Voyage 2016 - Maine - Bar Harbor

                                         Autres textes de voyages aux États-Unis


 29 août 2016 - Bar Harbor

Ceci est le troisième billet pour la seule journée du 29 août 2016. Ça veut dire que nos journées sont bien remplies et que nous nous amusons beaucoup. Les deux autres sont : 

     2016-08-29 - Maine - Mount Desert Island (1) 
     2016-08-29 - Maine - Mount Cadillac

Quelques souvenirs

J’avais visité Bar Harbor par le passé, mais ça m’a pris un bout de temps pour fouiller ma mémoire pour retrouver mes souvenirs. C’était à l’automne 1972 ou peut-être 1973. J’étudiais au CÉGEP de Sherbrooke et, avec un groupe d’amis, je me suis rendue à Old Orchard Beach pour quelques jours. Lors d’une journée pluvieuse, nous avions fait la route vers Bar Harbor pour découvrir la ville. Juste d’y penser, le goût exceptionnel du « lobster roll » que j’avais dégusté dans une « food shop » le long de la « Main Street » me revenait pour me donner l’eau à la bouche. J’avais donc hâte de revoir ce village que j’avais exploré il y a... plus de quatre décennies. 

Je me souviens aussi que nous avons passé par Coaticook puis Dixville pour traverser les lignes dans les environs de Stanhope. Pourquoi ne pas avoir traversé la frontière à Stanstead par la 55 et la 91 ? D’abord, il n’y avait pas de route 55 à l’époque, puis ce n’est pas moi qui conduisais. Mon amie Nancy avait de la famille à Old Orchard Beach et s’y rendait souvent. Pourquoi la questionner si elle connaissait bien le trajet ? La route que nous avons suivie pénétrait dans de nombreuses zones forestières, longeait des lacs magnifiques et traversait des villages typiques de la Nouvelle-Angleterre. 




Bar Harbor

La population de Bar Harbor compte en hiver un peu plus de 4 500 habitants. Elle double au cours de la saison estivale. Ce chiffre ne comprend pas les millions de voyageurs qui logent à l’un de ses multiples hôtels à un moment donné au fil des mois d’été. 

Quand Samuel de Champlain visite les lieux en 1604, il y trouve un site de pêches des Amérindiens Abénaquis. Ce n’est qu’en 1763 que les Européens y établissent une première colonie. Au XIXe siècle, les artistes peintres de la nature fréquentent les environs, ce qui attire aussitôt les touristes.



Depuis, la ville prospère. Son économie est basée sur le tourisme autant que la pêche. 

Euh... apparemment, les brasseries locales prennent beaucoup de place aussi. 


Curieusement, mes souvenirs aidant, je croyais la cité plus grande. J’avais l’impression que les bâtisses de la Main Street (rue principale) avaient rapetissé avec le temps. Le « village green », ce carré de verdure que nous trouvons souvent au centre des villages en Angleterre, me semble minuscule. Pourtant, la ville est la même avec ses habitations de bois. Je retrouve la « Main Street » avec toutes ses bicoques où l’on vend du bric-à-brac à côté des souvenirs et des vêtements. Comme c’était le cas il y a si longtemps, les nombreux pubs affichent la bière locale tout comme les avis qu’il faut avoir 21 ans pour boire de l’alcool dans le Maine. 



Que ne fut pas ma surprise de voir apparaître, de l’autre côté de la rue, le magasin Sherman Book Store. « Il est encore là ! » dis-je avec la joie dans le cœur. J’avais acheté tellement de bouquins, si peu dispendieux aux États-Unis, qu’ils ne rentraient pas tous dans ma petite valise. Nancy a dû en mettre dans ses propres bagages pour m’aider. 


Des mois de lectures ! 


Aujourd’hui, nous passons devant la boutique sans rien acheter. Nous nous procurons tous nos livres en format numérique... comme ça, ils rentrent bien dans nos valises. 


Nous avons terminé notre visite au Fish House Grill installé à l’entrée du port, au cœur de la ville. La bière locale nous a rafraîchi le gosier. Une Allagash White pour moi et une Long Trail Couch Surfer Stout pour Denis. À son habitude de carnivore, Denis s’est contenté d’un excellent Rib Eye Steak, apparemment une spécialité dans le Maine. Quand le serveur a compris que je n’arrivais pas à me décider entre le poisson, le homard, les moules et les pétoncles, il m’a suggéré de prendre le Sea Fook Grill dont le plat était composé d’un peu de tout. Bien sûr, j’ai fait un dégât en ouvrant la pince de homard, mais, j’ai dégusté avec ardeur l’intérieur sans considération pour mes voisins...


Une magnifique journée se terminait...



Stay tuned.... le voyage se poursuit...


Suzie Pelletier

Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

Saint-Patrick, les corneilles ou les sucres ...

Lecture - Le journal des écrivains en liberté

Une belle rencontre au Salon du livre de l'Estrie