dimanche 11 juin 2017

Europe 2017 - Prague - le centre-ville historique (7 juin 2017)

Prague est sécuritaire pour les touristes et elle s’est construit une grande réputation du côté de l’hospitalité. Il faut dire que le tourisme est une présence économique à longueur d’année. Les gens sont accueillants partout où nous allons. Si nous nous arrêtons pour regarder notre carte, on tentera de nous aider avec le sourire. La ville vit à un rythme plus calme que ce que nous connaissons à Paris, Londres, Montréal ou même Québec. Pourtant, il y a des gens partout. Des touristes bien sûr, mais surtout des Tchèques. Si Ottawa me fascine par le nombre de gens qui se promènent dans les rues avec un café à la main, ici, les gens fument en marchant. Heureusement, le vent présent élimine la fumée au fur et à mesure.
Ce 7 juin, nous avions hâte de partir à pied dans le quartier historique, une activité que nous adorons. Le ciel bleu et la promesse que la température resterait sous 19 °C nous enchantaient. Le temps de le dire, nous avions parcouru le kilomètre qui sépare l’hôtel de la station de métro. Nos billets validés pour 24 heures, nous avançons allégrement vers l’escalier roulant. Je mets le pied sur la première marche puis je regarde en bas. Mauvaise idée. La tête qui tourne et le mal de cœur me forcent à agripper solidement à main courante. Je n’avais pas prévu descendre très vite, trop vite, comme si on glissait sur le nez d’un cheval. Une pente raide. Le plancher m’attire comme un aimant son morceau de fer, près de trois étages plus bas…
Les jambes molles et le cœur flottant, j’ai réussi à débarquer sans trop de soucis. Pourquoi n’ai-je pas pris l’ascenseur qui se trouvait à deux pas ? Fanfaronne !

De la station Andel, nous avons rejoint la station Mustek afin de nous rendre au staromĕstké namĕstí, le carré au centre de la staré mĕstro (vieille ville). Les rues qui rappellent l’époque médiévale sont étroites, croches et fort achalandées par les visiteurs, les travailleurs et les motos. Parfois, il y avait même des autos. Ça prend de la patience ! 



Comme nous approchions l’heure, nous avons voulu voir le spectacle qu’offre l’horloge astronomique géante. La tour de 69,5 m qui la soutient a été construite en 1364. En 1410, l’horloger de l’empereur, Mikulăs of Kadaň, a créé le mécanisme de la Prague Orloj. Il fallut attendre 1552 pour qu’on nomme Jan Taborský en charge de sa construction. Le mécanisme de l’horloge astronomique a été complété en 1566, 156 ans après la conception des plans. Dire que nous trouvons une attente de deux ans trop longue, ou un peu plus, pour avoir un train électrique afin de nous rendre de l’ouest de l’île vers le centre-ville de Montréal ! Quelle impatience !

Puis, il fallait compter sur Denis pour faire le tour de l’Église Chrám Matky Boží před Týnem (Vierge Marie sur le Tyn), puis revenir dans le carré central pour y découvrir la porte d’entrée principale. Bravo ! Déçu de ne pouvoir prendre des photos, il a quand même fait le tour lentement pour en voir tous les détails. Quant à moi, j’avais déjà pris une photo à l’intérieur avec qu’on m’informe que c’était interdit.



Nous avons d’ailleurs discuté cette décision sans vraiment la comprendre. Empêcher le flash, je comprends, parce que la lumière peut nuire à la préservation des œuvres d’art, mais la prise de photo sans flash ? À notre sortie, nous avons remarqué la grande quantité de cartes postales vendues par l’établissement. Voilà ! Si on empêche la prise de photo, peut-être que cela augmentera le nombre de ventes de carte !
Denis voulait passer par le cimetière juif. Comme mon intérêt n’était pas là, je me suis installée dans un petit café et j’ai siroté de l’eau citronnée en l’attendant. J’ai sorti mon calepin de notes et mon carnet d’écriture et j’ai lâché mes idées lousses. J’ai appris deux choses. D’abord, les Tchèques n’ont qu’une connaissance de base en anglais, ce qui leur permet de servir les clients, mais ils ne peuvent pas tenir une conversation autre que ce qui concerne le menu… et encore ! J’ai demandé un jus de pêche (peach juice) et on m’a rapporté un thé glacé à la pêche (peach iced tea). Puis, une limonade ne veut pas dire la même chose en Tchéquie que chez nous. J’ai demandé une limonade à plusieurs reprises. Jusqu’à présent, j’ai reçu un jus de pomme, un punch et un jus de raisin. La seule limonade que j’ai bue est celle que j’ai choisie moi-même. Il faut noter que l’étiquette portait le nom de « lemon lemonade », autrement dit, une limonade au citron… Je vais en demander encore, juste pour voir la variété de limonade que je pourrai découvrir.
De retour au staromĕstké namĕstí (le carré), nous avons suivi fort difficilement tous les tournants compliqués de la rue Karlova pour traverser la rivière Vtlava en empruntant le pont Charles, construit dans les temps médiévaux. Le pont est piétonnier et nous prenons le temps de regarder l'ensemble des 30 statuts qui ornent des alcôves de chaque côté du pont. 

 Nous avons soupé près de la station de Métro Andel. La température étant clémente, nous avons repris le métro, cette fois en utilisant l’ascenseur, pour traverser la rivière afin d’aller prendre des photos de la Tancící dǔm (maison dansante). Construite de 1992 à 1996 par Vlado Milunic et Frank Gehry, la bâtisse représente deux danseurs enlacés. Moi, je pense que les constructeurs avaient trop bu !
Ensuite, nous avons marché le long de la rivière Vtlava, traversé le pont à pied et pris quelques photos avant de rentrer à l’hôtel.


Faites le voyage avec moi, suivez mon blogue. 
Suzie Pelletier

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