Voyage 2003 - Cape North IPE

☆ ☆ ☆ ☆ Précédente ☆ ☆ ☆ ☆  tous les voyages ☆ ☆ ☆ ☆  suivante ☆ ☆ ☆ ☆

Les maritimes et les îles de la madeleine
Lundi le 28 juillet 2003 - North Cape ( IPE)


Nous avions prévu que cette journée en serait une de repos. Alors nous nous sommes levés tard, vers les 10 h, et nous avons prolongé notre déjeuner un peu plus qu’à l’habitude. Deux, même trois cafés n'étaient pas de trop, bien assis dans nos chaises et chacun absorbé dans un livre épais. Nous étions en vacances et ces moments étaient essentiels pour, en campagnards que nous sommes, récupérer des derniers douze mois remplis de stress et de vie citadine. 



Nous respirions enfin l'air pur de la campagne. En prime, nous avions l'air salin de la mer qui se glissait dans la baie de Malpèque pour jeter un baume sur nos âmes.  

Nous aurions aimé flâner un peu plus ce jour-là, mais notre désir de visiter le North Cape était plus fort que notre besoin de flâner.  

C'est ainsi que nous avons pris la route 12 qui longe la côte au nord de l’île, plutôt que la nationale, afin d’observer les alentours. Notre intention était de revenir par la route nationale numéro 2, plus rapide. Il ventait à écorner les boeufs et il y avait même un avertissement de « gale », ce vent fort avec des pointes à 70 kilomètres à l’heure. La mer était magnifique sous le soleil qui perçait régulièrement la mince couche de nuages pour rendre encore plus blancs les gros moutons qui chapeautaient les énormes vagues bleues. 





North Cape, ce cap rocheux, composé de roches sédimentaires, est le point le plus au nord de l'ile du Prince Édouard. Il est aussi fort connu pour sa situation particulière à la rencontre des eaux du golfe Saint-Laurent et du détroit de Northumberland (entre IPE et NB). 


 






Ce cap venteux, où aucune ferme agraire ne peut survivre, comprend une station météorologique canadienne, un phare de la Garde Cotière Canadienne et une ferme éolienne, la North Cape Wind Farm. 









Ce bout de terre est aussi connu pour la collecte des algues. Nous avons d'ailleurs observé des hommes en habit de pêche qui, à cheval, ramassaient le varech dans la mer. Cette dernière était tellement houleuse que les cavaliers et les bêtes peinaient durement. 



Ce coin de l'île aussi le paradis des botanistes qui travaillent fort pour prévenir la disparition d'une végétation très sensible. 

À notre arrivée au North Cape, le vent est tellement fort qu’on avait de la difficulté à entendre l’autre parler. Nous y avons passé environ une heure à circuler dans les sentiers au bord des falaises.  

Voici une photo supplémentaire que j'ai trouvée sur leur site web.


Puis ce fut le temps de revenir sur nos pas. Nous avons dû d’abord arrêter du côté de Summerside à la recherche d'un Canadian Tire pour faire quelques achats pour remplacer certains articles que nous avions oubliés à la maison. Il est curieux de voir qu’il nous est impossible de partir de la maison sans oublier des choses qui nous sont parfois indispensables. Cette fois-ci nous avons battu des records. Nous avons laissé à la maison le tuyau pour connecter l’eau à la roulotte, le transformateur pour les 50 ampères, le tapis de sol pour dehors, quelques sacs de transport du matériel et d'autres petits cossins moins importants. 

Puis ce fut le retour au camping pour souper et profiter d'une autre bonne nuit de sommeil au son du vent du large et du bruissement des feuilles. 


Terminé le 14 août 2003
 Revu le 21 septembre 2012


Plume /Suzie Pelletier

        ☆ ☆ ☆ ☆ Précédente ☆ ☆ ☆ ☆  tous les voyages ☆ ☆ ☆ ☆  suivante ☆ ☆ ☆ ☆

Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

Saint-Patrick, les corneilles ou les sucres ...

Lecture - Le journal des écrivains en liberté

Une belle rencontre au Salon du livre de l'Estrie