Note 1 : le masculin est utilisé pour faciliter la
lecture du texte.
Note 2 : mes réflexions se limitent l’écriture de
fiction.
Le présent
billet fait partie d'une suite de treize réflexions qui s'intitule « Quand l'idée s'envole vers le lecteur».
Ce billet est plus court que les autres de la même série. La raison est fort simple. J’ai
beaucoup écrit sur le sujet et je n’ai pas besoin d’ajouter quoi que ce soit.
Vous trouverez toutes mes réflexions dans une rubrique sur le site web de ma
maison Éditions du défi. Je présente ici que l’entrée en matière pour cette rubrique d’une trentaine de pages, ainsi que quelques lignes explicatives, juste assez pour vous intriguer et
vous incitez à visiter le site web.
Le lecteur choisit un livre sur un coup de
cœur…
Il adopte un auteur qui le fait vibrer...
Mais il faut d’abord qu’il sache que le
livre et l’auteur existent…
Ces trois phrases expriment la manière
dont je conçois le marketing de l’auteur. L’image qui s’en dégage est forte et
fait comprendre sans aucune réserve qu’il faut bosser dur pour obtenir un peu de notoriété
publique, sauf bien évidemment, si vous l’avez déjà.
Oui, mais l’éditeur n’est-il pas responsable de faire la publicité des bouquins qu’il publie?
Bien sûr. L’éditeur annoncera les divers ouvrages sur son
site web, les diffusera aux libraires, communiquera avec les lecteurs pour
faire connaître les nouveautés, proposera des séances de dédicace en Salon du
livre, organisera un lancement. Bref, son rôle est important, mais il arrivera
à de bien meilleurs résultats si l’auteur participe énergiquement aux efforts
de promotion par des activités qui lui sont propres.
L’écrivain
est d’abord un artiste, mais aussi un travailleur autonome et, par nécessité,
un entrepreneur.
Pour la
plupart des personnes qui écrivent, la volonté de publier leurs œuvres demeure
émotive. Le goût de partager motive généralement cette décision. Mais le succès est rarement simple, certainement pas instantané. La plupart des auteurs
apprennent à la dure que le succès arrive avec le travail, la planification et
la saine gestion de ses affaires.
Pour celui qui
se passionne pour la création, les heures passées à l’administration d’une
entreprise peuvent déplaire. Pourtant, sans elles, la carrière de l’auteur ne va nulle part et ses livres se vendent moins bien.
L’écrivain a avantage à s’occuper lui-même du marketing de son nom
et de son œuvre. C’est d’autant plus vrai s’il décide de publier son livre en autoédition.
Bien sûr, nous
savons tous que la notoriété de l’artiste ne voyage pas toujours avec la
qualité de l’écrit. Comment
explique-t-on que d’excellents livres restent inconnus alors que des bouquins
moins bien ficelés se vendent comme de petits pains chauds ? Une sorte de hasard un peu tordu. Il est évident que le
profil d’une personnalité publique favorise la vente de ses œuvres. Par contre, la plupart
des auteurs ne commencent pas leur carrière avec une notoriété acquise. Ils l’obtiennent
avec le temps et par des efforts continus. Au fil des années, une approche
marketing bien développée et soutenue améliore les chances de l’écrivain de se
faire connaître ainsi que ses œuvres.
Les Éditions du Défi
Je vous invite donc à feuilleter les nombreuses pages de ma rubrique « marketing d’auteur » des Éditions du défi. Les éléments discutés ne s’appliquent pas unilatéralement
à toutes les situations et chaque auteur doit construire sa propre façon
d’aborder ce sujet. J’ai simplement partagé gratuitement mes réflexions
à la suite de mon expérience personnelle depuis plus de cinq ans. Il appartient à chacun
de s’en servir selon ses besoins. Voici les sujets qui y sont traités :
Marketing 101 — Affiliation
Pour l’auteur, il est très important de s’affilier à divers
organismes qui œuvrent dans le domaine de la littérature. L’Union des
écrivaines et des écrivains du Québec (UNEQ), les sociétés littéraires locales ou régionales
en sont des exemples.
L’auteur peut aussi s’associer à des organismes dans son domaine. À
titre d’exemple, l’auteur qui écrit des romans historiques pourrait avoir
avantage à s’affilier à des groupes qui discutent de généalogie ou d’histoire.
Marketing 201 — Programmes
incitatifs
Le
Conseil des arts du Canada, le ministère de la Culture du Québec et plusieurs
municipalités supportent des programmes particuliers qui viennent en aide aux
écrivains. Pensons entre autres au DPP, COPIBEC, OPIC et des résidences
d’écriture ainsi que des programmes d’échange à l’international. Les résultats
de ces programmes obtiennent une couverture médiatique; par conséquent, ils
deviennent un bon outil pour se faire connaître.
Marketing 301 — Réseaux sociaux
Dans
notre monde où l’information transige à la vitesse de l’éclair, l’utilisation
des réseaux sociaux est incontournable. Bien utilisés, Facebook,
Twitter, Google+ et d’autres peuvent devenir des outils puissants pour faire le marketing
de nos œuvres.
Marketing 401 — Visibilité sur le
NET
Ce
volet comprend l’utilisation efficace de l’internet autre que les réseaux
sociaux. De quel type de site web a-t-on besoin? L’ouverture d’un blogue
est-elle suffisante?
Je travaille actuellement sur deux textes. L’un touche les mythes que j’entends régulièrement dans le milieu et l’autre touchera une question qui m’est parvenue souvent depuis le début de cette série : combien ça coûte? Les deux billets demandent de la recherche. Ainsi ils sortiront dans les prochaines semaines.
Je vous souhaite de belles heures d’écriture !
Suzie Pelletier
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