mercredi 31 juillet 2013

Pyrénées et Barcelone 2013 - Le retour



Pyrénées et Barcelone 2013 — De retour
Kirkland — 31 juillet 2013

Quand j’ai ouvert la porte de la maison et que j’ai pénétré chez moi, j’ai senti ce sentiment de parfait bonheur m’envahir totalement. J’étais de retour. L’air de la maison était chaud... tout de même moins chaud que notre chambre climatisée de Barcelone... Très vite, le ronronnement du climatiseur nous a rassurés... nous vivrons à  une température plus confortable pour les prochains jours... 





Un petit mot pour dire que notre retour a été plutôt chaotique... Le départ de Barcelone s’est fait très agréablement. Partis à 5h 30, la température de la ville n'avait pas encore eu le temps de se réchauffer. La route en taxi a pris 30 minutes et nous a fait voir cette grande artère souterraine qui longe la ville du nord au sud. Ce qui nous a le plus surpris, c’est de réaliser que nous avons plusieurs fois marché au-dessus, sans vraiment le savoir ni l’entendre. Une autre petite merveille de la capitale catalane. Puis nous avons pris l’avion de Swiss Air et nous étions tout simplement heureux de retourner chez nous. 

 Notre surprise fut d’entendre nos noms appelés par le capitaine, juste avant l’atterrissage à Genève. « Est-ce que notre avion vers le Canada décolle plus vite et on nous attend avec un petit kart ?  Ce serait trop cool.»  Non. En fait, l’avion qui devait nous ramener à Montréal ne s’est jamais rendu à Genève, devant retourner à Montréal pour un bris mécanique. Vous avez compris... notre avion n’était pas là !!! C’est ainsi que nous avons passé de longues heures à chercher nos bagages, attendre en ligne pour avoir des informations (il n’y a pas de comptoir Air Canada à Genève, alors il fallait faire la file au comptoir général), faire le tri dans les informations contradictoires, tenter de comprendre les prochaines étapes, obtenir un Voucher pour l’hôtel et les repas (aux frais d’Air Canada) en attendant le prochain vol, le lendemain.... Il a fallu attendre pour la navette pour l’hôtel qui, sur le plan, semblait assez proche pour se rendre à pied, mais dont il fallait prendre la navette pour s’y rendre tant le chemin était tortueux et compliqué... Bref, nous sommes arrivés à Montréal avec 24 heures de retard.

Ne lancez surtout pas la rumeur que nous n’avons pas aimé notre voyage ! C’est tout le contraire. Ce n’est pas les petits inconvénients sur la route qui vont nous inciter à rester chez nous ! Bon... nous avons eu chaud un peu trop... mais nous avons bien vécu avec cette expérience nouvelle. Il fallait aller dans une destination plus chaude au moins une fois pour comprendre, ou plutôt pour confirmer ce que nous savions déjà, c’est-à-dire que nos corps sont plus tolérants aux froids sibériens qu’aux chaleurs torrides. Nos prochains voyages seront ajustés en conséquence... 

Quand je reviens de voyage, je prends le temps de conclure mes publications avec un tour de nos visites, ne mettant l’accent que sur les points les plus importants.  



⬅ Notre hôtel 


Donc, sans compter notre escapade à Paris, nous avons visité Saint-Jean-Pied-de-Port dans la canicule... Mais nous aimons beaucoup ce village au pied des cols montagneux. Si ce n’était que nos prochains itinéraires ne le permettront pas, nous y retournerions encore et encore. 



source : Wikipédia


Roncevaux (Roncesvalles), au cœur des Pyrénées, est certainement un coup de cœur. Charmant et paisible, c’est l’endroit idéal pour le repos, la vie au grand air, la réflexion, l’introspection et bien sûr la marche en montagne. Est-ce que le fait que c’est le seul endroit au cours du voyage où nous n’avons pas eu trop chaud y était pour quelque chose ? Peut-être... 


Pampelune (Pamplona). Une ville fermée entre 14 h et 16 h, parfois jusqu’à 17 h, ou 18 h 30. Pas facile d’être touriste dans ces circonstances. Mais la ville est belle, composée de larges avenues aérées et bordées d’arbres et où les gens sont fort sympathiques. Nous l’avons marché en tous sens, pendant des heures chaque jour... en attendant que les sites touristiques et les boutiques ouvrent leurs portes. 





Barcelone. J’ai tout simplement adoré. C’est la mer, la plage, une ville baroque, une ville moderne, le paradis de la moto, une ville de gens et de cœur... et Gaudi bien sûr. J’y retournerai un jour... en hiver. En fait, les gens nous ont dit que ce n’était pas la chaleur qui était difficile à supporter ; « à peine 35 » comme ils disent. Après tout, il faisait 47 à Séville... Mais, en fait, le taux exceptionnel d’humidité pour la saison, autour de 90 %, rendait la situation très pénible, amenant la température ressentie autour de 43-45 C, parfois plus. Nous nous sommes ajustés tant dans les distances à parcourir, l’eau à boire constamment... ou la bière... ou la limonade..., les périodes de repos, le nombre de sites visités dans une journée. Même avec cet ajustement, nous avons exploré tout ce que nous avions sur notre liste et plus. Mais nous y retournerons, parce qu’il reste encore tant de choses que nous n’avons pas eu le temps de voir... 

Je suis revenue à la maison des idées d’écriture plein la tête. Quant à Denis, il prendra plusieurs mois à travailler ses photos, choisir les meilleures pour les déposer sur son site web. Ce voyage, nous l’avons rêvé, préparé et vécu à plein; nous le savourerons en intégrant les apprentissages. Vous pourrez nous suivre dans nos passions sur les sites suivants : 


Mon site web : http://suziepelletier.ca

Celui de Denis : http://www.denis-fortin.ca


Nous savons déjà que notre prochaine destination internationale sera l’Équateur à l’été 2014. Entretemps, vous pourrez suivre mes péripéties, d’un salon du livre à l’autre, d’un livre à l’autre ou, tout simplement, d’une aventure à l’autre, sur ce blogue. Si vous ne voulez rien manquer, abonnez-vous en indiquant votre courriel dans la case sous « m’informer des nouvelles publications » en haut à droite. 

Bonne lecture et bon voyage ! 

Plume/Suzie Pelletier

dimanche 28 juillet 2013

Pyrénées et Barcelone 2013 - Quartier Poblenou



Pyrénées et Barcelone 2013 — Randonnée dans le Poblenou
Barcelone, 28 juillet 2013

Nous savions que nos émotions allaient être éparpillées entre la joie de retourner chez nous, la satisfaction d’un voyage bien rempli et notre désir de rester plus longtemps sur la route. Cette fois, s’ajoutait notre hâte de sortir de cette chaleur incroyablement humide qu’aucune climatisation n’arrive à atténuer à notre goût. Aujourd’hui, on annonce 35 C avec 90 % d’humidité... Temps ressenti : 42 C. Comme nous en avons pris l’habitude au cours des derniers jours, nous nous baladons lentement, à la vitesse des Barcelonais qui arrive à bien vivre sous ce soleil. 

À la télévision, on a annoncé que dans le sud de l’Espagne, il y a une vague de chaleur et que le thermomètre ne descend pas sous les 40. Il faut 45 à Séville. OK ! il ne fait pas si chaud que ça à Barcelone, mais je crois que c’est l’humidité qui tue. 

Nous avions gardé une randonnée pour notre dernière journée à Barcelone ; tout en nous faisant voir un autre coin de la ville, elle nous gardait près de l’hôtel. Nous sommes donc partis tôt pour faire cette randonnée de plusieurs heures, pour éviter pire de la chaleur qui est toujours plus intense entre 14 h et 16 h 30. 

Cette fois, c’est le tramway qui nous a transporté, suivant l’avinguda Diagonal, vers le début du circuit, à l’arrêt Glories. 



Nous étions donc à deux pas de notre premier centre d’intérêt, ce que les Barcelonais appellent le « Cigar bleu vertical », la très controversée Torre Agdar. Il s’agit d’une tour à bureaux construite pour la compagnie des eaux de Barcelone par l’architecte français, Jean Nouvel. 








Le circuit nous a fait marcher d’abord sur la Rambla del Poblenou et dans plusieurs autres artères pittoresques du quartier Poblenou. Ce secteur de la ville affichait, avant 1960 le plus haut taux de cheminées d’usine de la Catalogne. Depuis, les industries ont transféré leurs centres de production à l’extérieur de Barcelone et Poblenou est devenu un quartier résidentiel, près de la mer, où l’on retrouve de petites rues très sobres, voire même pauvres et d’autres plus huppées. 






La plaça del Prim avec ses omus, des arbres argentins ; ça sentait si mauvais dans ce parc que nous avons pris des photos en refusant de respirer....

Un double rond point (deux étages) fort achalandé en semaine mais désert en ce dimanche matin.



La Avinguda Diagonal.



La Rambla del Poblenou



Le commerce El Tio Che qui annonce les meilleures glaces en ville...










Le circuit nous le fait voir à pied, jusqu’à revenir près des deux tours près de notre hôtel... 




Tour de 65 mètres de haut, ancienne cheminée des aciéries Macona. 







Ancienne tour à eau de la ville. 

















Puis, vers 17 h, ce fut le temps de la dernière Mahou, cette bière spéciale, brassée à Madrid, qui a accompagné toutes nos fins d’après-midi depuis notre arrivée à Barcelone. Ce soir, nous commandons des tapas pour un repas plus léger. Notre levée au milieu de la nuit pour nous rendre à l’aéroport, nous interdit de manger l’un de ces gros dîners gras que les Espagnols mangent une fois la chaleur dissipée... vers 21 h. 







Puis, nous préparerons nos bagages... pour le retour... snif ! Snif ! Snif !

Qui a dit : « toute bonne chose a une fin » ?

Plume/Suzie Pelletier

samedi 27 juillet 2013

Pyrénées et Barcelone 2013 - La mer et le quartier Born



Pyrénées et Barcelone 2013 — La mer et le Quartier Born
Barcelone — 27 juillet 2013

— As-tu vu ? C’est nuageux dehors ! 

— Ce n’est pas vrai ! 

Il fallait bien sûr que dame nature nous offre ce couvert nuageux gris foncé le matin que nous avions choisi pour notre visite à la mer... Nous n’avons eu aucun nuage depuis notre arrivée à Barcelone et on annonçait un soleil radieux encore aujourd’hui. Ce n’est pas grave ! Pas question de changer les plans ! 







Ni l’un ni l’autre très amoureux des plages couvertes de corps cuisant au soleil, nous avions tout de même réservé une demi-journée pour tremper nos orteils dans la mer méditerranée. Après tout, il n’y a qu’à peine 10 minutes de marche entre l’hôtel et la mer ! Cela nous apparaissait impensable de revenir à la maison sans ce petit détour pour tremper nos pieds dans la mer chaude de la Méditerranée.


Nous nous sommes donc rendus à la plage Nova Mar Bella, tôt le matin, avant la cohue, pour avoir la plage à nous tous seuls. Nous avons marché les pieds dans la marée descendante, les vagues jusqu’au-dessus des genoux, malgré le ciel gris qui donnait un ton particulier à l’océan.

⬅ Photo prise à 09 h le matin...





Petite note : Si vous dites à des gens de Barcelone que nous sommes allés à la plage, assurez-vous de dire « Nova Mar Bella » et non pas « Mar Bella », sise juste à côté... une plage de nudisme... Chez nous, on aurait caché « ça » d’une épaisse haie ou d’un mur de 20 pieds de haut. Ici, cette plage est au beau milieu de tout, à la vue des marcheurs, des cyclistes, des enfants comme des adultes. Personne ne s’étonne ; tous vont leur chemin sans sourciller ou lorgner. C’est si simple... Pourquoi faire compliqué ?

Il y a en tout sept plages accessibles à partir du port de Barcelone en auto, en autobus ou en métro : Sant Miquel, Sant Sébastià, Barceloneta, Nova Icària, Bogatell, Mar Bella et Nova Mar Bella. Comme beaucoup d’endroits à Barcelone, l’accès est gratuit, y compris le stationnement. Elles sont bien aménagées et bien surveillées. On peut s'y baigner, faire du surf, se faire dorer la peau, manger, jouer au ballon de plage, marcher, etc. 


⬅ carrer del Rec

En après-midi, nous avons visité le quartier Born qui comprend plusieurs rues où on trouve des boutiques d’artisans en tous genres ; mais tout ce qu’on y trouve vient d’ailleurs, que ce soit les vêtements, les bijoux, les jeux ou les souvenirs. Cela fait plus de deux semaines que nous sommes en Espagne et nous n’avons vu que très peu de boutiques d’artisans locaux. Il y en a sûrement... On ne les a pas encore trouvés. Par contre, nous avons découvert un ensemble de rues aux noms difficilement prononçables, ce qui nous fait observer, encore une fois, le caractère distinctif du Catalan, cette langue chantante que Franco a tenté de faire disparaître, heureusement sans succès. Ces noms de rues représentent des métiers d’artisans, comme ils se sont installés, en dehors des murs de la ville médiévale, sur la fin du XIIIe siècle et le XIVe siècle. Les rues étroites ne devraient être que piétonnières, mais on s’y fait bousculer par les vélos et les motos.  



Rue médiévale très étroite dont les maisons ont été remodelé à l'époque de la Renaissance. 












Les motos pourraient être considérées comme un fléau... mais en fait, il s'agit plutôt d'une façon toute barcelonaise de réduire le trafic ; on les stationne partout, même sur les trottoirs. Il n'y a pas de police qui leur donne des tickets ni de coût de stationnement.  Je me demande si ce serait aussi facile si Barcelone avait nos hivers québécois ?



Quelques parts en milieu d’après-midi, alors que Denis a trouvé une autre tour à grimper, je me suis assise dans la Basilica Santa Maria del Mar pour écouter un concert. L’acoustique est excellente. Pas besoin de micros. Alors que le son des violons et des violoncelles, comme les chants de la chorale, se répercutent harmonieusement sur les murs médiévaux, j’écris. 





Quand nous serons assis dans le bar climatisé de l’hôtel devant une Mahou, une bière locale, ces quelques lignes, pitonnées sur mon iPhone, deviendront la publication d’aujourd’hui sur mon blogue. 

Cette basilique est la seule église entièrement bâtie dans le style gothique catalan. Construite en 55 ans à peine, elle a été financée par les commerçants et les chantiers navals ; elle fut terminée en 1383. Il faut expliquer que les ces marchants, voulant plus de ce pouvoir que leur interdisaient ces notables qui habitaient à l’intérieur des murs, avaient décidé que leur église serait le premier bâtiment que les visiteurs venant de la mer verraient en arrivant. Ils ont gagné leur pari ! L’intérieur ayant été détruit pendant la guerre civile, on l’a refait selon les plans d’origine. 




Une autre belle journée se termine pour nous ... l'avant dernière de notre voyage 2013. 

Plume/Suzie Pelletier 


vendredi 26 juillet 2013

Pyrénées et Barcelone 2013 - Le Quadrat d'or



Pyrénées et Barcelone 2013 — le Quadrat d'or
Barcelone — 26 juillet 2013

Source : Wikipédia

Encore Gaudi ? Bien sûr ! Comment peut-on visiter Barcelone sans voir des exemples de son génie à tous les coins de rue ? 

Le Quadrat d'or (Le Carré d'or) porte ce surnom parce qu'il contient les plus beaux édifices modernistes de Barcelone. La Passeig Gràcia affiche aussi les maisons de commerce les plus huppées du monde dont Lacoste et Louis Futton. Nous avons concentré nos visites sur deux maisons construites par Gaudi.  



La casa Batlló ( achevée en 1906). Sise sur la Passeig Gràcia, cette maison à cinq étages a été construite pour la famille Batlló, selon les plans de l’architecte et artiste Antonio Gaudi. Le thème : la mer. En rapport avec les mouvements de l’océan, aucun mur n’est vraiment droit ; les portes et les fenêtres rappellent les mouvements des vagues alors que les décorations, que ce soit une balustrade, le papier peint ou les lampadaires imitent la forme de la vie marine, incluant les monstres marins qu’on se représentait à l’époque. Voici quelques photos représentatives ; remarquez l’utilisation de la couleur bleue, qui rappelle la mer, et du bois qui souligne le lien avec les bateaux de l’époque. 

Une petite alcôve dans la salle d'attente ....


Regardez ces designs de porte... comme des vagues et des hublots de bateaux...
 Quelle fenêtre !


Un petit patio....






L'intérieur très lumineux d'un puits de lumière







Un peu plus loin, de l’autre côté de la Passeig Gràcia, on peut visiter la casa Milà (1906 à 1910), aussi connue sous le nom de Pedrera (carrière de pierres). Moins colorée, elle donne plus une impression commerciale qu’artistique. Le toit très design, qui monte et des alentours des cheminées et des immenses puis de lumière est vraiment l’attraction principale ; comme c’est suspendu huit étages au-dessus du sol, j’ai un peu manqué sa beauté... au profit d’un violent vertige qui m’a fait coller, de très près, l’une des cheminées pendant que Denis faisait allègrement le tour. Je suis certaine que la hauteur permet d’avoir des prises de vue exceptionnelles de la ville...

Le 7e étage, le grenier, nous présente une exposition de plusieurs des œuvres de Gaudi. Quant au 6e étage, on nous fait voir un appartement dessiné selon Gaudi et meublé du début du 20e siècle. 


Que diriez-vous d'avoir un grenier comme ça ?



Quel prix seriez-vous prêts à payer ??? C'est encore plus cher ....


Salle de bain "secondaire". Hum !



C'est un bureau comme cela que je veux pour travailler... la photo en moins...

Une salle à manger du début du XXe siècle...













Entre les deux, j’ai vraiment préféré la maison Batlló qui montre mieux, à mon point de vue, les talents artistiques de Gaudi.

Puis, en fin d’après-midi, nos pas nous ont ramenés, pour une dernière fois, vers la rue Rambla pour une dernière promenade dans une foule habillée aux mille couleurs et aux accents du monde entier. 

Notre voyage s’achève... Seulement deux jours avant de retourner à la maison. Mais nous savons déjà que nous reviendrons dans cette ville que nous trouvons fort sympathique et où il nous reste tant à visiter. Par contre, nous choisirons une saison moins chaude.... Le printemps peut-être ? L’automne ? Pourquoi pas l’hiver ? 

Demain, nous irons a la plage... très, très, très tôt...

Plume/Suzie pelletier

jeudi 25 juillet 2013

Pyrénées et Barcelone 2013 - Aquarium et Histoire



Pyrénées et Barcelone 2013 — Aquarium et histoire
Barcelone — 25 juillet 2013

Aujourd’hui, nos corps ressentaient profondément une grande fatigue engendrée par 
toutes ces explorations de la ville à marcher sur le sol dur, sous le soleil et la chaleur torride depuis plusieurs jours. C’était donc le bon moment pour nous donner un répit en visitant des expositions intérieures. Nous avions donc rendez-vous dans le port de Barcelone, à quatre stations de métro de l’hôtel. 

Au programme, la visite de l’Aquarium de Barcelone dont la réputation internationale n’est plus à faire. En plus des nombreux bassins où l’on peut voir des poissons provenant de tous les océans du monde, l’aquarium comprend un « océanarium » : un immense bassin circulaire de 36 mètres de diamètres et 5 mètres de profondeur, contient 4500 m3 d’eau de mer, où circulent requins, raies et poissons en tout genre et au travers lequel on a tracé 80 mètres de tunnel transparent. Debout sur un tapis roulant, les visiteurs peuvent admirer les énormes bêtes s’approcher de tous côtés ou flotter au-dessus de la tête. Une visite qui ne valait peut-être pas les 20 € par personne, sûrement plus intéressante en famille, mais qui nous a tout de même plut. À visiter en dehors de l’achalandage touristique... si vous voulez prendre des photos sans vous faire bousculer.









Notre deuxième destination était aussi dans le port : le musée d’histoire de la Catalogne. Nous avons eu plus de trois heures de grand plaisir à lire, examiner et comprendre l’histoire de ce bout de terre entre les premiers occupants, il y a plus 250,000 ans jusqu’au XXIe siècle, en passant par l’occupation des Wisigoths, des Romains, des Maures, la chrétienté ainsi que les nombreuses guerres territoriales ou civiles que les Catalans ont connues. Même sous le régime fasciste de Franco, la Catalogne lutte et maintient son autonomie par rapport à l’autorité espagnole, royale ou républicaine. On ne peut pas prendre de photos dans les musées, mais voici quelques sites web qui aideront à mieux comprendre ce peuple admirable. 

Wikipédia : http://fr.wikipedia.org/wiki/Histoire_de_la_Catalogne

Site de la Catalogne : http://fr.wikipedia.org/wiki/Catalogne



Musée : http://fr.barcelona.com/annuaire_barcelone/musees_barcelone/musee_histoire_catalogne_barcelone



Petite note : le matin de notre visite, j’ai lu un entrefilet journalistique expliquant la récente découverte, dans le site préhistorique d’Atapuerca dans le nord de l’Espagne, d’un silex travaillé par un humanoïde, datant de 1,4 million d’années. Mais ce site n'est pas en Catalogne... 

Nous voulions avoir deux visites plutôt tranquilles, mais nos choix nous ont fait marcher, encore aujourd’hui, plusieurs kilomètres sur surface dure ; il semble que nous ne gagnerons notre repos qu’après notre retour à Montréal... Au moins, les lieux visités avaient tous deux l’air conditionné. Dans trois jours... 

Viva la Catalunya ! 



Plume/Suzie Pelletier

mercredi 24 juillet 2013

Pyrénées et Barcelone 2013 - Barri gótic et Picasso



Pyrénées et Barcelone 2013 — Barri gòtic et Picasso
Barcelone, 24 juillet 2013

Si Picasso avait tenté de vendre ses toiles représentant le cubisme au début de sa carrière, aurait-il eu autant de succès ? Je ne pense pas. 

Mais avant de parler de Picasso, discutons d’abord de notre début de journée. Sachant que nous avions rendez-vous avec des Québécois pour le dîner à la Plaça Catalunya, nous somme partis plus tard de l’hôtel, prenant ce temps libre pour préparer les prochains jours de visite lire un peu. 


C’était aussi notre premier rendez-vous avec le métro de Barcelone. Les cabines sont climatisées ; déjà, en soit, c’est un grand bonheur ! Pour 9.80 €, nous avons acheté dix billets ; chacun nous permet d’avoir accès à l’immense réseau d’autobus, de métro et de tramway et, ainsi, de nous promener partout dans la ville.

Nous avons donc voyagé rapidement entre l’hôtel et la station Jaume1, qui nous donne accès au Barri Gòtic. C’est la plus vieille partie de Barcelone, datant des romains sous Auguste. La ville a longtemps été confinée à ce petit secteur, enchâssée entre les murs en partie romains et en partie médiévaux. Le Palau de la Generalitat (gouvernement catalan), la casa de la Ciutat (hôtel de ville) ainsi que la Cathédrale sont d’origine médiévale. Le Palais Royal, où a été reçu Christophe Colomb après son voyage en Amérique de 1492, est également médiéval. Voici quelques photos :



Une sculpture ultra moderne au beau milieu de la vieille ville.




Et oui ! Il y a une rue là, au fond !




Une magnifique oasis de verdure au beau milieu des immeubles de pierres et des rues de béton...



Voyez-vous, au centre, le pilier romain ?
























Petite rue étroite... supposément piétonnière ... mais les motos et même les taxis y circulent... ouais !



Une fois notre balade médiévale terminée, nous avons poussé nos souliers jusqu’au musée Picasso. Alors que nous attendions en ligne pour acheter nos tickets d’entrée, dehors dans une allée piétonnière, un taxi s’est amené, forçant les touristes à se coller sur le mur. Une jeune fille que le taxi a frôlée d’un peu trop prêt s’est exclamée avec conviction : « chiure de vie ! » Bien sûr, ni le chauffeur de taxi, ni les vendeurs de pacotilles n’ont compris se qui semblait être une insulte venant de la résidente de Nantes. Moi, j’ai trouvé l’expression plutôt... éloquente.

⬅ source : Wikipédia

Le musée de Picasso occupe trois bâtiments. À travers l’exposition qui comprend une collection de 4249 œuvres du maître du cubisme. C’était extraordinaire de se promener d’une salle à l’autre, au fil de la vie du peintre, et de constater son évolution lente d’un style plutôt conventionnel (fin du XIXe siècle) et le cubisme des années 50. De passage à Barcelone, il faut absolument faire le détour pour voir la plus grosse collection du monde des œuvres de Pablo Ruiz Picasso. Il est interdit de prendre des photos à l’intérieur du musée. Voici deux sites web pour en savoir plus :

Wikipédia : https://fr.wikipedia.org/wiki/Pablo_Picasso

Musée : http://museupicasso.bcn.cat

Pour le dîner, nous avons rejoint trois amies du Québec Lyne, Alexia et Chloé (qui vit actuellement à Vancouver) dans un lieu facile à trouver, le gros Apple Store sur le coin de la Plaça Catalunya. Puis Lyne nous a guidé vers le restaurant Chez Toto sur la carrer València à Barcelone. Belle soirée ! Bon repas ! Compagnie fort agréable ! 

Viva Barcelona ! 

Plume/Suzie Pelletier 

mardi 23 juillet 2013

Pyrénées et Barcelone 2013 - La Rambla et plus



Pyrénées et Barcelone 2013 — La Rampla et plus
Barcelone - 23 juillet 2013

La Rambla ! C’est la rue la plus populaire de Barcelone et notre destination principale pour la journée.

Mais avant de nous y promener, nous avons choisi de commencer par le tour de la ville avec le service « Barcelona City Tour » pour notre deuxième journée à bambocher. Si vous visitez un jour cette capitale catalane, ce service est excellent pour comprendre rapidement la ville. On offre deux tours de deux heures ; la ligne verte nous présente le centre et l’est ; la ligne orange le centre et l’ouest de la ville. Nous n’avions pas sur notre programme de la semaine de visiter des points spécifiques dans l’ouest de la ville, alors cette sortie nous a permis de voir en deux heures ce qu’il y avait à voir... et de s’apercevoir qu’on reviendra sans doute un jour à Barcelone. Le seul désavantage de ces tours est que, pour bien voir, il faut s’assoir au 2e étage « ouvert » de ces autobus « double decker ». Même en prenant le premier bus de 9 h, nous avons eu chaud car le soleil barcelonais tape fort et il n’y avait aucun nuage dans le ciel pour briser l’éclat de ses rayons. Quand on est à l’arrêt, qu’aucun vent ne vient rafraîchir l’air ni qu’aucun arbre ne jette de l’ombre, ma peau de blonde en prend tout un coup !

Nous avons commencé notre randonnée pédestre dans la ville sur la Via Laietana, pour prendre en photo la Pedrera, aussi appelée la Casa Milà dans certains livres, le plus important ouvrage civil construit par Gaudi entre 1906 et 1910, juste avant qu’il ne consacre tout son temps à la Sagrada Familia. Le style arrondi de la devanture est très caractéristique de l’artiste. 






Un kilomètre à l’est, nous pouvions admirer trois œuvres très différentes d’architecture moderne ; disons que, dans ce temps de nouveaux riches, les architectes pouvaient rivaliser en élégance et extravagance. Appelé le quartier de la discorde en raison de cette bataille de titans alors que les citoyens prenaient pour l’un ou l’autre des styles selon ses goûts. Bien sûr, moi je préfère Gaudi... 



La Casa Batlló, par Antonio Gaudi en 1906
http://fr.wikipedia.org/wiki/Casa_Batlló


La casa Amatler par Puig i Cadafalgh en 1898
http://fr.wikipedia.org/wiki/Casa_Amatller



La casa Lleó Morera (1902-1906) Luis Demonech i Montaner. 
http://fr.wikipedia.org/wiki/Casa_Lleó_Morera









Alors que les Espagnols font la siesta, nous avons cherché à sortir de cette chaleur difficile à supporter. Une bouffée d’air climatisée et deux limonades « slush » nous attendaient dans un Burger King. Curieusement, je ne comprenais pas toutes les indications... pourtant, mon espagnol n’est pas si mal. Puis je me suis rappelé le « plaça » au lieu de « plaza ». Ici, un paséo est une « passeig ». Bien d’autres noms se sont rappelés à ma mémoire d’à peine deux jours. Barcelone est la capitale de la Catalogne. Les mots intrigants sont catalans... Le catalan est une langue dérivée du latin, tout comme l'italien, le français, l'espagnol ou le portugais. Notre visite nous a fait voir des drapeaux catalans un peu partout. Bien qu’elle soit considérée comme une province autonome, la Catalogne veut son indépendance. Déjà vu... Pour travailler au gouvernement, il faut d’abord parler le catalan, ensuite l’espagnol. Dans l’industrie du tourisme, il faut parler ces deux langues bien sûr, mais aussi l’anglais et, si possible, le français. 

Puis nos pas nous ont finalement portés sur la Rambla, une rue qui borde le quartier gothique (Barri Gótic) sur un kilomètre entre la plaça Catalunya et le port. Rue piétonnière en son centre, elle est bordée de deux rues très étroites, en sens unique, de chaque côté ;  cyclistes, motards et automobiles s’y font une compétition féroce alors que les piétons utilisent leur nombre pour gagner la partie à tout coup... même si le feu est au rouge. 

Notre première impression : trop de monde à notre goût... l’aménagement est magnifique, les boutiques offrent des souvenirs en tout genre et quelques amuseurs de rue tentent leur chance. Il fallait que nous vivions cela et nous avons résisté un bon moment à courir vers un lieu moins occupé,  pour profiter de ce moment spécial sinon génial. 

Quand nous en avons eu assez de nous faire bousculer, l’un de nous a dit : « je pense que la cathédrale n’est pas très loin... » 

Mon visage s’est éclairé d’un seul mot « m’assoir et écrire », Denis se disait « grimper pour prendre des photos », mais tous les deux, nous n’avions qu’un seul mot dans nos yeux : « fraîcheur ! »  






Notre randonnée nous a nécessairement fait transiter par le Barri Gótic (quartier gothique), la vieille ville de Barcelone, mais j’en parlerai plutôt demain alors que nous y passerons une bonne partie de la journée. 

Alors... à demain ! 

Plume/Suzie Pelletier