Pyrénées et Barcelone 2013 - Le col de Lepoeder



Pyrénées et Barcelone 2013 — Col de Lepoeder
Roncesvalles — 16 juillet 2013

⬅ C’est pour voir ça que je grimpe des montagnes. Cette photo a été prise au sommet du col de Lepoeder. 

Vous aurez compris que nous avons grimpé une montagne aujourd’hui, deux même. Bien que les informations sont difficiles à trouver, nous avons décidé de parcourir une partie du sentier de Saint-Jacques-de-Compostelle ; utilisant un critère que l’on pouvait mesurer, le temps de marche, nous avons entrepris cette randonnée qui nous a menés jusqu’au col de Lepoeder, 4 kilomètres vers le nord et 500 mètres de dénivellation plus haut. Selon la carte aménagée dans la « officina de tourismo » nous aurions d’abord contourné le mont Arizmakurra, puis passé par dessus le mont Donsimondemia pour finalement faire la dernière grimpée vers le col. Mais toute chose étant pareille en Europe, nous ne sommes pas certains du tout de ce que nous avons visité... sauf que nous sommes revenus sains et saufs... mais un peu fatigués... à Roncesvalles. 

Nous avons pris deux heures pour nous rendre au col. Il fallait arrêter souvent ; prendre un peu d’eau, une photo, essuyer son front, nettoyer ses lunettes... bref, tout pour reprendre un peu mon souffle. La randonnée totale, arrêts compris, nous a pris quatre heures. 

Très vite, le début de la piste nous fait pénétrer dans une immense forêt de feuillus et nous marchions sur un sentier fort bien aménager et bien fréquenté. C’est ainsi que nous avons perdu le son des camions et des autos. Nous étions si heureux de nous retrouver en nature loin des bruits de la civilisation bruyante. Puis, de l’autre côté du mont Donsimondemia, le son de cloche est apparu en bordure de notre cerveau. Des moutons ? À cette hauteur, c’est sûrement des chèvres de montagnes. Nous avons entrepris la dernière montée, en pente si raide qu’on avait l’impression de grimper dans la face d’un cheval... 







 Puis, tout d’un coup, nous nous sommes retrouvés les deux pieds sur une route de terre bien entretenue... 












Puis nous avons vu les vaches, toutes blanches, bien installées au sommet d’un pic, broutant en faisant sonner les cloches dans leur cou... des vaches hein ? Pourquoi pas ? 















Mais comme les choses sont différentes ici, imaginer l’expression de notre visage quand nous avons vu le cycliste... Nous pensions être fous de faire la piste à l’envers, grimper où les autres descendent... il y a pire. 










Ce fut une belle randonnée. J’étais fière de l’avoir réussie. 

Plume/Suzie Pelletier

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