mardi 30 avril 2013

Lecture - Réjean Auger

Chronique sur la lecture 
Auteur québécois : Réjean Auger
Série fantastique : Terre d'Éden
Tome 1 : Les monts dorés
Éditions : Première chance

Quand j’ai pris son livre dans mes mains, je suis tombée sur cette partie de la présentation: « Cette saga donne beaucoup d’espace aux phénomènes dits paranormaux, plus particulièrement la clairvoyance, la clairaudience, au ressenti, la communication avec les esprits et l’Énergie de guérison. » 

Du fantastique à l’état pur. Bien que mes connaissances en matière de lecture fantastique sont plutôt limités, une conversation avec l’auteur, lors de sa présence au Salon du livre de Montréal en novembre 2012, m’a convaincue d’essayer cette nouveauté. 


Dès les premières pages, j’ai accroché aux personnages, leur pouvoir et leur caractère. Les sept premiers chapitres nous amènent au beau milieu d’une guerre où le courage des adversaires nous empêche de vraiment choisir un camp. Puis l’auteur nous transporte dans le passé, vingt ans plus tôt, pour que nous comprenions ce qui a donné lieu à cette guerre. 



Si la fin du premier tome nous laisse un peu en plan par rapport au début du livre, elle présente à notre esprit une multitude d’options pour les autres tomes. Qu’arrivera-t-il à ces familles de colons ? Combien d’entre eux donneront leur vie pour que les autres puissent poursuivre leurs rêves et donner libre cours à leurs pouvoirs magiques ? Quelles batailles devront-ils livrer pour survivre ? Quels talents naturels découvriront-ils au fond de leur être ? 

Le premier tome a été publié en 2012 par les Éditions Première chance. Depuis, il en a publié deux autres « La descente » et « Le camp ». Au fil de mes rencontres avec Réjean dans les salons du livre, il est fort probable que je lirai les autres titres de la saga ; car je considère que la saga elle-même est pleine de potentiel. Réjean saura comment nous la faire découvrir, peu à peu, au cours des dix tomes que devrait contenir la série.




Réjean habite l’Abitibi-Ouest. Animateur de télé (TVC9), il a pris une pause dans sa carrière pour mettre son rêve à l’état de projet puis au niveau de réussite.






Pour encourager un de nos auteurs québécois, vous pouvez trouver toute l’information pour vous procurer ses livres, en version imprimée ou électronique, aux adresses suivantes : 

http://leseditionspremierechance.com/Terre-D%27éden.php

http://leseditionspremierechance.com/siteswebnosauteurs/rejean-auger-com.php


Bonne lecture  à tous ! 

Plume/Suzie Pelletier



vendredi 19 avril 2013

La nature se réveille

 * * * * * Autres publications sur le plein air * * * * * 

Parc-nature du Bois-de-l'île-Bizard (ouest de l'île de Montréal)
19 avril 2013

J'avais si hâte ! J'avais des fourmis dans les jambes et sous les pieds ! Vous aurez compris... ce matin, j'ai mis mes bottes de marche pour la première fois cette année. Notre choix s'est porté sur le Bois-de-l'île-Bizard parce que c'est proche et que les sentiers sont magnifiques et assez courts. Nous avons marché huit kilomètres, lentement, en regardant la nature qui se réveille après le long hiver. L'air était plein des cris des bernaches du Canada. Les arbres feuillus encore dénudés nous laissaient voir la nature encore endormie. 

L'air était chaud pour ce 19 avril et cela faisait plaisir à nos corps de ne pas avoir à s'habiller en hiver. Des vêtements légers, un chapeau sur la tête pour protéger mon teint pâle, ma caméra en main, nous avons entrepris notre randonnée printanière en respirant abondamment l'air frais. Être dehors, c'était merveilleux. Marcher en nature, c'était fantastique. 

Voici quelques unes des photos prises au fil de ces belles heures. 





Une partie de la nature était encore prise dans la glace. Bientôt, tout sera vert et fourmillera d'insectes.... 

Certains bouts de sentier était encore recouvert d'une épaisse couche de glace très glissante... bientôt, ce sera une sentier de... boue...














La nature se gorge d'eau pour bien mieux entreprendre la grande saison d'été...







Elles sont belles ces bernaches....

Est-ce que monsieur le castor est dans sa maison ? 


Une fleur du printemps appelé "Pas-d'âne" ou Tussilago farfafa et dont la floraise est de mars à mai.  Elle est si belle... 


Je pense qu'un castor est passé par ici.... 


Hum ! Ce n'est pas un petit castor avec une drôle de queue, mais plutôt un gros rat musqué... 




Vous avez vu ? Cette bernache prend la hutte du castor pour son nid... 







Une toute petite tortue toute grise... ou verte selon l'angle du soleil... elle est si jolie...








Quelle belle journée... si paisible. C'était quelques heures avant que les vent de 68 km/ heure frappe la région,  arrachant des branches aux arbres et faisant lever dans les airs tout ce qui n'est pas fixé au sol ...



Plume/Suzie Pelletier


jeudi 18 avril 2013

Lecture - Jacques Poulin


* * * * *  Autres textes sur mes lectures * * * * * 
Chronique sur la lecture
Auteur québécois : Jacques Poulin
Livre : Les grandes marées

Il y a des choses qui ne changent pas dans la vie. En ce qui me concerne, ce sont les textes que je n'arrive pas à lire. Bien sûr, avec les années, mon éventail de lectures s’est agrandi, tant en nombres d’auteurs qu'en nombre de catégories explorées. Par contre, les auteurs que je n’aimais pas quand j’étais adolescente, je ne les aime toujours pas aujourd’hui. Parfois, c’est dommage parce que cela me fait passer à côté de belles choses.

Jacques Poulain est un bon exemple. « Les grandes marées » est une lecture imposée au cours « Normes grammaticales II » (UQAM). Je ne l’aurais pas lu sans ce contexte. 

☚ (tiré de google)

Auteur né à Saint-Georges-de-Beauce en 1937, il a fait ses études à l'université Laval; il a aussi fait un bout de carrière en France. il est reconnu comme un auteur qui a grandement marqué la littérature au Québec. Wikipédia dénombre 13 romans qui ont été publiés en France comme au Québec. Il écrit très bien tant dans son style descriptif des lieux comme des personnages ; lecture imposée aidant, je me suis amusée à retrouver des styles d’écriture particuliers . 

Si le monde de la littérature a remis à l’auteur autant de prix pour son œuvre, pourquoi une simple lectrice comme moi n’aime-t-elle pas ses écrits ?  Comme le dicton le dit:  « les goûts ne se discutent pas. » Je lis pour mes loisirs et je respecte mon droit fondamental d’aimer ou ne pas aimer un texte. Cela ne m’empêche pas de comprendre qu’une œuvre mal aimée de l'un peut avoir une valeur inestimable pour d’autres. De là cette publication.


Étudiante au secondaire, j’ai eu à lire « Mon cheval est un royaume ». J’avais trouvé le livre bien écrit, mais l’histoire longue, embrouillée et sans saveur. Outch ! C’était plutôt brutal comme commentaire. Mais la lecture du roman « Les grandes marées » me laisse encore avec cet arrière-goût d’une histoire sans début et sans fin... et aucune substance entre les deux.

Quand j’ai fait ma recherche sur l’auteur, j’ai trouvé une première explication. Son style est particulier et Paul-André Bourque explique que les écrits de Poulin décrivent plutôt « le voyage intérieur de l’auteur » que les aventures des personnages. Et voilà ! J’aime lire une histoire bien ficelée... peu importe la catégorie de littérature. Me retrouver dans une réflexion intérieure ne m’enchante guère. 

D’ailleurs, même en prenant mon temps, et en y réfléchissant longtemps, je n’ai pas compris le message de l’auteur même à la fin... quelqu’un devra me dire s’il y a vraiment une fin à ce bouquin. Ce n’est qu’en écrivant ce blogue que j’ai décidé de lire la présentation du livre... que je ne consulte jamais quand l’œuvre est imposée. Que ne fut pas ma surprise de lire que « ... ce livre dit avec force et dans une langue somptueuse que le paradis sur terre ne dure jamais longtemps. » Même avec cette explication, je ne comprends toujours pas. 

Puis, j'ai eu mon cours... j'ai finalement compris pourquoi je n'aime pas Poulin; j'ai aussi compris pourquoi j'ai peu d'affinité avec plusieurs écrivains Québécois de cette époque. Leurs romans étaient dans la catégorie " psychologique". On y traite de la solitude humaine, de l'échec et du fatalisme. J'ai donc compris, ce lundi soir, les raisons pourquoi, pendant une grande époque de ma vie, je ne lisais pas Québécois. Cela ne s'ajuste pas à mon caractère. Dans ma tête, il n'y a d'échec que si tu le considères ainsi et que tu refuses d'avancer dans la vie. Quand au fatalisme, je n'y crois tout simplement pas; nous sommes tous maître de notre destinée et notre avenir est constitué de ce que l'on écrit soi-même à chaque jour que la vie nous donne. 

Pendant le cours, ce lundi d'avril 2013, je me suis posée une question : Si j'avais écouté mes cours de français au secondaire et au CEGEP, est-ce que j'aurais compris plus vite ? Peut-être... 


L’histoire du livre commence quand un traducteur de bandes dessinées, appelé Teddy Bear, se retrouve sur une île déserte à la demande de son patron. Il y est fort heureux, seul dans son univers rempli de dictionnaires en tout genre. Mais son patron décide de l’aider... Il amène, au fil des grandes marées, des individus, tout aussi loufoques les uns que les autres « pour organiser l’univers du traducteur » et « le rendre plus heureux ». Arriva ce qui devait arriver ; le traducteur est de moins en moins heureux ; il a de moins en moins de place sur son île paradisiaque.  Chacun apporte sa propre quête qui est unique et dissociée de celle des autres. Un beau méli-mélo où les mots sont dits mais où il n'y a aucune communication... L'isolement de chacun dans le groupe. 

La fin surprend quelque peu. En fait, on la comprend qu’en lisant la description du livre sur la pochette. 



En tout, il ne faut pas vous fier à mes goûts en lecture.  Apparemment, c'est une littérature privilégiée par beaucoup de Québécois. Même si je n’ai pas aimé, les livres de Jacques Poulin demeurent des écrits faciles à lire, très imagés et dans un français impeccable. Ils valent donc la peine qu’on s’y attarde et qu’on en lise quelques-uns.  

Le hasard de mes études m’aura permis d’en lire deux au cours de ma vie. Mon prochain sera le "Volkswagen blues"... une balade de la Gaspésie à la Californie.... fortement suggéré par mon professeur. 

Bibliographie de Jacques Poulin: 


Mon cheval pour un royaume 1967
Jimmy 1969
Le coeur de la baleine bleue 1970
Fait de beau rêve 1974
Les grandes marées 1978
Vokswagen blues 1984
Le vieux chagrin 1989
La tournée d’automne 1993
Chat sauvage 1998
Les yeux bleux de Mistassini 2002
La traduction est une histoire d’amour 2006
L’anglais n’est pas une langue magique 2009
L’homme de Saskatchewan 2011


On peut trouver les livres de cet auteur dans presque toutes les librairies du Québec. N'hésitez pas à les demander s'ils ne sont pas sur les tablettes ...


Bonne lecture à tous ! 

Plume/Suzie Pelletier





mardi 9 avril 2013

Le couple et le plombier


* * * * * * Rubriques " divers "  * * * * * * 

Quand ma solitude d’écrivain me pèse et que j’ai besoin d’en sortir, je marche vers l’un des trois Tim Hortons de mon quartier. Les gens y sont toujours intéressants ; souvent, leurs attitudes, leurs expressions faciales et leurs paroles nourrissent mon imaginaire. Ne prenant que des petits bouts sans début ni fin, j’imagine le reste. Combien de nouvelles ont éclaté dans ma tête alors que j’étais assise tranquille dans un resto à observer mes contemporains ? Je ne les compte plus.  

Ce jour-là, alors que je sirotais un café Tim Hortons un peu trop chaud, mon regard s’est porté sur le couple qui venait de s’assoir à la table en face de la mienne. Ils détonnaient dans l’ambiance ; lui en habit Armani, chaussure italienne, montre au prix exorbitant et la coiffure soignée ; elle au maquillage étudié, en talons hauts de luxe, habillée d’un costume fait sur mesure, aux bijoux de valeurs accrochés partout. Les deux avaient le nez pincé et  affichaient un air particulièrement dégoûté. Que faisaient-ils ici ces deux-là ? Le nez plongé dans mon livre, je ne lisais pas ; j’étais captivée par leur conversation qui ressemblait à ceci : 

— Pierrette, tu as eu une bonne idée. Les toilettes sont propres. 

Dans ma tête, un seul mot se répétait en boucle « Hein ? »

L’homme a porté un regard sur l’ambiance du restaurant. Un éclat de rire tout à côté a semblé le déranger, le rendre nerveux. Mon cœur d’écrivaine était heureux de voir le couple dans la soixantaine poursuivre leur conversation... 

— Je te l’avais dit, Marcel. Mais cela ne répare pas la nôtre. Que vas-tu faire ? 

— Pour le moment, j’ai coupé l’eau. Mais, tu sais il faudra faire venir le plombier ; parce que je ne sais pas comment réparer ça, une toilette. 

— Hum... Ça va coûter cher...

— 40 ou 100 dollars de l’heure. Sûrement deux ou trois heures... C’est vrai que c’est cher pour jouer dans la merde...

Je sentais mes joues devenir rouges ; la gêne d'être de la même espèce qu'eux ; la colère de voir de si près la discrimination. Le couple poursuivait leur enfoncement. 

 — Pierrette, il ne faudra pas les laisser seuls dans la maison. On ne sait jamais avec ces gens-là... Ils pourraient faire des dégâts, voire voler quelque chose...

— Je sais... Tu sais quand t’as pas été à l’école longtemps, t’as pas appris à vivre. 

— Tu as raison... C’est gens-là n’ont pas de classe. 

J’ai levé les yeux vers l’étrange couple en faisant attention à ce qu’il ne voie pas la furie qui s’allumait, j’en suis certaine, dans mon regard. Devrais-je parler ? Leur dire ce que je pense... J’ai vite compris que cela ne donnerait rien. Habillée de jeans et d’un vieux T-shirt, ils me prendraient pour... C’est ça la discrimination ; c’est de refuser de voir les gens en s’attardant à l’habit. Ils n’écouteraient même pas mes propos. 

Alors, je profite de ce blogue pour passer mon message : 

Cher couple, 

Ce plombier va jouer dans VOTRE merde pour sauver VOTRE maison et rétablir VOTRE confort. Il le fera avec professionnalisme, le sourire aux lèvres. Vous, de votre propre aveu, vous en êtes incapables. Du haut de votre snobisme et de votre allure hautaine, vous dénigrerez son travail et vous hésiterez même à payer le prix qu’il demandera. 

Dans ma pensée, celui qui n’a pas de classe... Ce n’est pas le plombier.  




Bon ! Je me sens mieux !


Plume/Suzie Pelletier

mardi 2 avril 2013

Écriture - La revue le Passeur

 * * * * * Autres publications sur l'écriture * * * * * 

Il y a quelque temps, j’ai participé à un concours sur le thème « 50 ans » avec la Fédération québécoise du loisir littéraire. Je n’ai pas gagné de prix, mais mon récit a plu. On l’a choisi pour le publier dans la revue « le passeur » qui est uniquement publiée sur internet. Voici le lien :  



Mon texte « Le bouton à quatre trous » se trouve à la page 21. 

Je dois aussi ajouter qu’on y parle aussi de mon livre « Le réveil », le tome 1 de la saga « Le Pays de la Terre perdue » à la page 35 de la revue. 


De belles lectures...

Bien sûr, je suis contente d’y voir mon petit récit. 

Mais je vous encourage à prendre connaissance de tous les textes que contient la revue. Ils proviennent d’auteurs parfois connus, mais aussi d’autres personnes qui se passionnent pour l’écriture et qui font leur début. 

Vous y trouverez, entre autres, les quatre écrits qui ont gagné au concours « 50 ans »

Des chances de publications... 

Tous les écrivains, aguerris ou en herbe, peuvent soumettre leur texte aux fins de publication. Je dois vous dire... c’est très plaisant quand cela arrive. 

Il n’y a pas de date de tombée. La prochaine édition (31) sortira en décembre. 


Contribution volontaire... 

La fédération québécoise du loisir littéraire fait de beaux efforts pour faire connaître les auteurs québécois par sa revue que l’on peut lire en mode virtuel. 

À cet effet, on suggère une contribution volontaire de 2 $ (ou plus) pour les lecteurs. Le bouton pour PayPal sera en ligne dans les prochains jours. 

Fédération québécoise du loisir littéraire...

Cette organisation a pour mission « la promotion des activités de loisirs littéraires de ses membres collectifs ». Ceux qui sont habités par la passion d’écrire peuvent y trouver du soutien et de la formation.  

Pour en savoir plus, visiter le site web http://www.fqll.ca

Bonne lecture ! 


Plume/Suzie Pelletier