* * * * * Autres publications sur la lecture * * * * *
Chronique sur l’écriture
Auteur : Marie-Lyne Trépanier
Livres : Fille de roi, fille du roi (2014)
Entente à l'anglaise (2016)
Entente à l'anglaise (2016)
Type : roman historique
Les Éditions de la paix

Source : www.editpaix.qc.ca
Marie-Lyne habite la région de Rivière-Du-Loup depuis 9 ans; elle a aussi vécu de nombreuses années à Thetford Mines dans les Cantons de l’Est. Elle est bachelière en arts de l’université Laval de Québec. Elle a travaillé en communication puis, depuis quelques années, elle est à la tête de sa propre boutique, les productions BSL. Pour elle, l’écriture est une passion. Fascinée par l’histoire des Filles du roi, elle a voulu détruire ce quand-dira-t-on qu’elles étaient toutes de mauvaise vie. Par son roman elle nous apporte une hypothèse soutenue par le fondement de l’histoire riche de cette époque.
Marie-Lyne récidive avec un deuxième roman à trame historique qui nous transporte juste après la rébellion de 37.
J'ai bien hâte de voir dans quelle partie de notre histoire Marie-Lyne nous fera vivre de bon moment pour son prochain livre.
Entente à l’Anglaise (2016) 290 pages
Capturé lors de la révolte des patriotes, Laurian Delacour est finalement emprisonné en Australie. Pour éviter les ennuis avec les Britanniques, les enfants du patriote, Abélia et Jean, se sauvent à Fredericton dans un périple entre Montréal et Fredericton par les terres. Au cours du roman, on voit Abélia et Jean faire chacun leur chemin, la jeune femme chez leur tante à Frédéricton et Jean comme bûcheron dans le grand Madawaska. Bien sûr, même si Abélia s’ennuie de son père, elle se laisse prendre dans une histoire d’amour compliquée avec le beau Bruce Spencer, le noble anglais du coin. Au cours de cette période, 1838-1842, une bataille se dessine pour les territoires du grand Madawaska entre les Britanniques qui l’occupent et les Américains qui voudraient bien l’obtenir. Un mélange comme j’aime.
Pour comprendre l’époque dont nous parle l’auteure, une visite du fort Ingall construit en bordure de la rivière Témiscouata s’avère essentielle. On y présente une reconstitution authentique de la forteresse britannique érigée à cet emplacement en 1839 lors du conflit frontalier opposant les États-Unis et le Canada. Notons que cette « guerre » a été résoute par la diplomatie et la négociation plutôt que les armes. Voici le lien qui vous aidera.
Fort Ingall — lac Témiscouata
Filles de roi, fille du roi (2013) 408 pages
Selon les références, entre autres Wikipédia, quelques 800 « Filles du Roy » auraient migré, entre 1663 et 1673, de la France vers la Nouvelle-France afin de trouver mari et fonder un foyer. Volontaires, orphelines de militaires, emprisonnées pour un délit mineur et peut-être quelques prostituées, elles ont participé à inventer notre tissu social actuel. Elles arrivaient de ce côté-ci de l’Atlantique avec un coffre contenant leur trousseau de mariage et une dote de 50 livres. Fascinée par cette partie de notre histoire, je me suis même demandé si l’une d’elles n’avait pas épousé l’un de mes ancêtres... pure fiction, vous direz ? Peut-être pas tant que ça quand on considère que Guillaume Pelletier a migré en Nouvelle-France avec sa femme Michelle et leur fils Jean, celui qui a propagé ce nom dans le bas du fleuve. Si ce dernier a convolé en noces en 1646 avec une Langlois de Québec, peut-être que l’un de ses fils était assez vieux entre 1663 et 1673 pour marier une fille du roi...
source : www.editpaix.qc.ca
Bref, vous voyez que le sujet me passionne... Parlons maintenant de ce que nous offre Marie-Lyne. Les rumeurs de lcette période historique riche en rebondissements nous invitent à croire que Louis XIV avait une grande descendance illégitime... avec de nombreuses maîtresses. Marie Lyne place l’intrigue dans ce contexte. Victoria est la fille du roi Louis XIV. Bien sûr, l’époque force à cacher ce fait et, parce que rien à la cour de France ne reste secret bien longtemps, un complot place notre héroïne sur la liste des Filles du roi. L’aventure nous transporte dans ce monde d’intrigue; Victoria est fille du roi de France et nièce du roi d’Angleterre. L’histoire nous fait voir l’existence de ces femmes qui, volontairement ou non, ont fait la traversée de trois mois pour s’établir au Canada, au risque de leur vie. Bien sûr, Victoria laisse en France le beau Jeremy dont elle est follement amoureuse. Je n’en dis pas plus. Sachez que l’auteur a dû faire de nombreuses recherches historiques pour produire ce livre qui nous propulse au cœur de notre Québec d’antan.
http://www.sodec.gouv.qc.ca/fr/page/route/10/108
Bravo Marie-Lyne pour nous faire ainsi voyager dans l'espace que le temps.
Bonne lecture !
Suzie Pelletier
Merci d'encourager l'édition indépendante
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire