10 juillet 2012
Quand je me suis levée à 7 h, j'ai été surprise de constater que mes jambes étaient solides et que la douleur était presque inexistante. Bien sûr, beaucoup de mes muscles étaient ankylosés suite aux efforts de la veille. Mais, par expérience, je savais que la pire décision à prendre aujourd'hui aurait été de ne pas grimper. Il fallait cependant trouver une grimpée simple et moins difficile que celle d'hier.
Notre choix s'est porté sur le mont Ernest-Laforce dont l'altitude est de 820 mètres et dont la hauteur promet une vue exceptionnelle sur les montagnes du parc. La feuille d'information annonçait une dénivellation de 155 mètres et un parcours de 4,5 kilomètres en boucle. Nous ne l'avions jamais grimpé et la montagne nous attirait beaucoup. En plus, nous avions entendu dire qu'il y avait des orignaux sur cette montagne.
La journée s'annonçait belle avec un maximum de 18 C et ensoleillé. Il faisait bon vivre.
Alors nous avons bien déjeuner, préparé nos sacs à dos et un repas léger. C'est ainsi que nos avons pris la route. D'abord la 299 vers l'est sur moins d'un kilomètre, puis nous avons emprunté la route 16 que nous connaissons bien car nous l'empruntons souvent pour nous rendre au mont Jacques Cartier ou le lac aux Américains. Cette fois, nous avons roulé sur cette route de terre jusqu'à la 163 qui nous a amené, en deux kilomètres de route tortueuse, au grand stationnement au pied du sentier qui montait au sommet du mont Ernest-Laforce.
Nous avons mis nos bottes, enfilé nos sacs à dos, mis nos chapeaux et ramassé nos bâtons de marche. Puis, nous avons commencé cette marche qui, bien qu'identifiée intermédiaire, se fait sur un sentier de gravelle bien balisé.
En moins d'une heure, nous avions atteint le sommet. Le vent frisquet nous gardait au frais et au sec.
Et c'est là où nous sommes restés un petit bout de temps. Ce n'est la fatigue qui nous faisait y rester mais plutôt la beauté du paysage et la sérénité des lieux. Nous étions entourés de montagnes. En face de nous, on voyait les chic-choc. Il y avait l'immensité du plateau que forme le mont Albert, la cuve du Diable ainsi que le mont Olivine.
De l'autre côté, c'était les monts Mcgerrigle. On reconnaissait bien, juste à leur forme, les monts Richardson et Joseph Fortin. Un peu plus loin, on pouvait admirer le sommet dénudé du mont Xalibu. Puis en cette journée claire, on pouvait voir poindre, tout au fond, le sommet du mont Jacques Cartier.
Puis, parce qu'il fallait redescendre un jour, nous avons repris le sentier pour compléter la boucle qui nous a ramené au stationnement.
C'est là que nous avons eu la joie de voir des orignaux de près. Ils broutaient tranquillement près de la piste, là où l'herbe est tendre et facile d'accès. Nous en avons vu plusieurs, 5 ou 6, des mères avec leurs petits.
Nous étions contents parce que nous étions dans le parc depuis trois jours et nous n'en avions pas vu encore. Denis a pris au moins une trentaine photos qu'il mettra bientôt sur son Facebook.
Ce fut une courte randonnée qui nous a fait du bien. Cela nous prépare bien pour la randonnée prévue demain, le sentier du Mont Jacques-Cartier.
À demain.
Plume
Publié de mon IPad2
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