mardi 10 décembre 2013

L'écrivain et le marketing



Quand j’ai décidé de publier la série d'aventures Le Pays de la Terre perdue, mes premiers efforts m’ont fait comprendre que cela ne se ferait pas tout seul. Si les livres de Janette Bertrand et de Michel Tremblay n’ont aucun besoin de publicité, la notoriété seule de l’auteur étant suffisante, ceux de Suzie Pelletier en ont besoin... Je viens de terminer ma première année en tant qu’écrivaine professionnelle, pour les deux premiers romans de la collection, et mon opinion n’a pas changé à ce sujet. C’est pourtant si simple à première vue : continuer d’écrire passe par vendre les premiers bouquins... Il y a rien de simple là-dedans. 




Samedi dernier, j’assistais à une table ronde (Jean Baril de Groupe Librex, Luc Bossé des éditions Pow Pow, Caroline Allard écrivaine et blogueuse) animée par Élise Desaulniers et présentée par l’UNEQ;  le sujet fort intéressant se définissait comme suit : « La promotion d’un livre, qui fait quoi ? » J’ai bien compris que l’auteur doit nécessairement s’impliquer et investir du temps pour y arriver. J’ai aussi retenu deux points importants qui ont poussé ma réflexion fort loin sur le processus de marketing de mes livres.

D'abord, c’est avec effarement que j’ai écouté Jean Baril expliquer que, cette année seulement, 50,000 nouveaux produits sont devenus disponibles; de cela, seulement 6 ou 7 000 sont d’auteurs québécois... le reste vient d’ailleurs.... Hum ! 

Dans ma tête, un calcul me faisait frémir... 50,000 nouveaux produits imprimés en 1,000 exemplaires donnent un total de 50 millions de bouquins... Nous sommes moins de 10 millions de Québécois (8 millions en 2011). Si on enlève les enfants en bas âge et toutes les personnes qui ne lisent pas régulièrement, il reste moins d’un million de personnes pour piger dans toute cette manne...  Ça fait 50 livres par année par personne... Combien d’entre eux sont intéressés à mon style d’écriture et le genre de mon livre ? Voyez-vous à quel point le bassin se réduit à la minute ? Soudain, j’ai compris pourquoi j’avais l’impression de gagner à l’arraché à chaque fois qu’une personne achète l’un de mes romans... 

Il faut donc que mes efforts pour me faire connaître, ainsi que mon oeuvre bien sûr, se poursuivent...

C'est ainsi que tout cela m’a fait écouter avec une attention très particulière les commentaires de Luc et Caroline sur la présence quasi obligatoire de l’auteur sur les réseaux sociaux. Je me suis sentie rassurée quand on a précisé l’importance d’avoir un site web, de bloguer et d’être présent sur Facebook; surtout, que j’y fais figure régulièrement...  Bon ! Je suis sur la bonne voie !  D’une façon oui, mais d’une autre, je demeure toujours un élément plutôt inconnu sur la toile... C’est ainsi que le gros bon sens m’a chuchoté à l’oreille que je devais chercher des trucs pour ajouter des «j’aime» sur mon site web et ma page professionnelle Facebook... 

C’est alors que j’ai pensé à ... demander à mes lecteurs de m’aider... C’est donc à votre tour de vous prêter au jeu du marketing d’une auteure que vous appréciez. Voici deux façons... choisissez celle qui vous convient ou les deux

1- Allez sur mon site web et cliquez sur l’icône « j’aime», juste sous ma photo. Ainsi, vous m’aiderez à me faire connaître de vos amis Facebook... car votre geste apparaîtra dans leur fil de nouvelles. 

http://suziepelletier.ca

2- Allez sur ma page professionnelle Suzie Pelletier Auteure et cliquez « j’aime ». Non seulement vous m’aiderez à me faire connaître de vos amis Facebook, mais les publications que je fais régulièrement sur cette page apparaîtront aussi dans votre fil de nouvelles pour vous garder au courant de mes péripéties dans le monde littéraire. 



Merci d’avance à tous ceux qui se prêteront à ce petit jeu...


Je vous souhaite de belles heures d’écriture !

jeudi 5 décembre 2013

Lecture et Écriture - Un bouquet de roses

* * * * Autres textes sur la lecture * * * *  

Rubriques : La lecture et l’écriture
Auteur : collectif de 43 auteurs
Recueil de Texte : Un bouquet de roses
Maison d’édition : Les messagers des étoiles

C’était en avril 2012. Je fouillais l’internet pour trouver... je ne sais plus trop quoi... quand je suis tombée sur un site web annonçant un défi littéraire. Pas de premier prix, ni de deuxième par ailleurs, mais une opportunité pour des auteurs connus et non connus de faire évaluer leurs textes par un comité. Deux seules contraintes : parler de la rose sans toutefois se limiter à la fleur et à la couleur; 1200 mots maximum. Déjà, les images se formaient dans ma tête...

Hum... un défi fort intéressant pour moi, l’auteure qui essaie de se faire connaître. Je poursuis ma lecture pour comprendre qu’il s’agit d’une activité caritative où les profits iront pour aider les personnes touchées de près ou de loin par le cancer. 

Cette fois, je suis conquise. Du coup, je travaille sur un texte, puis un deuxième. Je m’inscris, soumets mes récits et je m’abonne à la page Facebook. Puis j’attends de nombreux mois. Alors que ma vie se fait bousculer sur un autre projet, j’oublie presque Jusqu’en mars 2013 où j’apprends que je suis l’une des 43 lauréats. Wow ! J’étais si heureuse. Une autre belle aventure commençait... Voir à la page 245 pour voir mon texte où je parle de mes petites-filles... Deux petites roses au ballet.

Le comité organisateur, trois femmes de cœur, touchées chacune à leur façon par le cancer, met près de 3 ans à faire aboutir le projet. Alicia Saint-Amant, auteur et éditrice (Messagers des Étoiles), Chantal Bossé, auteure, blogueuse, formatrice et spécialiste en communication (CHABOS inc.) et Lise Beaudoin, auteure. 

Le Comité d’évaluation était constitué des personnes suivantes : Monique Plante, auteure et enseignante, qui avait déjà en 2012 quatorze bouquins à son répertoire sous forme de nouvelles ou de romans; Lyne Laliberté, dont la carrière d’écrivain commence à la suite d’étude à l’UQAM, publie régulièrement pour les adolescents; Karine Cotnoir étudie aussi à l’UQAM en création littéraire et se classe finaliste aux prix littéraires Radio-Canada avec son récit À tout risque et elle poursuit sa carrière avec des romans et des contes. 

Les lauréats sont au nombre de 43 et ils ont vu collectivement, 62 textes en tous genres sur le thème de la rose être choisis pour constituer ce recueil. On y retrouve des auteurs qui ont déjà publié, mais une grande partie des lauréats en sont à leur première expérience. Les textes sont des récits, des poèmes et des nouvelles; ils peuvent être tristes, humoristiques, joyeux ou dérangeants, mais ils sont tous poétiques et émouvants. 

Les fondations qui reçoivent les profits 

Rêvez la vie permet à des adultes atteints du cancer de vivre un rêve.


Au Diapason : Située à Bromont dans un environnement paisible et chaleureux, La Maison Au Diapason offre des soins palliatifs spécialisés et de l’accompagnement professionnel, psychologique et spirituel aux personnes en fin de vie et à leurs proches dans le respect, la compassion et la dignité. La Maison dessert les communautés de Brome-Missisquoi et de la Haute-Yamaska.


On peut se procurer le livre dans une librairie près de chez nous. S’il n’en reste plus sur la tablette, demandez-le à votre libraire. Des sessions de dédicaces sont également organiser dans les Salons du livre dans le kiosque de Benjamin livres

En tant qu’auteure, je suis très fière d’avoir participé à ce projet. Je remercie le comité organisateur d’avoir donné l’opportunité à des auteurs en herbes de pouvoir vivre, pour la première fois, le bonheur de voir un de leurs textes publiés. C’est un coup de pouce extraordinaire dans ce monde où il est difficile de faire son chemin. 

Quelques raisons de vous le procurer: 

      C'est un beau livre...
      Un beau cadeau à faire où à se faire...
      Un livre de chevet… quelque minutes de bonheur chaque soir...
      Une cause caritative de grande valeur… 
      Une bonne façon de connaître des auteurs québécois…
      Une belle rose dans la vie de quelqu'un...

Bonne lecture et belle écriture ! 

Plume/ Suzie Pelletier



mardi 3 décembre 2013

Lecture - Francine Ruel - Et si c'était ça le bonheur

* * * * * Autres textes sur la lecture * * * * *

Chronique de la lecture
Auteur : Francine Ruel
Roman : Et si c'était ça le bonheur ?
Maison d’édition : Libre Expression



Comment raconter un déménagement et en faire un bon livre ? Francine a trouvé la recette : un rêve à réaliser, celui de vivre à la campagne; un personnage attachant, Olivia décide de plonger dans la vie malgré les soucis qui s’annoncent; des amis qui participent, ceux d’avant et les nouveaux; et bien sûr LA maison de rêve. On ajoute à cela des milliers de soucis de rénovation qui s’accumulent sans qu’on le demande, l’attitude des « gars de la construction », un langage qui coûte cher et le temps des réparations qui s’étire et s’éternise.  

À travers toute cette vie tourmentée que Francine nous présente avec un humour bien dosé, il y a Olivia qui, en début de la cinquantaine, voudrait que la vie lui présente l’amour, entre les coups de marteau et les couches de peinture. 

J’ai lu ce livre très bien écrit d’une soirée à l’autre, me dépêchant de terminer mes tâches pour bouffer quelques pages qui m’apparaissaient comme autant de bouffées d’air frais dans ma journée. Si parfois le personnage a pris les traits de la comédienne dans ma tête, l’image m’a plu et m’a fait rire. 

Il faut dire que l’auteure n’en est pas à son premier écrit. On la retrouve à la télé, en roman jeunesse, au cinéma et au théâtre. Pour ne parler que cette facette de l'artiste, voici les autres romans (jeunesse et adulte confondu) qu’on lui connaît : 

Des graffiti a suivre..., 1991
Plaisirs partagés, 2002
D’autres plaisirs partagés, 2003
Et si c’était ça, le bonheur ?, 2005
Maudit que le bonheur coûte cher !, 2007
Cœur trouvé aux objets perdus, 2009
Bonheur, es-tu là ?, 2011
Ma mère est un flamant rose, 2013




Pour en savoir plus sur cette écrivaine, on peut visiter Wikipédia: 

http://fr.wikipedia.org/wiki/Francine_Ruel


Bonne lecture ! 



Plume/Suzie Pelletier

mardi 26 novembre 2013

Écriture - une fable


Ma première fable...

Comme beaucoup de passionnés d’écriture, j’ai cherché des moyens pour continuer d’apprendre et d’ouvrir mes horizons. Dans mon cas, ce fut le retour à l’université. L'an dernier, j’ai donc débuté un certificat en composition et rédaction française à l’Université du Québec à Montréal. Au cours de la première année, ce fut un retour à la base... vous savez... la grammaire, l’analyse, le vocabulaire de la littérature, etc., ainsi que la possibilité d'écrire plusieurs récits en tout genre. Cette session-ci, le cours me permet de m’éclater dans des genres d’écriture que j’ai peu explorés dans le passé. 

Ainsi donc, pour répondre à la demande de beaucoup de mes amis, vous trouverez ci-après, une fable qui a reçu d’excellents commentaires de mes collègues étudiants. (exercice formatif non noté par le professeur). Noter que les règles établies n'obligeaient pas les rimes… J'ai adoré l'exercice.

Bonne Lecture ! 

Plume/ Suzie Pelletier 


* * * * *

Cinq petits canards et la diversité 

Cinq petits canards jouaient au ballon
Un jeu qui se joue mieux à six
Ti-bout, le boiteux soupirait de ne pouvoir jouer avec eux
Le canard curieux lui demande
« Pourquoi ne joues-tu pas avec nous ? »
« Je n’arrive pas à courir assez vite à cause de ma jambe trop courte »
Répondit le canard boiteux
Le canard sage cherche une solution
« Eurêka ! »
« Il faut mettre une semelle dans ta botte pour l’allonger »
Ti-bout se dit qu’il vaut mieux ne pas se faire d’idée
Pour ne pas être déçu
Une large pièce de feutre il place sous sa patte
Chaussure au pied, il fait quelques pas
Pour tester sa capacité à courir
La joie imprimée sur le visage, Ti-bout s’exclame
« Merveilleux ! »
Six petits canards jouaient au ballon
La richesse d’un groupe n’a d’égal que la diversité de ses membres
Le retrait des barrières de l’inégalité est le secret de l’inclusion
Pour permettre à tous de participer selon leur capacité

Six petits canards jouaient au ballon


Suzie Pelletier

mardi 19 novembre 2013

Lecture - Benoit Dubé - Le conte à Rebourg

                                        * * * * * Autres publications sur mes lectures * * * * *

Chronique de la lecture
Auteur : Benoit Dubé
Livre : Le conte à Rebourg

Merci d'encourager le livre indépendant (AQEI


Un conte en trois langues (français, anglais et espagnol). Quelle bonne idée ! 


Le livre nous présente un village, Rebourg, où la paix règne depuis toujours. Puis, un jour, deux étrangers arrivent... en même temps qu’une série de catastrophes. Pourrait-on être surpris que les villageois interprètent que les nouveaux venus soient responsables de toutes ces calamités que le royaume n’a pas connues depuis des siècles ? Vous direz que c’était à prévoir ? Bien sûr. C’est un conte ! 





Puis, le roi s’en mêle alors que la pagaille s’installe, faisant sortir le mauvais côté des habitants du village. Comment peut-on faire pour retrouver ce bel équilibre que tous les habitants du monde recherchent ? Devra-t-il expulser les étrangers ? 

Bien que le conte ait été écrit pour les enfants d’abord, Benoit présente une leçon de vie que tout adulte devrait revoir. Est-ce que la recherche d’harmonie devrait nous faire oublier que nous sommes des êtres de contradictions ? Est-ce que d’accepter nos côtés un peu plus... adverses... nous empêche de trouver l’harmonie tant souhaitée ? 

Dans l’adversité, il faut puiser au fond de nous, tant dans nos belles valeurs qu’en accueillant notre côté un peu plus sombre pour trouver l’équilibre qui nous permet de mieux évoluer dans la vie. 

Le conte à Rebourg, dont les numéros pages marquent à la fois un mode ascendant qu’un compte à rebours, est un incontournable pour les tout petits. D’abord lu par un parent, le jeune lecteur pourra y trouver son premier texte. 

Originaire de Saint-Jean-Port-Joli, on dit de Benoit :  « Avec la sensibilité d’un poète, Benoît Dubé nous ouvre les pages d’un conte philosophique qui nous ramène à l’essentiel : la quête du bonheur pour soi-même et aussi dans la société où l’on vit. Désireux de rassembler les lecteurs de tous âges et dans plusieurs langues, l’auteur touche et émeut. Les illustrations sont de Jean Archambault. » 
( Leplacoteux.com )






Benoit est aussi un excellent conteur. On peut le trouver dans les Salons du livre, habillé en Comte de Rebourg avec sa cape et son grand chapeau à plume, nous racontant son conte à saveur médiévale. 

Bonne lecture ! 

Plume /Suzie Pelletier 

mardi 12 novembre 2013

Lecture - Suzie Pelletier


Chronique sur la lecture
Auteure : Suzie Pelletier
genres : romans, nouvelles, novellas, blogues 
autres : conférencières et éditrice-auteure


Hum! Bizarre, direz-vous, de faire une publication sur ses propres œuvres. 

Pas autant que ça, quand vous considérez qu’une nouvelle écrivaine a besoin de toute la publicité disponible pour faire connaître son œuvre. Pourquoi ne pas profiter de mon blogue pour me faire un peu de publicité? Pour informer les milliers de personnes qui consultent mes chroniques sur la lecture chaque année. Je trouve ça important de leur parler aussi de mes livres. 



On peut se procurer mes livres sur ma boutique en ligne.
Qui suis-je? 

Je me définis comme une éternelle étudiante. Née à Sherbrooke, je porte en moi plusieurs passions qui deviendront, à tour de rôle, les maillons de mes accomplissements. Un BAC en sciences m’a guidé vers la biologie, un MBA vers la gestion des ressources humaines, dans la Fonction publique fédérale. Durant toutes ces années, mes passions d’artiste s’expriment à travers le dessin et l’écriture, durant mes heures de loisir.

Je suis également une blogueuse et une conférencière passionnée.

Résidente de Kirkland depuis plus de 25 ans, j’ai aussi vécu à East-Angus, Sherbrooke, Sainte-Foy (Québec), Orsainville (Charlesbourg), L’Ancienne-Lorette, Gatineau et Ottawa. 

 J’aime observer l’humanité qui m’entoure et les comportements de l’un ou de l’autre me porte à la réflexion. Je cherche à comprendre ce qui motive les réactions des gens et cela se traduit généralement dans un texte qui deviendra une nouvelle, une novella ou un bout de roman. Les lecteurs qui me suivent aiment l’humanisme avec lequel j’invente mes personnages et les intrigues.

Collection Le Pays de la Terre perdue

L’histoire de la série


À la fin de l’hiver 2011, j’ai appris qu’on devait retirer de ma jambe gauche une tumeur précancéreuse. Prise à temps, l’opération suivie d’une période de réadaptation a fait disparaître le problème. Je marche à nouveau comme avant. La science et la technologie ont sauvé ma vie. Sans la découverte précoce, le taux de mortalité étant élevé, ma vie se serait probablement éteinte à moyen terme.  

C’est ainsi que je me suis demandé ce qui se passerait si je perdais cette technologie. Qu’arriverait-il si je devais vivre sans civilisation? Cette idée saugrenue a fait son chemin dans les plis de mon cerveau au point de devenir une histoire en six tomes. La série raconte les aventures de Nadine qui se retrouve un matin hors de son milieu citadin ultra technique; elle se réveille sur une montagne qu’elle croit être le mont Logan en Gaspésie. Elle a pour tout attirail, son sac de montagne, sa tente, quelques outils, des vêtements de rechange et cinq jours de nourriture. Téméraire et outrée par la situation, elle plonge dans l’aventure tête baissée. Au fil de ses aventures, elle reprendra contact avec cette nature envoûtante qui ressemble à s’y méprendre au Québec, mais... sans civilisation. 

Voici un résumé de chacun des six tomes : 

Tome 1 - Le réveil (2013)

Nadine cherche à retourner chez elle à tout prix. L’expérience la garde constamment au bord de ce gouffre psychologique qui menace toutes les personnes perdues en nature. Très vite le lecteur comprendra que sa quête est plutôt celle de la survie. 

Tome 2 - L’Hiver (2013)

L’hiver un peu trop vite. Nadine s’installe, apprend à chasser, améliore sa sécurité, garantit son feu. Elle construit son univers qui la maintiendra en vie. Si son cœur se remplit de fierté, elle subit un déchirement constant de l’éloignement des siens. Survivra-t-elle à la solitude et au froid?

Tome 3 - La Mer (2014)

C’est le printemps. Une femme transformée surgit de la grotte de l’exilée. Par-delà la mer, Nadine entrevoit une terre lointaine. L’idée de traverser cet océan l’amène à construire son premier radeau, celui qui lui fera découvrir la liberté. L’attendent des dangers et des désespoirs qui, comme une lame de fond, la confronteront à sa témérité. Lou réussira-t-il à la secourir?

Tome 4 - Les Visiteurs (2014)

Le second hiver de Nadine au Pays de la Terre perdue se termine après les quelque 600 jours de cette difficile quête de survie qui l’ont complètement transformée. L’exploration de son royaume devient sa seule raison de vivre, ayant renoncé à l’espoir de retrouver sa famille. Nadine la guerrière aura à affronter une épreuve bouleversante. L’arrivée inopinée de quatre personnages plutôt singuliers lui donnera matière à réflexion. Les visiteurs savent-ils où se trouve la clé de son grand retour? 

Tome 5 – Le Retour (2015) remporté le prix du Passeur (FQLL) 💥 

Nadine entreprend sa dernière tournée, celle des adieux, après deux ans d’enracinement au Pays de la Terre perdue, devenu son royaume. Lorsque le portail de lumière lui permettra de rentrer à la maison, elle aura tout prévu afin que ses protégés, qu’elle abandonne à regret, puissent survivre. Elle attend impatiemment de revenir vers sa famille. Sera-t-elle confrontée aux regards scrutateurs de cette société prompte à juger les gens sur leur apparence? La sorcière saura-t-elle vaincre ces préjugés?

Tome 6 – Emmanuel (2015)

Nadine est enfin revenue de son exil au Pays de la Terre perdue. Malgré son bonheur renouvelé, un bout de son âme reste accroché à cet autre univers. Emmanuel a aussi vécu l’exil au Pays de la Terre perdue. Ensemble, ils comprennent qu’on ne revient pas indemne de ce pays terrible et spectaculaire. Comment faire maintenant pour amorcer le véritable retour, celui qui les mènera à la sérénité?

Les nouvelles du Pays de la Terre perdue (2016)
Le petit dernier...

Vous avez lu la collection et vous vous ennuyez des personnages? Vous n’avez pas lu la collection, mais le sujet vous intrigue? 

Voici 26 nouvelles brèves qui sont autant de confidences entre Nadine et les personnages marquants de cette collection, dont Marie qui incarne une amie comme nous aimerions tous en connaître une... 



On peut trouver toute l’information sur l’auteure et sur la collection «Le Pays de la Terre perdue» sur mon site d’artiste.

Nouveau Défi à relever : Les Éditions du Défi

Un cycle de cinq ans de mon aventure se termine et je veux pousser plus loin le coaching reçu et les apprentissages acquis. Au cours des derniers mois, j’avais l’impression qu’il me fallait faire un pas de plus. J’ai consulté des gens, analysé de nombreuses approches, fait des recherches et procédé à des essais. Bref, j’en suis venue à la conclusion que j’avais acquis toutes les compétences dont j’avais besoin pour partir ma propre maison d’édition. Qui plus est, j’avais le goût de plonger dans une nouvelle aventure dans l’univers du livre. 

J’ai commencé par créer ma boutique en ligne. Déçue du travail des libraires pour faire connaître les auteurs québécois, j’ai cherché d’abord à créer une meilleure approche pour que les lecteurs puissent se procurer mes livres plus facilement. Je pourrai aussi faire des promotions aux moments opportuns plutôt que limiter mes interventions à mes présences en Salon du livre.

En 2017, je complèterai l’édition de trois novellas (texte qui se situe entre la nouvelle et le roman) de 25 000 mots. Trois femmes, trois intrigues légères, trois vengeances. Ces projets me procurent l’occasion de travailler autrement : nouveau contexte contemporain, nouvelle image, nouveaux personnages, nouveaux produits. C’est ainsi que j’ai décidé de lancer ma propre maison, Les Éditions du Défi. Les trois premiers livres seront des novellas (entre la nouvelle et le roman) : 

   
 La Vengeance d’Amélie (février 2017)
     
La vie d'Amélie est pavée d'amour et de bonheur. Du moins, c'est ce qu'elle croyait. Jusqu'à ce que le masque tombe. La séparation brutale la fouette dans sa fierté et son orgueil. Julien, son ex, est un riche escroc. Aucun moyen légal ne lui apportera justice. Elle veut lui faire payer cinq années de mensonges par une vengeance qui va le confondre. 

Est-ce que le vieil adage « la fin justifie les moyens » deviendra un modus operandi pour Amélie ? À la recherche de justice, saura-t-elle s'arrêter à temps ? Basculera-t-elle à son tour dans l'excès ?


À venir ...

La fuite d’Emma (juin 2017)
Le destin de Nancy (octobre 2017)

Pour en savoir plus, visiter le site web de la maison d’édition : 

Les prochaines années me permettront de bien mettre sur pied le processus d’édition qui convient et de rentabiliser cette nouvelle entreprise. Et poursuivre mon apprentissage, bien sûr… 

Lauréate du Défi «un bouquet de roses »
Éditions Les messagers des étoiles


Ce livre paru en 2013 n’est malheureusement plus disponible.

J’ai participé à ce défi littéraire en 2012. Je fais partie des 43 lauréats (80 textes) qui ont vu l’un ou plusieurs textes publiés dans le cadre de ce collectif.

L’ouvrage comprend de courts textes (récits, nouvelles, poésie, etc.) sur le thème de la rose… sans se limiter à la couleur ou la fleur…

Totalement à but non lucratif, les profits seront remis aux Fondations Rêvez la vie et Au Diapason, deux organismes qui travaille auprès des gens touchés de près ou de loin avec le cancer. 

La suite? 

Mon petit doigt me dit que je n’ai pas fini d’écrire. Je sais qu’un de mes textes sera publié en 2017 dans un recueil suite à un appel de textes en plus des trois novellas mentionnées plus haut. Il y toujours ce recueil de nouvelles réunissant toutes les histoires farfelues écrites alors que j’étais en voyage, ainsi qu’un roman que j’ai commencé à écrire il y a quelque temps.

Mettez vos bas de laine et assoyez-vous devant le foyer avec un chocolat chaud. Prenez un bon livre, préférablement l’un des miens, et savourez l’aventure qu’il vous apporte.

Bonne lecture! 

Suzie Pelletier