Le soleil nous a réveillés quand il a frappé notre petit patio. J’ai ouvert
la porte pour laisser entrer l’air frais dans notre chambre. On annonçait 25 °C
pour l’après-midi, mais à ce moment, la brise était fraîche et agréable.
Ce jour-là, notre destination était la vieille partie de Vienne, celle qui
regorge d’édifices historiques. Vous avez sûrement remarqué que mes billets comprennent
peu de détails ou de faits historiques. Les livres sur les voyages qu’on peut
acheter partout et l’internet font un excellent travail. Je ne vois pas
pourquoi je leur ferais concurrence. Ainsi je préfère vous faire connaître mes
impressions et vous donner une idée de ce que je vois et ressens. La ville de
Vienne est accueillante et c’est ce que je veux faire ressortir.
Ainsi, notre premier arrêt fut l’Opéra de Vienne. Il y a
une pièce à l’intérieur que Denis tenait à photographier. Nous avons vite
réalisé qu’on ne pouvait y circuler sans guide. Le parcours de 7,5 euros,
intéressant du côté information historique, est devenu un exercice de mise en
forme pour les genoux. On a monté d’abord, puis on a descendu pour monter
encore et descendre à nouveau. Ainsi de suite… Ces exercices étaient ponctués
de longues minutes où il fallait se ternir debout pour écouter ce que le guide
racontait.
Ne vous méprenez pas, j’ai beaucoup aimé ma visite, surtout
l’immense arrière-scène alors que les employés, des dizaines, arrangeaient les
décors en préparation du spectacle en soirée. La guide nous a indiqué que
l’opéra d’aujourd’hui ne sera pas répété avant au moins une semaine. Certaines
ne sont présentées qu’une seule fois.
Regardez ce plafonds du salon de thé ! C'est assez pour que les convives ne s'intéressent pas à ce que vous avez à dire...
Puis, en sortant de l’opéra, nous avons décidé de marcher dans la section
piétonnière de la ville, juste pour voir ce qu’elle offrait. Nous étions dans
le Inner Stadt, à l’intérieur de
cette route qui entoure la vieille ville et que les gens d’ici appellent un ring. Il y a le Kärntner Ring, le Opternring, le Burgring, le Universitätsring
et bien d’autres.
Le ring forme un
demi-cercle touchant le Danube des deux côtés. Autrefois, il y avait un mur de
fortification autour du centre-ville, où se situait aussi le palais royal. Cela
avait pour effet que les riches vivaient à l’intérieur et le peuple, à
l’extérieur. François-Joseph 1er, l’époux de Sissi, voulait briser
cette discrimination et se rapprocher du peuple. Il a donc fait détruire les
fortifications pour les remplacer par des avenues larges et faciles à traverser. Aujourd'hui, ces artères sont striés de chemin de fer et les trams y sont très fréquents.
Sur la rue Karntner, nous avons
trouvé des magasins, des restaurants et de nombreuses boutiques de souvenirs.
Nous y avons marché lentement, écoutant la musique que divers orchestres et
groupes musicaux nous offraient en ce beau dimanche après midi.
C’est ainsi que nous nous sommes retrouvés devant la
Cathédrale Saint-Étienne dont la porte principale donne sur Stephan platz. Une messe s’y déroulant,
il était impossible d’aller vers l’avant pour prendre des photos. C’est en
contournant l’édifice, évitant les nombreuses rénovations que nous avons trouvé
une toute petite porte, l’entrée de la tour sud, la plus haute des deux tours
ornant la cathédrale. Un escalier de 343 marches amène le visiteur au sommet.
Denis n’a pu y résister. Moi, je l’ai attendu au resto du coin en buvant une
eau citronnée et glacée. Mon cahier de notes sorti, j’ai mis à jour mes
prochains billets et j’en ai écrit un autre (celui de demain).
(Photo) Nous avons repris notre marche en direction du Palais officiel des
Habsbourg (hier, je vous ai parlé de Schönbrunn, la résidence d’été). Arrivé
sur Graten gasse, Denis a fait le
curieux pour une toute petite église, Peterskirche
sise dans le fond d’une ruelle. Nous y avons découvert un intérieur très petit
et richement décoré.
Nous avons poursuivi notre route, visitant d’abord les jardins du Palais,
ou plutôt le parc. Nous avons traversé le Wolks
garden, puis le Rathaus Park ùu
un petit oiseau noir à bec jaune a roucoulé sur la branche au-dessus de nous.
Utilisant le métro, nous nous sommes rendus au
Stadt Park parce que Denis voulait prendre une photo de Johann Strauss… pardon,
une photo de la statue dorée de Johann Strauss. Moi, j’ai tenu à marcher
jusqu’à celle de Franz Schubert, même si elle est moins étincelante.
Johann Strauus |
Franz Schubert |
Repus de notre visite, nous avons choisi de souper sur
place. Le restaurant hongrois Biergart’l offrait un fish and chips savoureux pour moi-même et de la goulasch au bœuf pour Denis.
C’était notre dernière soirée dans cette ville remplie de musique. Nous
l’avons aimée beaucoup. Notre seul regret fut la piètre qualité de l’internet,
à l’hôtel comme dans les restaurants. Nous n’avons pas pu télécharger la presse+
sur nos tablettes (terrible !) depuis notre arrivée et Denis n’a pas pu placer
ses magnifiques photos sur Facebook.
Faites le voyage avec moi, suivez mon blogue.
Suzie Pelletier
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