lundi 27 mars 2017

Écriture - Le savoir être de l'écrivain

Note 1 : le masculin est utilisé pour faciliter la lecture du texte.
Note 2 : mes réflexions se limitent l’écriture de la fiction.
Le présent billet fait partie d’une suite de réflexions qui s’intitule « Quand l’idée s’envole vers le lecteur»

Le but de ce texte, encore une fois, vise à faire réfléchir. 

Je navigue dans le monde littéraire au Québec depuis cinq ans. Ainsi, j’ai eu amplement le temps de regarder agir mes collègues. Disons que le savoir-être de l’écrivain varie énormément d’une personne à l’autre. Cette diversité des idées et des comportements reflète bien évidemment notre société et je valorise cette différence chez les gens. Chacun choisit ses propres valeurs et agit en fonction d’elles. Mon regard sur le sujet provient de mes trente-cinq ans de carrière en ressources humaines dans une grande entreprise. Ça m’aide à identifier les conséquences de certains comportements qui peuvent nuire au cheminement des auteurs. Dans ce billet, j’ai simplement tenté d’en décrire quelques-uns, même si je demeure convaincue que j’en ai encore beaucoup à apprendre dans ce domaine.
La pensée magique
Une personne trouve une idée, parfois brillante, mais pas toujours, et elle s’imagine déjà avec une carrière internationale. Je conçois que le rêve le plus fou nous permet de regarder l’avenir positivement. Par contre, J.K. Rolling est une exception. Tenons-nous-le pour dit! Ce comportement, la pensée magique, se présente souvent avant même qu’une seule phrase, un seul mot même, ne soit écrit, quand la page est encore blanche. Ce genre de gloire instantanée n’arrive pas. Même J.K. Rolling a dû écrire les premiers tomes de la série Harry Potter avant de crier hourra.
Note : La gloire est la résultante du travail accompli pour produire une œuvre qui plait aux lecteurs et de la somme d’énergie qu’on y met pour la faire connaître. Si vous trouvez une idée brillante, gardez les pieds sur terre et mettez-vous au travail.
La perfection
Je répète souvent que « je cesserai d’apprendre à ma mort seulement ». Je sens même que la phrase est usée. La perfection n’est pas de ce monde. Au mieux, elle demeure un but qu’on tente d’atteindre toute notre vie, sans jamais y arriver. Croire que notre œuvre est parfaite alors qu’on ne l’a pas encore partagée avec qui que ce soit demeure un comportement qui affecte beaucoup d’auteurs, nouveaux et anciens. Ce genre d’ego est voué à l’échec et à l’amertume. Ah oui! Bien sûr, ce ne sera pas de leur faute!
Note : Il y a toujours une chose, parfois des milliers, à approfondir. Chaque fois qu’on acquiert une connaissance nouvelle, deux ou trois autres qui nous étaient totalement étrangères apparaissent en périphérie.
L’ignorance
 Je suis toujours étonnée de discuter avec des confrères et consœurs qui n’ont aucune idée de ce qui se passe dans le milieu du livre. On écrit et on publie. Go! C’est facile!
Non! Il faut comprendre les lois québécoises et fédérales qui régissent notre environnement littéraire. Il faut apprendre sur les droits et les obligations des intervenants, connaître l’ABC du métier dans tous ses détails. Savoir dans quel système on s’embarque est primordial dans n’importe quel domaine. Pour la plupart d’entre nous, écrire découle d’un besoin viscéral. Partager avec les autres est une option qu’on doit choisir de façon éclairée.

De façon générale, on se renseigne pour acheter une auto, une guitare, une paire de souliers même. Pourquoi alors sauterions-nous dans l’édition sans avoir vérifié la moindre information la concernant? Soyons conscients que la signature d’un contrat d’édition peut bloquer nos droits d’auteur pour longtemps, parfois à jamais. Renseignons-nous avant d’y mettre notre marque! Ça vaut la peine!
Note : Renseignez-vous! À peu près tout est disponible sur l’internet! Puis, il y a l’UNEQ, votre coach, votre éditeur, vos collègues. Posez les questions. C’est payant!

Le syndrome du plus faible
Au Québec, prendre la première offre d’édition qu’on reçoit me semble un mode de vie pour beaucoup. L’auteur est convaincu que c’est la seule qu’il recevra. Il se sent démuni, faible devant l’éditeur. Il s’écrase. J’entends si souvent : « Une maison m’a choisie, je suis chanceux! Je signe au plus vite! » Pourtant, si une maison d’édition s’intéresse à notre livre, d’autres le feront aussi. » 

De plus, renseignez-vous sur cette maison d’édition pour connaître leur comportement vis-à-vis leurs responsabilités, entre autres, le paiement des redevances. Appelez quelques auteurs de la maison d’édition convoitée pour savoir comment elle traite ses écrivains. 

Redressons le dos et rappelons-nous que, si tous les auteurs cessaient d’écrire, les maisons d’édition feraient banqueroute. Prenons notre place !   
Note : On négocie pour acheter une auto, une maison et bien d’autres choses. Pourquoi ne pas négocier aussi ce qui touche fondamentalement notre être profond, la publication de nos écrits?

La peur de ne pas être aimé

Parfois, lorsque l’auteur reçoit un commentaire négatif, une sorte d’angoisse paralysante s’installe. Pourtant, il y a un océan entre « personne ne m’aime » et « quelques personnes n’aiment pas mon livre ». Le premier est vraiment rare. Pour le deuxième, il faut apprendre à vivre avec l’idée que nos écrits ne seront pas aimés de tous. Il vaut mieux redresser la tête, sourire et dire merci. D’ailleurs, il y a une certaine générosité dans le fait de dire à un artiste qu’on n’aime pas son œuvre. Ça devient une belle piste d’apprentissage si le lecteur vous en explique les raisons. L’expérience devient une manière originale de valider sa façon d’écrire, d’améliorer son style et d’apprendre à maîtriser les trucs du métier. Ces occasions proposent un pas vers l’extérieur de soi-même. Un envol nécessaire pour la croissance personnelle.
Note 1 : Gardez la conversation sur le livre plutôt que sur la personne. Ça évitera de prendre les commentaires sur un niveau personnel. 
Note 2 : Rappelez-vous que, si vous avez le droit d’écrire sur ce que vous voulez, les lecteurs ont le droit d’aimer ce qu’ils veulent.

 Note 3 : L’achat d’un de nos livres par un lecteur est un privilège et non pas un droit.

Une méthode de vente qui dérange

Le lecteur moyen aime s’installer dans un fauteuil confortable pour lire un bon roman. La tranquillité accompagne son loisir. Il aime magasiner les livres dans la même atmosphère paisible. Il favorise les librairies silencieuses où les sièges sont mis à sa disposition pour qu'il puisse lire quelques pages. Il ouvre le bouquin, respire son odeur, le feuillette. Il bouquine dans un bibliothèque par lui-même, dans le silence, à toucher les livres, à examiner les couvertures, à lire les informations à l’endos. Choisir un livre est une affaire de cœur, de sensibilité et d’intérêt. Il faut respecter ce principe. Dans un Salon du livre ou une foire, le lecteur passe lentement, s’attarde, regarde et questionne pour s’informer. Il a besoin de temps pour choisir et il faut le lui donner. Un sourire les fera revenir...

Pourtant, lors des évènements littéraires, certains auteurs insistent, rudement parfois, pour vendre LEUR livre. Le lecteur n’est pourtant pas naïf. Il voit quand un auteur cherche à pistonner le client à un collègue et il perd du coup le goût de se procurer un bouquin dans ce kiosque. Il comprend qu’on ne s’intéresse pas à lui, qu’on ne veut que ses sous. Pour se dégager de cette pression indue, il achètera peut-être un livre, mais il ne le lira probablement pas. Le lendemain, l’année suivante, il évitera le stand où ce vendeur se tient.  

Ces auteurs montrent qu’ils ne comprennent pas la clientèle. De plus, ils possèdent une vue à court terme de leur métier. Ils valorisent les quelques dollars empochés par la vente d’un livre, une satisfaction momentanée qui risque de ne pas se répéter. Une myopie qui lui fait du tort à long terme. Un écrivain a choisi un métier et il s’attend non seulement à le pratiquer longtemps, mais aussi de progresser d’un évènement à l’autre, d’une année à l’autre. Le lecteur se souviendra agréablement du sourire reçu, de la belle conversation avec l’auteur dont il n’a finalement pas acheté le livre. Il en parlera et, peut-être, un de ses amis cherchera le livre en librairie. Le lecteur se souviendra de la façon dont il a bouquiné à son gré dans le kiosque et il reviendra l’année prochaine. 

Le lecteur respecté tentera de connaître l’écrivain à travers son œuvre, c’est-à-dire tous ses livres. L’écrivain qui valorise ce contact privilégié, calme et posé avec ses lecteurs crée un potentiel beaucoup plus grand de profiter d’une carrière à long terme et de grandir par chaque rencontre. 
Note : Sur le long terme, un sourire vend plus de livres que n’importe quelle pression indue placée sur le lecteur. Tout est question de vision : une satisfaction à court terme ou une carrière à long terme.
Si le savoir (nos connaissances) et le savoir-faire (nos compétences) sont essentiels dans la production d’un livre de qualité, enlevant et excitant, le savoir-être (attitude et comportements) détermine les liens qu’on construit avec les lecteurs et affecte la façon dont ces derniers perçoivent l’auteur. Un écrivain qui sait prendre sa place avec générosité et sans arrogance augmente ses chances de voir son livre dans les bibliothèques et sur les rayons des librairies.
L’auteur qui adopte une attitude positive, courtoise et amicale envers les intervenants du milieu et les lecteurs se sentira plus facilement à sa place dans l’univers du livre.

Je vous souhaite de belles heures d’écriture !
Suzie Pelletier


dimanche 19 mars 2017

Lecture - Diane Giroux - Mise à jour



Chronique sur la lecture - mise à jour
Auteure :          Diane Giroux
Titre :              Zorin l'Immortel 
                        Mous-Q-thon et Loïk @ l'abordage
Catégorie :     jeunesse, science fiction
Édition :         Les éditions Véritas Québec

J'ai profité de la sortie des deux derniers livres de Diane Giroux pour mettre à jour le billet que j'ai écrit lors de la sortie de Zorin l'Immortel, le 5 février 2016.

Présentés tête-bêche dans un seul livre, les deux romans pour enfant, Mous-Q-Thon et Loïk @ l'abordage, trônent maintenant dans ma « bibliothèque de grand-maman », que mes petits-enfants visitent régulièrement.

On peut trouver ce billet mis à jour à l'adresse web suivante :

Lecture - Diane Giroux - Roman jeunesse

Je me demande ce que nous sortira Diane Giroux pour son prochain livre.



Bonne lecture ! 


Suzie Pelletier

mercredi 15 mars 2017

Écriture - Les outils de travail de l'écrivain

Note 1 : le masculin est utilisé pour faciliter la lecture du texte.
Note 2 : mes réflexions se limitent l’écriture de la fiction.
Le présent billet fait partie d’une suite de réflexions qui s’intitule « Quand l’idée s’envole vers le lecteur »

Voilà que je m’assois devant mon écran et que mes doigts pianotent sur mon clavier pour transférer une belle histoire vers le papier et, je l’espère, vers les lecteurs. Je rêve et je jubile… jusqu’à ce que mes mains bloquent. « Coudonc, il s’écrit de quelle manière, ce mot-là ? » ou « ce verbe-là prend-il un “e” ou bien un “t”, à la troisième personne du singulier ? » Un peu plus loin, je me dis : « Cette phrase-là sonne donc bien mal ! » Plus tard dans le processus de réécriture, le doute s’installe : « Est-ce que ce roman ou cette nouvelle captivera vraiment les lecteurs ? » 
Bref, au cours de la phase d’écriture (écriture - le métier d’écrivain), l’auteur a besoin de nombreux outils qui l’aident à donner du sens à ses textes et qui lui permettent d’appliquer efficacement l’ensemble des règles de la langue française. On pense aux dictionnaires de mots, de locutions, de cooccurrences, etc. On consulte régulièrement des grammaires et des encyclopédies en tous genres. Par contre, comme ce fut mon cas, ces moyens ne sont pas toujours suffisants.

Il y a deux ans, j’ai écrit un billet sur ce sujet important. Il se trouve aussi sur mon blogue et s’intitule les outils de l’écrivain (30 avril 2014). De ce billet, je ne répèterai que la fin parce qu’elle m’apparaît constante depuis plus de six ans. 

Pour vivre ma passion d’écrire, j’applique trois concepts fort secrets : le travail de base, le travail de fond et le travail acharné. 

Comme de raison, l’éternelle apprenante que je suis a poursuivi sa réflexion. Voici donc quelques méthodes supplémentaires qui permettent à l’écrivain d’augmenter ses compétences et de développer ses talents. En chemin, il améliore son œuvre.
Note de précision : Le vocabulaire associé aux activités littéraires n’est pas fixe. Les dictionnaires et les sites web spécialisés ne s’entendent pas. En absence de constance dans l’utilisation des expressions, tout un chacun y va de sa petite définition qui évolue à la va-comme-je-te-pousse. Au fil des ans, j’ai eu besoin de les comprendre pour les intégrer à ma manière. Les définitions présentées dans ce texte sont donc les miennes. L’idée ici n’est pas de se battre sur les termes, mais plutôt de réfléchir. Il appartient à chaque auteur de tracer son propre cheminement.

Des outils informatiques de correction automatique
Ça m’étonne que certains auteurs hésitent à utiliser les correcteurs intégrés à leur logiciel de traitement de texte. Comme s’ils étaient convaincus de posséder la science infuse ou, peut-être, par simple paresse. Moi, je ne peux pas m’en passer ! Antidote est de loin celui que je préfère. Sa performance est remarquable et il contient une trousse intéressante d’outils intégrés (les anglicismes, les cooccurrences, les conjugaisons, les synonymes et les antonymes, les verbes ternes, les phrases incomplètes, les erreurs de syntaxe, etc.). Ça m’aide à mieux écrire et me sentir de plus en plus confortable avec la complexité de la langue française. 
Note : Il est souhaitable de corriger AVANT de faire lire son texte à d’autres.
Retour aux études
N’hésitez pas à retourner sur les bancs d’école, que ce soit dans une classe conventionnelle ou via une méthode virtuelle. La participation à des cours est un excellent moyen de se perfectionner, surtout quand vous tenez à poursuivre une carrière d’écrivain. La langue française est belle, mais si complexe. Elle mérite qu’on prenne le temps de s’y attarder, de mieux la comprendre.

 Il existe des ateliers proposés par les associations d'auteurs, mais aussi des sessions publiques ou privées sur des thèmes particuliers (le récit, la nouvelle, les personnages, les accords de verbe, les adverbes, les qualificatifs, etc.) On trouve ces cours par les bibliothèques municipales, les écoles secondaires, les regroupements d’auteurs et bien d’autres.
Note : On adopte l’apprentissage continu pour devenir un meilleur écrivain.
Des coachs ou conseillers en écriture. 
Ces professionnels offrent un processus d’apprentissage qui permet à l’auteur d’acquérir des compétences en technique d’écriture. Ils proposent des améliorations dans la mise en forme, la correction, les choix de style, etc. Le coach connait généralement bien le milieu littéraire et il aide aussi l’écrivain à y faire carrière, à développer son savoir-être (attitude et comportements) en plus de son savoir-faire (pratique et compétences). La motivation est généralement dans la panoplie des outils qu’ils offrent à leurs étudiants. Également, travailler avec un coach brise la solitude associée à l’écriture qui devient parfois étouffante, particulièrement au début de la carrière. Bien sûr, ces professionnels vous assisteront moyennant un salaire.

Note : Placez votre énergie sur l’apprentissage !
Des comités de lecture
Par cette méthode, on cherche à comprendre l’effet du texte sur le lectorat. L’auteur présente son manuscrit ainsi qu’une série de questions à quelques personnes (3 à 5) pour obtenir des avis. Cependant, cet outil comporte des limites connues. Certains participants hésitent à formuler des commentaires qui pourraient froisser l’écrivain. Certains auteurs s’attendent à ce que les lecteurs les aident à améliorer leur style ou le texte; or, ce n’est pas leur rôle, mais bien celui d’un coach.
Pour que l’exercice reste profitable, l’écrivain développe un questionnaire qui incitera les membres du comité à cadrer leurs réponses sans réserve. Pour une meilleure efficacité, on procède à cette étape juste avant de l’envoyer à l’éditeur, une fois qu’on a revu, retravaillé et corrigé le texte.
Il appartient à l’auteur d’accepter, ou pas, les recommandations. Ici, il laisse son livre sortir de son univers personnel et les réponses ne comprendront pas seulement des félicitations. L’exercice peut donc être difficile pour l’écrivain, mais il est bénéfique à l’œuvre.
Plusieurs amoureux des livres acceptent de participer gratuitement à un tel exercice.
Note : Ces collaborateurs sont en fait vos premiers lecteurs. Il fournissent des avis précieux pour ajuster le texte et le rendre plus accessible à tous.
Des lecteurs bêta
Par cette méthode, on cherche l’avis de personnes qui ont des compétences techniques relatives aux sujets traités dans le livre. La technique est utilisée surtout par les auteurs, mais parfois aussi par les éditeurs. Ces lecteurs bêta n’ont pas nécessairement accès à tous les chapitres. Ils reçoivent plutôt les parties qui concernent leur champ d’expertise (la science, l’histoire, un métier, une expérience unique, etc.). On peut aussi choisir des gens qui lisent beaucoup dans un style particulier, le fantastique ou la science-fiction par exemple. Dans ce dernier cas, les lecteurs bêta auront accès au texte complet.
Le résultat servant à réduire les incohérences, et les anachronismes, il faut procéder aussitôt que possible dans le processus d’écriture et de correction. La méthode de recherche d’information est simple et sans encadrement précis.  
Bien que plusieurs personnes acceptent de présenter des avis gratuitement, l’auteur doit parfois payer un forfait pour obtenir les conseils de spécialistes pour l’aider dans la rédaction de son œuvre.
Note : Le choix des lecteurs bêta est primordial et la formule de partenariat doit être claire.


Les groupes d’écriture :

Cette méthode d’apprentissage prend de plus en plus de popularité. Sous le leadership d’un coach ou d’un professeur, les membres du groupe (maximum dix) se rencontrent pour discuter de sujets particuliers associés à l’écriture. L'horaire des rencontres est flexible et l’organisation de chaque évènement apporte une souplesse qu’une classe conventionnelle ne peut permettre. On apporte ses textes, parfois des extraits seulement qui nous pose problème, pour en discuter en profondeur. On invite des gens qui ont des compétences particulières pour apprendre sur leur méthode de travail et leur choix en matière d’écriture.  


Note : Travailler ses textes en groupe brise cette solitude que les auteurs ressentent vivement, particulièrement au début de leur carrière.

Autres : 


Je fais état ici d'outils que j’ai appliqués moi-même dans l’un ou l’autre de mes projets d’écriture et sur lesquels je peux porter une réflexion. Par contre, il y a certainement d'autres méthodes utilisées dans le milieu qui sont tout aussi efficaces.


À mon avis, devenir écrivain apporte une responsabilité, celle de continuer à développer son talent et à évoluer. L’auteur doit offrir le meilleur de lui-même à chacun de ses livres. Je rencontre trop d’écrivains au Québec qui, imbus de leur succès, décident de cesser de travailler et d’apprendre. Leurs textes finissent par manquer de nouveauté, de saveur et de qualité. Les lecteurs ne sont pas dupes et ils abandonnent rapidement ces artistes à leur sort, dans l’oubli.


Avec mon prochain billet, je traite du sujet de l'apprentissage continu et de l'importance de l'appliquer dans le domaine de l'écriture.