lundi 15 juillet 2013

Pyrénées et Barcelone 2013 - Roncevaux



Pyrénées et Barcelone 2013 - Roncevaux
Roncevaux - 15 juillet 2013


Saint-Jean-Pied-de-Port. Au réveil ce matin, la température était fraîche. 18 C avec un taux d’humidité de 96 %. Quand je regarde par la fenêtre, je vois le banc de brume qui colle dans la vallée. On s’attend à ce que le thermomètre monte au-dessus de 32 C en après-midi, une continuation de cette canicule qui réchauffe le sud de la France depuis une dizaine de jours. À 11 h, nous partons pour notre prochaine destination. 





Le chemin très étroit qui passe par le col de Roncevaux à 1057 mètres longe le précipice d’un côté et le flanc de la montagne de l’autre. Guillaume, notre chauffeur de taxi, navigue les détours et les retours de cette route en lacets peu commode, avec beaucoup de dextérité. Expérimenté, il ralentit à peine quand un large camion bloque la moitié de sa voie pour exécuter une courbe en épingle.

Roncevaux est un petit bled perdu au nord de la Navarre, à 949 mètres d’altitude. De tous les temps, le hameau servait de poste d’arrêt pour les pèlerins. Sa plus grosse bâtisse est l’Abbaye. L’endroit où habitent 24 personnes (2007) appartient au clergé ; il a été entièrement rénové avec des fonds de l’Union européenne (selon Guillaume). L’hôtel Roncesvalles est tout neuf, ayant commencé son exploitation il y a à peine trois ans. 



Le col de Roncevaux est un passage utilisé depuis la préhistoire pour accéder à la péninsule d’Ibéria, aujourd’hui, l’Espagne et le Portugal. On raconte aussi que le Roland de la célèbre chanson, chef de l’arrière-garde de l’armée de Charlemagne a tenu en échec les Vascons à cet endroit même en 778. L’homme y perdra d’ailleurs la vie. 


Nous coucherons trois soirs à cet endroit calme où nous pourrons faire deux marches dans le sentier de Saint-Jacques-de-Compostelle, une fois en direction nord vers le col et le lendemain vers la vallée. Maintenant que la longue randonnée est sortie de ma vie, mon handicap ne me le permettant plus, j’ai dû accepter ce compromis. Ainsi je pourrai faire deux circuits de 15 ou 16 kilomètres. L’alternative serait de grimper sur 800 mètres de dénivellation et parcourir les 27,5 kilomètres entre Saint-Jean-Pied-de-Port et Roncevaux. déraisonnable... un risque trop grand. 

Aujourd’hui, nous avons simplement fait le tour du terrain, trouvé le début des pistes pour les prochains jours, repéré l’arrêt d’autobus pour jeudi. Tout cela malgré le fait que l’office du tourisme est fermé le lundi... go figure... 

Voici quelques photos prises lors de notre petite randonnée. 





Ce soir, nous dînerons au restaurant de l'hôtel. Nous n'avions le choix qu'entre deux restaurants et l'autre n'offre que du poisson.... Denis n'aime pas le poisson.

Plume/Suzie Pelletier





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