jeudi 29 novembre 2012

L'écriture, une aventure, un roman


J'ai toujours écrit. Ou presque.

Pour aussi loin que je peux retourner dans la mémoire de ma vie, j'ai toujours été fascinée par les mots. 

Je me souviens d'avoir vu ma mère écrire des mots sur une liste et d'être fascinée parce que ces mots correspondaient à des objets précis dans l'épicerie. Il y avait mon père qui lisait des livres et semblait en retirer un grand plaisir. Puis il y avait ma grande soeur qui, bien sûr, a commencé à écrire avant moi. 

Je ne sais pas quel âge ont ces souvenirs. Je me souviens que j'avais hâte d'apprendre à écrire ; dans ma tête d'enfant, je comprenais que l'expérience me ferait grandir. Mais il me fallait attendre ma première année scolaire ; je trouvais cela trop loin dans mon futur.

Un jour, j'ai appris à écrire. Un monde fantastique, sensationnel, un peu irréel, s'est ouvert à mes yeux. Je pouvais mettre en mot ce qui bouillait dans ma petite tête.

Des récits de voyage

Au fil des ans, en marge des études, de la vie de famille et de la vie professionnelle, des centaines de textes se sont accumulés dans mes tiroirs, puis dans mon ordinateur. 

Puis, l'ère de l'informatique aidant, il y a eu ces nombreux courriels envoyés à un club de correspondants composé de la famille et des amis. Des centaines de courriels.  

Récemment, j'ai compris que j'avais le goût de partager ces écrits autrement que sur le blogue.

Il y a quelques années, j'ai fait trois recueils de textes que je prêtais à mes amis. À cette époque, je n'ai fait aucune démarche pour les faire publier ; ce n'était pas important. À la demande de plusieurs lecteurs, je suis en train de déposer ces récits de voyage sur ma page Wattpad pour les rendre disponibles.



L'aventure du blogue 

En septembre 2010, l'aventure du blogue a commencé. Une merveilleuse aventure qui vient tout juste d'atteindre 300 publications et plus de 26 700 visites ! 


L'écriture du roman 

Puis, au printemps 2011, une nouvelle aventure a commencé. J'essayais d'écrire sur un thème précis pour mon blogue, mais ce qui sortait de ma tête était trop gros et très intense. C'était impossible de restreindre l'histoire à mon blogue ou même à une simple nouvelle. J'ai compris qu'une aventure totalement inattendue se glissait dans ma vie plutôt calme de nouvelle retraitée ; elle a canalisé toute mon énergie pendant des mois. J'ai écrit de jour comme de nuit, à la maison comme ailleurs, à la main, sur mon iPad, mon iPhone ou mon Mac. J'aurai écrit près de 500,000 mots en 18 mois. 

C'est ainsi que mon roman Le Pays de la Terre perdue est né. Une histoire d'aventure intrigante qui parle de témérité, de détermination, de résilience, de plein air, d'amitié, d'amour, de philosophie. Un roman en six tomes.  

Vous êtes-vous déjà demandé ce qui arriverait si toute la technologie que nous connaissons aujourd'hui disparaissait dans un claquement de doigts ? Je me suis posé cette question et mon roman présente une expression de cette question philosophique. 

L'écriture de ce roman a été une expérience très enrichissante qui m'a fait pénétrer dans un monde que je pensais connaître, mais que je connaissais très peu, c'est-à-dire l'univers de mon imagination ; j'ai été agréablement surprise et j'ai laissé l'aventure se glisser dans tous les racoins de mon âme. Au fur et à mesure que mon roman prenait forme, je me suis laissée influencer par l'aventure ; j'ai senti que ma vision du monde changeait et, surtout, que ma vie ne serait plus jamais la même. 

 Il y a quelques semaines, le rêve de partager cette histoire s'est concrétisé. J'ai donc maintenant un contrat d'édition et de publication avec la maison Éditions Véritas Québec. Je tiens à remercier particulièrement Marie Brassard, mon coach en écriture,  d'avoir cru en mes talents et d'avoir accepté de me guider dans cette aventure qui se poursuit à un rythme vertigineux.

 Le lancement du premier tome, Le Réveil, aura lieu le 1er mars 2013, juste à temps pour le Salon du livre de l'Outaouais à Gatineau. Il y aura cinq autres tomes, déjà écrits, que nous espérons publiés dans les prochains trois ans.

Un nouvel univers s'ouvre à moi ; celui de l'édition, des visites des salons du livre aux quatre coins du Québec, quelques entrevues, des rencontres avec des lecteurs et bien d'autres activités qui feront connaître mon oeuvre.

Surveillez dans une librairie près de chez vous. Il est distribué par ADL

S'il n'est pas en librairie, insistez ! Demandez-le. Dès le 1er mars 2013.

Le livre sera aussi également disponible sur le site web des Éditions Véritas Québec. Vous pourrez le commander en version papier ou l'obtenir en version électronique. 

Au fur et à mesure que l'aventure se déroulera, je vous en parlerai sur ce blogue, dans la rubrique "Écriture". 

De plus, vous pourrez trouver des informations pertinentes à la série Le Pays de la Terre perdue, mes présences dans les Salons du livre ainsi que d'autres informations reliées à la série et qui s'ajouteront à l'information contenue dans les livres. 


Entretemps, je vous souhaite de belles heures de lecture !!!




                               * * * * Autres textes sur l'écriture * * * * 

mardi 27 novembre 2012

Le Blogue est en fête


Le blogue < La vie est belle 54 > est en fête !






Par le biais de cette publication, le blogue fête sa 300e publication depuis son ouverture, il y a 27 mois. 

Plus de 26,700 visites. Je suis impressionnée ! 

J'en suis très fière. 

Merci à tous mes lecteurs d'un peu partout dans le monde ! 

Je vous adore !

Quand j'ai commencé cette belle aventure, je ne savais pas à quoi m'attendre. Je me suis laissée porter par l'aventure et je ne regrette rien. Elle a mené ma destinée profondément dans le monde de l'écriture et m'a montré un univers magnifique et incommensurable. 





Aujourd'hui, les publications du blogue sont dans huit volets :  

Canada :  Des publications sur des voyages effectués au Canada et au Québec.

Europe : 15 publications sur l'Espagne et des liens avec six récits de voyage sur l'Écosse (Deux Québécois en vadrouille en Écosse) et déposés sur http://wattpad.com/suziepelletier/

France : 70 publications pour deux voyages (2010 et 211) ainsi que le lien pour sept  récits de voyage à Paris (Deux Québécois en vadrouille à Paris) et déposés sur http://wattpad.com/suziepelletier/

Équateur: 60 publications composées à la suite d'un magnifique voyage humanitaire avec trente jeunes du secondaire 4 et 5 et deux professeurs. 

Écriture: Bien qu'il n'y ait actuellement que six publications y compris celle-ci, cette section devrait prendre de l'ampleur au cours des prochaines semaines au fur à mesure qu'une autre aventure prend son envol alors que mon premier roman sera publié en 2013. À suivre...

Lecture: De nombreuses publications sur des auteurs que j'aime, des bouquins que j'ai lus avec plaisir,  des personnages qui m'ont fascinée.

Plein air : Des publications sur une de mes plus grandes passions, le plein air. D'ici quelques mois, vous y retrouvez aussi des liens pour toutes les publications de la série " deux Québécois en vadrouille en montagne" qui sera déposé sur http://wattpad.com/suziepelletier .

Divers Comme j'écris souvent sur mes petites aventures au quotidien, j'aime beaucoup cette section qui compte des publications sur le jardinage, la retraite, les saisons, la technologie, les rénovations, etc. Le tout sur un ton d'humour.

J'aurais probablement moins de plaisir à maintenir ce blogue si ce n'était de mes nombreux lecteurs. J'ai toujours un plaisir fou de voir les statistiques qui démontrent que mes textes sont lus par des gens qui habitent un peu partout dans le monde et de recevoir leurs commentaires. 

Alors, si le blogue est en fête, c'est aussi le temps de remercier tous mes lecteurs. 

                             Merci!   Merci!   Merci!   Merci!   Merci!

Je vous aime !!


Plume / Suzie Pelletier

jeudi 22 novembre 2012

Voyage 2003 - La route vers le Cap Breton


☆ ☆ ☆ ☆ Précédente ☆ ☆ ☆ ☆  tous les voyages ☆ ☆ ☆ ☆  suivante ☆ ☆ ☆ ☆

Les maritimes et les îles de la madeleine
Lundi le 5 août 2003 - La route vers le Cap Breton

Quand on fait des voyages, il y a toujours de ces journées qu'il faut simplement subir pour atteindre d'autres lieux remplis d'expériences plus enrichissantes. La veille, nous avions parcouru plus de 450 kilomètres sans compter le trajet par traversier. 

Ce jour-ci, nous avions encore plus de 330 kilomètres à parcourir de Truro à Louisbourg au Cap Breton. Cette journée du 5 août devenait donc l'une de ces journées interminables  accompagnées de longues heures de route. En plus, la pluie persistante nous suivait partout et toujours, malgré les kilomètres qui s'accumulaient et les heures qui s'étiraient. Nous avions hâte d'arriver à notre destination. 

Dès le début de la journée, nous avions décidé de nous faciliter la vie. Ainsi, nous avons pris un déjeuner (bagel et café) dans un Tim Hortons de Truro, juste avant de prendre la route. Puis, un rappel de notre expérience de conduite, nous arrêtions toutes les heures pour changer de chauffeur et nous dégourdir les jambes. 


Nous avons passé plus de cinq heures sur des routes de montagne et d'autres qui serpentaient le long du bras de mer qui s'étend au centre du Cap-Breton. Jusqu’à la « Chaussée » de Canso, la route était relativement belle. C'était très montagneux, mais la Corolla tenait le coup. Il y avait des endroits aménagés un peu partout pour les dépassements sécuritaires. Ainsi, nous n'étions pas inquiets de créer des kilomètres de bouchon avec notre vitesse plus lente en raison de la Cadet attachée derrière la Corrola. 

La Chaussée de Canso (Canso Causeway) est une longue digue de 1385 mètres qui traverse le détroit de Canso, qui sépare l'île du Cap-Breton et de la partie continentale de la Nouvelle-Écosse. En traversant le détroit, nous nous retrouvions sur une autre île. La chaussée porte l'autoroute 104 à double voies ainsi qu'une voie ferrée entretenue par la Cape Breton ans Central Nova Scotia Railway.

À Port Hasting, la première localité que nous rencontrons sur l'île, deux chemins s'offraient à nous. C'était le temps des décisions. À tort où à raison, notre choix s'est portée sur la route la plus courte, celle qui longe le lac Bras d'Or par le sud. Ce lac, une large étendue d'eau salée de 1099 km carrés (environ 100 kilomètre de long par 50 km de large), sépare presque l'île du Cap-Breton en deux. Très vite nous avons compris pourquoi plusieurs véhicules motorisés avaient pris l'autre route. Notre choix nous faisait rouler sur un chemin très difficile qui serpentait le long des baies et qui montait et descendait constamment. Les courbes et les montées aveugles étaient présentes partout. C'était épuisant. 

www.grubstake.ca
Heureusement nous avions une réservation de camping au Hidden Treasure Park. À notre arrivée, la pluie tombait encore. Il était tard et nous étions fatigués. Encore une fois, nous avons choisi d'aller souper au village le plus proche, Louisbourg. Le gérant du terrain de camping nous avait chaudement recommandé le Grubstake, un restaurant familial qui semblait avoir un menu très varié. Les steaks étaient excellents et les pommes de terre frites « home fries » étaient délicieuses. Le fait que l’on servait le tout avec des carottes et du brocoli ne faisait qu’augmenter ma satisfaction. 

Puis nous avons décidé de prendre quelque temps pour regarder un peu les alentours. Nous venions d'arriver et nous étions déjà enchantés de notre séjour dans ce coin de pays. Il pleuvait, mais on s'en foutait. La marche dans l'air froid et humide nous a fait du bien. Comme une bonne partie de ces lieux sont fermés le soir, nous avons décidé de revenir le lendemain matin avant de nous rendre à la forteresse de Louisbourg. 

Puis c’était le temps de retourner à notre petite roulotte. La pluie qui tombait fort sur le toit de la roulotte a accompagné nos rêves.


Terminé le 17 août 2003
Revu le 22 septembre 2012


Plume / Suzie Pelletier
      ☆ ☆ ☆ ☆ Précédente ☆ ☆ ☆ ☆  tous les voyages ☆ ☆ ☆ ☆  suivante ☆ ☆ ☆ ☆

mardi 20 novembre 2012

Voyage 2003 - Retour vers le continent


☆ ☆ ☆ ☆ Précédente ☆ ☆ ☆ ☆  tous les voyages ☆ ☆ ☆ ☆  suivante ☆ ☆ ☆ ☆

Les maritimes et les îles de la madeleine
Dimanche le 4 août 2003 - Retour sur le continent

Près de notre terrain de camping
Dès notre levé, à 6 h du matin, nous avons réalisé que la journée était nuageuse et que, aux îles, la pluie serait présente toute la journée. Ce n'était pas très grave, car nous allions passer la journée sur la route. Nous avions eu du beau temps pour visiter les îles et nous étions satisfaits.

Ce jour-là, c’était jour de route et nous ne savions pas encore ce que la journée nous apporterait. En voyageurs aguerris, nous allions prendre les évènements un par un.


Marina de Cap-aux-Meules (Wikipedia)

La première étape de notre journée était la traversée entre Cap-aux-Meules et Souris sur le traversier CTMA Madeleine. L'embarquement ne commençait qu'à 7 h, mais nous pouvions déjà observer la foule de Madelinots curieux qui étaient là pour observer le départ de ce gros bateau rempli de touristes.  

Puis, l'auto et la Cadet en sécurité dans l'abdomen du gros bateau, nous avons retrouvé la salle à manger pour prendre notre déjeuner. C’est en mangeant que nous avons réalisé que le bateau quittait les îles. Ce fut comme un coup de point; soudain, nous étions tristes. Nous avions aimé notre séjour et il avait été un peu court. Nous ne savions pas si nous reviendrions un jour aux îles. Nous partions donc à regret malgré que d'autres aventures nous attendaient un peu plus loin sur la route. Comme il y avait beaucoup de brume, nous ne pouvions pas voir grand-chose au travers la grande fenêtre panoramique. La pluie qui frappait la vitre avec fracas rendait non seulement la journée terne, mais nous enlevait toute envie de marcher sur le pont ouvert.

Après déjeuner, et ce pour le reste de la traversée de cinq heures, nous avons fait la navette entre le pont extérieur, quand la température le permettait, et la salle de repos à l’arrière du navire où nous pouvions lire confortablement. 

Port de Souris (The Guardian)
Curieusement, notre arrivée à Souris a été soulignée sous un beau soleil très chaud. Il avait plu là aussi, mais l'air avait déjà perdu son humidité. Par contre, nous savions que cela ne durerait pas, car la météo annonçait de la pluie sur toutes les maritimes dès l’après-midi. 








Pont de la confédération (inconnu)



Nous avons pris la route vers Pont de la confédération. Comme la route 2 par laquelle nous sommes arrivés, il y a quelques jours, était en très mauvais état, nous avons décidé d'emprunter la route 4, puis la route 3, pour nous rendre à Charlottetown. Malgré la plus grande distance, ce trajet avait l'avantage d'être en meilleure condition et nous avons fait bonne route. Vers 15 h, nous avons traversé le Pont de la confédération et entrepris cette portion du voyage qui nous amènerait en Nouvelle-Écosse.  



Il pleuvait de façon intermittente. Comme nous l'espérions, nous avons atteint un poste d’information en bordure de la Nouvelle-Écosse vers 16 h. C'était le temps de réserver un site camping près de Truro, 111 kilomètres plus loin. Il était important de parcourir ces kilomètres aujourd’hui pour ne pas les ajouter à la journée du lendemain. 

Nous sommes arrivés au camping vers 18 h. Nous avons installé la roulotte de façon temporaire et nous sommes retournés au centre-ville de Truro pour aller souper dans un restaurant italien. 

La journée avait été longue et il fallait se lever tôt demain matin. Il était temps d’aller dormir dans le confort de notre petite roulotte. 

Terminé le17 août 2003
Revu le 21 septembre 2012 


Plume / Suzie Pelletier

☆ ☆ ☆ ☆ Précédente ☆ ☆ ☆ ☆  tous les voyages ☆ ☆ ☆ ☆  suivante ☆ ☆ ☆ ☆

jeudi 15 novembre 2012

Lecture - Francine Guénette

   * * * * * *  Autres publications sur la lecture  * * * * * * 

Mes lecteurs connaissent déjà ma passion pour les livres. 

Récemment, j'ai décidé de visiter quelques Salons du livre afin de découvrir des auteurs moins connus dont on ne trouve pas facilement les livres dans les librairies, mais dont les talents sont tout aussi intéressants que ceux des auteurs plus connus. J'étais déjà convaincue que tous les écrivains québécois méritent d'être connus, non seulement ceux qui arrivent à vivre de leur plume et dont on trouve les livres en millier de copies dans les librairies

C'est ainsi que, lors de ma visite au Salon du livre de Sherbrooke, j'ai rencontré Francine Guénette et que je suis repartie avec le premier de ses quatre livres déjà publiés. J'ai été enchantée de ma rencontre et j'ai apprécié la générosité de l'auteure. J'ai savouré le livre.

Diane Blackbird


La polyandrie est illégale en Amérique et Diane Blackbird le sait très bien. Sans qu'elle le cherche, la vie a présenté à Diane deux amours généreux et merveilleusement parfaits et ce, sans qu'elle ne sache qu’ils fussent deux, son esprit s'étant perdu un temps sous le voile de l'amnésie.

Puis, quand les circonstances ont changé à nouveau et qu'elle a compris le dilemme, elle ne pouvait choisir; elle voulait les deux bonheurs. La vie a mis ces deux hommes sur son chemin sans qu'elle l'ait vraiment choisi ou demandé. Maintenant, la société veut la forcer à choisir, à briser cette polyandrie. 

Elle ne le pouvait pas. 

Tôt dans le déroulement de l'histoire, Diane est hospitalisée à la suite d'une chute de cheval. Elle demeure inconsciente, sans qu'il y ait de raison médicale. Pendant que son personnage sommeille, l'auteur nous transporte d'une époque à l'autre de sa vie, celle durant l'amnésie, celle d'avant et celle d'après. La transition, surtout celle où elle revient dans le présent de cette chambre d'hôpital, est parfois déstabilisante; j'aime bien cette façon de faire qui, il me semble, doit être ce que Diane ressentait elle-même quand on tentait de la réveiller, un peu comme si des étrangers venaient soudainement briser le filon d'une profonde réflexion. 

La fin m'a laissée perplexe. J'ai apprécié cette surprise qui m'a permis de réfléchir à l'approche de Diane (et de l'auteur) pour trouver une solution à ce dilemme. 

Bien sûr, à mon habitude, je n'irai pas plus loin pour garder au lecteur cette même surprise.  

Francine Guénette

La pochette du livre nous indique que Francine est née en 1953 et qu'elle est originaire du village de Ferme-Neuve dans le nord du Québec.  Elle écrit depuis son enfance, mais elle nous permet de pouvoir lire ses écrits que depuis peu. 

Sa bibliographie comprend le livre dont je viens de vous parler et les trois autres romans policiers suivants. 


Samantha Westland 
Tome 1 Femme en détresse







Samantha Westland 
Tome 2 Imbroglio








Samantha Westland 
Tome 3 Jelibor








Vous pouvez commander les livres de Francine Guénette sur le site web de la maison d'édition Fralie.  


Le site indique aussi la liste des librairies où vous pouvez aussi les trouver. 



Merci à Francine pour notre belle rencontre. Merci à Édition Fralie d'avoir cru dans les talents de Francine et nous permettre de pouvoir la connaître par ses écrits. 


Suzie Pelletier
7 novembre 2012

                 * * * * * *  Autres publications sur la lecture  * * * * * * 

mardi 13 novembre 2012

Voyage 2003 - Dernière journée dans les îles


☆ ☆ ☆ ☆ Précédente ☆ ☆ ☆ ☆  tous les voyages ☆ ☆ ☆ ☆  suivante ☆ ☆ ☆ ☆

Les maritimes et les îles de la madeleine
Samedi le 3 août 2003 - Dernière journée dans les îles


Ce jour-là, c’était jour de repos. Nous avions visité toutes les parties des îles que nous voulions voir et nous savions que la route des prochains jours serait longue alors que nous ferions le chemin vers Sydney au Cape Breton. 

D’abord, nous en avons profité pour dormir tard. La température était fraîche en raison des quelques nuages qui flottaient dans le ciel. Le vent était également présent et nous entendions très bien les vagues casser sur les rochers pas très loin.  

Puis, nous avons retrouvé le resto « Les pas perdus » http://www.pasperdus.com/  de Cap-aux-Meules. Nous en avons profité pour vérifier nos courriels et envoyer un dernier message en provenance des îles à nos amis du Québec.

Par la suite, alors que nous attendions patiemment pour laver nos vêtements (les voyages ne comprennent pas seulement des activités agréables... ) nous avons révisé les étapes de notre retour sur le continent et la route à suivre pour nous rendre au Cape Breton. Une fois la première étape terminée et que nous serions sur l'Île du Prince Édouard, nous voulions prendre un traversier entre Wood Island (PEI) et Caribou (NÉ)  ce qui nous ferait gagner du temps. Malheureusement, un coup de téléphone nous a informés que la route par traversier était discontinuée en raison d’une grève qui sévissait à ce moment. 

Bon, ce n'était pas de chance, mais il nous fallait retourner prendre le pont de la confédération. C'était plus compliqué et plus long de plusieurs centaines de kilomètres. Il était même très difficile de prévoir où nous coucherions le soir venu. 

Bien sûr, ce n'était pas bien grave. Nous étions en vacances et nous étions heureux.

Une fois la revue de notre voyage terminé, ainsi que le lavage, nous avons passé le reste de la journée à magasiner pour acheter certains articles qui viendront améliorer notre confort dans la roulotte et remplacer la chaise de parterre qui s’était brisé il y a quelques jours. Nous avons aussi pris du temps pour nettoyer et vérifier la Cadet afin de la préparer pour le départ et de prendre une dernière marche sur la plage.




Dans la tente cuisine qui ajoute beaucoup à notre confort, nous avons préparé notre dernier souper dans l'île. 

En vue du départ tôt le lendemain matin, nous avons pris le reste de la soirée pour démonter la tente cuisine et ranger le tout dans l'auto. 

Le cadran nous réveillerait à 6 h. Cette fois, je me suis assurée qu’il est bien activé. 

Terminé 17 août 2003
Revu le 21 septembre 2012


Plume / Suzie Pelletier

☆ ☆ ☆ ☆ Précédente ☆ ☆ ☆ ☆  tous les voyages ☆ ☆ ☆ ☆  suivante ☆ ☆ ☆ ☆

jeudi 8 novembre 2012

Voyages 2003 - Les autres îles


☆ ☆ ☆ ☆ Précédente ☆ ☆ ☆ ☆  tous les voyages ☆ ☆ ☆ ☆  suivante ☆ ☆ ☆ ☆

Les maritimes et les îles de la madeleine
Vendredi le 2 août 2003 -  Les autres îles

Pour une quatrième journée d’affilée, il faisait très beau. Nous étions choyés. Le soleil était présent dans un ciel bleu presque sans nuages. La température se tenait à 21 °C. Le vent qui sifflait constamment à nos oreilles était la seule différence avec les autres jours. De notre site de camping, nous entendions les vagues qui cassaient sans arrêt sur les parois rocheuses. 





Ce jour-là, nous avions prévu visiter les autres îles qui s'étirent au nord de Cap-aux-Meules afin d’y voir quelques sites touristiques. 

Alors nous avons pris la route sur l'unique route nationale qui traverse l'archipel en sautant d'une île à une dune et d'une dune à une île. 

Notre premier arrêt était à l’île du Havre aux maisons . Elle est petite et nous y avons fait trois visites.  

En premier, nous avons visité un bien petit musée. Il s'agissait de l'Économusée sur le hareng fumé, le Fumoir d'Antan, qui nous a fait revoir les méthodes ancestrales pour fumer le hareng. 

pied du vent
Puis, nous avons pris, une bonne réserve de fromage de lait cru, le « pied du vent », de la fromagerie du même nom. Curieusement, quand nous y sommes allés, la fromagerie annonçait pour bientôt un nouveau fromage en pâte pressée qui demandait six mois d'affinage. Neuf ans plus tard, mes recherches récentes m'ont appris qu'il s'appelle le « Tomme des demoiselles » et qu'il est très populaire. 




(source: Cruises.about.com)
Nous nous sommes rendus au phare du Cap Alright. Il en est très peu fait mention dans les livres touristiques et il n'y a pas de site web attitré. Mais la vue,tant sur l'île que sur la mer et les dunes, est exceptionnelle. 







Cette île n’étant pas très grande, nous nous sommes retrouvés très vite de l’autre côté, où se trouve la plage de la dune sud. C’est à cet endroit que j'ai vu véritablement la beauté artistique associée au mélange du sable blanc et des rochers rouges dans ce paysage rempli du bleu de la mer. 

Nous nous sommes arrêtés pour marcher sur cette plage, tremper nos pieds dans l'eau froide qui nous arrivait par grosse vague. Ça, c'était la vie. Assise sur le sable, le vent dans le visage, le son des vagues dans mes oreilles, j'ai fermé les yeux. Le temps d'un instant, j'ai voulu venir vivre aux îles pour de bon. 

 Puis nous avons repris cette route unique qui nous a amenés, en si peu de temps, de la plage de la dune sud vers la plage de la dune nord. Il était facile de voir immédiatement la différence. Les vents étaient beaucoup plus grands et poussaient rageusement l'eau du golfe sur la plage. Nous avions de la difficulté à nous parler tant le bruit était infernal. Les plages du nord étaient aussi très différentes de celles au sud. Les plages y étaient plus rocheuses, moins larges et les vagues plus grosses.




Le long de la route, nous avons observé, ici et là, des pistes de marche qui passaient par-dessus les dunes pour atteindre la plage. Au cours de notre séjour dans les îles, nous avions appris à quel point les dunes étaient fragiles; ces pistes nous désolaient. Le fait de marcher un peu partout, sans égard avec la protection de la nature, accentue la dégradation des herbes de mer, ce foin appelé ammophile qui pousse dans le sable et sert à stabiliser les dunes. 


Bien qu'ils soient interdits dans l’archipel, afin de protéger les dunes, il y avait à quelques endroits des évidences que des VTT ont circulé sur les dunes.  

C’était désolant. 

Puis au bout de cette plage, nous avons trouvé l’île aux loups, une toute petite île que nous avons traversée sans vraiment la visiter. 

La route nous a conduit à Grosse-Île où notre intérêt pour la mine de sel « Seleine » fut satisfait . Il n’était pas possible de visiter la mine elle-même, car elle était en opération. Il y avait un petit centre d’interprétation très intéressant qui a su satisfaire notre curiosité.

Nous y avons appris que tout l’archipel est situé sur un dôme de sel, vestige du passage de cette partie du continent sous les tropiques. À Grosse-Île, il y a un endroit où le dôme de sel est plus près de la surface il devient possible de l’exploiter. 

Puis notre randonnée nous a conduits de l’autre côté de la Grosse Île, dont la majorité de la surface est un territoire protégé pour conserver son environnement, sa faune et sa flore très typiques. Puis, nous avons finalement atteint l’extrémité sud de l’île, appelé « Old Harry Point » où nous avons eu accès à la plage de la grande Échourie qui se prolonge au loin jusque dans la réserve de la Grande Échourie. Cette plage, de plusieurs centaines de mètres de large et de plus de 10 kilomètres de long est exceptionnellement belle. La mer y était plus froide, car elle y était plus profonde et les vagues plutôt vertes étaient d’une grande beauté. Nous y avons passé quelque temps pour y marcher et prendre des photos. 





Puis, nous avons visité la dernière île accessible en auto, l’île de Grande-Entrée. C'est aussi là que la route arrête. C’est curieux de voir que cette île est encore en partie couverte d’arbres, probablement comme c’était le cas pour toutes les îles avant l’arrivée des Européens.  

Puis, nous avons fait la route en sens inverse jusqu'à l’île du Cap aux Meules pour un souper qui inclura, bien évidemment, du fromage « pied du vent ».


Terminé le 17 août 2003
Revu le 21 septembre 2012 


Plume / Suzie Pelletier

☆ ☆ ☆ ☆ Précédente ☆ ☆ ☆ ☆  tous les voyages ☆ ☆ ☆ ☆  suivante ☆ ☆ ☆ ☆

mardi 6 novembre 2012

Voyage 2003 - Un Zodiac et des anses


☆ ☆ ☆ ☆ Précédente ☆ ☆ ☆ ☆  tous les voyages ☆ ☆ ☆ ☆  suivante ☆ ☆ ☆ ☆

Les maritimes et les îles de la madeleine
Vendredi le 1er août 2003  un zodiac et des anses 

Ce matin-là, nos têtes étaient encore remplies de notre visite de l’île d’Entrée de la veille. Très relaxes, nous avons flâné un peu et j’ai même pris du temps d'écrire quelques lignes dans ce calepin qui ne me quitte jamais. 

Puis, vers 10 h 30, nous sommes arrivés à nouveau au quai de « Excursion en Mer » pour notre deuxième excursion en deux jours. Cette fois c'était pour un tour en zodiac vers des falaises et des grottes qui se trouvent le long de l’île du Cap-aux-Meules. La visite a duré deux heures, mais cela en valait vraiment la peine. 

Un paysage morcelé
C’est au cours de ce voyage que nous avons réalisé à quel point les îles de La Madeleine sont fragiles. En effet, la mer gruge en moyenne, chaque année, un mètre de littoral. 

Pour une île comme Montréal, où l’eau gruge environ un mètre par siècle, les premiers habitants européens observaient environ la même superficie et la même forme que nous observons aujourd’hui. 

C'est très différent aux îles de La Madeleine. Aujourd’hui, le paysage de l'archipel, grugé de plusieurs centaines de mètres depuis leur arrivée, n'est plus le même que celui que les premiers habitants européens ont vu et connu. En ce qui concerne l’archipel, les anses et les bords du rivage changent parfois radicalement durant des périodes de mémoire d’hommes. Des routes construites il y a 25 ou 50 ans doivent changer de place parce que la mer en réclame l'espace.  La colonne de roche que l'on voit sur la photo a, il y a quelque temps, supporté le toit d'une caverne.
Elle peut attendre des années avant de réclamer un mètre, mais il lui arrive d'en réclamer 35 mètres tout d'un coup. Cela se produit, par exemple, lorsque le toit d'une caverne s’écroule. 


 C'est comme si l’archipel était situé sur une plate-forme. Toute la terre et tous les rochers qui s'en détachent tombent à la mer pour être ensuite transformés en sable par la mer. Ce nouveau sable est lavé par la mer qui en retire le fer, d'où son nouvel éclat blanc. Toujours en mouvement, la mer ramène ce sable blanc sur les plages de l’archipel. Malheureusement, ce sable n’est pas aussi solide que le roc; les bancs de sable sont plus instables que les falaises. Alors, ces bouts de rocher rouge qui tombent à la mer sont perdus à jamais pour la population des îles. 





Un caverne sous un terrain de camping
Nous sommes rentrés avec le zodiac dans l’une de ces grandes grottes. Nous étions sous un cap sur lequel était placé un terrain de camping. Le plafond de la grotte n’a que de cinq mètres d'épaisseur à cet endroit. Chaque année, les ingénieurs inspectent la grotte avant de donner le permis pour l'exploitation du terrain de camping. On comprendra que si un client, sa famille, sa roulotte et son auto se retrouvaient dans le fond de l’eau, ce ne serait pas très bon pour le tourisme. Le fait que la grotte est inspectée permet également aux différentes activités sur mer en bateau ou en zodiac de faire transpirer un peu les clients en les amenant au fond de la grotte. Nous avons beaucoup apprécié cette démonstration peu ordinaire. 

Nous avons réussi à prendre certaines photos en dépit du tangage et des éclaboussures qui sont toujours associées au voyage en zodiac. 

Le fait que la mer était encore calme ce jour-là, a également aidé à apprécier cette journée tout en soleil. Nos guides nous ont indiqué que nous avions eu les deux plus beaux jours de l’été, ce jour-là ainsi que la veille. Nous étions très contents de les avoir choisi de faire nos deux tours en mer. 




Après ce magnifique tour de bateau, nous avions grande envie de voir les falaises du côté de Belles Anses. Nous sommes donc retournés à notre terrain de camping pour manger un peu. Caméra en main, la peau glissante de crème solaire, nous sommes repartis à pied faire le tour des anses qui s’étendent à l’ouest de la plage du camping jusqu’à Belle Anse, près du village de Fatima. 

J’étais fascinée par toutes ces couleurs et toutes ces formes. 







Puis nous sommes retournés à la roulotte pour changer de vêtement.  En effet, ce soir-là, nous avions des activités différentes en perspectives. Notre journée n'était pas encore terminée.

C'était vendredi et Havre Aubert nous attendait. Nous avions réservé une table au restaurant La marée haute au Havre Aubert (rue des fumoirs) pour le souper.  Notez que restaurant existe toujours, mais il n'y a pas de site web spécifique. Selon le guide touristique de 2003, c'était l’une des meilleures tables de l’archipel. Nous n'avons pas été déçus, même si le prix nous a un peu affolés.  

À 20 h 30 nous nous sommes rendus au centre culturel du Havre Aubert pour voir la pièce historique «Mes îles, mon pays »

Voir la publication sur Havre Aubert pour les informations sur la pièce de théâtre. 

http://lavieestbelle54.blogspot.ca/2012/10/voyage-2003-havre-aubert.html

Nous ne regrettons pas les $20.00 par personne (prix de 2003 avant taxe) que nous avons payé pour entendre cette pièce qui nous a fait beaucoup réfléchir.  Cette pièce est encore jouée quand l'été amène son lot de touristes dans les îles. 

Terminé le 17 août 2003  
revu le 21 septembre 2012


Plume / Suzie Pelletier

☆ ☆ ☆ ☆ Précédente ☆ ☆ ☆ ☆  tous les voyages ☆ ☆ ☆ ☆  suivante ☆ ☆ ☆ ☆