jeudi 7 mars 2013

Mon premier Salon du livre



Du 28 février au 3 mars 2013

     « Quand Nadine marche dans l’eau, j’ai l’impression d’avoir les pieds mouillés... » 

     « Est-ce que tu peux faire la dédicace à Sara et grand-maman ? » 

Ce sont mes deux coups de cœur de la fin de semaine. L’histoire fantastique que j’ai inventée a beaucoup intrigué tant les jeunes que les moins jeunes. Ma plus jeune lectrice a neuf ans (Sara) et ma plus âgée aura 86 en juin (ma belle-maman). 

Vous aurez compris que j’étais à Gatineau du 28 février au 3 mars 2013, pour le Salon du livre de l’Outaouais ; c’est une région que j’aime beaucoup et que j’ai habitée durant cinq belles années. J’étais très fière d’y présenter mon premier livre de la série du Pays de la Terre perdue, le Réveil

La fin de semaine a été fort occupée ; la chaleur humaine, si caractéristique de cette région, était au rendez-vous. Encore une auteure peu connue, mon objectif principal était de me faire connaître ; des centaines de personnes se sont arrêtées, intriguées par la couverture... ou mon air taquin, pour prendre un signet ou poser des questions sur la série. Peu ont acheté directement, mais ça, ce n’est pas grave ; ils avaient des choix à faire parmi les milliers de livres disponibles... l’intérêt y était, mais pour plus tard. 

C’était aussi une « sortie » de ma retraite, prise il y a presque trois ans... je ne me rappelais pas que le monde roulait aussi vite... Jeudi et vendredi, c’était le rendez-vous des écoles de la région. Un groupe de 30 étudiants fait beaucoup de bruit... imaginez 30 groupes... je manque de mots. Pour couvrir le son infernal, nous devions crier, la gorge en feu, les oreilles brûlantes. J’ai un immense respect pour les accompagnateurs, enseignants ou parents, que je reconnaissais bien dans la foule ; leurs yeux fouillaient partout, parfois avec les traits tirés, pour s’assurer que leurs petits poussins les suivent ou les devancent. 

Si les soirs étaient à peine plus calmes, un brouhaha constant a animé le samedi et le dimanche. L’ambiance du salon était extraordinaire. Des visiteurs souriants posaient des questions sur tout ; d’autres marchaient vite, évidemment à la recherche de quelque chose de précis. Je disais bonjour, offrais un signet. On me répondait souvent, parfois pas. Ce n’était pas grave. Je profitais de l’atmosphère ; mon premier livre était devant moi sur la table ; la pochette aux couleurs vives attirait les gens de tout âge et des deux sexes. 

L’adrénaline courait dans mes veines à la vitesse de la lumière. J’étais à Gatineau pour présenter mon premier livre... La vie était si belle, remplie de couleurs chatoyantes. 

J’étais au kiosque 418, celui de l’Alliance québécoise des éditeurs indépendants. L’atmosphère entre les auteurs et les éditeurs était chaleureuse, exempte de compétition malsaine. Pourquoi avais-je une image snob des écrivains ?  Probablement par la télé. Ils sont certainement sûrs d’eux-mêmes, mais snob ? Pas du tout. La collégialité était présente dans le kiosque, aussi d’un stand à l’autre. Nous travaillons tous très fort. Nous avons une passion commune, celle de l’écriture. Notre visage s’illumine dès qu’on nous parle de notre œuvre. Il n’y a pas de question tordue ou imbécile. Il n’y a que des questions qui méritent une réflexion et une réponse. 

L’aventure commence bien. Il y aura sept autres salons, plusieurs rencontres d’auteure et des séances de dédicace dans les librairies. En plus, il y aura cinq autres tomes et plusieurs années de bonheur à vivre ma passion. 

Pour plus d'information sur la série Le Pays de la Terre perdue,  vous pouvez consulter mon site web suivant: 

http://suziepelletier.ca

Je suis choyée par la vie. 

Bonne journée à tous. 

Plume/Suzie Pelletier

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