mardi 13 janvier 2015

Cuba 1 — Le retour et les réflexions



Denis et moi avons visité Cuba du 20 au 27 décembre 2014, logeant à l’hôtel Iberostar Parque Central de La Havane pour trois jours et dans un complexe de vacances, le Iberostar Laguna Azul, à Varadero pour quatre jours. 






Qu’est-ce que je savais de Cuba avant de partir ? Les touristes peuvent déambuler facilement et en toute sécurité dans la grande majorité des régions du pays. La langue officielle est l’espagnol, mais on y parle l’anglais et, dans une certaine mesure, le français. Il y fait chaud et nous voulions nous éloigner de la neige; l’une de nos destinations se situait en bordure d’une plage de sable de 20 km. Air Transat nous y amène en moins de quatre heures. 

Pour une fois, reconnaissant que la vie nous bardassait un peu trop, nous n’avions pas le temps de mieux préparer ce périple. Deux guides de voyage, l’un sur la Havane et l’autre sur Cuba, se sont retrouvés dans nos bagages sans avoir été ouverts... De toute façon, nous avions choisi la destination pour nous reposer et, surtout, pour faire une coupure nette avec le tourbillon de notre existence un peu trop bousculée des dernières années. Depuis notre retour à la maison, je fouille les références afin de mieux comprendre cet état insulaire des Caraïbes bordé par la mer des Caraïbes, le golfe du Mexique et l’océan Atlantique. 

Je ne sais pas encore si je revisiterai un jour sur cette île d’un peu moins de 111,000 km2 où ont habité Ernest Emmingway, Pablo Picasso, Al Capone et Che Quavara. Quel mélange étonnant ! Quand j’ouvre mon carnet de notes, je retrouve l’odeur des cigares et du rhum et les images de vieilles autos américaines rafistolées. Je revois aussi le nuage de pollution grise qui s’accumule en permanence au-dessus des rues de La Havane, la façon des Havanais de harceler continuellement les visiteurs, les arnaques fort populaires pour berner les touristes. De Veradero, je retiendrai sûrement les heures de lectures au bord de la piscine, les longues marches sur la plage de sable blond... et les aliments mal cuits...  

Les billets, que j’écrirai dans les prochaines semaines, m’aideront à répondre à cette question : est-ce que je remettrai un jour les pieds à Cuba ? Est-ce que l’attrait d’autres coins de la planète m’attirera plus ? 

Au fur et à mesure que je redécouvrirai mes notes toutes simples, je modifierai cette publication pour ajouter les titres des textes qui ressortiront de mes réflexions commencées au cours du périple et poursuivies après mon retour : 



Juste avant notre départ, le président des États-Unis, Barack Obama, a annoncé qu’il prenait des mesures pour abolir l’embargo économique que son pays maintient contre Cuba depuis plus de 50 ans. Notre voyage nous a fait constater les conséquence de cette décision de John F Kennedy et imposé de par le monde en 1961. Je pense que mes réflexions sur le sujet transpireront dans mes écrits. 






Mes recherches m’ont également permis de mieux comprendre les effets des agissements de Fidel Castro dans l’après-révolution. Je parlerai aussi de ce socialiste humanitaire... si rien n’est parfait dans la vie, je peux dire que Fidel n’est pas le méchant garnement décrit par nos gouvernements dans les années 60 et 70... 



À suivre...

Bonne lecture ! 

Suzie Pelletier 

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