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Affichage des articles du mars, 2014

La Porte de Versailles

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Autres publications sur la France La Porte de Versailles n’a pas de poignée pour l’ouvrir. C’est en fait une «place »; un ensemble de bâtiments et de pavillons où se déroulent des expositions et autres évènements. L’endroit au nom pompeux est une autre bizarrerie qui nous plonge dans l’histoire pour tenter d’expliquer ce phénomène de porte …   source : wikipédia C’est à cause d’Adolphe Thiers... ou plutôt de Louis-Philippe proclamé roi des Français en 1830. Le Roi se souvenait que la ville de Paris avait été prise par les forces européennes alliées en 1814 (la bataille de Paris). Thiers, un notable français, a convaincu la ville de créer une enceinte pour englober la ville de Paris alors étendue sur 80 km². On voulait ainsi protéger la ville contre les invasions. Construite entre 1841 et 1844 la muraille a été détruite entre 1919 et 1920. L’immense fortif comprenait 95 bastions, 17 portes, 23 barrières, huit passages de chemins de fer, cinq passages de cours d’eau et hui

L'initiative selon Hofstede

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 Autres publications sur la France Parfois, quand on voyage, on est témoin de scènes parfois très bizarres. En fait, dans la vie, tout est une question de paradigme; une sorte de gabarit du comportement qui, quand on ne le connaît pas, peut nous faire pleurer, enrager ou, comme la situation de ce matin, nous faire rire. J’ai été impliquée dans l’un de ces évènements qu’on ne comprend qu’après avoir réfléchi un moment afin de remettre les choses en perspectives. Voici donc l’incident.   Je suis arrivée à la porte du Pavillon 1 de la Porte de Versailles vers 9 h 50; je me suis placée sous la bannière qui indique le passage des auteurs en dédicace.  Ça faisait maintenant trois jours que le jeu se répétait et je savais que la porte allait s’ouvrir à 10 h pile. Les Parisiens sont très précis. J’écoutais distraitement les commentaires des autres qui comme moi, étaient attendus pour une dédicace à 10 h.  Bref, derrière moi, on contestait le fait d’empêcher les auteurs d’entrer av

Les Québécois au Salon du livre de Paris 2014

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Autres publications sur la France C’est la 34e édition du Salon du livre de Paris.  L’Argentine est le pays invité et Shanghai est la ville à l’honneur.  L’évènement est international et nous rencontrons des gens de toutes les langues provenant d’un peu partout dans le monde.  C’est merveilleux ! Nous sommes d’ailleurs de nombreux Québécois à y prendre une place. Cinq stands sont occupés pour les petits éditeurs du Québec. Deux d'entre-eux (N-42 et V-67) sont occupés par la maison d’édition Véritas Québec qui, sous la régie de l’éditrice Marie Brassard, accueille sept auteurs en dédicace :   Marie Brassard nous présente un roman d’amour, l’œuvre inachevée , nouvellement sorti de presse et qui tire son intrigue d'un fait vécu.   Mylène Bruneau nous parle de son roman basé sur des faits historiques réels, sur le chemin des fondateurs dont le premier tome vient de sortir.  Nathalie D’Amours  avec le Royaume un roman d’époque médiévale en deux

Voyager dans la routine

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   Autres publications sur la France L’humain en général n’aime pas se retrouver en zone d’inconfort. Entre autres, peu importe comment il voyage, l’humain fait tout pour se remettre le plus rapidement possible en mode routine. Il apprend vite, trouve facilement les moyens et décode les paramètres d’un nouvel endroit en un tour de main. Regardez ma situation par exemple. Je suis arrivée à Paris mercredi dernier. J’ai acheté un titre de métro pour une durée de cinq jours et j’ai entrepris mon premier voyage sous terre le jour même. J’étais excitée, mais un tout petit peu inquiète de m’y perdre. Entre les trajets en métro, je me promenais lentement dans les rues de Paris, un plan dans les mains pour mieux m’orienter.  Trois soirs plus tard, je revenais du Salon du livre quand j’ai été frappée par mon adaptation plus que complète à cette vie de citadine. Je marchais à la même vitesse que les Parisiens. Perdue dans la foule, je redressais mon col de manteau et plaçait mes mains da

L’inauguration du Salon du livre de Paris 2014

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Autres textes sur la France Le Salon n’ouvre que demain matin à 10 h, mais ce soir, c’était une sorte d’avant-première. On y entrait que par invitation.  Le délégué général du Québec à Paris, Monsieur Michel Robitaille a invité les auteurs québécois présents au Salon du livre de Paris à une réception au stand de Québec Édition ,  un comité de l’Association nationale  des éditeurs de livres dédié au rayonnement international de l’édition québécoise et canadienne de langue française.   À cette occasion, le Prix France-Québec 2013 a été remis à Marie-Hélène Poitras pour son roman Griffintown publié chez Alto.  Voir l'information  concernant le roman  Griffintown  sur le site web des éditions Alto .  Ce fut aussi un moment inoubliable où on a rendu hommage à l’auteur Dany Laferrière , qui fera bientôt son entrée à l’Académie française. Ça commence bien le Salon !  Plume/Suzie Pelletier

La Tour Eiffel

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Autres textes sur la France Je devrais renommer cette publication La Tour Eiffel ou vaincre le vertige. Levée à 7 h, je n’avais que cette visite dans la tête. J’ai pris mon « petit-dej », comme disent les Parisiens, dans la toute petite cafétéria de l’hôtel. Quand j’ai vu le soleil plonger sur la terrasse, j’ai voulu y prendre mon repas du matin, mais on m’a répondu qu’il faisait trop froid. La Québécoise que je suis les a regardés d’un air étonné; 7 degrés à la hausse et un soleil éclatant... c’est chaud. Comme le commis m’a dit, d’un accent du sud de la France alors que la lettre « e » muette est prononcée et « ec » se prononce « èque », cette dernière syllabe bien appuyée : « Il faut faire avec ! » Je croyais que cette tournure de phrase était un anglicisme... je devrai demander à mon prof à mon retour.   Bref, une fois mon repas englouti, je suis sortie dehors pour admirer de loin ma destination d'aujourd'hui.  Avez- vous vu cette bouche de métro ? V

Paris - une première journée pour s’orienter

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Autres textes sur la France Dès mon arrivée, il est clair que le temps s’améliore. Les nuages que j’ai vus de là-haut s’effilochent. Même si le smog reste présent et ternit tout, je savoure de fouler le sol parisien.  Pendant mon séjour, je résiderai à l’hôtel Eden , 110 rue Blomet dans le 15e arrondissement de Paris. C’est fort sympa. Voici quelques photos de ma chambre puis de sa salle du petit-déjeuner. Vous remarquerez le minuscule coin-terrasse. Les Européens ont de grandes habiletés pour transformer en petit paradis des endroits qui resteraient autrement fort obscurs. C’est mignon.  Plutôt que de prendre un taxi qui me coûterait 60 euros ou de me taper une heure de RER et métro (ce qui veut dire de descendre et monter plusieurs escaliers avec plus de 40 livres de bagages), l’hôtel m’a proposé d’utiliser le service de navette Parisshuttle pour la modique somme de 29 euros. Quelle tranquillité d’esprit !    Quand je débarque à Paris, je me sens un peu chez moi.

Élucubration sur un air de moteur d’avion !

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  Autres textes sur la France C’est toujours une joie que de me retrouver à Paris... cette fois, j’ajouterai l’utile à l’agréable. On m’attend au Salon du livre de Paris et je visiterai aussi mes coins préférés. Dommage que je doive prendre l’avion pour m’y rendre. Pendant un moment, je rêve du monde merveilleux de Star Trek où on peut en un instant se faire téléporter à l’autre bout de la planète...  La réalité me rattrape... Je suis assise sur un petit banc au dossier droit qui ne sera jamais assez couché pour me permettre un bon sommeil; il y a peu d’espace devant et, vu ma grandeur, mes pieds touchent à peine le sol; la ceinture de sécurité doit rester attachée en tout temps. C’est le confort total ! Puis ça brasse beaucoup... est-ce qu’on serait en train de traverser un orage du Pays de la Terre perdue  ?   Bref, je passe le temps en écrivant. Tantôt, quand le repas sera servi, je vais retourner à mon livre  Bonheur d’occasion de Gabrielle Roy.   Aujourd’hui, je suis