Sachant que toute cette aide serait monnayable en pesos, « No, gracia, pero no » est devenu notre phrase fétiche pour cette journée tout de même remplie de soleil et de sourires.
Notre marche nous fait visiter les plazas, ces endroits centraux, ces places carrées dans le cœur de la ville qui permettent les rassemblements. Tout autour, des musées, des restaurants, des banques. Il y a des Cubains qui tentent d’obtenir quelques pesos en amusant la foule ou en offrant des cigares et des pièces artisanales. Je remarque, encore une fois, que les policiers ne tolèrent pas que les Cubains s’attardent trop longtemps autour des touristes. Le tout s’exécute fermement et les artistes ne lésinent pas à quitter les lieux.
Je note aussi que, lorsqu’un groupe de Chinois dérange complètement la circulation pendant de longues minutes pour prendre « LA » photo, personne ne les repousse. En fait, les policiers observent le tout avec un sourire plutôt sarcastiquement... Cependant, les Cubains ne peuvent s’arrêter plus de quelques secondes pour conclure une vente. Deux poids, deux mesures... Dommage !
Songeurs et perplexes vis-à-vis à la situation, nous avons tout de même poursuivi notre randonnée du jour.
La Plaza de Armas où l’on retrouve la statue du père de l’indépendance cubaine, Carlos Manuel de Céspedes. Cette place carrée, dallée, est la plus vieille de la capitale, elle était utilisée pour les exercices militaires sous le règne des Espagnols. De nombreuses troupes d’amuseurs de foule y passent régulièrement.
Le trajet pour visiter ces quatre places publiques ne dure que quelques minutes; par contre, notre manière de vouloir ressentir avec tous nos sens nous a fait explorer ces rues Empedrado, la Calle de Officios et la Calle Muralla à pas lents. Mon appareil photo et mon carnet de notes se trouvaient en quasi-permanence dans mes mains avec notre guide-voyage.
Quelle belle journée !
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire