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Affichage des articles du 2015

Le terrorisme. Une réponse. Accueillir les Syriens.

Autres textes sur  l'histoire  et le monde Un texte similaire a aussi été publié sur le Huffington post Québec (blogue) le 17 novembre 2015 Le terrorisme. Une réponse. Accueillir les Syriens. J’ai mis quelques jours avant d’écrire ce billet. L’horrible carnage à Paris, vendredi dernier, suivait de près un autre à Beyrouth et l’incident de l’avion russe tombé en Égypte. Ça s’ajoute à Charlie Hebdo, les tueries à Saint-Jean-sur-le-Richelieu et à Ottawa. Depuis des jours, je ne desserre pas les dents. Je cherche une réponse. Je voudrais en découdre avec les terroristes, casser des têtes, vider une mitraillette… La douleur me fait réagir à chaud. Avec une violence qui ne m’appartient pas. Est-ce la bonne manière ? Non, surtout si la réaction est ancrée dans la peur. Les Syriens… C’est dans la nature humaine de s’efforcer de trouver un coupable dans les jours qui suivent une telle horreur… que dis-je ? Dans les heures qui suivent ! Je travaillais tout près de l’aéroport Pierr

Écriture - Incohérence dans l'univers du livre au Québec

* * * Autres textes sur l'écriture  * * * Il y a quelques heures, le Huffington Post Québec a publié mon dernier billet concernant l’industrie du livre au Québec. J’y critique notre  système gouvernemental qui, supposément, vise à protéger l’industrie du livre au Québec. J’ai mes doutes, du moins je constate que les auteurs n’y trouvent pas leur compte. Rarement. Je remets ici le texte complet : * * * * * * Incohérence dans l’univers du livre au Québec Un jour, j’ai décidé de publier mon roman. J’ai donc communiqué avec le ministère de la Culture pour connaître le moyen d’obtenir une subvention. « Voyons madame ! Il faut appeler les éditeurs ! » m’a-t-on répondu sur un ton condescendant. Comme si j’étais une imbécile qui dérangeait. Un maringouin qu’on chasse du revers de la main, ou qu’on écrase. Aux yeux de l’État, j’étais devenue une auteure. Choquée, je suis restée sans répartie. J’ai étouffé ma question suivante : « Qui a eu cette idée farfelue d’appeler le fou

Écriture - Les journaux et les livres

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* * * Autres textes sur l’écriture * * * J’ai aussi traité de ce sujet sur le blogue du Huffington Post Québec. Pour voir l’article, veuillez utiliser le lien suivant :  «  Plus on lit plus, on aime ! Plus on aime, plus on lit !  » Quand on devient écrivain et qu’on ne jouit pas déjà d’une notoriété publique, il est très difficile de se faire connaître. Au fil des ans, je me suis intéressée à ce phénomène. Je suis lectrice depuis de nombreuses années et je fouille l’internet régulièrement pour trouver de nouveaux romans qui ne sont pas sur les rayons de nos librairies. Un jour, je me suis abonnée à la revue littéraire LETTRES QUÉBÉCOISES . Je les remercie d’ailleurs pour leur travail incessant afin de faire connaître nos écrivains québécois. J’aime beaucoup ce périodique spécialisé qui commente à chaque édition une quinzaine de livres de styles différents et de catégories variées. Chaque fois, je reste perplexe. Je me définis depuis longtemps comme un rat de bibliothèque et

Écriture - le 500e billet !

* * * Autres textes sur l’écriture * * * Ceci est ma 500e publication !  W O W   ! ! ! Je suis fière ! Si j’avais su... Hé bien ! J’aurais peut-être commencé ce blogue plus vite ! Non bien sûr, car il me fallait d’abord prendre une retraite d’un métier exigeant afin de libérer assez de temps pour écrire à mon goût. Pour que cette passion qui s’exprimait dans mes heures de loisir jusqu’alors s’élève à un niveau plus important, qu’elle vole haut dans le ciel littéraire. Le premier billet publié le 27 août 2010 faisait d’ailleurs état de ce choix de commencer ce blogue; j’avais des doutes d’être lu autrement que par mon conjoint et mes enfants. J’ai fait fi des papillons qui flottaient dans mon estomac à l’idée que mes textes seraient maintenant disponibles, à la vue de tous, sur l’internet. Un plongeon dans le vide, ouvert à la critique. Pourtant, aujourd’hui le nombre de visites frôle les 99 000; elles proviennent de partout dans le monde avec une régularité qui

Aidons nos libraires à mieux nous servir !

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* * * Autres textes sur l'écriture * * * Mes apprentissages dans le domaine de la littérature se poursuivent. Depuis quelque temps, je m’intéresse à un phénomène particulier. Alors que nous sommes des milliers de romanciers au Québec, très peu d’entre nous voient leurs livres s’installer confortablement sur les rayons des libraires. On n’en parle pas non plus dans les revues spécialisées ni dans les émissions sur la littérature. Un commentaire récent d’un libraire m’a fait dresser mes cheveux sur la tête. Il refuse de prendre des livres en consigne (qu’il n’a pas besoin de payer avant qu’ils soient vendus ou avant 90 jours), parce que ça lui coûte trop cher de les retourner quand ils ne se vendent pas ! Quel négativisme ! Je n’en revenais pas. Personne ne gagne avec une telle philosophie. Faisant moi-même l’objet de cette discrimination qui est rendue systémique (intégrée dans les valeurs sociétales, les façons de faire, les procédures et les politiques), j’ai décidé d’é

Été 2015 - Saint-Roch des Aulnaies

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**** Autres textes sur les voyages **** Voir aussi mon billet sur le même sujet « À la recherche de mes ancêtres sur Huffington Post Québec » en date du 6 septembre 2015. Quand je voyage, j’expérimente parfois des aventures qui me transportent en dehors de mon temps. Ça m’est arrivé lorsque j’ai visité le domaine seigneurial de Saint-Roch-des-Aulnaies. L’effet déstabilisant m’a frappé lorsque je marchais sur le terrain du manoir. À quoi ressemblaient mes ancêtres Jean Pelletier et son fils Charles lorsqu’ils se présentaient à la résidence du seigneur ou au moulin pour faire moudre leur grain ? Je les imagine avec une chemise de toile ample avec une veste de grosse toile par-dessus, un pantalon rentré dans leur longue botte. Les couleurs sobres passent du brun au beige. Portaient-ils un large chapeau ? J’étais surexcitée par l’idée que mes ancêtres avaient foulé le même sol que moi, 336 ans plus tôt. Arrivés tôt, nous avons eu le temps de nous imprégner de la place avant de

Cher Postes Canada - prise 3

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* * * Autres textes du genre * * * C’est le troisième billet que j’écris sur le sujet. Il faut croire que Postes Canada n’a pas fini de me surprendre. D’abord, rappelons que je ne m’oppose pas à l’installation des boîtes postales de quartier. Je savais que cela viendrait et, franchement, j’y vois autant d’avantages que de désavantages. J’avais donc décidé, depuis longtemps, de vivre avec le résultat.   Dans mes deux premiers billets, j’ai fait tout un plat parce que l’installation n’était pas sécuritaire. Je n’avais pas cette boîte posée sur le bord d’un chemin sans trottoir et qui est achalandé sauf entre 2 h et 5 h. La nuit, moi je ne vais pas chercher mon courrier;  je dors ! Je m’imagine, étendue sur l’asphalte, une jambe écrasée ou, pire, la tête éclatée comme un melon. L’imagination fertile d’une écrivaine, vous direz ? Peut-être. Malgré tout, l’idée me donnait froid dans le dos. Voici ces deux publications :  Cher Poste Canada  (15 août 2015) Cher Postes Canada

Cher Postes Canada - prise 2

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Autres textes divers Il y a quelques jours, je vous parlais avec une déception évidente dans la voix de nos nouvelles boîtes postales communautaires .  J’ai cru, vraiment cru, que Postes Canada n’avait tout simplement pas terminé d’installer les boîtes... on allait revenir, déplacer ces trois blocs, poser une plaque de ciment plus sécuritaire, installer un petit trottoir pour que je puisse y placer mes pieds... Je comprends que ce qui me reste encore de cette belle naïveté naturelle qui me fait voir la vie en couleur m’a embrouillé le cerveau...  Quand nous avons déposé une plainte à Postes Canada (vendredi dernier), on nous a simplement dit qu’on allait s’en occuper... Ben sûr ! Hier matin, les boîtes sont apparues. Pas de plaque de ciment. Pas de trottoir. Juste les blocs de ciment installés sur la vase, un peu trop proche de l’asphalte. Je m’imagine debout devant ce monstre sur pattes d’acier à ramasser notre courrier tout en surveillant les voitures qui passent t

Cher Postes Canada

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Autres textes du genre   Quand je suis née, mes parents te faisaient déjà confiance pour acheminer leur courrier et leurs paquets au bon endroit. Comme leurs parents et leurs grands-parents avant eux d’ailleurs. J’ai grandi et j’ai appris à faire de même. À te faire confiance. En 61 ans, mon existence entière, tu m’as aidé à communiquer des millions de fois avec ma famille, mes amis et mes contacts à travers le monde. Je t’en suis reconnaissante. Ton facteur, qu’il soit femme ou homme, noir ou blanc, âgé ou très jeune, a toujours reçu un sourire engageant de ma part.   Bien sûr, depuis une quinzaine d’années, ta place dans ma vie quotidienne se réduit. Je m’adapte à l’univers numérique. Rapidité et facilité me séduisent. Sauver le coût des timbres aussi. Quand tu as parlé d’installer des boîtes postales communautaires dans mon quartier, j’ai d’abord réagi vivement. Pourquoi me faire ça ?  Puis, tu as doublé le prix des timbres... ou presque. En répartie, j’ai augmenté l’