jeudi 11 août 2016

Voyage 2016 - La région de Charlevoix

                                              Autres textes sur les voyages au Québec


À l’occasion de la retraite de Denis, ses compagnons de travail avaient choisi, pour lui faire plaisir et souligner son départ, de lui offrir un forfait vacances à Cap-à-l’Aigle. Ceci a permis cette petite escapade estivale de quelques jours dans une région que nous aimons tous les deux. Nous logions à l’auberge des peupliers sur la rue Saint-Raphaël de Cap-à-l’Aigle.


Un magnifique séjour en bordure de l’astroblème de Charlevoix. D’ailleurs, la table d’hôte fait sa renommée.

L’astroblème de Charlevoix 

Il y a 400 millions d’années, un météorite est tombé sur la terre, au cœur de ce que nous connaissons aujourd’hui comme le Québec. Aujourd’hui, il ne reste que des vestiges du cratère original, de là le nom « Astroproblème » qu’on lui donne puisqu’il a subi des millions d’années d’érosion et de mouvements de la croûte terrestre. Il s’agit du troisième plus grand site du genre au Canada, après celui de Sudbury en Ontario et de la Manicouagan au Québec. Le phénomène est bordé au sud par la rivière Saint-Paul et au nord par la rivière Malbaie. Le diamètre de l’ancien cratère est de 54 kilomètres. 60 % du phénomène se trouve sur la rive alors que 40 % se trouve sous l’eau du fleuve. On évalue que le météorite rocheux aurait mesuré environ 2 km en son diamètre.

On peut en savoir plus sur cet ancien cratère sur les sites suivants :

1) Wikipédia :

           https://fr.wikipedia.org/wiki/Astroblème_de_Charlevoix

2) Centre d’interprétation de Saint-Irénée

          http://www.astroblemecharlevoix.org/#!accueil/mainPage


Un milieu de montagnes 

Dès que l’on poursuit notre route au-delà de la Côte-de-Beaupré, on se rend compte que la route a été construite sur un territoire montagneux où les sommets trônent entre 700 et 900 mètres d’altitude. D’ailleurs, on n’a utilisé aucun stratagème pour en réduire l’effet « montagnes russes » entre le sommet des montagnes et le niveau de la mer. Les montées longues se terminent quelque part entre deux sommets imposants et les descentes sont difficiles. Rien d’étonnant à ce que les guides touristiques indiquent que le véhicule utilisé doit être en bon état... surtout les freins.

Afin de nous rendre à Cap-à-l’Aigle, notre destination, nous avons choisi de suivre la route 138. Parce que nous voulions mieux voir le fleuve et les villages riverains, nous avons choisi de revenir par la route 362, qui nous fait traverser le cratère de Charlevoix, entre La Malbaie et Baie-Saint-Paul, en longeant le fleuve. Dans la région, les habitations sont bâties sur les caps comme dans les creux sablonneux. Les pentes abruptes dépassent régulièrement les 10 % d’inclinaison. D’ailleurs, on a installé sur le dessus des montagnes des endroits pour permettre aux conducteurs de véhicules lourds de vérifier les freins avant de descendre vers le creux des vallées; une obligation qui sauve des vies.

La pente la plus imposante demeure celle qui descend vers Saint-Joseph-de-la-Rive, là où l’on prend le traversier pour se rendre à l’île aux Coudes. 18 % ! WOW ! De plus, comme c’est souvent le cas en montagne, la descente se termine dans une courbe à 90 °.


Saint-Irénée (11 juillet 2016) 

Situé à l’embouchure de la rivière Jean-Noël, à une douzaine de kilomètres à l’ouest du secteur Pointe-au-Pic de La Malbaie, le village de Saint-Irénée nous présente l’une des rares plages de la région. On ne s’y baigne pas, car l’eau du fleuve reste trop froide même au cœur de l’été. Par contre, à marée basse, les visiteurs se dégourdissent les jambes sur cette bande de terre sablonneuse entre deux bouts de chemin fort chaotiques. Si la route pour s’y rendre est fort accidentée, y compris un détour en U qui contourne un ravin profond, l’arrêt en bordure du fleuve pour déambuler sur le sable nous revigore.

Vous pouvez trouver plus d’information sur Saint-Irénée sur Wikipédia.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Saint-Irénée

La journée était humide et le soleil se cachait derrière de gros nuages. Par contre, comme c’est toujours le cas quand nous voyageons, nous faisons fi des soubresauts atmosphériques, préférant plutôt nous imprégniez de la beauté des lieux selon les circonstances. Cette fois, le fleuve calme avait retiré ses eaux pour nous permettre de marcher un bout de temps entre les roches, sur les dunes et à proximité des goélands tranquilles. Même si le temps était gris, nous avons apprécié la paix des lieux. 



Des roches... bien sûr, elles sont présentes partout dans le Bouclier canadien... 


Un petit repos. Le retrait des eaux par la marée fait de la plage Saint-Irénée un lieu propice pour les goélands.  

Vous souvenez-vous de la série « Le temps d’une paix » ? Ce paysage pourrait bien se situer devant la maison de Rose-Anna.... 

Une magnifique vue prise du haut d’un pic entre Saint-Irénée et La Malbaie.








Baie-Sainte-Catherine

Bien sûr, le voyage nous menait si près du Fjord Saguenay, il devenait essentiel de nous y rendre pour dire bonjour aux baleines. C’est ainsi que, le 13 juillet 2016, nous avons fait la croisière de trois heures sur le fleuve. Je raconte cette visite sur le bateau, le Grand Fleuve, dans un billet récent dont voici le lien : 

Voyage - une balade sur le fleuve 

Même si la chaleur et l’humidité ralentissaient mes mouvements, que le soleil daignait être absent, cette excursion dans Charlevoix m’a fait beaucoup de bien. 

Merci ! 

Suzie Pelletier

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire