Sur la route du Maine - le 28 août 2016
Ce matin, un temps maussade nous a accueillis à notre réveil. Il ne faisait que 17 °C.
Nous sommes partis de notre motel (Perth Andover Motor Inn) vers 10 h. Rien ne pressait, car nous étions en vacances. Nous avions 2 h 30 min à conduire d’abord sur l’autoroute 2 qui, à ce niveau, s’étire d’un sommet à l’autre et se glisse dans une forêt fort intense.
Puis, nous avons choisi de suivre la route 3, une nationale, qui s’engouffre elle aussi dans des forêts immenses. De temps en temps, on retrouve des fermettes ou de grands bassins de tourbière.
Juste à voir les pancartes qui annoncent les villages, nous réalisons que nous sommes au pays des Anglais : Harvey's station, Brocway, Wilmots, Manners-Sutton, Smithfield and plusieurs autres. Pas de nom français ici, comme dans la région des Brayons (Edmundston).
Notre arrêt à St-Stephen ne dure pas longtemps. Juste le temps de nous dégourdir les jambes et d’avaler un sandwich. Nous étions pressés. Le Maine nous attendait à moins de deux kilomètres...
Munis de nos passeports, nous avons rapidement traversé la frontière. La hâte de voir la mer nous faisait trépigner. Un peu après Calais, nous avons visité le Saint Croix Island Historical Site qui porte aussi le nom de Site historique de l’île Sainte-Croix. Pourquoi le parc porte-t-il les deux langues ? me demandez-vous. Une excellente question, je vous dirais. Mais vous devrez lire mon billet de demain sur le sujet pour obtenir la réponse.
Puis nous avons choisi de suivre la route 1 qui porte le nom incorrect de « coastal » (côtier). Nous avons vite compris que nous ne verrions aucun bout de mer en y circulant. Nous avons donc emprunté la 191 (via la 189) qui porte le nom ronflant de « Bold Coastal Scenic road ». Ce fut un choix judicieux même si cela a beaucoup réduit notre vitesse, car les courbes et les espaces restreints imposaient un maximum de 45 milles à l’heure (73 km/h) et souvent, beaucoup moins. Au moins, nous longions véritablement la côte. Si nous roulions en pleine forêt la plupart du temps, les arbres nous empêchant de voir la mer, nous avons apprécié les incursions au bord de la mer lorsque la route traversait des villages côtiers. D’ailleurs, voici deux photos prises lors d’un arrêt au village de pêcheur de Cutler. Juste par l’odeur qui traînait sur le quai, je savais qu’on y pêchait le homard.
Puis, un peu plus au sud, nous avons emprunté la 187 pour nous retrouver encore à proximité de la mer. En tout, nous avons mis plus de quatre heures, incluant de nombreux arrêts, pour faire la route qui, normalement ne prend que deux heures trente minutes. Mais nous avions des éclats de joie dans les yeux. Voici une photo prise à notre dernier arrêt, juste en face de la Frenchman Bay (la baie du Français), d’où nous apercevions les montagnes sises sur Mount Desert Island (île des monts désert) où se trouve Bar Harbor. Nous visiterons tout ça demain.
Nous avons terminé cette longue journée remplie de belles images, de fou rire et d’expériences nouvelles à Ellsworth, à quelques kilomètres de la route 3, la porte d’entrée de Mount Desert Island. Nous logeons au Ramada Ellsworth pour deux jours, peut-être trois, si le cœur nous en dit...
Voyager forme la jeunesse et rend les plus vieux heureux...
Suzie Pelletier
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