mardi 1 septembre 2015

Cher Postes Canada - prise 3



C’est le troisième billet que j’écris sur le sujet. Il faut croire que Postes Canada n’a pas fini de me surprendre. D’abord, rappelons que je ne m’oppose pas à l’installation des boîtes postales de quartier. Je savais que cela viendrait et, franchement, j’y vois autant d’avantages que de désavantages. J’avais donc décidé, depuis longtemps, de vivre avec le résultat.  

Dans mes deux premiers billets, j’ai fait tout un plat parce que l’installation n’était pas sécuritaire. Je n’avais pas cette boîte posée sur le bord d’un chemin sans trottoir et qui est achalandé sauf entre 2 h et 5 h. La nuit, moi je ne vais pas chercher mon courrier;  je dors ! Je m’imagine, étendue sur l’asphalte, une jambe écrasée ou, pire, la tête éclatée comme un melon. L’imagination fertile d’une écrivaine, vous direz ? Peut-être. Malgré tout, l’idée me donnait froid dans le dos. Voici ces deux publications : 

Cher Poste Canada (15 août 2015)

Une plainte à la ville de Kirkland a succédé à plusieurs appels à Postes Canada, un article dans le Huffington Post Québec ainsi que quelques communications aux candidats aux élections fédérales. Une de ces interventions, deux peut-être, a porté ses fruits. Ouais. On a déplacé nos magnifiques boîtes postales neuves de l’autre côté de la rue où il y a un beau trottoir pour que je prenne mon courrier en toute sécurité.



Nous avons gagné ! Vraiment ? Hum... 

Ce matin, j’étais fière de faire ma petite marche vers MA jolie case postale... pour y déposer deux lettres... Vous voyez ? Sur l’image ? La petite case rouge où il est indiqué de déposer le courrier ? Ben, il est bloqué. Ouais. Pressé de répondre à notre demande trop insistante, on aura oublié d’enlever la plaque qui, probablement installée temporairement lors de la fabrication, sécurise la boîte durant le transport. 

Est-ce que je vais reprendre la bataille encore ? NON ! Juste à côté, quelques mètres tout au plus, les casiers datant d’il y a dix ans pour un autre secteur comprennent l’une de ces fentes et celle-ci n’est pas bloquée comme la nôtre. Retraite aidant à me rendre plus disponible, je vais attendre le facteur qui vient déposer le courrier dans nos casiers pour lui en parler. 

Il faut croire qu’on en verra jamais la fin...

Vaut mieux en rire, maintenant que nous boîtes sont placées de façon sécuritaire.


Suzie Pelletier
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