Pour cette deuxième journée à Budapest, nous commençons par une balade sur
le fleuve Danube. D’abord, une marche de l’hôtel vers l’arrêt 11 de la Budapest City
Tour que nous empruntons jusqu’à l’arrêt 14 (ligne rouge). En
cinq minutes de marche, nous atteignons le quai 8A, 45 minutes d’avance. Bon !C’est le temps de s’asseoir pour déguster un dernier café qu’il faut payer en
argent comptant.
À Budapest, il est fréquent, même dans les secteurs plus touristiques, que
les marchands ne prennent pas les cartes de crédit. On peut payer en monnaie
nationale, soit le forint (200 forints équivalent à un dollar canadien),
ou en euros. Comme nous n’apportons que très peu d’argent sur nous, la première
question que l’on pose en entrant dans un restaurant ou une boutique est « prenez-vous
les cartes de crédit ? » Par contre, lors de la journée du lendemain (15 juin 2017),
alors que nous visitions encore Budapest, le fait de ne pas avoir trop d’argent dans nos poches nous a peut-être sauvés du trouble… à lire dans mon billet de demain.
Le Danube
Saviez-vous que le Danube n’est pas bleu ? Il est plutôt gris brun avec quelques reflets verts si le soleil est dans le bon angle. Il faut croire que Johann Strauss junior était assez poète pour imaginer ce fleuve en bleu dans sa musique.
Deuxième fleuve d’Europe par sa longueur, le Danube coule vers l’est sur plus de
2800 kilomètres entre la Forêt-Noire et la Mer noire. Il prend sa source en
Allemagne à la jonction de deux rivières, la Brigach et la Breg. Il traverse
dans l’ordre trois villes que nous avons visitées, Vienne, Bratislava et
Budapest. Ce fleuve navigable joue un rôle capital dans la politique et
l’économie de l’Europe centrale et l’Europe de l’Est. Dans l’Antiquité, on le
connaissait comme la frontière septentrionale de l’Empire romain. Aujourd'hui, il traverse
dix pays : l’Allemagne, l’Autriche, la Slovaquie, la Hongrie, la
Croatie, la Serbie, la Bulgarie, la Roumanie, la Moldavie et l’Ukraine.
Notre escapade sur le fleuve a duré une belle heure. Assis sur le pont supérieur
du bateau-croisière, nous avons apprécié la balade historique. Elle nous a
permis de voir de plus près, ou plutôt dans leur ensemble, des bâtisses fort
impressionnantes de la ville et dont il est difficile de voir l'entière perspective quand on est trop près.
Le Palais impérial - rive ouest du Danube |
Le parlement - rive est du Danube |
En après-midi, nous flânons dans les rues piétonnières de la vieille ville,
magasinant ici, observant là, photographiant une chose, écrivant une autre. Un
peu plus tard, nous choisissons un restaurant italien, parce qu’il accepte les
cartes de crédit, pour déguster une bière et casser la croute. La Vendetta offrait une salade Caesar
qui m’a plu beaucoup.
En fin d’après-midi, nous avons repris le chemin de l’hôtel, marchant le
kilomètre qui nous séparait de l’arrêt no 6 de la compagnie Budapest City
Tour. Il nous fallait d’ailleurs le retrouver en traversant deux
grandes artères fort bruyantes qui brisent le centre-ville. Ça nous semblait
simple, mais les choses ne sont jamais en réalité ce qu’elles sont en apparence.
Sur un coin de rue, Denis pointe son doigt vers un clocher qui venait
d’apparaître entre deux blocs de maisons. « Regarde ! C’est la basilique Szent
István ! J’aimerais la photographier ! » insiste-t-il en pressant le pas. « Lui
et ses églises ! » me dis-je en le suivant de bonne grâce. Denis a photographié
l’intérieur et l’extérieur sur tous les angles possibles alors que j’étais
assise dans la nef à écrire une partie de blogue en écoutant un orchestre de
jeunes talentueux. Ça valait la peine, quand même !
En route vers l’hôtel, nous choisissons de nous arrêter dans un Spar, ces dépanneurs aussi populaires en
Europe que les Couche-Tard au Québec, pour acheter du pain, du fromage et
quelques gâteries. Nous avions décidé de nous faire un festin dans notre
chambre d’hôtel, le tout accompagné d’une bière hongroise, la Soproni.
Faites le voyage avec moi, suivez mon blogue.
Suzie Pelletier
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