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Affichage des articles du mars, 2013

Clinique sans rendez-vous

* * * * *   Rubrique "divers" * * * * * — Vous avez le numéro 9... ça ne sera pas long... J’ai deux médecins ce matin... Ce sont les paroles de l’infirmière du triage de la clinique médicale où j’ai dû me résigner à me rendre ce matin. Rien de grave... Des boutons agaçants sous la langue depuis une semaine; non seulement ne disparaissent-ils pas, mais ils m’empêchent de manger... Ça, c’est grave. Puis, ce matin, la douleur intense est descendue dans la gorge... Assez ! C’est assez!  Je n’aime pas les cliniques sans rendez-vous... Ou plutôt, je déteste être malade. Ce 19 mars, je suis arrivée à 8 h 20 pour m’apercevoir que la clinique commençait à 8 h 30. Quand les portes s’ouvrent, les malades se rendent au comptoir, selon leur rang d’arrivée; je suis impressionnée, car je m’attendais à devoir défendre ma place, bec et ongle... Mon rang, vous l’aurez deviné, est le numéro 9.  Une première attente; il faut d’abord présenter la carte soleil, à tour de rôle, et

Saint-Patrick, les corneilles ou les sucres ...

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* * * * *   Autres publications - divers * * * * * Qu’ont ces éléments en commun ?  Il s’agit de la dernière tempête de neige de la saison froide au Québec... du moins, c’est ce que la rumeur prétend. (Il faut dire que je m’en rappelle une le 2 mai 1976)  À Montréal, on l’appelle la « tempête de la Saint Patrick » , en Gaspésie on la connaît comme «  la tempête des corneilles » et j’ai déjà entendu l’expression « tempête des sucres » .  Au début du mois de mars, au Québec, la population apprécie le soleil qui chauffe la terre un peu plus longtemps ;on est pressé de sortir de l’hiver. Alors, les souliers remplacent les bottes d’hiver ; les crémones, les tuques et les mitaines restent de plus en plus souvent à la maison. Il est fréquent que le thermomètre frôle, et même dépasse les 5 C. Les enfants courent dans la rue, le manteau ouvert, et on sort les maillots de bain et les sandales des coins où on les a remisés. Les bancs de neige fondent à vue d’œil et la glace cale sur

Mon premier Salon du livre

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* * * * * autres publications sur l'écriture * * * * * Du 28 février au 3 mars 2013       « Quand Nadine marche dans l’eau, j’ai l’impression d’avoir les pieds mouillés... »       « Est-ce que tu peux faire la dédicace à Sara et grand-maman ? »  Ce sont mes deux coups de cœur de la fin de semaine. L’histoire fantastique que j’ai inventée a beaucoup intrigué tant les jeunes que les moins jeunes. Ma plus jeune lectrice a neuf ans (Sara) et ma plus âgée aura 86 en juin (ma belle-maman).  Vous aurez compris que j’étais à Gatineau du 28 février au 3 mars 2013, pour le Salon du livre de l’Outaouais ; c’est une région que j’aime beaucoup et que j’ai habitée durant cinq belles années. J’étais très fière d’y présenter mon premier livre de la série du Pays de la Terre perdue, le Réveil .  La fin de semaine a été fort occupée ; la chaleur humaine, si caractéristique de cette région, était au rendez-vous. Encore une auteure peu connue, mon objectif principal était de

Ma première rencontre d'auteure

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* * * * *   Autres publications sur l'écriture * * * * *  27 février 2013... Ce soir, c’est ma première rencontre d’auteure et rien ne m’empêchera de savourer ce moment ; même pas la tempête de neige qui nous promet 20 centimètres. Une giboulée parfois collante, parfois poudreuse, mais toujours en grande quantité et fouettée par un vent taquin.  Malgré les efforts de la ville de Gatineau, les rues sont embourbées, la circulation très difficile.  Je suis prête, mais nerveuse. J’ai un nœud dans l’estomac. Mes jambes n’arrêtent pas de bouger, mes pieds tapent le sol, mes mains effritent les notes qu’elles tiennent. Tout ce mouvement réduit la tension que je ressens entre mes épaules; avec toute cette agitation, la fatigue s’installe. Je sens la peau de mon visage brûler ; je sais qu’il est maintenant de sa couleur rosée que l’excitation lui donne toujours.  Soudain, j’ai des doutes... la tempête... ils ne pourront pas venir... mon cœur se brise. J’attends avec fébrilité qu’