mardi 7 juillet 2015

Été 2015 - Saint-Jean-Port-Joli


Pour ce début de périple dans le bas du fleuve, le soleil est au rendez-vous. Une chaleur humide ralentissait nos pas et le vent du large était trop léger pour pousser au loin cette moiteur qui nous engourdissait. Nous avons déambulé lentement dans les rues de Saint-Jean-Port-Joli, observant les maisons d’époque de la fin du 18e siècle, début du 19e. Bien sûr, la présence des Français est plus lointaine. Cependant, les Anglais ont attaqué la colonie française en 1759 et ils ont d’abord brûlé les maisons et les bâtiments de ferme qui se trouvaient le long de la côte avant de se rendre à Québec. Les seigneuries ont dû reconstituer leur domaine après la conquête.

Nos pas nous ont conduits en face de l’Église, puis vers le petit port. Nous sommes revenus à notre point de départ par un détour pour voir l’exposition des sculptures, une résultante des derniers festivals internationaux de la sculpture. Le prochain se tiendra en 2016.  

Saint-Jean-Port-Joli est une jolie petite ville côtière sur la rive sud du fleuve Saint-Laurent, une centaine de kilomètres à l’est de la ville de Québec. À notre habitude de voyager le plus rapidement possible vers le parc de la Gaspésie, nous passons presque tous les étés à proximité de cette municipalité sans jamais la visiter. Cette année, nous avons décidé de voyager autrement, en portant l’accent sur le Bas-du-Fleuve; notre première destination fut Saint-Jean-Port-Joli.

Les nombreux voyages de foin à l’odeur de l’herbe fraîchement coupée nous font comprendre que le travail de la ferme est une activité économique très importante dans le coin. Bien sûr, le tourisme prend une place de choix dans l'économie de la ville. 

La Seigneurie de Port-Joly a été concédée par le comte Louis de Buade de Frontenac, alors gouverneur de la Nouvelle-France en 1677. Saint-Jean-Port-Joli devient une paroisse en 1721 et obtient son statut de municipalité en 1845. Aujourd’hui, le village de moins de 3 500 habitants fait partie de la municipalité régionale de comté de L’Islet, dans la région administrative Chaudière-Appalache. Nommé capitale culturelle du Canada en 2005, le village est mondialement connu son festival international des sculptures et celui des violons d’automne.





Un petit port accueille les touristes qui utilisent l'autoroute du 17e siècle, le fleuve Saint-Laurent, pour s'y rendre.









 Pour notre seule soirée dans le village, nous habitons à l’hôtel Blanche d’Haberville. Très rapidement, nous trouvons un restaurant à notre goût où fruits de mer et steak « bleu » nous accueillent chaleureusement. Le personnel sympathique et professionnel de La Coureuse des grèves nous offre une belle table et des mets savoureux.

Bon voyage !

Suzie Pelletier 
Merci d’encourager l’édition indépendante 

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire