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Affichage des articles du février, 2015

Cuba 13 — De La Havane à Varadero

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Autres textes sur Cuba Si nous avions passé le reste de la semaine à La Havane, nous aurions certainement ajouté quelques visites de musées à notre horaire. Par contre, notre attitude générale de voyage incluant un côté hyperactif, nous étions contents que le forfait nous propose deux destinations. De toute façon, en ce mardi matin, nous en avions assez de cette façon des Havanais de nous apostropher à tout moment pour un peso. Nous comprenions que c’était leur manière de survivre, mais trop, c’est trop. Un petit repos de tout ça nous ferait du bien... ☚ Photo de la porte de Chine  Nous avons tout de même profité de nos dernières heures pour visiter quelques coins à proximité de l’hôtel. La chaleur accablante accompagnée de l’odeur de déchets qui s’amplifiait de jour en jour aux abords du quartier chinois rendait l’aventure...  disons, éprouvante. À 14 h, nous étions heureux de partir pour Varadero... Arbre tordu observé sur la route entre La Havane et Varadero ➤ L’

Écriture - Lancement du Tome V Le retour

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Autres textes sur l'écriture Le lancement pour le cinquième roman (Le Retour) de la série «  Le Pays de la Terre perdue » aura lieu dans le cadre du Salon du livre de l’Outaouais (Palais des Congrès — 50 rue Maisonneuve, Gatineau).  Quand : vendredi 27 février 2015 — 19 h Lieu : Salle Désert A & B Coût : Entrée libre Je serai aussi en dédicace tous les jours au kiosque 417 de Véritas Québec. Si vous habitez la région où que vous la visitiez au cours de cette période, n’hésitez pas à venir vous procurer l’un ou l’autre des cinq tomes publiés. Lorsque je laisse ma mémoire me rappeler le début de toute cette aventure, l’euphorie envahit mon corps entier. L’idée a germé dans ma tête un soir de printemps 2011 et j’ai commencé à écrire le roman en avril de la même année...   Ouf ! Quatre ans plus tard, un cinquième roman sort de presses. Il représente de nombreuses heures à chauffer mon cerveau pour développer l’histoire, les jours d’angoisse à at

Écriture - 80 000 visites sur mon blogue

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Autres textes sur l'écriture Merci   Merci   Merci   Merci  Si j’avais su !  Quand j’ai commencé ce blogue, en août 2010, je voulais simplement que mes amis aient un endroit sur le web pour trouver mes récits de voyage.  Puis d’autres rubriques se sont ajoutées.  Que dire de l’aventure au Pays de la Terre perdue  !  80 000 visites en quatre ans et demi !  Des gens du Canada, du Québec, de la France, de l’Allemagne, de la Russie, des États-Unis, des Pays-Bas, de l’Argentine, de l’Irlande, de la Belgique, l’Ukraine, la Suisse, le Royaume-Uni, l’Équateur et bien d’autres. Je ne peux que répéter... Merci   Merci   Merci   Merci  et vous dire avec certitude,  Ce n'est pas fini !  À bientôt encore !  Suzie Pelletier auteure et blogueuse

Cuba 12 — Une balade sur la Prado

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Autres textes sur Cuba Imaginez ! Un parc tout en longueur, sur plusieurs kilomètres, en plein centre-ville... C’est ça la Prado. Elle traverse la ville entre les vieux quartiers et le Centre de La Havane. La Prado possède un autre nom qui a une consonance historique : La Paséo de Marti.  Qui est José Marti  ? Un révolutionnaire, bien sûr ! Mais encore ?  Il a vécu de 1853 à 1895, en plein cœur de la révolution contre les Espagnols. On le décrit comme un philosophe, un penseur, un journaliste et un poète. Cet homme politicien, fondateur du Parti Révolutionnaire Cubain, est aussi un héros national considéré comme un martyr de la lutte pour l’indépendance. Dès son arrivée au pouvoir, Fidel Castro déclare que les valeurs auxquelles il adhère sont celles de personnage plus grand que nature. Fidel  identifie d’ailleurs José Marti comme un communiste.   Il n’est donc pas étonnant que l’une des avenues les plus importantes de La Havane porte son nom.  La Prado, comme o

Cuba 11 — L’Artisanat à La Havane

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Autres textes sur Cuba Le communisme socialiste qui s’est implanté au lendemain de la Révolution a déclenché la nationalisation des industries et des commerces, des bâtiments et des infrastructures. Si tous les Cubains avaient droit à l’éducation, aux soins de santé et aux logements, aucun ne pouvait posséder son commerce. Tous travaillaient pour le gouvernement, même les artistes... quand ils n’étaient pas en prison... Or, depuis une dizaine d’années, l’économie de Cuba se libéralise. Dans les rues de La Havane, on voit poindre des boutiques qui appartiennent à des particuliers plutôt qu’à l’état. Un Cubain peut maintenant ouvrir son échoppe sur la Prado pour vendre ses propres produits : des toiles, de la lingerie, des statuettes, de la céramique, des bijoux et, bien sûr, tout ce que l’on peut imaginer à  l’effigie de Che Gue vara, le héros national .  Les artistes s’installent avec leur grosse radio ou leur guitare et vous attirent avec de la musique cubaine, américai

Cuba 10 — La Havane a son Salon du Livre

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Autres textes sur Cuba Dès 1961, le gouvernement de Fidel Castro nationalise les universités et les autres écoles pour les rendre publiques. On engage des centaines d’enseignants pour apporter l’alphabétisation dans tous les coins éloignés ou difficiles d’accès. Si les révolutionnaires associent l’éducation à la liberté, on note que les classes servent aussi de terrain de propagande pour le parti communiste. Les Cubains sont plus instruits que la moyenne mondiale. Par contre, les gens vivent plutôt de l’industrie du tourisme, entre autres pour être payé en Pesos convertibles (CUC) qui valent 25 pesos cubains (CUP).  Source : Wikipedia À Cuba, on lit beaucoup et on encourage les écrivains. Ernest Hemingway n’a-t-il pas habité dans cette île ? À une autre époque... bien sûr. L’importation étant minimale, on a tendance à recycler... C’est ainsi que, tous les jours, la Plaza de Armas se transforme en énorme bazar ou l’on marchande des livres usagées. On y retrouve d’ail

Cuba 9 — La Havana et la contradiction

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Autres textes sur Cuba Lors de notre séjour à La Havane, nous logions à  l’hôtel Iberostar Parque Central , en bordure de la Prado. Cette rue ressemble à une immense Plaza au sol tuilé qui s’étire sur deux kilomètres entre le parc Parque Central et le bord de mer.  À deux pas vers le nord, la vieille partie de la ville s’étendait sur plusieurs kilomètres à la ronde.  Une forte impression persiste dans ma tête : Cuba est une sorte de contradiction.   La sécurité est assurée par des policiers qui sont postés à tous les coins de rue de la ville. On peut marcher  partout  sans risquer de se faire attaquer. Par contre, si on sort un tant soit peu des rues dites touristiques, on observe une autre sorte de danger … des chantiers en tous genres, mais aussi des bâtisses qui s’écroulent.  Les rues les plus touristiques sont maintenues en bon état par le gouvernement. Par contre, tout à côté, une sorte de paradoxe nous fait entrevoir d’autres ruelles qui nous étonnent. Pour les

Cuba 8 — La Habana Vieja — les Plazas

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Autres textes sur Cuba Plusieurs rues des vieux quartiers de La Havane sont maintenues dans un état qui plait aux visiteurs qui arrivent de partout dans le monde. Les ruelles étroites et piétonnières ainsi que les édifices coloniaux décorés nous montrent toute la richesse des lieux. D’ailleurs, ce secteur est reconnu au patrimoine mondial de l’UNESCO pour son mélange intéressant de monuments baroques et néoclassiques.  Munis de notre livre « Escale à La Havane », nous affichions allègrement notre allure de touristes. Ce qui nous a d’ailleurs attiré des milliers d’offres; les locaux voulaient nous « aider » à trouver un taxi, des cigares, des musées, des restaurants, la chocolaterie, de la crème glacée.  Sachant que toute cette aide serait monnayable en pesos, « No, gracia, pero no » est devenu notre phrase fétiche pour cette journée tout de même remplie de soleil et de sourires.  Notre marche nous fait visiter les plazas, ces endroits centraux, ces places carrées dans

Cuba 7 — Utiliser le taxi à la Havane

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Autres textes sur Cuba L’industrie du tourisme est de loin la plus florissante à Cuba. Les touristes viennent principalement du Canada, de l’Europe de l’Ouest et de l’Amérique du Sud. Pour les déplacements dans l’île, les visiteurs peuvent certainement louer une voiture neuve ou ancienne. Par contre, pour circuler à La Havane, on recommande plutôt l’utilisation de l’un des multiples modes de taxis présents dans la capitale.  Comment les manquer ? Dès que nous sortons de l’hôtel, nous devons affronter une douzaine de chauffeurs en tous genres qui s’adressent à nous en espagnol, en anglais, en français, en allemand et même... en russe. C’est avec un sourire éclatant que Denis et moi nous nous amusons à montrer nos chaussures de marche tout en leur disant que nous préférons nous rendre à notre destination à pied. « Quelle destination ? nous demande-t-on. » « Par là-bas ! » répondons-nous dans un geste nonchalant de la main qui englobe tous les points cardinaux. Même si, après troi