris qu'ils étaient en résidence à Montréal pour une année. Aujourd'hui, ils allaient grimper la montagne avec un enfant de 7 mois, un magnifique garçonnet aux cheveux blonds et aux yeux bleus éclatants. Nous ne savions pas comment ils s'appellent et cela n'avait pas d'importance. Nous faisions tous partie de la grande famille des randonneurs et cela nous suffisait. Le reste n'avait aucune importance.


Une fois à la Galène, comme la montagne est un territoire protégé pour la survie des caribous, nous devons attendre 10h pour faire un dernier trajet de 4 kilomètres en autobus qui nous a finalement déposé au pied du sentier de 4,2 kilomètres qui monte au sommet du mont Jacques Cartier.

J'avais des fourmis dans les jambes et, si j'avais pu, je serais partie à la course, juste pour passer plus de temps sur ce sommet dénudé qui nous donne une vue magnifique sur 360 degrés sur les sommets du parc. Mais je devais prendre mon temps. La piste est raide. En montée, nous devions avaler 465 mètres de dénivellation en 4,2 kilomètres. C'est comme grimper une pente de 11% pendant plus de 4 kilomètres. Ouf! Même une auto en bonne condition y brûle beaucoup d'essence!!

Puis, quelques centaines de mètres dans la piste, je me suis rappelée pourquoi on l'appelait "le sentier aux cailloux". Quelque part, dans ma satisfaction d'avoir grimpé la montagne quelques fois et d'avoir savourer le plaisir d'être au sommet, j'avais oublié ce détail pourtant très important. La piste est remplie de cailloux de granites qui glissent sous les pieds et nous gardent en déséquilibre constant. Puis il y a les roches qu'il faut contourner ou enjamber, ainsi que les rochers à fleurs de sol que des géants malhabiles ont sculpté en marches difficiles à monter tant elles sont hautes, inégales et sans aucun sens de l'équerre.




Puis nous sommes arrivés à un petit plateau situé à moins de 1,8 kilomètres du sommet. Nous avions accompli plus de la moitié du sentier et nous pouvions prendre un moment de repos avant de poursuivre. C'était aussi le moment d'enfiler des pantalons longs et un coupe vent chaud. Ceux qui avaient des tuques et des gants étaient les plus chanceux. Car, sur la montagne, il fait froid aujourd'hui. Le thermomètre marque 8 C mais le facteur vent baisse la sensation de froid à - 3 C. Brr!

Habillés chaudement, nous avons gravi un escalier qui y a été installé par des humains en raison de la pente trop raide. En effet, la pente était très difficile à gravir et, par le travail constant des pieds, les roches déboulaient la pente parfois même en mettant en danger les randonneurs qui suivaient. Cet escalier nous mène sur le toit du parc et, quelque part, nous avions l'impression de marcher sur le toit du monde. Au sommet des marches de l'escalier, il restait encore 1,5 kilomètres à parcourir sur un terrain en apparence plus facile, si ce n'était des cailloux qui glissaient sous nos pieds et le vent fort qui nous ballottait sans merci de tout côté.


Courageusement, nous avons continué notre route en prenant le temps d'observer autour de nous, toutes ces belles montagnes. Il faisait beau malgré le froid et le vent. nous nous sentions bien.

Puis nous sommes arrivés au sommet et nous ressentions la satisfaction d'avoir réussi. Nous avions faim et c'est un peu à l'abri du vent, derrière un tas de roches, que nous avons pris un bon moment de repos.



La vue est belle et nous n'avons pas assez d'yeux pour tout voir autour.







Puis tous nos efforts ont été récompensés quand une femelle caribou et son petit ont traversé le sentier des caribous. Ils étaient trop loin pour qu'on puisse les prendre en photo mais le simple fait de les savoir là, à survivre, a jeté un baume sur nos âmes. La vie continue, même sur ces terres inhospitalières.

Puis c'était déjà le moment de laisser Denis poursuivre sa route vers la longue randonnée des McGerrigles. J'ai écrit l'an dernier sur cette longue randonnée.

http://lavieestbelle54.blogspot.ca/2011/07/gaspesie-2011-07-05-belle-journee-pour.html

Je me dis que l'an prochain je le ferai avec lui. Pour cette année, je dois réemprunter le sentier des cailloux pour descendre en bas de la montagne. Sachant que j'avais le temps, j'en ai profité pour prendre d'autres photos.
Des cailloux, beaucoup de cailloux...



De l'eau vive ....



Encore de la roche ....




En bas du sentier, la végétation est luxuriante ...



J'étais satisfaite de ma journée en montagne, avec des gens intéressants, là où l'air sent l'épinette, le sapin, l'eau. Là aussi où on voit sa route traverser par des perdrix et où les oiseaux chantent leurs chansons à tue-tête près de nos oreilles.

Ouais! Une vraie belle journée.

Plume
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