dimanche 30 septembre 2012

Voyage 2003 - Edmundston NB


☆ ☆ ☆ ☆ Précédente ☆ ☆ ☆ ☆  tous les voyages ☆ ☆ ☆ ☆  suivante ☆ ☆ ☆ ☆

Les maritimes et les îles de la madeleine
Samedi le 26 juillet 2003 

(Edmundston) Wikipedia
Quand nous voyageons, notre curiosité nous amène à rechercher des informations sur les lieux que nous visitons. Par le passé, nous avions passé souvent à Edmundston pour nous rendre dans les maritimes, mais le long trajet nous incitait à passer au travers la ville sans vraiment nous y attardée. La révision de mes textes relatant ce voyage 2003 m'a incitée à connaître un peu plus cette ville. La prochaine fois que je la traverserai, je la connaîtrai un peu mieux. Bien assise chez moi, l'internet de l'année 2012 à porter de clic, j'ai trouvé facilement des informations fort intéressantes. 

Voici deux sites web que j'ai consultés : 

La population de la ville était à son apogée en 2001 avec 17,343 habitants. Les données de 2011 dépassaient à peine 16,000 personnes. Les autochtones forment 1,3 % de la population. Le français est la langue maternelle de 93,4 % des habitants, l'anglais à 4,6 %. Curieusement, 0,6 % de la population ont les deux langues officielles comme langue maternelle. Les autres sont allophones.

Edmundston est la deuxième ville à majorité francophone hors Québec et n'est dépassée que par la ville de Dieppe, aussi au Nouveau-Brunswick. (Notez que plusieurs villes canadiennes hors Québec ont une communauté francophone plus grande que celle d'Edmundston, mais leur communauté n'est pas majoritaire). D'ailleurs, lors de notre passage en 2003, la ville était à quelques jours de commencer son festival des Brayons, ces francophones peu ordinaires.

Mais, qu'est-ce qu'un "brayon". À défaut de trouver facilement un dictionnaire (rappelez-vous que l'histoire se passe en 2003, bien avant les iPad et le WiFi) nous avons questionné les gens de la place pour savoir.  La région immédiate d’Edmundston est une enclave francophone entre les États-Unis, dont la langue est l’anglais, les francophones du Québec, et les anglophones du Nouveau-Brunswick qui les entourent. Il s’agit de la plus importante communauté de francophone à l’est du Québec; ils ne parlent ni le français du Québec, ni celui ancien de l’Acadie que l’on reconnaît si bien à Bathurst et Moncton, ni vraiment celui des Acadiens des maritimes. En fait, il parle un mélange des trois et ils en sont très fiers. Ils se définissent sous le nom de « brayon » qui, selon la recherche internet que j’ai faite, pourrait provenir de l’origine de deux personnes qui s’y sont installées et qui provenaient de Bray en Normandie. Voici la page web du Wikipedia qui en discute. 


Mascotte


Maintenant que l'internet occupe plus de place dans nos vies, j'ai trouvé la page web de la 34e édition (2012) de la foire brayonne. Ces festivités annuelles s'y poursuivent donc encore.





La ville est située dans les Appalaches, à 540 kilomètres de Montréal, à quelques pas de l'autre côté de la frontière du Québec.  En face, c'est l'état du Maine aux États-Unis. 

Bien qu'un village Malécite ait existé sur la jonction de la rivière Madawaska et Saint-Jean bien avant l'arrivée des colons français, la ville a été créée en 1790 par les colons français fuyant l'arrivée des loyalistes à Sainte-Anne des Pays-Bas, aujourd'hui connu sous le nom de Fredericton.  

L'industrie forestière occupe la plus grande part de l'économie locale. La papeterie Fraser, en dépit des mises à pied massives de 1999 et 2000, est toujours l'employeur principal de la ville avec 400 travailleurs. De par s situation géographique sur la route transcanadienne, en bordure des États-Unis, Edmundston a vu son commerce prendre de plus en plus de place dans son économie. On pourrait s'en douter, l'agriculture et la pêche occupent moins de 8 % de leur économie.  

Voici deux photos trouvées sur l'internet qui montrent cette ville attirante et que nous traversons trop souvent sans l'apprivoiser. 

Edmundston la nuit (Wikipédia)
Edmundston en 1872 (Wikipédia)

Terminé le 16 septembre 2012 

Plume / Suzie Pelletier

              ☆ ☆ ☆ ☆ Précédente ☆ ☆ ☆ ☆  tous les voyages ☆ ☆ ☆ ☆  suivante ☆ ☆ ☆ ☆

jeudi 27 septembre 2012

Voyage 2003 - Le départ

                      ☆ ☆ ☆ ☆ ☆ Précédente ☆ ☆ ☆ ☆  tous les voyages ☆ ☆ ☆ ☆  suivante ☆ ☆ ☆ ☆

Les maritimes et les îles de La Madeleine
Samedi - 26 juillet 2003 

Les îles de La Madeleine sont à 1 340 kilomètres de notre lieu de résidence. Pour nous y rendre, nous avons fait deux jours d'auto pour traverser une partie du Québec, le Nouveau-Brunswick et l'Île du Prince-Édouard. Puis, il fallait prendre le traversier qui nous amènerait aux îles en quatre heures ou plus. 

C'est loin vous direz ? Heureusement, ce voyage allait durer presque trois semaines. 

Quand nous sommes partis de la maison ce 26 juillet 2003, il était déjà presque 9 h. Nous nous étions levés plus tard que prévu. Un peu trop fatiguée, en dépit de la journée de congé la veille, et l’excitation du voyage aidant, j’avais mis le cadran pour 7 h, mais oublié de le partir. 

Ça ne commençait pas très bien. 

La journée était maussade et il a plu durant une bonne partie du chemin entre Kirkland et Lévis. La chaleur humide et accablante nous faisait apprécier la climatisation dans la voiture. Ce temps allait apporter son lot de moustiques en tout genre et nous étions contents de pouvoir éviter leurs morsures en restant bien au sec dans notre petite roulotte qui dorénavant sera appelée « Cadet » dans mes textes. 

La musique des Cheftains remplissait l'habitacle de l'auto et nous sentions le stress de l'année se dissiper un peu plus avec chaque kilomètre de route. 

Trois heures plus tard, nous étions contents d'arriver à Lévis, le lieu de notre premier arrêt, là où des amis nous attendaient pour dîner. Nous avions fait bonne route malgré le retard. Ce n'était pas si mal. 


Puis nous avons suivi cette route 20 qui longe le fleuve. C'est à ce moment que nos âmes autant que notre corps ont réalisé que nous étions vraiment en vacances. 


Le fleuve Saint-Laurent sous la pluie
Les vagues et le vent sur le fleuve Saint-Laurent
En bordure du fleuve Saint-Laurent
En milieu d'après-midi, juste avant Rivière-du-Loup, nous avons repris la route pour Edmundston, au Nouveau-Brunswick où le camping Panoramic de St Jacques nous attendait. Quelques jours plus tard, ce sera le festival des Brayons (voir publication suivante) et la ville sera remplie de bruits de toutes sortes et, bien sûr, de fêtards. Mais, au moment où nous y sommes rendus, la ville était plutôt calme.  
Edmundston (Wikipédia)
En 2003, réserver un terrain de camping tenait souvent du hasard. L'époque ne connaissait pas encore les pages web avec photos et visite guidée. Il était donc difficile de bien s’assurer que les facilités étaient acceptables. Le camping Panoramic était plutôt grand, plus de 160 places, mais il nous a semblé que plus des deux tiers des places étaient occupées par des saisonniers. De plus, le terrain donnait toutes les allures de préparation à la festivité. C'était le samedi et nous nous attendions à subir un party le soir venu, même si les informations fournies indiquent que la musique et tous les bruits doivent cesser à 23 h. Bon, nous n'étions là que pour un soir et nous n’avions pas l’intention d’y souper ni même d’y déjeuner.  

Juste pour compliquer les choses, les facilités étaient propres, mais très rudimentaires. Les douches étaient tellement petites que j’avais peine à y prendre place et m’y retourner, encore moins me pencher pour me laver les pieds. Il n’y avait même pas de place pour se changer... ce que nous aurions dû faire en plein air, devant tout le monde. Je sentais déjà sur moi les regards de certains curieux et j'étais encore tout habillée. Bon, nous mettrons nos costumes de bain dans la roulotte avant de nous rendre aux douches. 

Quand nous voyageons entre deux points précis du voyage, et que le trajet est long, nous mangeons aussi sur la route. Alors, une fois la roulotte installée, nous sommes partis pour la ville chercher un restaurant.  Comme nous nous y attendions, le repas était plutôt fade.  Nous ne sommes pas à notre première visite dans ce lieu. Nous savions donc que la nourriture sans accent était caractéristique de cette région du Nouveau-Brunswick. C’était la première fois que je voyais Denis ajouter du poivre sur son steak de bœuf, qui d’ailleurs était médium alors qu’il l’avait demandé « bleu ». Il a même mis du poivre sur ses pommes de terre en purée. Tous les plats de fruits de mer étaient pannés alors j’ai demandé un steak de saumon qui m’a été servi un peu sec.  

À notre retour au camping, le party allait bon train et, à notre grand désarroi, juste en face de notre espace de camping. Le propriétaire nous a garanti qu’il ferait cesser le party à 11 h. Il a tenu sa promesse et nous avons dormi du sommeil du juste toute la nuit. 


Terminé le 14 août 2003
Revu le 15 septembre 2012

Plume / Suzie Pelletier 


       ☆ ☆ ☆ ☆ ☆ Précédente ☆ ☆ ☆ ☆  tous les voyages ☆ ☆ ☆ ☆  suivante ☆ ☆ ☆ ☆

lundi 24 septembre 2012

Écriture - La passion d'écrire et la joie de partager

                                  ☆ ☆ ☆ ☆ ☆ autres textes sur l'écriture ☆ ☆ ☆ ☆ ☆

Est-ce que mes fans qui suivent mes péripéties sur mon blogue auraient de la difficulté à croire que j'ai écrit, au fil du temps, beaucoup plus que les 280 publications qui s'y trouvent en ce moment ? 

Je suis certaine qu'ils s'en doutent. 

Alors , qu'est-ce que l'on fait quand les mots dansent continuellement dans sa tête ? 

Il faut les écrire. Il faut continuer d'écrire ces textes qui proviennent des replis tortueux de notre cerveau créatif. 

C'est évident que le blogue m'apporte une immense joie. J'écris autant que je veux. C'est une grande opportunité de partager mes écrits avec mes fans. J'ai particulièrement apprécié les commentaires reçus depuis deux ans. L'expérience me fait comprendre que les gens apprécient mes publications et les 22,400 visites d'un peu partout dans le monde depuis deux ans montrent cet intérêt pour les sujets traités. J'ai des adeptes, des gens qui se sont abonnés aux courriels et d'autres qui ne me lisent que de temps en temps. 

Mon expérience du blogue est concluante et j'en suis satisfaite. Les nombreuses publications qui trottent dans ma tête m'indiquent que je poursuivrai encore longtemps ces activités d'écriture.

Par contre, j'ai des textes qui, de par leur forme, leur longueur et leur sujet, ne conviennent pas à la nature même du blogue. J'avais tout de même le goût de les partager.

C'est en lisant une revue spécialisée que j'ai découvert le site de partage wattpad.com. Le concept m'a tout de suite intéressée. On y dépose des textes qui sont lus et commentés par d'autres écrivains. C'est complètement gratuit. On y retrouve des auteurs qui écrivent dans l'une des 24 langues proposées. Il y a suffisamment d'auteurs francophones pour que ce soit le fun. 

Le site annonce les avantages suivants :
  • Faire partie d'une collectivité d'auteurs débutants et moins débutants (Margaret Atwood y publie des poèmes)... Je trouve l'idée intéressante !  
  • Lire des textes d'autres écrivains et pouvoir les commenter... Pourquoi pas !
  • Voir mes textes lus par d'autres auteurs et recevoir des commentaires... C'est une merveilleuse idée !
J'ai trouvé l'idée géniale ! J'ai décidé de plonger...

Vous pouvez donc me trouver, depuis quelques jours, sur ce site de partage. Mon profil est à l'adresse suivante: 

http://wattpad.com/suziepelletier

Vous y trouverez un texte philosophique (l’eau et la montagne) et une nouvelle (la carte professionnelle). J'ai aussi commencé à y déposer une série de textes écrits à la suite d'un voyage à Paris en 2002 (Deux Québécois en vadrouille à Paris)

Si cela vous intéresse, vous pouvez m'y trouver et lire mes textes à un rythme qui vous convient, et ce, sans obligation de votre part. Vous y découvrirez aussi d'autres auteurs qui commencent à développer leur talent et qui ont besoin de commentaires pour poursuivre leur développement. 

Par contre (c'est peut-être un défaut du site) même si on a accès facilement aux textes sans s'inscrire, il faut le faire si on veut s'identifier comme fan d'un auteur, voter, faire des commentaires au sujet d'un texte ou recevoir des avis par courriel des nouvelles publications de l'auteur. À vous de choisir.

Pour moi, c'est une nouvelle aventure qui commence et elle me permettra, j'en suis sûre, de poursuivre ma passion de l'écriture. 

J'ai hâte de voir où cela va m'amener...

Plume/ Suzie Pelletier


                             ☆ ☆ ☆ ☆ ☆ autres textes sur l'écriture ☆ ☆ ☆ ☆ ☆


dimanche 23 septembre 2012

Voyage 2003 - Les maritimes et les îles de La Madeleine


☆ ☆ ☆ ☆  tous les voyages ☆ ☆ ☆ ☆  suivante ☆ ☆ ☆ ☆

 Les maritimes et les îles de la madeleine
du 26 juillet au 12 août  2003 - Retour sur un voyage magnifique

L'automne est arrivé, Denis est retourné travailler. Nos voyages de plus de deux jours sont terminés pour cette année. Bien sûr, nous irons à Québec, à Gatineau, à Sherbrooke, là où famille et amis nous attirent ; mais ce n'est pas comme partir en vadrouille à l'exploration des coins de notre pays ou d'ailleurs sur la planète. 

Comme c'est souvent le cas quand l'automne apporte son lot de pluie et que les longues heures dehors sont du passé, j'ai repris le clavier pour écrire sur d'autres sujets. J'en ai profité pour faire le tour de mes textes accumulés depuis quelques années, et écrits lors de voyages qui ont précédé l'ouverture de ce blogue. Je suis tombée sur une série de textes de notre visite des maritimes et des îles de La Madeleine, en 2003. À l'époque, ces textes avaient fait l'objet de courriels, ce qui était alors la meilleure méthode pour raconter nos péripéties à mes correspondants. 

La lecture de ces textes m'a permis de me souvenir de l'intensité du voyage, de la chaleur des gens, de la beauté des paysages, des odeurs de mer et du sel, de la sensation du sable qui collait à la peau et du bleu éclatant du ciel qui se reflétait dans la mer. Je me suis aussi souvenue de ces journées de pluie où les couleurs étaient plus grises et nos âmes plus calmes. Ce fut un très beau voyage dont le but principal était de visiter les îles de La Madeleine. Bien sûr, en grands vadrouilleurs que nous étions déjà à cette époque, il nous était impossible de nous y contraindre. Ainsi l'auto a aussi fait de la route en Nouvelle-Écosse, au Nouveau-Brunswick et à l'île du Prince-Édouard.  

À la lecture de ces textes, je n'ai pas pu résister. Les textes sont assez courts et s'arriment très bien avec l'intention de ce blogue. C'est ainsi que j'ai décidé de les mettre à jour et de les publier sur ce blogue, ce qui m'a permis d'y intégrer des photos. Je suis certaine que mes lecteurs de l'époque liront à nouveau avec contentement ces textes modifiés et enrichis. Puis, je sais que mes lecteurs d'aujourd'hui sauront apprécier ces textes dont les informations sont encore très pertinentes même si elles datent de neuf ans. 

J'aimerais cependant souligner que, en ce qui concerne les maritimes, nous y sommes allés plusieurs fois. Ainsi, si certains d'entre vous aimeraient faire un commentaire du genre: « Vous êtes allés à l'île du Prince-Édouard et vous n'avez même pas vu la maison aux pignons verts ? » ou « Comment ça ce fait que vous avez manqué le Cabot trail (Nouvelle-Écosse) ou le village de la Sagouine  (Nouveau-Brunswick)? » Bien, sachez que la réponse est : « pas cette fois-ci. »

Quand j'ai ouvert le fichier, j'ai trouvé 19 textes plus ou moins longs. Quand j'ai eu terminé de les travailler, de les actualiser ainsi que d'y ajouter des liens internet, des photos et des informations qui à l'époque n'étaient pas disponibles aussi facilement, j'avais 24 publications que je publierai au cours de l’automne. 

C'est ainsi que, au fil des semaines où la terre se dévêtira de son manteau d'été pour s'habiller de son manteau d'hiver, je vous parlerai des îles de La Madeleine, de soleil, de bateau, de sable chaud....

Ces publications seront bien sûr ajoutées à ma page sur les voyages. 

http://lavieestbelle54.blogspot.ca/p/voyages.html

Voici quelques photos pour vous donner un avant-goût : 

Île d'Entrée - Île de La Madeleine
Dune Sud - Île de La Madeleine
Cap aux meules - île de La Madeleine
Forteresse de Louisbourg - Nouvelle-Écosse

Entretemps, je souhaite à tout le monde, un bel automne plein de couleur et un peu de chaleur. 

Plume/ Suzie Pelletier

            ☆ ☆ ☆ ☆  tous les voyages ☆ ☆ ☆ ☆  suivante ☆ ☆ ☆ ☆

vendredi 21 septembre 2012

Plusieurs lectures récentes

Je lis toujours et toujours.

J'ai toujours neuf bouquins non lus dans ma bibliothèque papier.

Est-ce que je me sens coupable de ne pas les avoir lu encore ? Pas du tout. Je les lirai un jour et c'est suffisant pour moi.

Ces dernières semaines, je n'ai pas pu résister à de nouveaux romans d'auteurs que j'aime beaucoup.

J'en ai profité pour mettre à jour les publications que j'ai déjà faites à leur sujet et d'y ajouter des informations qui, j'espère, plairont à mes lecteurs. Vous pouvez trouver ces publications avec les liens qui suivent.

Cora Harrison

Cora Harrison écrit des romans policiers dans une époque médiévale et dont les intrigues se passent dans la région des Burrens, sur la côte ouest de l'Irlande, au début du 16e siècle. Jusqu'à présent, il y a huit romans dans la série et un neuvième sortira en décembre 2012.

     Publication sur Cora Harrison -  mise à jour

Michael Jecks 

Michael Jecks écrit des romans policiers dans une époque médiévale (1320 - 1327) Les intriques visent la résolution de meurtres qui ont lieu surtout dans le Devon, lieu de résidence du personnage principal Baldwin de Furnshill et de son ami Simon Puttock. Cependant, les derniers romans sont beaucoup plus campés dans les intrigues de la cour d'Angleterre et celle de France au cours de cette période instable de la fin du règne de Édouard II. 

      Publication sur Michael Jecks - mise à jour


Bonne lecture !

Plume (Suzie Pelletier)

dimanche 16 septembre 2012

Lecture - Michel David - Le monde de Saint-Anselme

☆ ☆ ☆ ☆ ☆ Autres publications sur la lecture ☆ ☆ ☆ ☆ ☆
Chronique sur la lecture
Auteur : Michel David
Type de livre: Roman historique Québécois
Série :Le monde de Saint-Anselme


Pendant que je lisais cette série de quatre livres,, la première écrite par Michel David, je me suis posé une question à plusieurs reprises. Si j'avais lu cette série en premier, est-ce que j'aurais poursuivi ma lecture avec les autres séries qui l'on suivi?

Je ne sais pas. 

Les bouquins sont bons, mais ce n'est pas la meilleure série de Michel David. Il y a même un chapitre où on inverse deux personnages... du moins, je pense... Parfois, j'ai dû relire un paragraphe ou deux pour comprendre ce dont l'auteur parlait. Cependant, ces petits détails ne m’ont pas empêchée d’apprécier les livres.

Je pense que j'ai surtout aimé cette série parce que j'aime les ouvrages de l'auteur et que je voulais me rendre au bout de son répertoire de romans. Il n'en écrira pas d'autres, je le sais très bien. Il est mort en 2010. Voir mes autres publications sur Michel David:



Saint-Anselme est un petit village que Michel David a placé sur la rivière Nicolet, pas bien loin de Nicolet. La série raconte l'histoire de quatre familles (Lequerré, Riopel, Bergeron, Marcotte) à travers l'histoire du Québec sur 70 ans. 

Le petit monde de Saint-Anselme, les années 30

La crise de 1928 fait encore rage. Montréal n'a plus d'emplois et les Bergeron filent vers la campagne pour s'établir sur une ferme et tenter de refaire leur vie. Leurs voisins, la famille Marcotte, sont installés sur leur ferme depuis quelques générations et ils sont influents dans le village. Ce premier livre, par le style descriptif de l'auteur, nous transporte dans un monde où le travail de la terre est dur. On n’y vit pas riche, mais on y vit bien. C'est le temps de l'entraide où chacun a sa place. Le clergé y tient une place de première importance dans la vie du village. 


L'enracinement, chronique des années 50

En décrivant la vie de la deuxième génération des Marcottes et des Bergeron, l'auteur montre les changements dans la vie rurale. La machinerie commence à faire sa place dans les champs; l'écurie n'a plus de chevaux, mais tient lieu de garage de la machinerie agricole. L'auto devient un signe de richesse et d'indépendance.   Mais cela coûte plus cher. La société change aussi. La place du clergé est toujours importante, mais elle s'estompe lentement, en prélude aux années 60. 



Le temps des épreuves, chronique des années 80

La présence de la technologie s'intensifie sur les fermes et au village; le magasin général devient dépanneur alors qu'on achète ses outils dans une quincaillerie et du lait chez l'épicier. L'arrivée de l'industrie, comme les grandes porcheries ou un barrage sur la rivière, bouleverse la tranquillité des habitants de Saint-Anselme. La Révolution tranquille date de vingt ans. Le clergé perd sa place et les églises se vident, même le dimanche. Les jeunes se réunissent au restaurant. Le temps d'accrocher son fanal sur le perron et de rencontrer sa belle sous la surveillance des parents est disparu. 


Les héritiers, chronique de l'an 2000

La vie du village ressemble à ce que nous connaissons maintenant. Michel David ne nous parle pas de Wifi, d'internet ou de iPhone, qui n'étaient qu'à leur balbutiement en 2000, mais son roman y laisse de la place. La vie va plus vite, le téléphone sauve du temps, le nombre d'autos augmente avec la population. Le presbytère se transforme en gîte du passant. Un père de famille emménage avec sa blonde sans s'unir par mariage. Le maire s'éreinte à garder sa ville en santé malgré les demandes croissantes, souvent contradictoires, de ses concitoyens. Même la politique glisse en dehors des terrains battus; plus rien n'est rouge ou bleu, ni tout à fait à droite, ni tout à fait à gauche.


De façon générale, cette série de Michel David vaut la peine d'être lue. Malgré les quelques difficultés rencontrées, je me suis attachée aux personnages et, lorsque l'un d'eux mourrait, j'étais désolée de voir disparaitre leur caractère et leur influence dans la suite des romans. 

Les livres sont disponibles chez Renaud-Bray. 



Plume

          ☆ ☆ ☆ ☆ ☆ Autres publications sur la lecture ☆ ☆ ☆ ☆ ☆

samedi 15 septembre 2012

Lecture - Peter Tremayne - Sister Fidelma

☆ ☆  ☆  ☆  ☆   Chronique sur la lecture - autres publications  ☆  ☆  ☆  ☆  ☆
Chronique sur la lecture
Auteur : Peter Tremayne
Type de livre : Meurtre et mystère - médiéval
Série : Sister Fidelma 


Mise à jour : 30 mars 2015

Récemment, j’ai terminé le 25e bouquin de la série Sister Fidelma. J’en découvre toujours autant de plaisir.

Celui-là n’était pas dans ma bibliothèque papier où il me reste encore neuf bouquins non lus. Je sais. Je m’étais promis de faire un effort pour lire ces neuf livres en premier. Mais, quand un de mes auteurs préférés sort un nouveau livre, je ne peux pas résister. Celui-là, je l’ai lu sur mon Kindle.

C’est Denis qui a découvert cette série, alors que nous bambochions en Cornouailles en 2006, dans le sud-ouest du Royaume-Uni. Depuis, nous attendons avec impatience que le prochain roman soit publié.

D’abord, j’ai été surpris quand j’ai réalisé que Peter Tremayne, dont le nom véritable est Peter Berresford Ellis, était né à Coventry en Angleterre. Comment un Anglais de Conventry en est-il arrivé à écrire une série de 26 bouquins (le dernier sera publié en août 2015) dont l’intrigue se situe au cœur de l’Irlande médiévale (664 - 670 de notre ère) ?

C’est en fouillant le WEB que j’ai découvert que la famille Ellis peut être retracée dans la région de Cork dans le sud de l’Irlande depuis 1288. C’est la famille de sa mère qui vient du Sussex et qui est d’origine saxonne. Mes recherches démontrent qu’il fallait retourner quelque 14 ou 15 générations plus tôt afin de retracer une descendance bretonne. Tout un mélange. Son père était journaliste et il travaillait pour le journal « Cork examiner". Peter a fait ses études à Londres.

Son origine familiale paternelle, ainsi que le fait qu’il a terminé une majeure en Études Celtiques vient expliquer son engouement pour cette période de l’histoire d’Irlande.

Peter a écrit huit romans sous le pseudonyme de Peter MacAlan et, à titre de Peter Tremayne, il a 27 romans hors de la série Sister Fidelma et il publiera le 23e de la série très bientôt. Selon mes lectures, ce dernier pourrait bien être le dernier de la série. Cela me désole beaucoup.

Fidelma, le personnage principal des romans, vient d’une famille royale de l’Irlande médiévale. Il faut dire que les intrigues de meurtres et mystères se passent bien avant la conquête de l’Irlande par les Anglais. En 664, c’est la loi irlandaise (brehon) qui s’applique et apporte un avantage certain à cette société respectueuse de la vie humaine. Tous possèdent le droit de vivre sa vie. À cette époque, l’Irlande était connue à travers le monde pour ses universités et les érudits du monde entier la visitaient. Le personnage principal est Fidelma. Elle a choisi d’étudier la loi brehonne à l’école de Tara et elle est devenue dalaigh. Son rôle ressemble à celui d’un juge d’instruction en France. Chez nous, au Canada, son rôle ressemble à un mélange de celui du détective, de l’avocat de la couronne et de l’avocat de la défense. L’heureux mélange place ce personnage principal dans des intrigues dangereuses alors que l’Église prenait beaucoup de place dans la vie des gens. À cette époque, l’Église d’Irlande, encore très celtique, donnait du fil à retordre aux prélats déjà tout-puissants de l’Église de Rome. Ceci rend la vie de Fidelma fort compliquée. Ses choix personnels, particulièrement celui d’être une religieuse et avocate ainsi que le fait d’être mariée rend l’histoire particulièrement intrigante.

Je trouve très intéressant que l’auteur ait choisi une femme comme personnage principal. Il démontre qu’à cette époque, l’Irlande était très avancée dans les droits sociaux et qu’une femme pouvait prendre un rôle très élaboré dans la société. On lui donnait tous les égards attendus à son statut de dalaigh. Elle avait étudié et elle s’était qualifiée avec mérite. Ainsi la société irlandaise la respectait. Par contre, quand ses intrigues l’amenaient à traverser d’autres pays en Europe, elle devait parfois s’assurer que les nobles et les gens du peuple comprennent bien que son frère était le roi du Munster, un des puissants royaumes de l’Irlande. Ainsi, et seulement ainsi, elle pouvait avoir l’autorisation nécessaire pour faire ses enquêtes et trouver la solution de l’intrigue.

Voici les 25 bouquins déjà parus de la série dont 24 ont été traduits en français. Je suis certaine que les autres le seront bientôt :

Absolution By Murder (1994)             Absolution par le meurtre (2004)
Shroud for the Archbishop (1995)       Le suaire de l’archevêque (2004)
Suffer Little Children (1995)                Les cinq royaumes (2004)
The Subtle Serpent (1996)                   La ruse du serpent (2005) 
The Spider’s Web (1997)                     Le secret de Moen (2005)
Valley of the Shadow (1998)               La mort aux trois visages (2006)
The Monk Who Vanished (1999)        Le sang du moine (2006)
Act of Mercy (1999)                            Le pèlerinage de Sœur Fidelma (2007)
Our Lady of Darkness (2000)              La dame des ténèbres (2007)
Hemlock At Vespers (2000)                De la ciguë pour les vêpres (2009)
Smoke in the Wind (2001)                   Les disparus de Dyfed (2008)
The Haunted Abbot (2002)                  Le châtiment de l’au-delà (2008)
Badger’s Moon (2003)                          Les mystères de la lune (2009)
Whispers of the Dead (2004)                La parole des morts (2012)
The Leper's Bell (2004)                        La cloche du lépreux (2009) 
Master of Souls (2005)                         Maître des âmes (2010)
A Prayer for the Damned (2006)          Maître des âmes (2010)
Dancing with Demons (2007)              Une danse avec les Démons (2011)
The Council of the Cursed (2008)        Le concile des Maudits (2011)
The Dove of Death (2009)                    La colombe de la mort (2012)
The Chalice of Blood (2010)                Un calice de sang (2013)
Behold a Pale Horse (2011)                  Le cavalier blanc (2013)
The seventh trumpet (2012)                  La septième trompette (2014)
Atonement of blood (2013)                  Expiation par le sang (2014)
The Devil's Seal (2014)                        non traduit


Je les ai tous lus.

Le prochain dans la série, « The Second Death » est attendu en juillet 2015. Je sais que je devrais patienter un peu pour le lire. Il sortira d’abord Royaume-Uni et en Irlande. Puis, il traversera l’Atlantique et sera disponible aux États-Unis. Par contre, je suis fort heureuse de voir qu’Amazone en fait la promotion tant en version papier qu’en version Kindle.

J’ai vraiment hâte de lire cette nouvelle aventure de Sister Fidelma qui se passe dans les années 670 en Irlande.

Bonne lecture !

Suzie Pelletier 




☆ ☆  ☆  ☆  ☆   Chronique sur la lecture - autres publications  ☆  ☆  ☆  ☆  ☆

vendredi 14 septembre 2012

Jardinage - Encore le lièvre...


☆ ☆ ☆ ☆ ☆ Autres publications sur le jardinage ☆ ☆ ☆ ☆ ☆

Encore le lièvre...  

Il est de retour. Plutôt, je crois qu'il n'est jamais parti. Il a juste changé de platebande. 

Voir ma publication de juillet " Le jardinage et le lièvre "

J'aime beaucoup les animaux, mais lui je le hais. Au cours des dernières semaines, j'ai surtout jardiné dans la cour arrière. Je n'avais pas vu de traces de mon lièvre (pourquoi est-ce soudainement devenu « MON » lièvre ?), j'ai donc cru que l'urine de coyote avait fait son oeuvre pour lui faire peur et l'inciter à rester loin de mes fleurs. 

Cette semaine, j'ai retrouvé les traces de cette bête envahissante... Dans une platebande à l'avant de la maison. 


Cette plante, une belle violette au feuillage très vert et aux fleurs blanches, remplissait complètement cette partie de la platebande.

Voyez ce qui en reste ...






Ça, c'est une fougère décorative qui devrait plutôt ressembler à cela     










Pourquoi mange-t-il mes plantes qui sont plus difficiles à garder ? Il ne s'attaque pas à mes hostas, mes hémérocalles ou mes lys. Je passe de nombreuses heures chaque année à éclaircir les talles de ces plantes. Elles progressent tellement rapidement que plusieurs plants se retrouvent chaque année dans le bac de compost. S'il était gentil, le lièvre en mangerait assez pour me sauver quelques heures de travail. Mais il n'est pas gentil. Il mange les plantes que je dois bichonner chaque année pour assurer qu'elles repousseront l'année suivante. 

Je vous l'ai dit, je le hais. 

Et ces trous ? 





 Il cherche quoi là-dedans ? 

J'ai mis un temps à comprendre. 

Puis je me suis souvenue. 

Ça a l'air que je n'aurai pas de jonquilles dans cette platebande l'an prochain.


 Le petit C..  a mangé les bulbes. 




J'avais pourtant placé une plaquette bien trempée d'urine de coyote. 


J'ai donc fait un petit tour à la quincaillerie et j'ai cherché un autre truc pour m'en débarrasser. 

On m'a suggéré un piège à rats. Je n'arrive pas à m'y décider. Je ne veux pas le tuer, juste l'inciter à rester loin de mes plantes. Puis il y a des chats dans le coin. Non, ce n'est pas une solution acceptable. 

Une cage peut-être pour le transporter ailleurs ? Un appel à la ville m'a informée que je n'avais pas le droit de déplacer un animal sauvage. Cherchons encore...

Il faut une autre solution. Une poudre à base de poivre de cayenne à mettre sur le sol protègera-t-elle les tiges et les feuilles ? De toute façon, il ne reste plus de tige, ni de feuille... Bon, j'achète quand même. 

De la boule à mites peut-être ? Mon grand-père utilisait ce truc pour éloigner les chats qui chiaient dans les platebandes de ma grand-mère... Peut-être que j’essayerai cela si mon nouveau produit ne marche pas. 

Bon, on essaie encore; j'ai fait mon choix sur une poudre. Un peu de poudre dans le trou et on bouche le trou. Un peu de poudre sous la galerie (même si je ne l'ai pas vu, il s'y cache peut-être). 


J'ai saupoudré la terre de ma platebande généreusement de ce produit.  Même les platebandes à l'arrière où, maintenant que j'ai à nouveau de belles fleurs, le détestable pourrait bien y revenir. Puis je remets de l'urine de coyote sur les plaquettes.  



Est-ce que cela marchera cette fois ? 

On verra bien. Sinon ....

Plume

             ☆ ☆ ☆ ☆ ☆ Autres publications sur le jardinage ☆ ☆ ☆ ☆ ☆

jeudi 13 septembre 2012

Le Kindle et les repères


☆ ☆ ☆ ☆ ☆ Autres publications sur la technologie ☆ ☆ ☆ ☆ ☆

Blogue  - Le Kindle et les repères

Ce matin, je visitais une salle d'attente. Bien sûr, mon rendez-vous était avec un médecin, mais comme c'est le cas souvent, je savais que je passerais plus de temps dans la salle d'attente que dans son bureau. J'avais donc mon kindle et, très vite, j'étais concentrée sur la lecture du dernier roman médiéval de Cora Harrison. J'étais momentanément transportée dans cette Irlande celte du début du 16e siècle et je dévorais les pages pour savoir comment la brehon Mara allait se sortir du mauvais pas dans lequel elle se trouvait. Vive le kindle que j'avais tout simplement fourré dans le fond de mon sac à main. 

Puis soudain, j'ai senti qu'on m'observait. Pourtant on n'avait pas encore appelé mon nom. J'en étais sûre. J'ai levé les yeux pour voir un petit bout d'homme qui m'observait de ses yeux noirs. Je sentais l'intelligence et la curiosité derrière ce regard d'à peine quatre ans. 

Le petit : « t'as des jeux sur ton jouet ? »

J'ai tourné la liseuse pou qu'il voit l'écran : « non. C'est un kindle et c'est fait pour lire seulement. » 

Le petit a regardé l'écran d'un air déçu : « ah. Il y a juste des mots. C'est un livre. » 

Hum. Comment expliquer au petit que j'ai plus de 200 bouquins dans cet engin ? Je suis restée sur un terrain général : « si on veut. »

Petit : « t'es rendue à quelle page ? »

Devant le fou rire de la mère, j'ai compris que le petit, qui ne lisait pas encore, avait hérité cette question de ses parents. Mais comment répondre? Car j'en avais aucune idée. Alors j'ai fait un calcul savant dans ma tête : « je suis rendue à la page 200. » 

Le petit a à peine attendu ma réponse (qui n'avait probablement aucun intérêt pour lui) avant de poursuivre : « t'auras bientôt fini ? » 

Je n'ai pas pu faire autrement qu'éclater de rire : « oui, j'aurai fini bientôt. »

Je savais bien que la conversation se serait poursuivie longtemps encore. L'enfant avait quatre ans et il apprenait à questionner son environnement. Ce matin, j'en faisais partie. Puis sa mère l'a récupéré pour se rendre dans le bureau du médecin. 

Ma conversation avec Cori, l'enfant de quatre ans, m'a fait réfléchir. Puis bien sûr, mes réflexions m'ont fait frapper le clavier de mon iPad. 

 Cela fait déjà quelque temps que j'ai ces nouveaux outils de lecture qui se sont ajoutés à mon iPad. On s'habitue rapidement à ces nouveaux outils et ils s'intègrent facilement dans notre mode de vie. Aujourd'hui, j'ai réalisé que mes repères vis-à-vis la lecture avaient changé. 

(coup de pouce)
 Par exemple, lorsqu'on est dans une librairie et qu'on cherche un livre, disons pas trop gros, on regarde des paramètres comme l'épaisseur du livre, le nombre de pages et la grosseur du texte. Un texte large sur 200 pages indique un livre qui ne prendra pas trop de temps à lire. Un texte écrit petit sur 1000 pages sera donc long à lire. C'est simple. Tous les lecteurs s'y reconnaissent.




Or, sur une tablette de lecture, l'épaisseur du livre, de la bibliothèque devrais-je plutôt dire, est toujours la même soit l'épaisseur de la tablette. Quant à la grosseur du lettrage, peu importe le livre, je le place moi-même. J'ai donc perdu ces deux paramètres pour savoir si cela me prendra du temps, ou pas, à lire un livre. 

Et le nombre de pages donc ? Hum, les tablettes de lecture n'indiquent que le nombre de sections qui, lui, varie en fonction du lettrage choisi. Plus les lettres sont grosses, plus il y a de sections ... Oups. J'ai donc perdu ce paramètre-là aussi. Comme je laisse toujours le même lettrage, un livre de 12 500 sections est donc plus petit qu’un autre de 30 000 sections. OK. 

Vous commencez à comprendre mon hésitation à répondre à l'enfant. 

Mais qu'est-ce que l'on fait quand ces sections sont identifiées par chapitre et non pas pour le livre au complet ? Parce que cela arrive. Dans mes anciens repères, ce serait comme recommencer à la page 1 à chaque début de chapitre. 

Les tablettes de lectures offrent un nouveau paramètre, celui du « % lu ». Intéressant vous me direz ?  Je répondrais qu'il faut s'adapter. Quand je lis 10 % d’un livre en moins d'une heure, il est petit. Si cela me prend entre deux et trois heures pour en lire 10 %, c'est un livre moyen. Puis, comme cela m'est arrivé avec les livres d'Alexandre Dumas, 2 à 3 % à l'heure indique que c'est un très gros livre ... 

Je me demande quelle expression le visage de Cori aurait prise si je lui avais répondu « j'ai lu 62 % du livre. » 

À la maison, avant les lectrices, quand quelqu'un attendait un Iivre qu'un autre membre de la famille lisait, il fallait demander « t'es rendu où dans le livre » ? La réponse se définissait en nombre de pages, le numéro d'un chapitre ou, parfois, en 'presque la moitié' ou « plus du trois-quarts ». En regardant l'allure du livre, on savait à quoi s'en tenir et on s'accommodait de l'attente. Aujourd'hui, avec les tablettes de lecture, la réponse devient 12 %, 34 % ou 98 %. Comme on ne voit pas l'épaisseur du livre, il faut demander une question subséquente comme « est-ce que tu auras fini bientôt ? “Hum ! La réponse à ceci peut varier considérablement et l'interprétation peut aussi varier d'une personne à l'autre. 

Heureusement (car bien sûr qu'il y a un bon côté à toute chose), je n'ai pas besoin d'attendre pour lire un livre que Denis est en train de lire. Parce qu'en ayant accès à sa bibliothèque Kindle, je peux télécharger le livre même s'il n'a pas encore fini.  

Je l'aime mon kindle et je ne m'en passerais plus. 

Plume

  ☆ ☆ ☆ ☆ ☆ Autres publications sur la technologie ☆ ☆ ☆ ☆ ☆