Roncevaux - 15 juillet 2013

Saint-Jean-Pied-de-Port. Au réveil ce matin, la température était fraîche. 18 C avec un taux d’humidité de 96 %. Quand je regarde par la fenêtre, je vois le banc de brume qui colle dans la vallée. On s’attend à ce que le thermomètre monte au-dessus de 32 C en après-midi, une continuation de cette canicule qui réchauffe le sud de la France depuis une dizaine de jours. À 11 h, nous partons pour notre prochaine destination.
Le chemin très étroit qui passe par le col de Roncevaux à 1057 mètres longe le précipice d’un côté et le flanc de la montagne de l’autre. Guillaume, notre chauffeur de taxi, navigue les détours et les retours de cette route en lacets peu commode, avec beaucoup de dextérité. Expérimenté, il ralentit à peine quand un large camion bloque la moitié de sa voie pour exécuter une courbe en épingle.

Le col de Roncevaux est un passage utilisé depuis la préhistoire pour accéder à la péninsule d’Ibéria, aujourd’hui, l’Espagne et le Portugal. On raconte aussi que le Roland de la célèbre chanson, chef de l’arrière-garde de l’armée de Charlemagne a tenu en échec les Vascons à cet endroit même en 778. L’homme y perdra d’ailleurs la vie.


Ce soir, nous dînerons au restaurant de l'hôtel. Nous n'avions le choix qu'entre deux restaurants et l'autre n'offre que du poisson.... Denis n'aime pas le poisson.
Plume/Suzie Pelletier
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