Europe 2017 – Bratislava – mon coup de cœur (17 juin 2017)
Il y avait des fêtards sur l’étage cette nuit… Un enterrement de vie de
garçon (voir le billet de la veille) ? Il y avait des voix de femmes en tout
cas ! Peut-être s’agissait-il d’universitaires venus fêter la fin de leurs
études. J’étais sur le point de me plaindre à la réception quand le brouhaha a
soudainement cessé, d’un coup. Un autre locataire aurait eu moins de patience
que moi.
Même si la levée du corps fut un peu difficile, nous étions dehors, à marcher
dans les rues de Bratislava, très tôt. Notre premier objectif était le château
et ses jardins. Le temps frais et humide annonçait de la pluie en milieu de
journée. Déjà, les gros nuages gris nous suivaient. La température s’est
d’ailleurs tenue autour de 17 °C toute la journée. Nous étions si confortables. Un répit suite à la chaleur intense des derniers jours. Le vent était si fort que mon chapeau ne restait pas sur ma tête.
cour intérieur de château et gros nuages gris |
Le château se trouve en hauteur, mais nous avions prévu
le coup, l’expérience acquise au château de Prague aidant. En contournant le secteur
par l’est, nous avons grimpé au sommet de la colline par une longue pente
relativement faible. Nous sommes donc entrés à l’intérieur des fortifications par
le haut. De nombreux escaliers forment le passage entre le château et la ville.
Notre stratégie nous a évité de les monter avant de les redescendre. La
forteresse est bien aménagée et très propre, comme tout le quartier d'ailleurs. Dans le château lui-même, on peut
consulter une exhibition historique.
Fidèles à notre résolution de rester dehors le plus
possible, nous avons déambulé sur le terrain, visité les parcs, observé la
ville de cette hauteur et visité quelques pavillons. C’est d’ailleurs dans l’un
de ces jardins que j’ai pris la photo que j’ai mise il y a quelques jours sur
Facebook.
Puis, nous avons repris le chemin de la vieille ville, cette fois par les
escaliers. Nous avons trouvé un restaurant à consonance française, le petit papillon, pour casser la croûte. Je me suis fait servir un excellent
thé au citron et une délicieuse salade au poulet. D’ailleurs, ça m’amène à
préciser qu’on s’adresse en français à nous, dès qu’on se rend compte que c’est
notre langue. La maîtrise de cette langue par les gens de la place est moindre
que celle de l’anglais, mais c’est agréable de voir leurs efforts pour bien
nous accueillir.
Photo prise de la ville moderne |
Contents de notre trouvaille, nous avons décidé de longer le fleuve pour
retourner à la vieille ville, histoire de découvrir un peu plus le quartier. Puis,
nous avons repassé à nouveau dans les rues piétonnières, nous assurant d’en
trouver de nouvelles. Chaque fois qu’on tournait la tête, on voyait quelque
chose de nouveau : une architecture spéciale, un restaurant exotique, une
statue, chaque pièce comprenant beaucoup d’histoire.
Ce soir-là, c’est à regret que nous avons fait nos
bagages. Si la ville est petite et que nous pouvions tout voir en quelques
heures, nous aurions souhaité y marcher encore, nous prélasser dans les cafés
et siroter des limonades étranges. D’ailleurs, j’ai pu confirmer qu’en Europe
centrale, la définition de limonade varie de la nôtre ! Chaque fois, sauf dans
deux hôtels, on nous proposait des jus autres qu’au citron. Cette fois, nous
l’avons demandé au citron, mais elle goûtait beaucoup l’orange…
Vive la diversité ! Ça nous rappelle que l’on vit dans un univers fort varié
et que d’accepter les différences nous fait grandir.
Faites le voyage avec moi, suivez mon blogue.
Suzie Pelletier
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Suzie Pelletier, écrivaine et administratrice du blogue