Pyrénées et Barcelone 2013 - La mer et le quartier Born
Barcelone — 27 juillet 2013
Il fallait bien sûr que dame nature nous offre ce couvert nuageux gris foncé le matin que nous avions choisi pour notre visite à la mer... Nous n’avons eu aucun nuage depuis notre arrivée à Barcelone et on annonçait un soleil radieux encore aujourd’hui. Ce n’est pas grave ! Pas question de changer les plans !
Ni l’un ni l’autre très amoureux des plages couvertes de corps cuisant au soleil, nous avions tout de même réservé une demi-journée pour tremper nos orteils dans la mer méditerranée. Après tout, il n’y a qu’à peine 10 minutes de marche entre l’hôtel et la mer ! Cela nous apparaissait impensable de revenir à la maison sans ce petit détour pour tremper nos pieds dans la mer chaude de la Méditerranée.

Petite note : Si vous dites à des gens de Barcelone que nous sommes allés à la plage, assurez-vous de dire « Nova Mar Bella » et non pas « Mar Bella », sise juste à côté... une plage de nudisme... Chez nous, on aurait caché « ça » d’une épaisse haie ou d’un mur de 20 pieds de haut. Ici, cette plage est au beau milieu de tout, à la vue des marcheurs, des cyclistes, des enfants comme des adultes. Personne ne s’étonne ; tous vont leur chemin sans sourciller ou lorgner. C’est si simple... Pourquoi faire compliqué ?

⬅ carrer del Rec
En après-midi, nous avons visité le quartier Born qui comprend plusieurs rues où on trouve des boutiques d’artisans en tous genres ; mais tout ce qu’on y trouve vient d’ailleurs, que ce soit les vêtements, les bijoux, les jeux ou les souvenirs. Cela fait plus de deux semaines que nous sommes en Espagne et nous n’avons vu que très peu de boutiques d’artisans locaux. Il y en a sûrement... On ne les a pas encore trouvés. Par contre, nous avons découvert un ensemble de rues aux noms difficilement prononçables, ce qui nous fait observer, encore une fois, le caractère distinctif du Catalan, cette langue chantante que Franco a tenté de faire disparaître, heureusement sans succès. Ces noms de rues représentent des métiers d’artisans, comme ils se sont installés, en dehors des murs de la ville médiévale, sur la fin du XIIIe siècle et le XIVe siècle. Les rues étroites ne devraient être que piétonnières, mais on s’y fait bousculer par les vélos et les motos.

Rue médiévale très étroite dont les maisons ont été remodelé à l'époque de la Renaissance.
Les motos pourraient être considérées comme un fléau... mais en fait, il s'agit plutôt d'une façon toute barcelonaise de réduire le trafic ; on les stationne partout, même sur les trottoirs. Il n'y a pas de police qui leur donne des tickets ni de coût de stationnement. Je me demande si ce serait aussi facile si Barcelone avait nos hivers québécois ?
Quand nous serons assis dans le bar climatisé de l’hôtel devant une Mahou, une bière locale, ces quelques lignes, pitonnées sur mon iPhone, deviendront la publication d’aujourd’hui sur mon blogue.
Une autre belle journée se termine pour nous ... l'avant dernière de notre voyage 2013.
Plume/Suzie Pelletier
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Suzie Pelletier, écrivaine et administratrice du blogue