jeudi 15 juin 2017

Europe 2017 – Vienne – jour 2 (11 juin 2017)


Le soleil nous a réveillés quand il a frappé notre petit patio. J’ai ouvert la porte pour laisser entrer l’air frais dans notre chambre. On annonçait 25 °C pour l’après-midi, mais à ce moment, la brise était fraîche et agréable.
Ce jour-là, notre destination était la vieille partie de Vienne, celle qui regorge d’édifices historiques. Vous avez sûrement remarqué que mes billets comprennent peu de détails ou de faits historiques. Les livres sur les voyages qu’on peut acheter partout et l’internet font un excellent travail. Je ne vois pas pourquoi je leur ferais concurrence. Ainsi je préfère vous faire connaître mes impressions et vous donner une idée de ce que je vois et ressens. La ville de Vienne est accueillante et c’est ce que je veux faire ressortir.
Ainsi, notre premier arrêt fut l’Opéra de Vienne. Il y a une pièce à l’intérieur que Denis tenait à photographier. Nous avons vite réalisé qu’on ne pouvait y circuler sans guide. Le parcours de 7,5 euros, intéressant du côté information historique, est devenu un exercice de mise en forme pour les genoux. On a monté d’abord, puis on a descendu pour monter encore et descendre à nouveau. Ainsi de suite… Ces exercices étaient ponctués de longues minutes où il fallait se ternir debout pour écouter ce que le guide racontait.
 Ne vous méprenez pas, j’ai beaucoup aimé ma visite, surtout l’immense arrière-scène alors que les employés, des dizaines, arrangeaient les décors en préparation du spectacle en soirée. La guide nous a indiqué que l’opéra d’aujourd’hui ne sera pas répété avant au moins une semaine. Certaines ne sont présentées qu’une seule fois.

 Au deuxième étage, peut-être que c’était au troisième, car j’ai un peu perdu le compte, j’ai noté plus particulièrement le salon de thé dont les décorations sont parées d’or. Incroyable que cette salle ait survécu aux bombardements de la Seconde Guerre mondiale et au pilonnage des Allemands. Bref, on peut s’y réunir entre amis, à l’heure du thé, pour la modique somme de 500 euros. Ça ne comprend pas le thé ni les pâtisseries.
Regardez ce plafonds du salon de thé ! C'est assez pour que les convives ne s'intéressent pas à ce que vous avez à dire...
Puis, en sortant de l’opéra, nous avons décidé de marcher dans la section piétonnière de la ville, juste pour voir ce qu’elle offrait. Nous étions dans le Inner Stadt, à l’intérieur de cette route qui entoure la vieille ville et que les gens d’ici appellent un ring. Il y a le Kärntner Ring, le Opternring, le Burgring, le Universitätsring et bien d’autres. 
Le ring forme un demi-cercle touchant le Danube des deux côtés. Autrefois, il y avait un mur de fortification autour du centre-ville, où se situait aussi le palais royal. Cela avait pour effet que les riches vivaient à l’intérieur et le peuple, à l’extérieur. François-Joseph 1er, l’époux de Sissi, voulait briser cette discrimination et se rapprocher du peuple. Il a donc fait détruire les fortifications pour les remplacer par des avenues larges et faciles à traverser. Aujourd'hui, ces artères sont striés de chemin de fer et les trams y sont très fréquents.
Sur la rue Karntner, nous avons trouvé des magasins, des restaurants et de nombreuses boutiques de souvenirs. Nous y avons marché lentement, écoutant la musique que divers orchestres et groupes musicaux nous offraient en ce beau dimanche après midi.
 C’est ainsi que nous nous sommes retrouvés devant la Cathédrale Saint-Étienne dont la porte principale donne sur Stephan platz. Une messe s’y déroulant, il était impossible d’aller vers l’avant pour prendre des photos. C’est en contournant l’édifice, évitant les nombreuses rénovations que nous avons trouvé une toute petite porte, l’entrée de la tour sud, la plus haute des deux tours ornant la cathédrale. Un escalier de 343 marches amène le visiteur au sommet. Denis n’a pu y résister. Moi, je l’ai attendu au resto du coin en buvant une eau citronnée et glacée. Mon cahier de notes sorti, j’ai mis à jour mes prochains billets et j’en ai écrit un autre (celui de demain).
(Photo) Nous avons repris notre marche en direction du Palais officiel des Habsbourg (hier, je vous ai parlé de Schönbrunn, la résidence d’été). Arrivé sur Graten gasse, Denis a fait le curieux pour une toute petite église, Peterskirche sise dans le fond d’une ruelle. Nous y avons découvert un intérieur très petit et richement décoré.
Nous avons poursuivi notre route, visitant d’abord les jardins du Palais, ou plutôt le parc. Nous avons traversé le Wolks garden, puis le Rathaus Park ùu un petit oiseau noir à bec jaune a roucoulé sur la branche au-dessus de nous.
Utilisant le métro, nous nous sommes rendus au Stadt Park parce que Denis voulait prendre une photo de Johann Strauss… pardon, une photo de la statue dorée de Johann Strauss. Moi, j’ai tenu à marcher jusqu’à celle de Franz Schubert, même si elle est moins étincelante.
Johann Strauus 

Franz Schubert
Repus de notre visite, nous avons choisi de souper sur place. Le restaurant hongrois Biergart’l offrait un fish and chips savoureux pour moi-même et de la goulasch au bœuf pour Denis.

C’était notre dernière soirée dans cette ville remplie de musique. Nous l’avons aimée beaucoup. Notre seul regret fut la piètre qualité de l’internet, à l’hôtel comme dans les restaurants. Nous n’avons pas pu télécharger la presse+ sur nos tablettes (terrible !) depuis notre arrivée et Denis n’a pas pu placer ses magnifiques photos sur Facebook.

Faites le voyage avec moi, suivez mon blogue. 

Suzie Pelletier



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