Lecture - Christian Fortin - Le journal d'un passionné des Jeux olympiques
Chronique sur la lecture
Auteur : Christian Fortin
Titre : Le journal d’un passionné des Jeux olympiques
Maison d’édition : Véritas Québec
http://www.editionsveritasquebec.com
J’aurais pu intituler ce billet « Portez son rêve jusqu’au bout en le transformant par l’action...» Christian est le cousin de mon conjoint de Denis. Quatorze années séparent leur naissance; une génération différente vous direz. Christian avait 8 ans quand nous nous sommes mariés; un p’tit cul, quoi ! Nous nous sommes donc vus qu’à de rares occasions au fil des ans. Ce n’est qu’au cours d’une rencontre de famille dans un restaurant de Lévis à l’automne 2013 que nous avons jasé pour la première fois de notre goût partagé pour l’écriture. Quelques jours plus tard, nous étions amis Facebook. J’ai connu l’auteur par ses billets sur son blogue « Christian Fortin : des gens, des lieux, des histoires ». J’adore son approche humaine. Un tantinet excessif du côté émotion, son style vif devient sa façon de nous faire sentir ce qu’il vit. j’ai lu l’ensemble de ses billets sur son séjour à Vancouver. Je savais déjà que Christian rêvait d’écrire et de publier.
En décembre 2013, lors d’un évènement de famille, j’étais assise avec plusieurs cousins et cousines qui me questionnaient sur le métier d’écrivain. Ils étaient découragés par les heures de rédaction, de relecture, à fouiller dans les dictionnaires et les manuels de référence, la révision, la correction, l’infographie... trop de travail, qu’on me disait. À ma manière un peu bouffonne, j’en rajoutais pour la galerie. Christian se tenait à mes côtés et il écoutait sans broncher. J’ai même eu peur de l’avoir démoralisé, brisé son rêve... j’ai voulu savoir. Quand j’ai tourné la tête, j’ai vu qu’il était complètement immobile. Son corps semblait vibré, une lueur très intense brillait dans ses yeux. J’avais tort de m’inquiéter. Rien de ce que je pouvais dire ne le découragerait. C’est comme si chaque mot que je prononçais concernant le métier d’auteur venait définir son chemin. Il se voyait clairement dans ce rôle d’écrivain. J’ai compris dès lors que son rêve se changeait en but. Il y arriverait, c’est sûr. Il songeait déjà à ce que son premier bouquin soit sur ses aventures exceptionnelles de bénévoles aux Jeux olympiques. Je souhaitais seulement qu’il n’attende pas après les jeux en Chine en 2018 pour passer à l’action... C’était égoïste de ma part, je le sais...

Pendant son séjour à Sochi, je vérifiais tous les matins, le texte qu’il sortait, lui, au milieu de la nuit. J’avais l’impression d’être dans ses bagages à vivre l’expérience avec lui. Je ressentais son immense joie d’être là, je percevais l’odeur de la place, les couleurs, l’humidité de la brume, le froid de la neige et la chaleur des gens.
Christian est revenu de voyage et il a continué de nous composer des billets à l’emporte-pièce... jamais il ne parlait de ce futur livre que j’attendais avec impatience.
Un matin que j’étais au Salon du livre de Paris, Christian a écrit une publication qui m’a chavirée. « Écrire un livre, quelle idée de con ! » Sur le coup, je suis restée figée sur place. Les mots dansaient tellement sous mes yeux que je n’arrivais pas à comprendre le sens de son billet. Je me suis retirée dans ce petit coin réservé aux auteurs. J’ai lu. J’ai senti sa peine et son désarroi. Il laissait un tout petit morceau d’espoir en demandant si quelqu’un pouvait l’aider à trouver un éditeur. J’ai choisi de m’impliquer. J’ai pris une heure pour composer un texte d’environ vingt lignes que je lui ai envoyé par messagerie Facebook. «Tu ne peux pas faire ça ! Tes textes sont bons et tu as tout le matériel dont tu as besoin. J’ai confiance en ton talent, que je lui disais, il ne te manque que quelqu’un qui peut t’aider à organiser tout ça sous forme de livre. » Bien sûr, ma note s’accompagnait des coordonnées de Marie Brassard, mon coach en écriture.
J’ai fait « send » puis j’ai attendu... étais-je allée trop loin ? Christian m’en voudrait-il de lui « dire quoi faire » ? Ce n’est que le lendemain que j’ai compris qu’il avait communiqué avec Marie sur la réception de mon courriel. Je me sentais comme un pèlerin sur la route de Compostelle qui, après avoir réussi à conquérir un passage périlleux (mes propres débuts à titre d’auteure), tend la main pour aider le suivant. Ça nourrit l’âme et le cœur. Comme c’est souvent le cas avec Christian, tout s’est mis à rouler... vite. Une semaine après son appel à l’aide, il rencontrait Marie Brassard. 90 jours plus tard, Christian prenait dans ses mains le premier exemplaire de son bouquin.
Wow ! Quel exploit !
Journal d’un passionné des Jeux olympiques.
Christian a lancé le produit de son rêve le 14 septembre dernier à Richelieu.
Dans son livre, Christian nous raconte bien sûr ces deux merveilleuses aventures très intenses à titre de bénévole lors des Jeux olympiques d’hiver à Vancouver (2010) et ceux de Sochi (2014), mais il nous explique comment il en est arrivé là. Curieux de nature, Christian refuse de se complaire dans la routine. Si elle s’installe dans sa vie, il décampe. Dans le genre bénévolat, il a tout fait. Imaginez ! Il est allé à Sochi ! En terme d’emploi, il accumule les expériences et bâtit sa boîte à outils à chaque stage. Surtout, il aime les gens et carbure aux évènements. Il voyage partout dans le monde et y rencontre des hommes et des femmes fort intéressantes.
C’est un livre porteur d’espoir pour l’humanité. Il nous invite à nous impliquer bénévolement dans une cause qui nous tient à cœur. Plus nous serons nombreux à le faire, meilleur sera le monde.
On peut trouver son livre, tant en version papier que numérique, dans les librairies ainsi que par le site de la maison d'édition Véritas Québec.
Merci, Christian, pour ce merveilleux livre. Je doute que ce soit le dernier… que tes rêves te portent encore plus loin.
Plume/Suzie Pelletier
Merci d'encourager l'édition indépendante
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