12 octobre 2013
Samedi matin. Il fait un temps superbe. Notre plan pour la journée ne contenait qu’un seul item : aller dehors !
Or, on vient d’annoncer, à la télé, que les employés de la Société des établissements de plein air du Québec (SÉPAQ) sont en grève... hum ! Nous devons changer notre destination.
C’est ainsi que nous avons décidé de visiter l’Arboretum Morgan, un petit parc dans l’ouest de l’île de Montréal. Il s’agit d’une réserve forestière de 245 hectares située sur le Campus Macdonald de l’Université McGill (Sainte-Anne-de-Bellevue). Le parc est ouvert tous les jours de l’année, de 9 h à 16 h, sauf Noël et le jour de l’an. De plus, c’est l’un des rares endroits sur l’Île de Montréal où on peut marcher durant toute la période hivernale dans un paysage de nature.
La plus longue piste est à peine de cinq kilomètres et le déniveler est presque négligeable, mais ce n’est pas très grave. Nos buts étaient tout simples : prendre l’air, marcher, photographie et création littéraire....
Alors que Denis s’arrêtait à tous les deux pas pour prendre une scène, je laissais mon cerveau vadrouiller entre les couleurs automnales, les rayons du soleil qui jouaient dans le wish wish de nos pas dans les feuilles déjà tombées, les chants des oiseaux qui habitent encore nos forêts et le babillage des gens qui arpentaient sereinement les sentiers. Je m’arrêtais pour observer un écureuil noir, une grosse noix dans la gueule, courir sur une branche pour atteindre son nid. Craint-il que nous lui chipions son butin ?
Selon la publicité, l’Arboretum Morgan abrite une trentaine de mammifères, des reptiles et des amphibiens ainsi que 170 espèces d’oiseaux nicheurs et migrateurs. Nous avons surtout vu des mammifères marchant sur leurs pattes arrière, maniant de leurs pattes avant des appareils photo; leurs chants agaçants ont fait fuir plusieurs ce ces autres animaux que nous étions venus observer. Ainsi, nous avons surtout contemplé de nombreux arbres qui, de par leur fixation au sol, ne pouvaient s’éclipser au passage de l’humain.

Parfois, à chercher les espèces animales, la voûte créée par les grands géants végétaux nous ébahis et nous étourdis.

Puis, quand les rayons du soleil s'obstinent à percer le couvert d'arbres, on peut se demander à quoi joue cet extraterrestre.
Une belle randonnée qui m'a fait du bien. Ces temps-ci, je passe beaucoup d'heures, tous les jours, à écrire. Cette bouffée d'air frais m'a rappelé à quel point j'ai besoin de bouger dehors, ne serait-ce que pour renouveler cette énergie cérébrale si essentielle à la poursuite de ma nouvelle carrière d'écrivain.
Retrouver une vie simple. C'est ça le bonheur.
Plume/Suzie Pelletier
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