* * * * autres textes sur le plein air * * * *
[...] L’excitation nous donnant un air fébrile, nous attendons avec une certaine impatience pour payer nos billets. Puis, avec un enthousiasme débordant, nous prenons place à bord du Pélican blanc, un petit bateau qui peut transporter une vingtaine de passagers vers l’île d’Entrée. [...]
[...] L’océan est comme un miroir sur lequel le vent joue délicieusement à laisser un petit frisson. Nous profitons de l’excursion pour en apprendre un plus sur cette île dont nous nous approchons en discutant avec notre jeune guide. [...]
[...] Cette fois, nous sommes quelque peu dérangés par des citadins bruyants qui accompagnent chaque blague de l’un des leurs avec une gorgée d’une boisson forte. Nous trouvons un peu drôle que l’un d’entre eux s’offusque contre le fait que le bateau batte pavillon canadien plutôt que le drapeau acadien. Ce qu’il y avait de bizarre n’avait rien à faire avec les propos eux-mêmes, mais cela tenait au fait que le gars avait la chevelure carotte typique d’un Irlandais, la carrure et la voix d’un Écossais et qu’il buvait du cognac… c’est français, non ? [...]
Puis notre rêverie est transpercée par des sons agressants. Les membres du groupe de musiciens arrivent au sommet. Il est évident, par les voix tonitruantes et leur allure déjà titubante, qu’ils ont entamé sérieusement une deuxième bouteille, cette fois, du Scotch. Bon, ils ont le droit également d’être là et de boire sous le chaud soleil des îles de la Madeleine. Je respire lentement pour absorber la sérénité des lieux et faire fi de la présence de ces énergumènes. Pour comble de malheur, l’autre traversier, qui a fait la balade en même temps que nous, avait à son bord un groupe difficile à manquer. C’est ainsi que trois couples sont arrivés sur le sommet en transportant une glacière remplie de bières. Bon, ils vont jaser fort eux aussi. [...]
Plume/Suzie Pelletier
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