jeudi 11 décembre 2014

Lecture — Catherine Guy — Mon Agora


Chronique sur la lecture
Auteur : Catherine Guy 
Titre : Mon Agora
Genre : Contemporain 
Maison d’édition : Véritas Québec
site web : Véritas Québec 


C’était le 22 novembre 2014. Après une journée captivante au Salon du livre de Montréal, je faisais la route du retour à la maison en métro. Entre les stations Jolicoeur et Angrigon, sur la ligne verte, le train me brasse tellement que je peine à tenir mon bouquin sous mes yeux. Je tente désespérément de terminer la lecture d’un chapitre du roman « Mon Agora » de Catherine Guy. Quelques minutes encore...

— Il a l’air bon votre livre; j’aime la pochette...

« Merde », que je me dis. Je ne saurai pas ce qu’Emma va faire avant que j’arrive à la maison... après une demi-heure de conduite sur les autoroutes de l’Ouest de l’île. Je lève les yeux pour apercevoir un visage souriant où brille la passion des livres. Je me calme aussitôt pour lui répondre amicalement. 

— Il est excellent ! Je connais l’auteure et j’ai l’impression de l’entendre me raconter l’histoire dans ma tête. 

— Hum ! Ça veut dire que l’éditeur a bien respecté l’essence de son style. J’aime ça ! Est-ce que je peux noter les caractéristiques pour me le procurer ? 

Tout doucement, un sourire espiègle sur mon visage, je retire le signet coincé entre deux pages pour le lui offrir. J’aperçois la lumière dans ses yeux et je sens que je lui fais énormément plaisir. Cette rencontre inopinée valait bien que j’attende quelques minutes... Ce soir-là, captivée par les efforts d’Emma pour s’en sortir, j’ai fini la lecture du chapitre commencé dans le métro, puis j’en ai gobé cinq autres...


L’auteure est française et, si elle habite le Québec depuis 2007, son accent est encore très audible. Son style d’écriture est imprégné de cette origine. Catherine joue avec les mots, une source inépuisable de la langue française, avec une grande habileté. Si la pochette du livre nous parle d’une guérison, j’ai plutôt compris que c’était l’histoire d’une belle amitié qui se termine bien. C’est un magnifique roman qui nous fait réfléchir. 



Le personnage principal, Emma, est agoraphobe. Elle n’est pas sortie de son appartement parisien depuis trois ans. Sa meilleure amie, Adèle, l’incite à chercher de l’aide. La bousculant sans vergogne, elle lui donne tous les encouragements dont la malade a besoin. Au fil de son parcours difficile, Emma trouvera sa manière de vivre en beauté et en saveur. La pochette indique que « ce livre est le miroir d’Emma, une jeune traductrice qui travaille de chez elle, sans avoir à se confronter à la réalité du monde extérieur. Très révélateur des mécanismes de guérison, ce livre est à la fois le journal intime et le cri muet d’une jeune agoraphobe, comme il en existe partout dans le monde. » 

Catherine Guy est née à Paris et elle a grandi dans une famille aimante et stable. Par contre, son parcours d’adulte deviendra une quête de découvertes autour du monde, avec plus de vingt déménagements successifs et six maternités. Elle arrive au Québec en 2007 avec, dans ses valises, un ensemble riche d’expériences humaines. C’est à ce moment qu’une métamorphose importante s’installe dans l’existence de Catherine; la transition vers l’Être lui fera réapprendre le langage de l’introspection. Écrire s’infiltre dans cette recherche de vérité. Mon agora fait partie de cette conquête du monde intérieur qui apporte un sens à sa vie d’exploratrice sans frontières.
Avec des outils comme l’Écoute active, le Reiki, l’Énergie holistique, sa quête spirituelle franchit des étapes essentielles. Devenue praticienne en thérapie énergétique, elle accompagne les personnes dans leur processus de guérison, anime des ateliers et donne des conférences. On peut suivre cette partie de sa nouvelle carrière sur son site : www.energessens.com
On peut trouver le roman de Catherine en librairie ou par le site web de Véritas Québec. On peut aussi rencontrer l’auteure dans les Salons du livre du Québec où elle se fait un plaisir de nous parler de sa passion. 

Bonne lecture ! 

Plume/Suzie Pelletier



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